La Russie à
la fin des années 90 était dans une situation pitoyable avec une classe
politicienne corrompue et mafieuse qui avait atteint le summum de la dégénérescence et qui avait à
sa tête l’alcoolique Eltsine sous les ordres d’une ploutocratie compradore qui
tenaient les médias et bradaient le patrimoine industriel russe pour une
bouchée de pain , avec un complexe militaro industriel croulant qui était
incapable de produire du matériel pour une armée Russe déliquescente et embourbée dans des guerres contre insurrectionnelle dans le Caucase et
le tout sur fond de crise économique qui débouchera sur un choc financier en
1998 qui se traduira par un défaut sur la dette , un effondrement du rouble et
des fuites de capitaux. Et à ce tableau dantesque il faudrait rajouter une Otan
menée par une Amérique au sommet de sa puissance qui se rapproche des
frontières russes et qui englobe sans aucun scrupule d’anciens pays soviétique malgré les promesses faites à la dissolution du pacte de Varsovie.
C’était un truc de malade.
Comme quoi,
tout part de la volonté politique, c’est elle le moteur qui permet de se sortir
de situation désespérée, on pourrait dire le redressement de la Russie tient du miracle mais non , elle tient de volontés politiques …
Sinon, dans
ce documentaire j’ai aimé la façon qu’a Poutine de parler d’Eltsine. Il sait
mieux que quiconque que Eltsine était un alcoolique incompétent mais il ne
porte devant les caméras aucun jugement négatif, bien au contraire. Il n’a pas
oublié ce qu’il lui doit …