Gaza : le bilan réel des pertes palestiniennes et israéliennes
Ces deux bulletins télévisés sont datés du 23 juillet 2014.
Le premier montre l'étendue considérable des pertes humaines à Gaza en procédant à des comparaisons en termes de proportion de la population totale avec Israël, les USA et l'Europe.
Le second montre l'étendue des pertes israéliennes, cette guerre impliquant un désastre économique creusé chaque jour d'agression qui passe, et qu'Israël veut obtenir un cessez-le feu au plus vite, le pays entier étant paralysé.
Ces deux vidéos montrent que malgré la barbarie israélienne, la Résistance palestinienne est certainement sur le point de réaliser une victoire historique, dans le sillage de juillet 2006.
Edition et traduction : http://www.sayed7asan.blogspot.fr
Gaza : Et si les morts étaient Israéliens ?
Retranscription
Que la Paix de Dieu soit sur vous, ainsi que Sa Miséricorde et Sa Grâce.
Le Ministère de l’Information de la bande de Gaza a fait état, au matin du Mercredi [24 juillet], de plus de 650 morts Palestiniens depuis le début de l’agression israélienne. Ces martyrs sont tombés dans chaque zone et chaque quartier de cette bande de terre étroite et dont le nombre d’habitants s’élève à 1 816 000 habitants d’après les derniers chiffres précédant l’agression.
D’après les statistiques, 650 morts représentent 0,04 % de la population de Gaza.
Mais qu’est-ce que cela donnerait si l’on transposait cette proportion au nombre d’habitants de l’entité hébreue, dont la population s’élève à 8 180 000 d’habitants ? Quel serait le nombre de morts équivalent ? Le calcul donnerait ici 2 927 morts.
De même, que donnerait la proportion de 0,04% de tués aux Etats-Unis d’Amérique, dont la population atteint les 318 510 000 habitants ? Le nombre de morts serait, pour cette proportion, de 114 000 morts.
Considérons maintenant l’Union européenne, dont la populaton s’élève à 505 500 000 habitants. La proportion des victimes de Gaza y reviendrait à 181 000 tués.
Et malgré cela, après 17 jours, le monde entier reste muet et ne fait rien pour arrêter le massacre perpétré contre la population de Gaza.
Mais que se serait-il passé si durant cette même période, Israël avait subi 3000 morts ?
Et si les Etats-Unis avaient subi 114 000 morts ?
Et si l’Union européenne avait subi 181 000 morts ?
Une question à laquelle il faudra répondre lorsque viendra le temps de la justice, de l’honnêteté, lorsque les comptes seront faits avec rigueur, peut-être un temps où il n’y aura plus de Nations Unies, de Ligue Arabe, ni toute autre organisation semblable grâce au sommeil desquelles les Palestiniens ne peuvent fermer les yeux qu’en trouvant le martyre.
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Gaza : un désastre économique pour Israël
Retranscription :
Que la Paix de Dieu soit sur vous, ainsi que Sa Miséricorde et Sa Grâce.
L’économie sioniste est dans l’oeil du cyclone. L’économie est la principale victime de l’agression israélienne contre Gaza.
Voilà ce qu’a déclaré le journal Yediot Aharonot depuis le premier jour de l’agression contre la bande (de Gaza). Le secteur le plus touché, selon le journal, est le secteur touristique. Certains hôtels ferment complètement, et d’autres ne maintiennent qu’un niveau d’activité minimal, ce qui entraîne des pertes très élevées.
Le principal désastre pour l’économie de l’entité (sioniste) est l’annulation des vols des principales compagnies aériennes américaines, européennes et même russes à destination des aéroports sionistes, après qu’il ait été démontré qu’ils étaient à portée des roquettes de la Résistance. Les vols à destination de l’entité usurpatrice ont donc été bloqués, et cela a des conséquences très graves pour l’économie israélienne d’après les analystes sionistes.
L’aéroport Ben Gourion (à Tel Aviv) a été délaissé au profit de l’aéroport d’Eilat au Sud, à l’extrême Sud, ainsi que de l’aéroport Ovda dans le Néguev, des aménagements qui ont impliqué des dépenses colossales.
Le secteur agricole est dans le même état : les pertes se comptent en millions et les activités ont été paralysées, surtout dans les colonies et dans les zones occupées proches de Gaza.
Au niveau de l’industrie, les pertes sont lourdes. A Ashqelon et Ashkol, par exemple, les zones industrielles ont été complètement paralysées.
Quant à la bourse israélienne, elle a subi de fortes chutes, surtout lorsque les roquettes sont parvenues à Tel Aviv, Haïfa, et au-delà.
Selon des chiffres émis par des analystes sionistes, on s’attend à ce que les pertes de l’économie israélienne soient comprises entre 40 et 50 % du PIB.
Et selon des estimations faites par l’entité (sioniste), chaque journée de guerre coûte plus de 40 millions de dollars, auxquels s’ajoutent les coûts des dégats occasionnés par les pertes matérielles que causent les roquettes sur les bâtiments, les constructions, les rues, etc.
Ajoutons encore le prix de l’agression aérienne : chaque attaque menée par les avions de guerre coûte plusieurs centaines de millers de dollars.
De même, l’opération terrestre a des conséquences très douloureuses pour l’économie sioniste : lorsque 50 000 soldats sionistes sont appelés par précaution, cela implique que l’entité (sioniste) est obligée de les payer financièrement, d’après la loi qui a été appliquée après la guerre de juillet 2006 contre le Liban. Presque chaque soldat est dont compensé financièrement pour chaque jour de durée de l’agression (israélienne).
Et le prix exorbitant du Dôme de fer israélien, qui atteint les centaines de millions de dollars, reste l’exemple le plus éloquent de l’étendue des pertes subies par l’entité usurpatrice durant son agression.
Contact : 7asan.saleh [at] gmail.com
Tags : Europe Etats-Unis Israël Palestine Guerre
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