Flirt répété russo-breton : tension accrue
Dernier flirt en date ce jeudi, deux bombardiers stratégiques russes Tu-160 Blackjack ont été interceptés à cent kilomètres des côtes bretonnes.
Les trois dernières années ont vu une répétition de ce genre de démonstration de force. Le point en vidéo sur un évènement similaire et précédent :
On peut lire chez LCI :
"Ce n’est pas la première fois que ce type d’incident survient. En janvier 2015, deux Tupolev avaient frôlé les côtes françaises et britanniques. Rebelote en février 2016 : deux avions français avaient dû intercepter deux bombardiers russes au niveau de la Manche. Le 22 septembre dernier, deux bombardiers russes avaient été interceptés au large de la Bretagne.
Joint par LCI à l’époque, le colonel Michel Goya, ancien colonel des troupes d'infanterie de la Marine, expliquait les raisons de ces intrusions : selon lui, il s’agissait sans doute de "montrer les muscles. Vladimir Poutine nous dit : 'Regardez, on est capables de vous frapper'". Et le colonel de rappeler la force de frappe de ce type d’appareil : "Ces bombardiers stratégiques peuvent contenir des armes nucléaires".
Les appareils russes ne violent pas nécessairement l'espace aérien des pays de l'Otan. Ils ne transmettent toutefois pas de plan de vol, n'engagent pas de contact radio et ont leur transpondeur éteint, souligne l'AFP. Ce dernier permet notamment aux radars d'identifier les avions et d'empêcher des collisions. "
Tags : Etonnant Russie Bretagne Aviation
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