Entre révoltes et Révolution
Révoltes et Révolution : "Là où croit le péril, croit aussi ce qui sauve." - Loïc Chaigneau
Tags : Société Citoyenneté Activisme
6 réactions à cet article
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Salut Loïc, merci pour cette analyse véritablement juste et piétinante, je partage entièrement tes points de vue sur la situations globale.
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Merci ! :)
Encore désolé pour la qualité audio... fond, ma voix fatiguée...
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Bonsoir Loïc, sur la mutation de la colère ou de l’exaspération vers quelque chose de construit (donc pragmatique) et intelligent sur le plan politique, que penses-tu de la mouvance "Chouardienne" ou des Colibris de Rabhi ?
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Bonjour :)
Je crois que je le dis dans cet vidéo ou en tout cas j’en parle à plusieurs reprise, dans mon intervention à Metatv, dans la video sur la necessité d’uns tructure revolutionnaire etc.
J’apprecie enormement le travail d’Etienne Chouard (qui nous a accordé un long entretien pour l’Affranchi, web-journal que je préside) - et plus particulierement le principe des ateliers constituants qui visent à nous preparer à la prise de pouvoir. La mise en oeuvres et ce par quoi cela passe n’est pas toujours juste, mais c’est normal, c’est nouveau. Mais en soi, c’est une excellente idée, qui nous fait reflechir et avancer ensemble, sans qu’on ait à nous tenir la main et qui nous entraine, comme une equipe avant le match... la prise de pouvoir, qu’il nous faudra saisir si cela est possible...
Ensuite, je suis pour la révolution et jamais pour la revolte et la reforme, surtout par pour la révolte, on l’aura compris... et la révolution, elle se fait à deux echelles, la grande, et la plus petite, ce que j’appelle la révolution du quotidien, dans les actions qutodienne... Là où peut s’inscrire à la fois les Gv et colibris, bien que je ne sois pas ou plus proche des colibris et de Rhabi... Un peu trop buisness.
Bonne soirée :)
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Les peuples ont eu deux occasions de déclencher une révolution depuis 2008, ils ne l’ont pas fait. On n’a vu aucun européen prolétaire ou idéaliste rejoindre la Grèce pour renverser le pouvoir inféodé à l’UE et aux banques. Tous les révolutionnaires occidentaux sont restés sagement chez eux. Quant aux "indignés" du monde entier, aucun n’a poussé l’indignation jusqu’à aller soutenir les indignés espagnols lorsqu’ils subissaient la répression policière. Où ils étaient tous ces antifas à deux balles qui se réclament de l’héritage de leurs ainés qui partaient se battre en Espagne ?
On n’a entendu AUCUN parti dit "révolutionnaire" appeler à la révolution ni même à la révolte. Pire, ils n’ont cessé de mettre en garde contre la récupération des mouvements sociaux par les "fascistes" réels ou supposés (le plus souvent fantasmés). La révolution, c’est jamais le bon moment, c’est toujours reporté pour un "demain" qui est toujours plus romantique, plus irréel, plus adolescent.
Les "révolutionnaires" actifs ne sont plus que des auxiliaires de police et des marginaux manipulés qui défoncent des vitrines de petits commerçants, s’attaquent indifféremment à des ouvriers, des paysans, des familles, démolissent le mobilier urbain aux frais du contribuable en prétendant s’attaquer à des symboles du "capitalisme". Orwell avait déjà compris tout ça durant la guerre d’Espagne.
Mais on ne les voit jamais devant les Banques, le FMI, etc.
A l’heure ou Bruxelles s’oppose au projet de barrage de Sivens, on peut quand même se poser des questions sur l’affiliation idéologique réelle de ces mouvements.
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le libéralisme et capitalisme sont en fait une révolution permanente, un "progrès" ou "modernisation" permanent/infini et une mutation permanente de la société et des rapports de forces, la réponse est le contre-révolution.
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