@kabouli
Vous ajoutez des couches.
Le
sujet traité par Francis Cousin à travers Debord, dépasse le
personnage analysé : « L’intellectuel et le penseur. »
L’intellectuel
pour F. Cousin est dans une imposture narcissique personnelle, il
congèle la pensée, développe sa bibliothèque, réunit quelques
livres pour en écrire un « nouveau » d’où
l’imposture. Le penseur, selon F.C. est
créatif, il épouse la naturalité cosmique. Il est l’humble
réceptacle d’infini, conscient, il n’en tire aucune gloire. Sa
réceptivité s’ouvre au vivant, à l’inconnu, à l’originalité.
C’est
pour lui un privilège fugace, pour
un temps variable, il est inspiré.
Les artistes les plus doués connaissent sans doute assez fréquemment
ce merveilleux état de conscience. F.C. focalise ce privilège sur
Debord. En ce qui vous concerne vous montrez du doigt le faussaire,
soulignant la zone d’ombre au paroxysme du néant. Il me semble que
la vérité se situe entre les deux états de conscience pour
l’humaine condition avec des
nuances variables
pour chacun de nous.