Claude Chabrol France culture !
Propos de Chabrol extrait de l'audio ci-dessous lorsque le thème "du refus du monde rêvé chez Chabrol a été abordé dans l'émission, point de vue plutôt intéressant.
" Ce qui me choque dans le rêve, c'est qu'il se poursuit hélas dans la réalité...[...] si les gens avaient eu une force suffisante pour diviser leur esprit en moment de rêve, en moment de réalité, ce serait merveilleux, mais là, ça n'est pas le cas... c'est-à-dire que... à part le moment du sommeil où tout être humain sait que ce qu'il rêve n'est qu'un rêve, très souvent dès qu'on essaye de le faire rêver éveillé il ne se réveille jamais ; il reste perpétuellement en état de rêve, et ça c'est épouvantable parce que la réalité elle, reste la réalité, et l'assomme très vite, et beaucoup de malheur des gens vient de ça... de ce refus de considérer les choses comme elles sont... les gens se content à eux-mêmes des histoires, ça devient affreux"
Claude Chabrol (1ère diffusion : 29/03/1972)
Tags : Cinéma Culture
4 réactions à cet article
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Selon Chabrol, Les hommes et les femmes passent leur vie à rêver leur vie, ou même pour quelques-uns, à prendre des drogues face à la médiocrité de celle-ci, au lieu de l’améliorer. C’était une interview qui m’avait interpellée car beaucoup de réflexions sont prémonitoires, comme par exemple, lorsqu’il parle d’argent qui est un véritable problème, nous sommes dans une société du veau d’or !
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J’ai écouté cette bonne émission lors de sa diffusion sur France Culture, je la conseille.
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Bonjour Belenos ; bonne émission c’est vrai, il parle beaucoup ciné sur France culture en ce moment. Ce sont des émissions agréables et légères en ce moment sur France culture, ciné ou pas d’ailleurs, c’est vraiment sympa.
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Et puis j’ajoute que les émissions que passent la radio France culture en ce moment, guérissent les oreilles et le cœur, on s’imagine pas à quel point ça peut faire du bien, je suis tombée sur des archives d’émissions des années 60, L’année 1960 (2/4) j’ai été subjuguée par la beauté de langue française, je ne sais pas si c’est moi qui suis sensible, bref, c’était visiblement le temps où les gens savaient parler où les femmes ressemblaient encore à des femmes et n’étaient pas habillées comme des sacs... (car c’est devenu la catastrophe ) bref, même quand on n’était pas né, on a cette étrange impression de manque terrible.
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