@Qaspard Delanuit
-Moi aussi, mais que ferions-nous de ces
différences ?
------> C’est une très bonne question. Et je rajouterai
que c’est valable pour toutes les statistiques sur la criminalité. En principe,
les statistiques permettent d’élaborer une stratégie pour mener une politique.
Par exemple, si on considère qu’il y’a une corrélation très forte entre la
pauvreté urbaine et la criminalité, une politique pourrait s’atteler à réduire
cette pauvreté urbaine. Si on considère qu’il y’a des facteurs culturels qui
entrent en compte, une politique pourrait moduler ces facteurs culturels ou les
rendre le plus inopérant possible.
On pourrait discuter dans le détail mais le
fait est que ce n’est pas nous qui décidons : nous avons des élites qui
décident de tout à notre place et n’avons aucun pouvoir. On voit bien ou ce
système a mené au cours des dernières décennies, vu l’état de notre société.
Donc effectivement, jusqu’à ce que le peuple réalise qu’il doit prendre les
choses en main sans s’en remettre naïvement en tout et pour tout à des
représentants qui n’ont de cesse de le trahir (ce qui peut prendre une, cinq, dix, cent, cinq cent années ou plus), connaitre ces différences
ne servira à rien …