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Accueil du site > Tribune Libre > Comprendre l’empire des moralistes : une vidéo contre la gauche

Comprendre l’empire des moralistes : une vidéo contre la gauche

Voici une vidéo inédite de notre ami Michel, qui analyse avec brio la différence entre croyance et foi, et la similitude entre la gauche et les curés. Soraliens, passez votre chemin, à moins de vouloir être désenvoûté de votre gourou... Espérons que Michel nous gratifiera à l’avenir d’autres vidéos de cette qualité, qui instruisent et font réfléchir !

 

Tags : Politique Société




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32 réactions à cet article    


  • 12 votes
    daniel paul 21 mai 2013 11:54

    Ami décérébré bonjours ,voila 10 000 ans que la pseudo droite règne sur la terre et amène assassinats,guerres,vols ,viols etc etc
    au lieu de te regarder donc, tu imagines que ce que toi tu as fait que tu dis être le bien ,la guerre c’est bien, l’assassinat c’est bien c’est à cause des autres...
    cette psychologie infantile ne mérite pas trop de s’y attarder....

    un coming out ,ou vivre avec le réel que depuis des siècles...les voleurs assassins mènent le bal serait une bonne idée....

    c’est pas moi dit l’enfant pris la main dans le pot de confiture..
    allez bonhomme va falloir grandir,mais je sais c’est pas gagné..


    • 3 votes
      Vladislav 21 mai 2013 22:55

      Rien mais alors rien compris


    • 3 votes
      BlackMatter 23 mai 2013 18:57

      Parce que vous avez compris quelque chose à cette vidéo à la con ?


    • 22 votes
      O Scugnizzo O Scugnizzo 21 mai 2013 12:05

      "De nos jours, on entend souvent dire que c’est la finance internationale, encadrée par on ne sait quel lobby caché, qui tiendrait le monde". Bon... on peut au moins reconnaitre à l’auteur de la vidéo d’exposer sa mauvaise foi en début de vidéo et de donner ainsi la couleur du contenu, m’enfin ! Y a pas de lobby caché, le lobbying c’est l’organisation d’une société libérale. La maxime libérale "Ma liberté s’arrête où commence celle de mon voisin" ne peut se définir dans la réalité que par l’action de groupes structurés procédant par pression politique, voulant élargir le plus possible (chacun suit son intérêt) son espace de liberté. Ceci se fait forcément à l’encontre de l’espace de son voisin.


      Concernant les moralistes, l’auteur examine cette notion sous la lunette a-historique et décontextualisée du libéralisme, en tant qu’idéologie se croyant supérieure (vu qu’elle dédaigne d’étudier les particularismes). Or, la lecture de quelques livres de philosophie amène à constater que les meilleurs sont souvent également moralistes. Platon, Socrate, Epicure et tant d’autres sont très moralistes. Les grands chefs indiens de Cochise à Geronimo sont moralistes. Rousseau, La Rochefoucauld, Montaigne, La Bruyère, Chamfort sont moralistes. J’écoutais hier cet homme extraordinaire qu’est Pierre Rahbi : http://www.youtube.com/watch?v=HyNinbbzGuE ; il donne ici une véritable leçon de morale, qui serait assez fou pour le traiter de plus dangereux que la finance mondialisée ?

      Il ne faut ainsi pas confondre morale philosophique (qui est loin d’être unifiée) et morale petite bourgeoise, qui était déjà dénoncée par nombre d’auteurs français, de Balzac à Bernanos (pour citer deux styles différents parmi mille).

      Or, il est intéressant que c’est la morale bourgeoise religieuse qui a permis l’avénement et la diffusion du capitalisme (ascétisme au travail, voir Weber), trône dans lequel siège le libéralisme le plus éhonté aujourd’hui.

      Merde y a pas le bien = libéralisme, finance, USA d’un côté à travers l’histoire de l’humanité toute entière et socialistes = mal et menteurs de l’autre. L’histoire est complexe, un monde s’écroule !!!

      • 15 votes
        Loki Loki 21 mai 2013 12:31

        J’ai rejoint E&R car je suis parfaitement dans leur ligne selon mon boss, très gauche dans mon travail, et très adroit comme avaleur. Il est donc logique que j’adhère à E&R comme un morbac sur une paire de couilles.
        .
        L’arnaque de sos racisme vécue de l’intérieur et racontée par Farida Belghoul (and ghost smiley)
        .
        http://www.egaliteetreconciliation.fr/De-l-antiracisme-a-Egalite-Reconciliation-rencontre-avec-Farida-Belghoul-18108.html
        .
        Organisée par ces mêmes moralistes, bizarrement pas très catholiques.
        .
        Bonne idée Jean, apôtre du libéralisme, fils spirituel de Fienkielkraut, papa de l’application plus que moraliste : "observer la loi", de bien appliquer cet adage de la vidéo, ne juge pas et tu ne seras point jugé, car tu es un tribunal à toi tout seul, monsieur Robin, désolé de te le rappeler....
        .
         smiley 


        • 9 votes
          Nora Inu Nora Inu 21 mai 2013 13:27

          Soraliens, passez votre chemin, à moins de vouloir être désenvoûté de votre gourou...

           

          Si quelqu’un a été désenvouté et a vu la lumière grâce à cette vidéo ...

           

          Racontez-nous votre nouvelle conversion .

          Merci d’avance .


          • 3 votes
            crapulax 21 mai 2013 13:32

            Article intéressant mais l’empire des moralistes me semble bien plus manifesté par la droite américaine que par la gauche française. Par cette fange humaine qui massacre au nom de l’Axe du Bien. Dommage donc à mes yeux que cet exposé, riche en informations, tourne en eau de boudin du fait d’avoir été conçu à des fins partisanes et politiques qui ne résistent pas à l’épreuve des faits.


            • 8 votes
              Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mai 2013 13:51

              BHL l’atlantiste n’est-il pas le plus grand représentant de l’Axe du Bien de la gauche française ?
              Ça aussi c’est un fait...
              ---------
              Pour ma part, j’ai toujours eu du mal avec une certaine attitude typique de la gauche : alors que l’homme qui se dit de droite combat la pensée de gauche, l’homme qui se dit de gauche, lui, va plus loin, porte le débat sur le terrain de la moraline, et prétend venir expliquer à l’homme de droite, non pas pourquoi il pense faux, mais pourquoi il pense mal... Et ça, c’est puant au possible, vous ne trouvez pas ?


            • 16 votes
              Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 21 mai 2013 14:09

              "Gauche", "droite"... je passe mon chemin.


              • 2 votes
                crapulax 21 mai 2013 14:14

                J’entends, hélas, bien ce que vous dites et ne peux nier le rôle infâme joué par le triste et puant sire BHL. En cela, je vous rejoins. Par contre, j’intègre moins votre deuxième argument dans le sens ou si l’homme de droite combat l’homme de gauche et sa moraline, il le fait en se référant lui-même à un système de valeur, donc tombe également et systématiquement dans le travers qu’il entreprend de dénoncer. Or, entre un système doctrinaire dicté par un travestissement de la dite philosophie des lumières et un autre soufflé par des dites valeurs voilant les intérêts de la finance, je peine à m’identifier dans la dualité gauche / droite qui me paraît désuète. Le véritable ennemi me semble plutôt résider dans l’apparition du néo-libéralisme qui transcende tous les clivages et qui nécessite de repenser la politique actuelle dans d’autres termes.


                • 8 votes
                  Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mai 2013 14:36

                  @ crapulax :
                  ----------------
                  Depuis quelques mois, j’ai arrêté de regarder le journal télévisé à 20 heures et me suis réfugié sur M6 à l’heure du repas pour regarder Scènes de ménage. Certains sketches sont vraiment excellents.
                  Et puis l’autre soir, alors qu’un sketch faisait intervenir le jeune couple avec un bébé, j’ai moins rigolé. D’ordinaire, cette série est dénuée de toute politique, et puis là...
                  Les deux parents font face à la caméra et parlent à leur bébé pour tenter de le calmer - celui-ci hurle à la mort. Dès qu’ils lui tendent un jouet, ou le moindre objet, le bébé le leur renvoie à la figure. Tout à coup, le père a l’idée de lui tendre un billet de 20 euros... et l’enfant se calme automatiquement. Les deux parents se regardent, éberlués, puis le père renouvelle l’expérience. Il cache le billet, l’enfant hurle, puis il le lui tend et le bébé se tait ipso facto en gazouillant. Une fois, deux fois, trois fois... puis sa compagne lui dit : "Merde ! On a fait un bébé de droite !"
                  ----------
                  Tout est résumé dans cet exemple, faisant intervenir des acteurs qui, n’en doutons pas, se revendiqueront haut et fort de gauche, par principe.
                  De manière générale, je pense que le clivage gauche/droite n’est plus d’actualité, mais j’en ai aussi ras le bol que quelqu’un qui se dit de droite soit automatiquement vu comme proche de ses sous. On peut être de droite sans être d’esprit libéral au sens communément admis.
                  J’ai une vieille tante gaulliste et catholique qui a toujours su donner à autrui le peu qu’elle possédait. Elle a toujours voté à droite et n’a jamais fait de leçon de morale à qui que ce soit.
                  Les clichés sur les gens de gauche, personnellement, j’en ai un paquet, et je les garde pour moi, en tant que clichés justement. Aurait-on imaginé un épisode de Scènes de ménage où le couple cinquantenaire voyant leur fils camé, débauché et vivotant des aides de l’État revenir au sein du foyer familial, s’exclameraient : "Merde, on a fait un fils de gauche !" smiley


                • 1 vote
                  crapulax 21 mai 2013 15:11

                  Ne regardant plus la télé depuis longtemps, je vous remercie de m’en conter les facéties et l’exemple que vous en relayez me semble effectivement tout à fait insupportable et caricatural. Ceci dit, sachez que si les "gens de droite" souffrent de se voir caricaturés dans ce genre de sketches nauséabonds, il en va de même de ceux qui revendiquent des valeurs de gauche et se voient taxés de moralistes alors qu’il serait tout aussi facile d’élaborer la même vidéo ci-dessus en y intégrant, a contrario, des discours moralisateurs proférés par des politiques "de droite". Mais, au final, je le concède volontiers, quand je vois la politique menée par un Obama ou un Hollande, j’en viens à devenir nostalgique des valeurs gaullistes tant chères à votre tante qu’elles l’étaient à mes grands-mères. Bref, ce que je critique ici est la politisation d’un débat qui sur le fond reste de nature philosophique en tant qu’il se réfère à l’humain et que la moralité n’est pas plus l’apanage de la gauche que la vénalité ne l’est de la droite.


                  • 2 votes
                    Éric Guéguen Éric Guéguen 21 mai 2013 15:56

                    Pour ma part, je ne pense pas que la morale soit à bannir. Mais je dissocie morale grégaire et éthique individuelle. La seconde n’est accessible qu’à partir du moment où l’on accepte la pluralité des dispositions, des caractères, des individus eux-mêmes.
                    Or, seule la première, la morale grégaire, est accessible à une civilisation qui fait de l’égalité tous azimuts un maître-mot. Et il se trouve justement que l’égalité est LA grande valeur de gauche (car, bien entendu, même si les gens de gauche sont d’ordinaire allergiques au mot "valeur" qui discrimine, ils ont les leurs et savent les mettre en avant mieux que personne à notre époque).
                    Par conséquent, ce serait la valeur cardinale de gauche qui pousserait, paradoxalement, ses représentants affichés à devoir avoir le plus recours à la morale grégaire, au moralisme.
                    L’égalité de faits est un artefact difficile à assumer...


                  • vote
                    QaviQeQuarQo davideduardo 21 mai 2013 23:57

                    et la seconde, l éthique individuelle, est génératrice de la société libérale, libertaire, et individualiste que nous connaissons, civilisation qui fait la liberté, son maitre mot.


                    Espérons qu apres avoir touché les deux extremes nous réaliserons une symbiose intelligente des deux.
                    Et pour cela, nous aurons donc besoin d une base commune moralisatrice, avant les ethiques personnelles

                  • vote
                    Éric Guéguen Éric Guéguen 22 mai 2013 00:23

                    Faux. Le Grec soucieux d’éthique individuelle n’était pas "libéral", il n’était pas délié de ses semblables, ce n’était ni un ayant droit avachi, ni un spéculateur éhonté.
                    Vous faites un contresens, davideduardo.


                  • vote
                    QaviQeQuarQo davideduardo 22 mai 2013 01:08

                    vous idéalisez surement les grecs.


                    Si la populace greque a décidé de tuer socrate, c est surement plus parcequ il avait enfrain les lois d une morale commune plus qu une somme d ethiques individuelles.

                  • vote
                    Éric Guéguen Éric Guéguen 22 mai 2013 09:45

                    Je réponds plus bas...


                  • 1 vote
                    alison2 21 mai 2013 18:54

                    L`homme a besoin de tout expliquer surtout lors de période de crise, il oublie ce qu`il est vraiment alors un coup de vidéo que tout le monde ici voit comme la vérité vraie ! 

                    http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=17jymDn0W6U

                    Nous ne sommes rien ! Ni vous, ni moi, ne les autres....


                    • 3 votes
                      Loki Loki 21 mai 2013 19:31

                      "Nous ne sommes rien ! Ni vous, ni moi, ne les autres...."
                      .
                      Tutututut... Tu commets la même erreur que Freud, prendre son cas pour une généralité... smiley
                      .
                      Il y a l’infiniment grand, certes mais aussi l’infiniment petit, nous sommes juste au milieu, et puis.... http://www.youtube.com/watch?v=RbfhSHVm2Fc
                      .
                       smiley


                    • 2 votes
                      QaviQeQuarQo davideduardo 21 mai 2013 23:08

                      oui et jesus a aussi viré les marchands du temple, c est a dire, ceux qui faisaient de l argent sans aucune morale, justement, qui s appuyait sur la foi des gens pourleur vendre des merdes, qui spéculaient.....


                      en gros les ancetres de tous les physiocrates, des liberaux et autres libertarés de votre classe, (michel jesaispaqui et jean robin)


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                        QaviQeQuarQo davideduardo 21 mai 2013 23:51

                        le probleme n est pas qui est moraliste ou qui ne l est pas.


                        Tout le monde a une morale, meme ce qui ont l air de ne pas en avoir.

                        La morale des liberaux est pour simplifier : 
                        la liberté individuelle est le bien, les limites qu une communauté veut imposer a l individu , cest le mal.

                        On parlerai plus d éthique dans ce cas la.



                        Quelle morale est donc la bonne ?a laquelle se fier

                        lá, entre la foi, la sensibilité....
                        la morale qui est commune a toutes les civilisations, parceque ressentie interieurement


                        « Ce n’est pas la raison qui nous fournit une direction morale, c’est la sensibilité. »de Maurice Barrès

                        • vote
                          Éric Guéguen Éric Guéguen 22 mai 2013 00:20

                          Aristote ne dit pas autre chose : il y a vertus morales, et il y a vertus intellectuelles. Les premières ne requièrent qu’une disposition au bien, les secondes demandent d’acquérir un savoir supplémentaire.


                        • vote
                          QaviQeQuarQo davideduardo 22 mai 2013 01:12

                          mais on tourne en rond :


                          Les premières ne requièrent qu’une disposition au bien

                          qui le définit ce BIEN ?

                          comment peut il y avoir un bien, si chacun peut a sa guise le formuler suivant le sens du vent ?

                        • vote
                          Éric Guéguen Éric Guéguen 22 mai 2013 09:45

                          Je réponds plus bas...


                        • 1 vote
                          Rounga Flifuche 22 mai 2013 07:37

                          L’auteur de la vidéo ne connaît pas la différence entre moraliste et moralisateur. Aucun intérêt, comme d’hab avec Jean Robin.


                          • vote
                            berphi 22 mai 2013 08:57

                            @ l’auteur : Michel

                            Analyse qui rejoint entièrement ma pensée.

                            1) Précision sur la morale, la religion et le rite.

                            Ce n’est pas tant ces trois préceptes qui nuisent à toutes libertés de penser mais le principe d’Autorité.

                            l’Autorité étant le moteur de la Culpabilité. Il sera inutile de vous rappeler, selon la Bible, qui est le Grand Accusateur et son pourquoi. Je met d’ailleurs au défi quiquonque de trouver un passage dans les Evangiles où le Christ révèle un pêcher. Se pardonner et pardonner sont les clés indispensables pour échapper à cette notion et autres émotions de bas-ventre. Le jugement est une accusation.

                            "Je préfère te voire prier chez toi qu’à la synagogue avec les hypocrites". Cette parabole libère de toutes Autorités religieuse ; le rite ne dépend d’aucune autre autorité que celle divine. Vous êtes libre de la pratiquer chez vous. je n’ai qu’un seul Maître, ety il n’y a qu’à lui que j’ai de compte à rendre.

                            2) OUI, il n’est pas nécessaire d’être un monstre pour obéir et pratiquer des monstruosités. Sujet cher à Hannah Arendt....

                             


                            • vote
                              Éric Guéguen Éric Guéguen 22 mai 2013 10:09

                              @ davideduardo :
                              --------------------------
                              Je réponds ici à l’ensemble de vos interventions...
                              Il me semble que vous analysez les choses par un biais contemporain, et vous passez donc à côté de l’essentiel, si je puis me permettre. Vous raisonnez en individualiste démocrate convaincu, et il n’est pas certain que le schéma de pensée du Grec du Ve siècle corresponde à cela, tout "démocrate" qu’il ait pu être au moment de la condamnation de Socrate.
                              De fait, votre exemple est très bien trouvé, mais je vais vous dire en quoi il renforce ce que j’ai dit plus haut.
                              ----
                              La démocratie a condamné Socrate qui ne reste pas dans l’histoire pour avoir été l’un de ses chantres. En revanche, Socrate reste l’incarnation de l’éthique, qu’il a d’ailleurs "fondée", si je puis dire. Et les Socrate sont rares, très rares ; lui-même le savait et c’est la raison pour laquelle il a accepté sa condamnation à mort sans broncher, "stoïquement". Il s’est sacrifié pour ne pas provoquer la stasis, mal absolu, dans la cité. C’est la morale nivelante qui a condamné l’éthique par un impératif d’uniformité et de conformisme. Socrate était une tête qui dépassait, comme Protagoras ou Anaxagore à la même époque (environ).
                              ---
                              Pour ma part - et j’aurais bien du mal à vous prouver scientifiquement que j’ai raison sur ce point - je crois en la vertu de l’homme générique, je crois qu’il est possible de se conformer au bien sans devoir se référer à ce que ferait une majorité d’individus dans le même cas. C’est alors un échange entre soi et la droite raison, l’orthos logos, que l’on décide ou non de respecter. Je pense que Socrate était de ceux-là, lui qui reste un modèle de sagesse, c’est-à-dire un esprit aristocratique sans pour autant tomber dans les travers du dogmatisme.
                              Tout en étant désabusé (au premier sens du terme, attention) quant à l’esprit grégaire de notre espèce, je demeure donc résolument confiant dans l’être générique, l’être humain édifiant dont Socrate demeure, à mes yeux, le meilleur exemple.
                              Un philosophe, un vrai, est un être qui vit la philosophie, qui ne s’en tient pas à des paroles, qui met celles-ci en conformité avec des actes. Socrate était de ce genre d’êtres, et j’ai rarement entendu quelqu’un dire le contraire. Seulement des Socrate, l’humanité en produit bien peu, et ça, notre époque doit l’assumer, ça lui permettra de comprendre pourquoi, en l’état actuel des choses, elle s’aliène l’éthique et se condamne aux cours de morale à l’école...
                              Notre époque n’a aucune chance de donner la parole à des Socrate, aucune. Les Socrate sont inaudibles à notre époque. Et je vous garantis bien qu’en l’espèce, je n’idéalise rien.
                              Nous, on a BHL et Onfray. smiley


                              • 2 votes
                                micnet 22 mai 2013 14:33

                                Bonjour à tous,

                                Merci pour vos commentaires qui démontrent qu’il y a de vraies discussions de fond par rapport au sens même que l’on se fait de la morale. C’était bel et bien l’objectif de cette vidéo.
                                Merci tout particulièrement à Eric Gueguen qui, selon moi, résume parfaitement cette problématique en faisant le distinguo entre " l’éthique individuelle" qui demande une démarche personnelle et la "morale grégaire " qui est avant tout ’nivelante’ et ’égalitariste’.
                                Tout est une question de vocabulaire et c’est ce que j’ai moi-même voulu exprimer en introduction de cette vidéo en précisant d’emblée qu’il s’agissait de distinguer le fait d’ ETRE moral et le ’moralisme’ qui consiste à FAIRE la morale aux autres. L’exemple de Jean Jaurès demandant un enseignement de la morale dans les écoles est ,d’après moi, tout à fait révélateur.
                                D’ailleurs, ce distinguo entre éthique individuelle et morale grégaire se retrouve aussi dans le distinguo entre la ’foi’ (= relation personnelle à la divinité) et la ’religion’ (= ensemble de règles s’appliquant à une communauté).
                                Pour illustrer ce distinguo, je prendrai l’exemple d’une grande figure, à savoir le général De Gaulle, considéré comme une personne ’morale’ mais qui n’était pas pour autant ’moraliste’ (on sera bien en peine de trouver des formules dans la bouche du général qui distinguerait le camp du ’Bien’ et le camp du ’Mal’). Voici par exemple ce qu’il écrivait dans l’ouvrage ’Vers l’ armée de métiers’ :

                                " La ruse doit être employée pour faire croire que l’on est où l’on n’est pas, que l’on veut ce qu’on ne veut pas "

                                J’imagine à l’avance les réactions qu’engendrerait une telle formule si celle-ci avait été employée par des BHL ou des Attali...

                                Autrement, puisque certains semblent supposer que je serais un vilain capitaliste avec le poignard entre les dents, il me faut apporter certaines précisions : je n’idéalise pas la finance internationale, bien au contraire, je me suis juste contenté de dire que celle-ci me semblait MOINS dangereuse que le moralisme. Et en l’occurence ce n’est absolument pas le sujet de la vidéo. Mais pour être tout à fait transparent, je précise que je suis de sensibilité gaulliste par ’conviction’ et libéral par ’pragmatisme’ (pas par idéologie). Et quand je dis ’libéral’, je ne dis pas ’individualiste’ car je suis patriote.
                                Enfin si je m’ en prends vigoureusement à la gauche dans la vidéo, je ne prétends pas pour autant que la droite serait le ’bien’. C’est justement cette approche binaire qui consiste à diviser les personnes entre des ’gentils’ et des ’méchants’ que je REFUSE.

                                @berphi
                                Entièrement d’accord avec vous à un détail près peut-être : lorsque vous évoquez l’autorité qui serait, selon vous, le moteur de la culpabilité, est-ce que vous avez à l’esprit l’autorité spécifiquement ’religieuse’ ou est-ce l’autorité au sens large ? Auquel cas, j’aurais alors un désaccord car je considère paradoxalement que c’est PARCE QU’une société est en perte d’autorité que celle-ci devient moraliste. Mais cela nécessiterait un développement bien plus important. Une autre vidéo peut-être... smiley

                                @tous
                                Pour terminer, je me permets une question provocatrice et volontairement simpliste :
                                Est-ce que vous préféreriez être dirigés par des personnes compétentes et aptes à redresser le pays MAIS malhonnêtes ou préféreriez-vous au contraire être dirigés par des personnes totalement intègres mais totalement incompétentes ?
                                (Si je dis préférer la première catégorie d’individus, suis-je un salopard fini ? smiley)

                                Cordialement
                                Michel (l’auteur de la vidéo)


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                                  Éric Guéguen Éric Guéguen 22 mai 2013 15:21

                                  Quant à moi, votre question, micnet, me laisse, je dois l’avouer, dans l’indécision. Elle m’embarrasse !  smiley


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                                  berphi 22 mai 2013 19:10

                                  @ Michel,

                                  1) Je parlais de l’autorité religieuse et non au sens large. Je vous incite à faire une deuxième vidéo ; vous la feriez bien mieux que moi... N’est-ce pas l’essentiel ?

                                  Il m’est impossible de répondre à votre question. La compétence et l’intégrité peuvent être de pairs... Mouii, avec une petite touche torve (torve : signifiant stratège) serait un plus,dans l’intérêt général bien évidemment. De Gaulle est un bon exemple. Philippe Auguste ou Louis XI sont pas mals.

                                  merci de votre réponse

                                  Bien à vous

                                   

                                   


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                                  QaviQeQuarQo davideduardo 22 mai 2013 19:28

                                  La question peut etre embarrassante , et on aurait tendance bien sur a prendre l option pragmatique et cynique a la machiavel....


                                  Mais a t elle vraiment une prise sur la réalité.
                                  En vérité, on remarquera depuis fort longtemps, que chacun de nos dirigeants étaient des personnes malhonnetes et incompétentes.
                                  Je crois au contraire que degaulle avait une morale, qu il agissait pour ce qu il pensait etre le bien pour son peuple, et non pas pour ses petites convenances personnelles (contrairement a sarkozy, woerth, cahuazak et tous les autres que l on a pas encore attrapé)

                                  Je pense donc comme platon : honneteté= compétence, le bien =le bon



                                  Meme si, certains choix moraux, peuvent paraitre mal venus et non pragmatique au court terme (le referendum de degaulle) ceux ci sont bienvenus au long terme, ne serait ce que pour le bénéfice qu apporte a une société une morale établie.
                                  (Dans l exeple de degaulle, le souvenirs d un homme integre et d un modele a suivre)

                                  Sinon, avant que l on me traite d idealiste, je n attend pas l homme providentiel, qui se fait rare, j espere un systeme democratique et je fais le pari d un systeme qui donnera les rennes du pouvoir au peuple (honnete avec lui meme), d aparence incompétent, mais qui le deviendra rapidement .



                                  @berphi
                                  on peut etre stratege et moral


                                  J aurai du mal a expliquer ces choix moraux par la seule Raison.
                                  la sensibilité, la foi... y sont pour autant

                                  L erreur dans la morale de gauche est justement d oublier totalement cette sensibilité premiere, pour ne construire leur morale que sur les choix individuels de quelques individus , associations, lobbies ou loges....


                                  @michel :
                                  et au fond je vous rejoint un peu par la porte de derriere smiley

                                • 3 votes
                                  enzo 22 mai 2013 23:15
                                  ... et maintenant Jeannot Robin il va chanter :
                                   Am Israel Hai ... Am Israel Hai .... Am Israel Hai !

                                  il fait quel temps à tel Aviv ?

                                  nous savons qui dirige la finance internationale, qui prête a intérêt , qui sont ceux qui pratiquent l’usure depuis toujours ...

                                  - qui veux détruire les Nations et tout protectionnisme ? 
                                  - qui veux une immigration maximum ?
                                  - qui sont selon leurs propres dire " les destructeurs" ?
                                  - quel intellectuel français veut foutre la merde en Tunisie, en Libye, en Syrie... et pourquoi ?
                                  - quel est le pays le plus raciste du monde ?
                                  - quel état suprémaciste injecte un contraceptif longue durée aux Éthiopiennes ?

                                  tu vois mon petit jeannot, la gauche est une "plaie" pour notre pays j’en conviens...

                                  mais ils sont les "toutous" aux ordre des " maîtres de l’univers" (sic !) 
                                  comme toi mon petit jeannot mignon, qui voudrait êtres un bon "sayanim" ...
                                  mais même là ... personne ne te prend au sérieux ! 

                                  mon pauvre , après avoir viré tout le monde de ton site... qui bat de l’aile,
                                  tes livres sont médiocres se vendent pas terrible...

                                  tu critique tout le monde ...
                                  tu joue la petite balance ... 
                                  tu es un jaloux né...
                                  c’est pas très ragoutant tout ça ...


                                  il suffit de lire les critiques à ton sujet (par les lecteur des différents blogs ou tu "ramène ta science " ... ) 

                                  pour comprendre : "tu es la grenouille qui voulait être aussi grosse que le bœuf ".




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