Dans la deuxième vidéo, on entend la voix-off dire : "Ils sont sur le point d’augmenter leurs opérations d’épangage à un niveau armageddonesque, j’ai envie de dire..."
Voici une présentation plus objective du projet des chercheurs de Harvard :
"Une équipe de scientifiques américains sont prêts à
procéder à des injections par aérosols dans la stratosphère (jusqu’à 20
km d’altitude = 12.4 miles) afin de valider la faisabilité technique
d’une méthode permettant de résoudre le problème du réchauffement
climatique. L’objectif est de simuler en toute sécurité les effets
atmosphériques rafraîchissants d’une éruption volcanique de grande
ampleur. Le projet de 20 millions de dollars porté par la Harvard
University est le plus grand programme de géo-ingénierie jamais imaginé,
et il sera lancé dans les prochaines semaines (début avril 2017).
Les scientifiques porteurs du projet visent à
réaliser deux dispersions à petite échelle d’ici 2022. La première
dispersera de l’eau dans la stratosphère, et la seconde dispersera des
particules de carbonate de calcium. Dans le futur, des tests pourraient
inclure également l’émission, dans l’atmosphère supérieure, d’oxyde
d’aluminium ou peut-être même d’un élément plus exotique : des diamants. (...)"
Autrement dit, selon la source non-complotiste, les dispersions n’ont pas commencé depuis des lustres et ne vont pas passer à un niveau "armageddonesque" ; il s’agira de faire deux petites dispersions dans les cinq prochaines années.
A noter, en outre, que les scientifiques eux-mêmes ne sont pas ravis de cette perspective, mais qu’ils estiment qu’il vaut mieux s’y préparer si aucun autre choix ne se présente :
"Même les scientifiques à la tête du programme à Harvard reconnaissent
que la géo-ingénierie doit constituer une méthode complémentaire plutôt
qu’un moyen offensif de réduire les émissions. Quoi qu’il en soit, ils
affirment qu’il est vital que nous en apprenions plus sur la
géo-ingénierie dans l’éventualité où nous aurions besoin de nous en
servir à l’avenir. Frank Keutsch, professeur de sciences atmosphériques
et coordinateur de l’expérimentation, donne le nom de « perspective
terrifiante » au déploiement d’un système de géo-ingénierie solaire. Et
d’ajouter « Mais il serait dramatique de préférer l’ignorance à la
connaissance dans une situation comme celle-ci »."