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Accueil du site > Tribune Libre > Frédéric Mariez - Mouvement Matricien retour au matriarcat - Meta (...)

Frédéric Mariez - Mouvement Matricien retour au matriarcat - Meta TV

Frédéric Mariez fondateur du "mouvement matricien" anthropologue autodidacte indépendant a effectué des travaux pour comprendre pourquoi le matriarcat était un système familial adopté par les anciennes civilisations organiques avant la naissance des états.

Il explique selon ses recherches et son expérience en particulier au travers de son voyage en Chine chez les mosos (un peuple pratiquant encore le matriarcat) les avantages de ce pouvoir familiale en le dédiant aux mères.

Une émission loin des clichés et du discours traditionnel qui détruit les préjugés sur la famille nucléaire.

La Libre Antenne du lundi au vendredi de 21h à minuit sur www.metatv.org

"Si vous lisez ce message c’est que vous êtes la résistance"

 

 

 

Tags : Mariage Famille




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37 réactions à cet article    


  • 4 votes
    childéric childéric 4 décembre 2014 11:39

    Cette émission ne va certainement pas plaire aux religieux des monothéismes abrahamiques ; )


    • 6 votes
      ffi 4 décembre 2014 12:23

      Personnellement, il me semble que c’est un Bien que l’enfant ait un Père.
      Si un homme fait un enfant à une femme, il doit en assumer les conséquences.
       
      Ce serait idiot, connaissant que l’enfant est le fruit de la sexualité, c’est-à-dire de la fécondation d’un ovule par un spermatozoïde, de revenir à des traditions de peuples qui ignorent ce fait et croyaient que l’enfantement était issu d’un miracle...
       
      Pourquoi le frère de la mère devrait-il élever l’enfant d’un autre ? C’est le frère qui cherchera alors à contrôler sa soeur, sachant qu’elle pourrait tomber enceinte.
       
      Faire en sorte que les enfants aient un père et une mère, c’est évidemment le meilleur équilibre pour lui, et il n’y a pas besoin de recourir à la torture pour y parvenir, comme le christianisme l’a démontré.
       
      Pour y parvenir, il suffit de garantir le droit du Père par une protection juridique spéciale. C’est bien l’abolition de cette protection juridique spéciale qui a résulté en la multiplication des familles monoparentales, prélude à l’effondrement des niveaux scolaires.


    • 3 votes
      Laho 4 décembre 2014 14:51

      Il ne dit pas que l enfant n a pas de père. Il dit que l enfant n a pas qu un seul père et surtout que son ou ses pères ne sont pas nécessairement son géniteur.
      Du coup, la conséquence (c est déjà une pas très jolie façon de voir les enfants, assumer les conséquences, comme si c était une punition divine !) n est plus assumée par une personne seule mais par une communauté, on dilue les responsabilité en quelque sorte, ce qui allège tout le monde ;)

      Élever l enfant d un autre ? C est parce que tu as été conditionné comme étant le possédant de l enfant que tu le considère comme étant celui d un autre. Mais si tu le vois comme l enfant de ta soeur et non pas celui d un autre homme, alors c est simplement une jeune vie qui est en formation au seins de TA communauté. Là encore, la possession est diluée dans la communauté.

      Un père et Une mère c est le meilleur équilibre ? Tu peux citer tes sources ? Tu renies donc l équilibre que des tas de gens ont trouvé malgré le fait qu ils aient été élevés par une communauté ou par des parents seuls ou du même sexe ? Hum... 
      Le Dalai Lama doit bien rire de toi mon bon ami. Et il ne doit pas être le seul.

      Bon, je ne vais même pas prendre la peine de répondre à ton dernier paragraphe qui est gloubi boulga de trop de choses pour que l on puisse s y étendre via cette plateforme.



    • 3 votes
      childéric childéric 4 décembre 2014 15:38

      "Comme le christianisme l’a démontré" le christianisme n’a rien démontré du tout, la preuve que le mariage est un échec et que la fidélité est contre-nature c’est que même les docteurs de l’église légitiment la prostitution http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_prostitution#Christianisme_ancien


      Même sous st-Louis il y avait des prostitués, les musulmans et les juifs condamnent fermement la prostitution mais ils ont trouvé la parade avec la polygamie, ou ils peuvent encore se rabattrent sur les esclaves

    • 5 votes
      ffi 4 décembre 2014 17:08

      Childéric :
      Entre avoir une attitude mesurée sur la prostitution et "tenir des bordels", il y a un gouffre... Un minimum de rigueur dans les raisonnements serait souhaitable...
       
      Bien-sûr que le christianisme a montré que l’on peut faire tenir le mariage sans recours à la torture (excision), ni la peine de mort (lapidation)... Il l’a montré pendant plus d’un millénaire. L’état de déliquescence actuel des familles, vient manifestement après 1970, c’est-à-dire après l’abolition de l’autorité paternelle. Il faudrait que je retrouve les chiffres, mais il me semble que dans les années 60, le tau de familles monoparentales, c’était 10%, dont bon nombre de veuf ; aujourd’hui c’est plus de 50%.
       
      Quel père souhaiterait avoir des charges et devoirs sur l’enfant, sans avoir le droit de décider de son orientation ? Car enfin, l’autorité, c’est n’est pas qu’un droit, c’est aussi un devoir, ce n’est pas qu’un bénéfice, c’est aussi un dette, ce n’est pas qu’une futilité, c’est aussi une charge...
       
      Le système actuel est totalement déséquilibré : si un père reconnaît un enfant, c’est la mère qui en a la garde, c’est la mère qui décide pour lui, c’est la mère qui touche les allocations et c’est le père qui paye la pension !
       
      Pour être plus précis, si l’autorité est partagée, en cas de désaccord entre la mère et le père, c’est le juge qui décide, donc qui a l’autorité : ce n’est ni matriarcal, ni patriarcal, mais judiciarcal... Or, le juge n’a aucune charge envers l’enfant, il n’est responsable en rien de ses faits et gestes. Comble de l’ignominie, la plupart du temps, il donnera à la mère l’autorité sur l’enfant, mais chargera le père de payer...
       
      Et après on s’étonne que le mariage disparaît ?
      On s’étonne que les résultats scolaires s’effondrent et que les gamins partent à la dérive ? La France est en route pour le Tiers-monde...


    • 2 votes
      ffi 4 décembre 2014 17:30

      Laho : Diluer la responsabilité, c’est l’abolir, en vérité.
      Voyez-vous, c’est un fait, je pense que vous ne le contesterez pas, que les enfants ne naissent pas par miracle. Il faut un homme pour féconder la femme, n’est-ce-pas ?
       
      Puisque le père est l’auteur de la fécondation, il en a l’autorité.
      C’est à lui d’assumer la responsabilité de son acte.
       
      Dans le même temps vous dites qu’assumer une responsabilité serait une punition divine (donc que ce serait mal), mais que ce serait bien de la diluer (c’est-à-dire de s’en défausser sur autrui)... Faudrait savoir, la responsabilité, c’est bien ou mal ?

      Assumer une responsabilité, c’est un impératif social, ce n’est pas un mal, c’est un bien.
       
      Pire, traiter l’enfant comme une possession comme vous le faite, résulte en ce que vous le considérez comme un bien meuble, c’est-à-dire comme un objet. Mais l’enfant est un sujet de droit. Vous vous livrez à une réification de l’enfant, ce qui est une atteinte à sa dignité (dixit le conseil d’État). L’enfant n’est une propriété de quiconque : l’affirmer serait le considérer comme un esclave. Or, c’est ce que vous faites.
       
      Avoir l’autorité sur un enfant n’est pas en avoir la possession. C’est en avoir la responsabilité, chose totalement différente, ce qui implique avoir des droits sur son orientation mais aussi et surtout des devoirs vis-à-vis de lui. Le rapport entre parents et enfants est un rapport entre sujets de droits. Le rapport de propriété est la maîtrise d’un objet de droit par un sujet de droit
       
      Les enfants, en quand sujets pensants, et non objets meubles, aiment connaître leur origine, et c’est la raison pour laquelle ils aiment savoir qui est leur père.
       
      Vous n’avez rien d’autre à leur offrir qu’une vie de mensonges. Honte à vous.


    • 1 vote
      childéric childéric 4 décembre 2014 18:43

      ffi tu refuses de revoir la réalité en face, y avait peut-être pas d’excision ou de lapidation dans les sociétés chrétienne mais on torturait les femmes et on les mettait à mort, les méthodes changent pas les principes, la plupart des condamnés sous l’inquisition étaient des femmes, la chasse au sorcière concernait principalement les femmes, les femmes adultères, pécheresses étaient soient tués soient enfermées dans un couvent, on pouvait battre se femme autrefois, et si le mariage est en train d’exploser c’est justement parce qu’on met les mère et le père sur un même pied d’égalité, pour que le mariage perdure il faut nécessairement que l’un des deux soit supérieur à l’autre, et autrefois c’était le père, et cette supériorité a visiblement entraîner toutes les conséquences qu’on connaît...


      D’ailleurs il faut quand même rappeler que le mariage n’est pas une institution purement chrétienne, elle nous vient des romains et des grecs, tout comme la monogamie, les premiers chrétiens étaient polygame et c’est sous l’influence du droit romain, que l’église a décidé d’institué la monogamie

    • vote
      Masque de mort Death note 4 décembre 2014 19:02

      L’intérêt de la mythologie sumérienne, c’est qu’elle est à l’origine de notre propre civilisation occidentale. Une origine oubliée à dessein, afin de faire croire que notre seul héritage venait de la Grèce antique. Je ne m’étendrai pas là-dessus, que celui qui veut savoir cherche par lui-même.

       

      Le terme sumérien utilisé pour exprimer une sorcière est Míuš’zu , "la femme à la sécrétion-sagesse" ou encore "la femme au venin-connaissance"…

      L’une des causes de la chasse aux sorcières étaient que certaines femmes en savaient trop sur la Déesse Mère, car avaient hérité d’un grand savoir des paganismes. Les fidèles de la Mère divine défendirent longtemps l’ordre ancien et ses valeurs de respect à l’égard de l’ensemble de la création, valeurs d’équilibre qui disparurent du monde guerrier patriarcal, finalement vainqueur.

      Il faut savoir que le péché originel de l’Eden falsifié par la bible (il faut remonter aux tablettes Sumériennes qui sont à son origine pour le savoir) joue un grand rôle dans l’instauration du patriarcat.

      Plus l’ordre patriarcal s’affermit, plus il prend de l’assurance, plus il réécrit l’histoire à son profit à travers le mythe… 


    • 3 votes
      ffi 5 décembre 2014 00:22

      Childéric :
      Sainte-Geneviève, Sainte-Radegonde, Sainte-Marie-Madeleine, Aliénor d’Aquitaine, Jeanne D’Arc, Clotilde, la (seule) femme de Clovis...etc
       
      Tu n’y connais rien, mais ce n’est pas une raison de raconter n’importe quoi.


    • 1 vote
      childéric childéric 5 décembre 2014 01:29

      Mais quelle arnaque quasiment tous les rois de France ont eu des maîtresses, arrête d’être aussi sectaire tu refuses de voir la réalité en face, en plus chez les francs la polygamie était monnaie courante, c’est un très mauvais exemple de citer des reines de rois francs, en plus Clovis a eu une femme avant Clotilde c’est toi qui raconte n’importe quoi.


    • 1 vote
      Laho 5 décembre 2014 09:13

      C est marrant quand même, je reprends point par point ton premier argumentaire et quand je lis ta réponse à la mienne, j ai l impression que tu t es simplement relu et que tu projètes sur moi tout ce que contenait ta première intervention.

      Non, je ne considère pas l enfant comme une possession. A tel point que je pourrais tout à fait élever un enfant dont je ne suis pas le géniteur. Et c est ce qui semblait te déranger au départ puisque tu parlais de l enfant d un autre. Si c est celui d un autre ce n est donc pas le tien, tu classes, tu ranges, comme des objets et des possessions.

      Diluer n a jamais été abolir. C est simplement diviser. Pour autant, l accumulation des petites charges peut revenir au même qu une seule grosse. Mais au moins, ça permet de fractionner et d avoir l opportunité d échanger avec ceux avec qui on partage ces charges et du coup, de se sortir de cette responsabilité, ne plus se noyer dedans et être capable plus simplement d analyser les justesses et les erreurs.

      Tu parles d aimer connaître ses origines. Qu est ce qui empêche l enfant élevé par la communauté de les connaître ? Je ne comprends pas bien ou tu vas chercher ça ?


    • 2 votes
      ffi 5 décembre 2014 10:03

      Clotilde est la seule femme de Clovis, car le mariage est toujours un acte public (nécessite la publication de Bans). Si un homme a eu des copines avant de se marier on ne dira pas qu’il fût polygame.

      Les femmes étaient torturées en France as-tu dit ?
      Tu professes des énormités sans apporter la moindre preuve.
       
      Je t’ai montré que cela ne tient pas en te citant quelques unes parmi les nombreuses femmes qui avaient joué en rôle mémorable en France. Je peux te citer aussi ce que dit Elisabeth Vigée-Lebrun sur l’ancien-régime : « Les femmes régnaient alors, la Révolution les a détrônées. » Les femmes sous l’ancien-régime avait un rôle très important, c’est elles qui faisaient le lien social. La disparition des liens sociaux est d’ailleurs peut-être une conséquence de leur changement de rôle.
       
      Quant à la chasse aux sorcières, c’est l’œuvre des tribunaux laïques (cf Jean Bodin) et de leurs juges, les mêmes qui ont pris le pouvoir à la Révolution et ont réussi à tuer plus de gens en quelques mois que l’Église de Rome n’a en jamais tué depuis sa fondation... Il est historiquement reconnu que l’Église de Rome a tout fait pour faire cesser cette chasse aux sorcières (inventant la notion de maladie mentale au passage), et qu’en conséquence, c’est dans les pays protestants que le nombre de victimes fut le plus grand.
       
      En fait, tu essayes de plaquer sur les mœurs du moyen-âge en France, des comportements exotiques qui n’y ont pas eu cours (renversement de la notion de dot, excision qui n’a jamais existé, lapidation qui n’a jamais existé,...etc), sous le simple fait que ces mœurs seraient désignées du nom de patriarcat...
       
      D’ailleurs Emmanuel Todd rappelait récemment que depuis le moyen-âge déjà, les héritages en France étaient donnés à part égale entre chaque enfant, qu’il soit masculin ou féminin, soulignant ainsi la spécificité de la famille française.
       
      De plus, à la mort du père, toutes ses propriétés reviennent de droit à la mère, et non aux enfants. Ceci est attesté depuis fort longtemps, puisqu’il est connu qu’une femme veuve d’un maître ouvrier devenait de fait maître de la boutique qu’il laissait.
       
      Dans ces conditions, tu vois bien qu’il est difficile de plaquer tes schémas idéaux partiarcat / matriarcat, puisque que tant le père que la mère peuvent prétendre à la propriété.


    • vote
      childéric childéric 5 décembre 2014 11:52

      C’est marrant pour la chasse aux sorcières tu reprends le même argumentaire que Marion Sigault, 

      Rappelle moi avec qui Clovis a eu son fils Thierry, avec Clothilde peut-être ????


      Je n’ai jamais inversé la notion de dot et dit que l’excision et la lapidation se pratiquait, j’ai dit que d’autre forme de violence était appliqué(le bucher, la torture...)

      Pour les femmes que tu cites qui n’ont jamais été violentées, on n’en sait rien.

      Voila un exemple de femmes persécutées : http://fr.wikipedia.org/wiki/Béguine

      J’ai toutes les preuves qu’il faut, c’est plutôt toi qui n’apporte rien de probant jusqu’à maintenant....

    • 1 vote
      Observateur Observateur 5 décembre 2014 12:39

      @childéric  Concernant la polygamie et l’Islam, je vois pas le rapport avec les esclaves. Tu peux etre polygame sans etre avec une esclave. Un esclave c’est un prisionnier de guerre. Un homme libre ne peut etre esclavagisé en Islam. Et l’esclave au passage doit etre traité comme son propre frère (une simple gifle et tu dois le libérer) -après ce qu’a fait la civilisation islamique est autre chose-

      Comme visiblement tu aimes ’butiner’ ici et la, alors le chiisme va te plaire. Tu peux avoir donc 4 femmes permanentes, -voir une seul-(généralement), et pratiquer des mariages temporaires. (peu importe la durée et les conditions(sexuelle ou romance par exemple) cela doit être établis par la femme et l’homme.

      Ensuite concernant ’acheter une femme avec une dote’ (vidéo) lors du mariage permanent. La dote en euros (l’équivalent) c’est 460 euros maximum en Islam. Soit a peu près 1/3 du smic. Bien évidemment bcp de musulmans dépassent ce plafond -voir même ne le connaisse pas.


    • 1 vote
      Observateur Observateur 5 décembre 2014 12:41

      je précise c’est pour les hommes, pas les femmes (monogame en Islam)


    • 1 vote
      Observateur Observateur 5 décembre 2014 12:51

      Dans la vidéo ’le patriarcat a inventé l’excesion’. C’est énorme. Et c’est l’Islam qui a transmis l’excision dans les pays musulmans.lol C’est vraiment une analyse de l’a peu près ...Pourquoi ne parle t’il pas des 90% des musulmans qui ne l’ont jamais pratiqué ?

      Si on prend les chiffres, l’Egypte est le pays avec le plus d’excision. Manque de pot, c’était une pratique qui date des pharaons...

      L’excision n’a aucun rapport avec l’Islam. : Aucun hadith n’est authentique :
      http://www.npwj.org/FGM/L%E2%80%99Excision-des-filles-au-regard-de-lIslam.html


    • 1 vote
      ffi 5 décembre 2014 13:14

      Il y a une énorme omission dans le premier lien : le malleus mallificarum fut mis à l’index par l’Église de Rome : c’est la raison pour laquelle la "chasse aux sorcières" fut plutôt du fait des pays protestants. Ceci sont des faits que je n’ai pas appris par Marion Sigaud, mais dans la revue Historia.
       
      Les Béguines, que je ne connaissais pas, sont un ordre, un corps social, c’est comme une entreprise, ou une secte : notez que ce mouvement s’est déployé d’abord sans problème. Mais je suppose qu’un tel ordre a fini par poser des problèmes politiques, ce qui fut la raison de son abolition. Dissoudre cette secte n’est pas une preuve de la torture des femmes en général. Puisque les "beguins", le versant masculin du mouvement, furent également dissouts, en déduisez vous que les hommes étaient en général torturés au moyen-âge et que cette dissolution est preuve de matriarcat ?
       
      Votre réflexion ne tient pas, car c’est une spécificité française du moyen-âge que l’héritage soit remis à part égale à tous les enfants, quelque soit leur sexe. C’est Emmanuel Todd qui en témoigne (cf famille nucléaire).
       
      Mais revenons à ce que dit l’intervenant. Il dit que le patriarcat se définit par la propriété dévolue aux pères, et que le matriarcat se définit par la propriété dévolue aux mères.
       
      Or, vous voyez bien que, au moyen-âge, si en effet la propriété est dévolue au père lorsque les deux parents sont vivants, en revanche la propriété échoie à la mère, lorsque le père meurt. On ne peut donc pas parler de patriarcat au sens strict.
       
      On peut parler de parenti-arcat, avec une préférence patriarcale lorsque les deux parents existent, mais qui vire au matriarcat lorsque seule mère subsiste.

       

      Il me semble que c’est un bon équilibre, qui évite à la fois les conflits d’autorité dans la famille et donne sa part à chacun, les femmes vivant généralement plus longtemps que les hommes. On pourrait également évoquer, pour une époque plus moderne, ce qui est le prolongement de cette mentalité, la pension de reversion, qui est le droit pour la veuve de toucher la retraite de son mari décédé (la veuve devient propriétaire des droits sociaux de son mari).
       
      Aujourd’hui, le parenti-arcat est plus "absolu", mais cela résulte éventuellement en conflits d’autorité familiaux, qui doivent alors être tranchés par un juge, on a donc un parenti-arcat mâtiné de judici-arcat. Cela illustre bien la tendance pour l’État à s’immiscer dans les affaires familiales.

       

      Vous voulez absolument plaquer sur les moeurs du moyen-âge l’idée d’un patriarcat "pur", dont vous allez chercher les illustrations dans des pays lointains. Mais les choses sont plus subtiles que cela. Les moeurs de France se sont développées en France, de manière spécifique à la France, et l’on ne peut pas dire que le système familial fut un "pur" patriarcat, puisque les femmes non mariées pouvaient très bien accéder à la propriété, de même que les veuves héritaient systématiquement de l’entière propriété des biens familiaux.


    • 1 vote
      ffi 5 décembre 2014 13:22

      Cf famille nucléaire égalitaire. Je cite :
      "Ce système familial est fortement présent au centre et au sud de l’Espagne, en Grèce, au nord-ouest de l’Italie ainsi que le tiers sud incluant la Sicile, en France dans le bassin parisien, en Pologne, au centre du Portugal, en Roumanie, et dans toute l’Amérique latine."

      Bref, en gros, tous les pays ayant vécu une histoire catholique...


    • vote
      childéric childéric 5 décembre 2014 22:07

      Les mouvement béguin homme n’a jamais été persécuté comme celui des femmes, 


      pour ce qui est de la famille nucléaire, votre lien indique que ça vient des romains, ça n’a rien de chrétien, et et il n’y a jamais eu d’égalité entre les mères et pères jusque dans les années 70.

      Et puis la répartition de l’héritage n’a pas tout le temps été égalitaire, il y avait le droit d’ainesse.

      Pour ce qui est des veuves au moyen-âge :http://medievales.revues.org/1034



    • 8 votes
      ffi 4 décembre 2014 12:05

      Petit erreur factuelle (vidéo n°1) : la dot au moyen-âge était donnée par le Père de la MARIÉE, comme une avance sur héritage. On peut la voir comme l’ancêtre de la liste de mariage, une aide matérielle apportée au couple pour débuter dans la vie.
       
      C’est le fonctionnement inverse de ce qui a cours en Afrique, "le prix de la fiancée", qui est un paiement de l’aspirant mari à la famille de la femme. L’anthropologue auto-didacte calque ici sur la France du moyen-âge une tradition africaine qui n’y a jamais eu cours...
       
      Ensuite, il affirme que les bordels étaient gérés par l’église... Ce serait bien qu’il apporte des éléments probants pour l’illustrer : il ne suffit pas de l’affirmer pour que cela soit vrai, et, personnellement, j’en doute fort.
       
      Autre erreur factuelle : l’Église et l’État aurait fait unité... Mais l’invention des États généraux, par Philippe le Bel, est justement l’acte qui signe la distinction définitive entre pouvoir temporel/séculier du Roi et pouvoir intemporel/sprituel du Pape en France.
       
      J’ai l’impression que ce garçon comble ses défauts de connaissance par l’imagination, tout en faisant mine qu’il aurait les preuves de ses affirmations...

      Déjà, quand il a dit au début qu’il avait fait le tour de tous les peuples de la terre et que cela corroborait sa thèse, ça commençait à m’inquiéter. Qui peut avoir fait le tour de tous les peuples de la Terre à 20 ans ?
       
      Tout cela est de mauvaise augure quant au sérieux des réflexions qu’il présente.


      • vote
        childéric childéric 4 décembre 2014 15:49

        "Ensuite, il affirme que les bordels étaient gérés par l’église... Ce serait bien qu’il apporte des éléments probants pour l’illustrer"







      • 3 votes
        ffi 4 décembre 2014 17:44

        Le lien de Wikipédia semble un recopié du premier lien, lequel se contente d’une litanies d’affirmation sans les étayer par des éléments probants.
         
        Au vu déjà de son gros plantage sur la "dot" au moyen-âge, qui est une somme d’argent donnée par le père de la future mariée au couple, et non par le futur mari au père de celle-ci, ce qui peut être vérifié en quelques clics, j’ai l’impression que ce monsieur parle de chose avec aplomb, mais en toute méconnaissance de cause...


      • vote
        Laho 4 décembre 2014 14:53

        Un de mes questionnements vis à vis du matriarcat, c est sa compatibilité avec un monde ou la population augmente sans arrêt.


        • vote
          jeanpiètre jeanpiètre 4 décembre 2014 15:31

          le patriarcat ne me semble pas résoudre cette question non plus


        • vote
          Laho 4 décembre 2014 16:09

          Ne me fait pas dire ce que je n ai pas dit et ne joue pas avec le sophisme ;)
          Ce n est pas parce que je me questionne sur le matriarcat (questionnement légitime quand on n a vécu qu en patriarcat) sur un aspect précis, ne veut Ni dire que je remet en cause l intégralité du matriarcat, Ni dire que je pense que le patriarcat a résolu mon interrogation.


        • vote
          Laho 4 décembre 2014 16:10

          Roh là là, désolé pour la dernière phrase construite comme une merde ^^


        • vote
          jeanpiètre jeanpiètre 4 décembre 2014 17:26

          pas de souci, je ne pas non plus militant , je m’interrogeais juste sur le lien entre les deux éléments de ta question.


        • vote
          Laho 5 décembre 2014 09:17

          Le système matriarcal axé autour de la femme et de sa reproduction sacralise l enfant d une certaine manière et la femme-mère. Du coup, la reproduction augmente de fait j imagine.
          Si le statu de la femme-mère dépasse celui de la femme, toute femme va légitimement vouloir devenir mère. Du coup, augmentation de la population.

          Mais encore une fois, ce n est qu une interrogation, pas du tout une remise en cause. J aime bien réfléchir et torde les concepts un peu ^^


        • 1 vote
          cathy30 cathy30 5 décembre 2014 11:43

          Le matriarcat a toujours lieu chez les petits peuples, pas dans les grosses civilisations. On trouve toujours le matriarcat dans les fins de civilisations.


        • vote
          cathy30 cathy30 4 décembre 2014 17:39

          beurk beurk


        • 2 votes
          cathy30 cathy30 4 décembre 2014 17:28

          J’ai vu il y a quelques années, un reportage sur le matriarcat concernant un peuple tibétain. 

          C’était une situation (domestique) difficile surtout pour les femmes. Cette solution avait été trouvé parce que les hommes faisaient des boulots dangereux en dehors de leurs villages avec une mortalité importante chez eux. Mais cela mettaient une charge de travail très importante chez les femmes, parce que les hommes n’étaient pas là, et ceux qui restaient n’étaient pas impliqués. Ils étaient remplaçables. 

          • 2 votes
            ffi 4 décembre 2014 17:46

            C’est sûr : je te fais un gosse et, ciao, tu te démerdes...
            Pas terrible quand-même.


          • 1 vote
            cathy30 cathy30 4 décembre 2014 17:50

            Non ffi, ce n’est pas ça du tout. Ce n’est pas ciao, tu te démerdes. C’est une solution pour ne pas voir leur peuple disparaître.


          • vote
            cathy30 cathy30 4 décembre 2014 17:55

            ffi le reportage est là, les Mosuos : https://www.youtube.com/watch?v=XoeRU2oXQDI

            les filles ne sont pas scolarisées justement à cause du matriarcat, elles ont trop de travail.

          • 2 votes
            ffi 4 décembre 2014 18:24

            Tu veux dire que c’est un peu comme en 14, les hommes étant envoyés à la mort dans les tranchées, c’est au femmes qu’incombent de faire tourner la boutique ?
             
            Cela dit, le matriarcat me semble plutôt résulter d’une époque où le lien entre faire l’amour et enfanter n’avait pas été compris, l’enfant paraissant alors comme une sorte de miracle divin... Ce serait difficile aujourd’hui de prétendre cela.


          • 1 vote
            cathy30 cathy30 5 décembre 2014 11:37

            ffi, il ne faut pas prendre les gens pour des idiots, le lien a toujours été compris. 

            Tu as raison, oui le matriarcat est une survie, comme en 14. 

          • 1 vote
            Masque de mort Death note 4 décembre 2014 18:44

            Renouer avec la souveraineté féminine primordiale, incarnation de la Grande mère, divinité des cavernes paléolithiques  vénérée par nos ancêtres sous divers noms à travers le globe, véhicule de  l’énergie Féminine qui permet de transcender l’existence, le champ de lumière individuel dont la transmutation permet de se métamorphoser en véhicule ascensionnel, voilà une perspective spirituelle splendide.

            La révolution néolithique peut être perçue spirituellement comme un processus satanique (et donc de séparation) qui a débouché sur la domination des engeances  patriarcales qui gouvernent ce monde depuis lors et qui ne souhaitent pas que l’être humain rende hommage à la Déesse, Mère de la nature vivante. Les religions monothéistes et leurs clergés de ce point de vue ont été un outil efficace de destruction massive : tous les fondateurs de l’ordre patriarcal ont eu pour rôle historique d’inverser les valeurs du divin, ils viennent abolir le règne de la Mère divine et du père mortel pour établir le règne du Père divin et de la mère mortelle.

            La fin du patriarcat n’est pas à pleurer.

            Cependant, le féminisme hystérique contemporain qui le remplace et va dans le sens de la féminisation de la société avec la théorie du genre, les femens et tout le reste est une émanation moderne de l’aspect démonique et dévoyé du culte de la Déesse mère. 

            Il ne s’agit plus de faire de l’énergie sexuelle féminine et du plaisir qui l’ accompagne un danger mortel et un poison pour l’âme comme dans le patriarcat satanique, il s’agit à présent de cacher le secret féminin, la substance féminine, force vie et substrat de la manifestation en exposant la femme en pleine lumière quitte à faire d’ elle un simple jouet sexuel , une marchandise.

            Renouez, frères et sœurs avec la souveraineté féminine primordiale, dis-je, en vue de la réalisation de l’unité dans la diversité, principe fondateur de la nature, à rebours du patriarcat Satanique traditionnel et du matriarcat Démonique moderne.



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