Sa mort a laissé
un gros trou dans la politique étrangère iranienne, pour le coup cet assassinat
était très bien joué tactiquement de la part des américains. Sa disparition se
ressent surtout dans la perte d’influence de l’Iran en Irak. Il était en
quelque sorte la figure tutélaire de ces milices chiites qui représentaient l’épine
dorsale des forces armées Irakienne face à l’Etat islamique. Maintenant qu’il n’est
plus là, il y’a une forte dissension entre les milices chiites fidèles à Bagdad et
celles qui sont sous l’influence de l’Iran. Ali al-Sistani, la plus haute autorité
chiite en Irak, a même parlé de briser l’emprise iranienne et se pose en défenseur de la souveraineté de l’Irak. Ce que l’Iran a mis
dix-sept ans à construire s’est effondré en un an.