Les
phénomènes d’EMI suggèrent l’hypothèse selon laquelle, même
lorsque l’EEG est plat du fait de l’anoxie cérébrale, le
cerveau reptilien, responsable des fonctions végétatives (il est le
dernier à mourir), peut encore envoyer des "messages" au
cortex sensoriel et même cognitif. Certains ont alors un sentiment
d’intemporalité, d’harmonie et d’unité avec l’univers, de
voir une lumière au fond d’un tunnel, d’entendre des voix ou
même de voir "Dieu".
Mais,
comme le mentionne le neurophysiologiste Patrick JEAN-BAPTISTE dans
"La biologie de dieu", les expériences d’EMI n’ont une
connotation religieuse que dans le cas de croyants, chez qui existe
une attente religieuse, tout comme lors d’une épilepsie localisée
dans le lobe temporal droit.
De
fait, l’être humain (y compris certains scientifiques, aussi
éminents soient-ils) n’est pas vraiment libre, étant régi par de
nombreux déterminismes inconscients (éducatifs, culturels, sociaux,
psychologiques, physiologiques, hormonaux, etc.). Il ne peut que
tenter d’en prendre conscience et de s’en libérer. L’impression de
disposer de son libre-arbitre est illusoire parce que les libertés
de conscience et de religion n’existent que si l’on a pu découvrir
les alternatives religieuses et surtout celles qui sont non
confessionnelles (occultées autant que possible par toutes les
religions), ce qui affecte le choix, en connaissance de cause, entre
croyance et incroyance.
Je
soupçonne donc les scientifiques qui soutiennent que les EMI ne sont
pas des illusions sensorielles et cognitives issues de l’imagination,
de ne pas avoir pris conscience de l’origine exclusivement
subjective, éducative et culturelle de leur foi, ni de sa fréquente
persistance dans les neurones de leur cerveau émotionnel, puis
rationnel, par rationalisation a posteriori ...
Michel
THYS
http://originedelafoi.eklablog.com/-a126973612
https://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_mort_imminente