Sur le fond, je vous renvoie à l’autre versant d’Agoravox, le rouge (comme pour Baygon, mais là c’est rouge ou bleu) dans lequel j’ai publié un article qui va dans votre sens : Macron Président : coup de maître de Hollande

J’y ai annoncé, je crois en premier (la gloire !), le ralliement des gros poissons de la Hollandie, dont Le Drihan. Mais j’expose surtout le mobile fondamental de l’alchimie qui va donner ce - hélas - futur président. 

Je me distingue de la plupart des analystes du phénomène en ne croyant pas à un personnage qui s’est fabriqué son destin, comme ce fut le cas avec Napoléon et De Gaulle. 

Macron est probablement persuadé qu’il a géré son parcours en génie qu’il imagine être. En réalité, il a été choisi comme un plat numéroté sur une carte de restaurant chinois. Hollande est le client, il a choisi, il a testé, il a décidé. 

Lisez-moi et vous me direz. Macron est l’un des cinquante à cent de sa classe d’âge qui pouvaient figurer sur le menu. Divers découvreurs (le véritable premier fut Henry Hermand lors du stage de Macron en préfecture, et Hermand a joué un rôle probablement plus fort qu’Attali pour le faire entrer à Rothschild) et goûteurs ont dirigé le choix du Prince, et le Prince c’est Hollande, telle est ma thèse.

Parler de Macron comme d’un super arriviste (ils le sont tous, absolument tous) qui aurait eu plus de chance ou usé de plus de fourberie, c’est encore le servir, en ne dévoilant pas la folie alchimique qui est véritablement une première mondiale. 

Il serait intéressant qu’un psychologue spécialisé dans les mécanismes mégalomaniaques donne son avis. Je pense qu’un trouble profond a été perçu par nos druides princiers comme une formidable aubaine. 

Macron, c’est un peu Le Grand Blond avec une Chaussure Noire, le jouet idéal que Blier repère au début du film.