@ A tous
S’articulent dans les
commentaires, même si cela n’est pas révélé, une espèce de
rivalité, voire une confrontation suspicieuses entre deux
positionnements, deux modes d’être et de penser. C’est le
conflit immémorial entre la démonstration rationnelle et son besoin
de produire des preuves, et ce qui relève du surnaturel et du
mystique. La pensée rationnelle et « objective »
s’affirme comme incompatible avec la croyance qui manifestement
développe une subjectivité et un irrationnel. Classiquement cela
produit des positionnements intransigeants.
J’ai choisi Françoise Dolto
car elle illustre par sa personnalité complexe de chrétienne
(irrationnelle) et son engagement de psychanalyste, scientifique
freudienne (rationnelle) les deux composants de l’âme humaine ou si
vous préférez deux pôles de la cognition qui sont souvent en
confrontation en nous et entre nous. La démarche la plus saine et de
régler d’abord ce conflit ou pseudo-conflit en nous. Ce qui
d’ailleurs a le mérite de donner à la personnalité humaine une
richesse de créativité et une illumination qui tend vers la
complétude.
En plus, ce sujet est
essentiel, il mériterait une sérénité, une réflexion profonde.
c’est assez malvenu dans ce climat de superficialité
journalistique tout juste bon pour expédier les affaires courantes et
qui se situe à mille mille de la recherche du sens de la vie et de
la mort.
Entre nous, un personnage aussi insolite que Jésus qui traverse le temps, entre réalité et mythe, qui charrie autant de passion, de haine, d’enthousiasme, de rejet, de polémique et de vocation est non seulement historique, mais aussi bien présent au coeur de la psyché humaine. Le bon sens.