@Giordano-Bruno Je suis d’accord avec vous. Le risque est énorme, et d’autant plus énorme que l’animateur-philosophe est imprégné d’une doxa dont il n’est pas conscient et qu’il prend pour un ensemble de vérités acquises puisqu’elles font consensus dans son milieu. Derrière une gentillesse et une tolérance de façade se cache un discours normatif : plus que le dialogue, qui devrait selon moi, surtout à cet âge-là, être socratique et donc de pur questionnement visant à faire naître le doute, c’est la transmission de valeurs et de croyances qui me semble être le véritable enjeu, le véritable but.
Cela dit, évidemment que le dialogue et l’écoute de l’autre sont précieux. Je préfèrerais de loin qu’on enseigne aux enfants la communication non violente de Marshall Rosenberg.