• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Christian Vanneste : "A part la liberté d’expression, la France n’a rien à (...)

Christian Vanneste : "A part la liberté d’expression, la France n’a rien à voir avec Charlie"

L’ancien député Christian Vanneste, président du RPF, a bien voulu répondre à nos questions au sujet de l’attentat contre Charlie Hebdo et l’hyper casher d’il y a une douzaine de jours. Charlie Hebdo a-t-il eu raison de mettre à nouveau le prophète de l’islam en couverture de son numéro post-attentats ? La manifestation qui a réuni des millions de parisiens et une quarantaine de chefs d’Etat et de gouvernement est-elle critiquable ? Les Etats-Unis auraient-ils dû manifester ? Fallait-il intervenir en Syrie ? Et bien d’autres questions à laquelle M. Vanneste a pu apporter ses réponses.

 

Extrait :

 

 

1ère partie :

 

 

2ème partie :

 

Tags : Liberté d’expression




Réagissez à l'article

14 réactions à cet article    


  • 13 votes
    Le décodeur 20 janvier 2015 13:47

    LE LIVRE NOIR DE JEAN ROBIN (ou ROBINOSCOPIE)


    7ème épisode :

     - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
     Le pouvoir socialo-cégéto-marxiste
     - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -


    Les puissants hélicoptères aux couleurs du Front de Gauche se détachent dans le ciel azuré. Ils tournent au-dessus du siège imposant de la CGT, comme des abeilles autour de la ruche, et finissent par se poser au sommet de la tour, dans un vacarme assourdissant. Le gratte-ciel ultra-moderne, situé en plein cœur du quartier de la Défense, domine la plaine et écrase les tours voisines par sa majesté. Les pales d’hélicoptères continuent à tourbillonner, menaçantes comme des faucilles et des marteaux. Les cadres du Front en descendent. Costumes sombres, attachés-case, lunettes noires mais cravates rouges. Le personnel discipliné déploie une haie d’honneur. Les haut-parleurs font retentir l’Internationale, les poings se lèvent, on agite des drapeaux de la CGT et du Front de Gauche. Les cadres dirigeants s’engouffrent dans le bâtiment.

    La salle de réunion est spacieuse. L’horizon dégagé, la vue imprenable : on distingue de nombreuses tours, d’allure modeste, abritant des sièges sociaux de multinationales et de banques d’affaire. Autour de la table, les cadres semblent soucieux et les discussions sont animées. C’est alors que Jean-Luc Mélenchon et Thierry Lepaon, habillés d’élégants costumes Versace, le cigare aux lèvres, pénètrent dans la salle. Le silence se fait, les cadres se lèvent. Les deux hommes s’installent en bout de table. Jean-Luc Mélenchon prend la parole, la mine sombre.

    - Mes camarades marxistes, vous êtes au courant de la situation. Vous savez que l’heure est grave. Je n’irai donc pas par quatre chemins.

    Il appuie sur un bouton de télécommande. Un immense écran de télévision ultra-moderne intégré au mur du fond s’allume. On reconnaît le journaliste intelligent Jean Robin, invité à une émission de France 2, diffusée la veille. Autour de la table, les mâchoires se contractent, les regards jettent des éclairs. On entend le journaliste qui donne son avis sur la politique française :

    - Il faut organiser une nouvelle nuit du 4 août, afin de dépouiller la France CGT de tous ses privilèges qui écrasent le reste du peuple. Six millions de personnes font travailler 25 à 30 autres millions, la minorité dicte sa loi à la majorité, tout en appauvrissant le pays, et cela ne peut tout simplement plus durer.

    L’assemblée est agitée de soubresauts. Pleurs, crises de nerfs, malaises. Des cadres pris de convulsion sont évacués par le personnel.

    - Mes camarades, je sais que la situation est délicate mais ne nous laissons pas déborder par l’émotion. Vous vous dites : « Ce journaliste est parvenu à passer entre les mailles du filet médiatique, qui est pourtant sous nos ordres. Puis il a eu le temps de développer une fine analyse de la domination marxiste en France. Il a réussi à déjouer notre tentaculaire propagande de gauche. » 
    Il écume de rage.
    - Et vous vous demandez si cela ne risque pas d’éveiller les consciences dans le pays. Va-t-il fédérer un mouvement anti-marxiste, d’ampleur nationale ? Eh bien je vous l’affirme haut et fort : non, camarades ! Nous allons déployer nos forces ! Notre emprise sur le pays ne faiblira pas. Notre oligarchie socialo-communiste est trop puissante.
    Il appuie sur un bouton. Aussitôt, les portes s’ouvrent et une cohorte de journalistes font leur entrée. On aperçoit Jean-Pierre Elkabbach, Arlette Chabot, David Pujadas, Laurence Ferrari, Laurent Joffrin, Éric Zemmour, Nicolas Demorand, Jean-Pierre Pernaut, Alain Duhamel, Jean-Michel Aphatie, Christophe Barbier (avec l’écharpe rouge, mais aussi le bonnet de la CGT), etc.
    - Installez-vous, camarades. Bon, je ne vous fais pas un dessin : la situation est tendue. Ce qui s’est passé hier soir est inadmissible.

    Les journalistes regardent leurs chaussures.
    Arlette Chabot intervient : « C’est clair que Frédéric Taddeï est allé trop loin. Je viens de le virer. La liberté d’expression, d’accord ! Mais pas au point de dénoncer le pouvoir marxiste en place... Il y a des limites. »

    Jean-Luc Mélenchon poursuit :

    - Jean Robin était également confronté à Arlette Laguiller, sur le plateau. Voyez l’extrait :

    Arlette Laguiller : - Je m’adresse aux travailleuses, travailleurs, amies, amis, camarades, camarades. La droite est au service du grand patronat et de la bourgeoisie...

    Jean Robin la coupe :
    - La gauche a absolument tous les leviers de pouvoir. Elle laisse pourrir des grèves aussi inutiles qu’insupportables et illégitimes. Difficile de défendre ces preneurs d’otages de la SNCF, ces privilégiés ultra-minoritaires qui font chier des dizaines de millions de Français pour leurs avantages acquis. En Angleterre, Thatcher avait maté les syndicats qui prenaient le pays en otage. Mais ici les réactionnaires restent aux manettes, et les réactionnaires c’est la gauche. La gauche est anti-capitaliste et anti-libérale, donc elle est contre le progrès. L’antilibéralisme est un paupérisme. Le libéralisme est social, le socialisme est anti-social. Ce sont des dominants, l’ultra-gauche socialo-communiste, qui sont la cause de tout ce merdier. La gauche est électoraliste, démagogique, laxiste, preneuse d’otages. La gauche est complice des 100 millions de morts du communisme. La gauche défend une caste d’ultra-privilégiés, minoritaires, qui emmerdent tout le monde et prennent tout un pays en otage pour ne pas avoir à bosser autant que les autres Français....
    Dans la salle, les cadres écoutent, fascinés par le charisme et l’éloquence du tribun. Jean-Luc Mélenchon coupe le son :

    - Bon, je ne vais pas tout passer, il développe pendant encore quarante minutes. J’ai eu Arlette Laguiller au bout du fil. En larmes. Elle me confiait : « Il est imparable, ce type ! À chaque phrase, il fait mouche ! Un orateur né, doté d’une culture incroyable. Je n’ai pas pu en placer une pendant l’émission. Son discours est béton, trop structuré, trop nuancé. Ça m’a sciée ! » Depuis, elle est prostrée. En dépression aiguë.
    Il serre les mâchoires.

    - Mesdames et messieurs les journalistes, vous avez compris le message : censure totale pour cet électron libre. Son analyse est trop fine. La profondeur de son jugement est une menace pour le fonctionnement étatique. Si le peuple l’entendait une fois de plus, ce serait un choc. Il faut que la toute puissante CGT le fasse taire (il échange un regard avec Lepaon.) J’ai donné mes ordres à tous les patrons de banque (il désigne les tours, à l’extérieur). Ainsi qu’à tous les énarques. Tous les grands Corps de l’État. Et la magistrature. On va l’isoler, socialement, ce salaud anti-communiste. [Il se lève, brandit le poing.] Mes amis, reserrons les rangs ! Ne nous laissons pas déposséder de nos privilèges  ! Défendons l’oligarchie marxiste, mes camarades !


    Standing ovation. Applaudissements nourris. Les haut-parleurs diffusent l’Internationale, on chante, on lève le poing, on se donne l’accolade.


    Jean Robin avait-il pris la pleine mesure de la lutte à mort qu’il venait d’engager, contre le vrai pouvoir en France ? Sans nul doute. La nature avait donc su se montrer généreuse : le journaliste intelligent n’en était pas moins un journaliste courageux.


    Archives :

    1er épisode de la Robinoscopie : Jean et Akila
    2ème épisode de la Robinoscopie : Le JT Intelligent

    3ème épisode de la Robinoscopie : L’interview de Jean Robin à Imposteur-magazine.fr
    4ème épisode de la Robinoscopie : Le dîner de cons

    5ème épisode de la Robinoscopie : La vidéo noire de Jean Robin
    (Ou : accès direct à
    La vidéo noire de Jean Robin, sur Youtube)

    6ème épisode : Le test du QR (Quotient Robinien)



    • 2 votes
      maQiavel maQiavel 20 janvier 2015 14:13

       smiley 


      Je deviens fan. smiley

    • 1 vote
      Pyrathome Pyrathome 20 janvier 2015 16:16

      "Il est complètement fou, Robinou...." smiley


    • 1 vote
      Bender Bender 20 janvier 2015 19:38

       smiley
      Excellent, j’adore ! Vivement le prochain épisode...


    • vote
      jeanpiètre jeanpiètre 20 janvier 2015 14:24

      le duo d’enfer en roue libre, cricri se plaint de l’intelligence des français et nous sort son numéro de france catholique des lumières pour un gaullisme tatcherisé.




      • vote
        Pyrathome Pyrathome 20 janvier 2015 16:14

        "Les Robin des Bois sont très cons"

        .

        https://www.youtube.com/watch?v=TCybMt1BqDo


        • vote
          Cassino 20 janvier 2015 18:23

          C’est vraiment le type à qui on aimerait enfoncer une faucille dans le cul.


          • vote
            jeanpiètre jeanpiètre 20 janvier 2015 19:24

            RENDEZ NOUS ERWANET


            • 8 votes
              Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 20 janvier 2015 20:50

              Tout le monde s’acharne sur Jean Robin, mais pour une fois, il fait ce qu’il fait de mieux : donner la parole à un autre. Et Christian Vanneste est un homme cultivé et de bon sens d’un niveau un peu supérieur aux médiocres qui nous gouvernent et précipitent la France dans d’abîme. 


              • 6 votes
                cassia cassia 20 janvier 2015 21:03

                Tout à fait Gaspard !
                Je trouve déplorable, minable même, de les voir crier tous en coeur Haro sur le baudet sans même tenir compte de cet entretien de qualité.


              • 4 votes
                Pyrathome Pyrathome 21 janvier 2015 01:28

                Et Christian Vanneste est un homme cultivé et de bon sens
                .
                http://www.dailymotion.com/video/xd8jfi_george-brassens-le-roi-des-cons_news

                Ça dépend dans quel sens il est bon.....smiley

                https://www.youtube.com/watch?v=FlWMmE1xziI


              • 2 votes
                Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit 21 janvier 2015 02:31

                Je suis prêt à débattre à propos de ce qu’il dit dans cet entretien, Pyra. Mais l’avez-vous écouté ? 


              • vote
                jeanpiètre jeanpiètre 21 janvier 2015 18:17

                a vrai dire je l’ai écouté, cri cri est égal à lui même , j’ai relevé 2 concepts fumeux un peu plus haut, mais si vous voulez nous pouvons nous lancer dans une cricriscopie, tant il mêle concept à la mode , contre-vérités historiques et doux délire sur sa position politique passée et présente.


              • 2 votes
                cathy30 cathy30 21 janvier 2015 13:23

                Dommage que ce monsieur Vanneste a été très discret sur certaines questions.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Publicité





Palmarès