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À mort 2020 selon Netflix

Le cinéma revient de plain pied à son usage étatique en temps de guerre, en tant que propagande, ici pour tenter de forcer l'adhésion au vaccin covid expérimental dont personne de sensé ne veut.

Voici donc une sorte de fake-docu-reportage anglais mais surtout très très américain en forme de bilan sur l'année 2020 pour tourner en dérision l'actualité et ses rebondissements, non pas à des fins de ré-information vers des sources plus diversifiées, non, bien au contraire.
Ici, l'expert c'est Samuel L Jackson, l'acteur, le comédien. C'est en lui que se reconnaîtront les jeunes fans de Tarantino et c'est sa vérité du moment qui va faire loi.

En suivant cette logique, la "m.... !" en 2020 n'est pas le glissement mondial vers le fascisme sanitaire mais bien la présidence de Trump ou encore les sources conspirationnistes et leurs théories farfelues. On entretien l'idée d'un rapport étroit entre un racisme blanc primaire anti-noirs et un "conspirationnisme" qui amalgame les doutes les plus légitimes aux délires les plus fantasques. Sous couvert de Black Lives Matter, on a donc des intervenants blancs abrutis, racistes, coincés, conspis et des noirs qualifiés, cools, sympas, anti-Trump (même si Biden prend gros pour son âge avancé, son allure de walking-dead et sa manie de chipoter les cheveux des jeunes-fille) Bref, le film surf un peu trop visiblement sur la vague BLM pour la rabattre sur le vaccin et c'est un peu moche cette instrumentalisation complètement décalée sur la mort d'un homme (mais bon, que dire de l'affaire Jésus Christ ?!)

Les réalisateurs de "Black mirrors", série anglaise créée en 2011 qui mettait en scène diverses dérives technologiques avec une ironie susceptible de laisser entrevoir une critique en demi-teinte, ceux-là mêmes s'attaquent par les yeux et les oreilles, aux cerveaux des incrédules pour les réorienter vers le droit chemin en la piqûre de Bill. On a donc un film essentiellement manipulateur dans la dimension propagandiste du terme.

Alors que depuis des années, Hollywood nous bombarde de jeunes mutants aux super-pouvoirs mal maîtrisés mais en voie de transformer le monde en quelque-chose de meilleur, plus libre, plus juste et plus "humain" (?) voilà que "À mort 2020" fini en tablant sur le fait que le vaccin ARN de Pfizer ou de Moderna pourrait occasionner des mutations qui confèrent des ...super-pouvoirs !!! que ce serait là "le plan secret de K Harris" ! Pourtant, il est clair qu'en matière de mutation et de dérêglement de l'ADN c'est le cancer qui prédomine parmi les issues possibles (Ils annoncent aussi que Donald Trump finira son mandat en s'enfonçant un œuf de poule dans l'anus devant les caméras de télévision italienne.)

Le niveau du film qui se tient pourtant pas trop mal au début, avec une entrée en matière qui semble signifier qu'on osera le politiquement incorrecte au profit de la transparence, puis une critique à peu près générale des décisions politiques, un médecin noir en blouse blanche dont le sketch est plutôt marrant, mais tout est effondré à la fin : Ça crache son venin, le médecin noir fait des pas de danse coin-coin (Blitz ?), c'est à peine si ils/elles ne se roulent pas dans le caca en ricanant ! Mais l'info est claire : "Vaccinez-vous bordel !"

"Imaginez un vaccin tellement sûr que vous devez être menacé pour le prendre, contre une maladie si mortelle que vous devez être testé pour savoir si vous l'avez..." (Pr Rancourt)

Tags : Cinéma




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2 réactions à cet article    


  • vote
    sls0 sls0 18 janvier 2021 12:18

    Je n’ai pas twitrer, la dernière fois que j’ai écrit sur facebook remonte à 2012, changement de continent oblige.

    Je n’ai pas netfix, c’est grave docteur ?


    • vote
      sls0 sls0 18 janvier 2021 14:43

      @Conférençovore
      Mon grand-père disait que tout ce qui est à la mode se trouve en dessous de la queue d’un chien.
      Je n’ai pas à suivre une mode.
      Je préfère les films noir et blanc, le dernier c’était un Sherlock Holmes, je suis une buse coté cinéma.
      Si je regarde de temps en temps des films de réalisateurs hors système.
      Mon père qui s’est retrouvé avec des américains pendant la guerre rejetait le cinéma américain l’ayant vu avec des américains. J’ai un peu hérité de lui de ce coté.
      A cause d’une fille j’ai vu tout Bunuel et visité toutes les villes des films. J’ai eu une approche intéressée et indirecte avec le cinéma.
      J’ai plus le profil ermite que cinéphile, de moi même je ne suis jamais allé au cinéma.



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