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Accueil du site > Tribune Libre > Ils ont été maoïstes

Ils ont été maoïstes

D’André Glucksmann (qui regrette) à Philippe Sollers (qui ne regrette pas) en passant par Rony Brauman, Gérard Miller (qui fait encore aujourd’hui l’apologie du maoïsme) et d’autres, ils ont été maoïstes, donc soutien d’une révolution responsable de 50 à 100 millions de morts. Mais c’est moins grave que d’être libéral ou d’avoir été au FN, à Occident ou à Unité Radicale.

 

Tags : Politique




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43 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Captain Captain 1er septembre 2012 13:57

    Merci pour l’info. C’est bon de le savoir quand on écoute leurs propos.

    Une autre info : A Montpellier, les statues de Lenine et de Mao ont été érigées récemment (projet voulu par Georges Frêche, mort en octobre 2010).



    • 2 votes
      Machiavel 3 septembre 2012 09:45

      La question de la crédibilité des pouvoirs politiques de droite comme de gauche avec ses dérives totalitaires reste posés , c’est l’avenir de l’humanité qui est jeu et il faudra bien des décennies pour construire un monde ou les peuples auront la possibilité de se diriger d’une manière autonome sans la domination des pouvoirs politiques .Les définitions de la démocratie risquent d’être encore bien des sujets de polémiques tout en tenant compte des erreurs du passé .


    • 11 votes
      maQiavel machiavel1983 1er septembre 2012 14:49

      Je ne suis pas du tout communiste ( meme si j’ y trouve des choses intéressantes comme une excellente critique du capitalisme ) mais la question est de savoir si le Bolchévisme ou le maoisme était vraiment du communisme . 
      Si non , le communisme n’ a effectivement pas fait 100 millions de morts. 
      Meme chose pour le libéralisme est ce qu’ il existe vraiment des pays libéraux ? Les états unis par exemples ne sont pas une république libérale ... 
      Bref , il faut peut etre redonner le vrai sens des catégories avant de se prononçer ...


    • 8 votes
      maQiavel machiavel1983 1er septembre 2012 15:25

      Selon moi , le bolchévisme ou le maoisme n’ était pas du communisme mais du capitalisme d’ état .
      Après Robert Hue ou les auteurs du livre noir du communisme peuvent aussi se tromper ( moi aussi d’ ailleur ). C’ est pas aussi simple ...


    • 4 votes
      soulmanfred 1er septembre 2012 17:13

      « Le Communisme - qu’il faut se garder de confondre avec le Parti Communiste - est une doctrine sociale qui, basée sur l’abolition de la propriété individuelle et sur la mise en commun de tous les moyens de production et de tous les produits, tend à substituer au régime capitaliste actuel une forme de société égalitaire et fraternelle. Il y a deux sortes de communisme : le communisme autoritaire qui nécessite le maintien de l’État et des Institutions qui en procèdent et le communisme libertaire qui en implique la disparition » Sébastien Faure


      Il y a peu d’idéologie qui annonce qu’elle va massacrer des millions d’gens avant de prendre le pouvoir .

    • 2 votes
      Erwanet Erwanet 1er septembre 2012 19:51

      @ Mjöllnir : n’oublions pas non plus super Flanby qui rend hommage à tous ces salopards :
       
      http://www.youtube.com/watch?v=-CzUktC_EAQ


    • 5 votes
      wesson 2 septembre 2012 14:30

      "  l’ouvrage collectif de 11 universitaires "Le Livre noir du communisme"  "


      dont la moitié ont ensuite renié la conclusion du livre qui en plus de manipuler et déformer les chiffres allait totalement à l’encontre de leur texte. 4 auteurs ont d’ailleurs même intenté un procès à l’éditeur et à l’auteur principal (Stephane Courtois, un "historien" d’extrême droite).

      Bref, un chef d’oeuvre de propagande, sans cesse donné en référence.

      Pour le livre noir du libéralisme, et du capitalisme, on attends toujours.

    • 4 votes
      gazatouslesetages 1er septembre 2012 16:02

      Meme chose pour le libéralisme est ce qu’ il existe vraiment des pays libéraux ? Les états unis par exemples ne sont pas une république libérale ...
      .
      hong-kong, australie..
      les US ne sont en effet pas plus du tout libéraux.


      • vote
        maQiavel machiavel1983 1er septembre 2012 16:41

        Donc l’ australie est un pays libéral ? Ca je ne savais pas mais t’ en est sur ? Ca veut dire qu ’ AUCUNE entité politique n’ intervient sur le marché en australie ? Les syndicats n’ existent pas ? On ne paye pas d’ impots ?Désolé mais j’ y crois pas trop ...


      • 1 vote
        maQiavel machiavel1983 1er septembre 2012 16:52

        Erreur gazatouslesétage.
        L’ australie n’ est pas un pays libéral , le libéralisme économique implique une libéralisation du marché du travail et en Australie , il y’ a des syndicats ( qui sont d’ ailleurs pro - Israélien ????? ) .


      • 2 votes
        Erca 1er septembre 2012 23:59

        Salut machiavel !


        Attention, je crois que tu fais une confusion entre libéraux et libertariens. Si les seconds sont pour la destruction ou la quasi-destruction de l’Etat, les premiers, eux, tiennent beaucoup à l’Etat et à son rôle pour assurer les fonctions régaliennes. Ils souhaitent aussi parfois son intervention dans le domaine économique vis-à-vis de certains biais du marché qui gênent sa liquidité optimale (les externalités par exemple, cf. les travaux de Pigou ; les monopoles ou les oligopoles non naturels ; etc.) ou pour produire des biens que le marché ne pourrait pas prendre en charge (cf. ce que disait Adam Smith à ce sujet).

      • 3 votes
        gazatouslesetages 2 septembre 2012 07:14

        c’est surtout que machiavel croit que le libéralisme interdit de fait toute forme de syndicat.
        ça en dit long sur sa connaissance de ce mouvement. jamais lu ou entendu un libéral classique pour l’interdiction de corporation ou syndicat. (et pour cause)
        .
        peut-être qu’à Hong-kong, il connaît des syndicalistes ? smiley


      • 2 votes
        maQiavel machiavel1983 2 septembre 2012 13:57

        Bonjour Erca ( ou bonsoir c’ est selon on est sur le net )

        C’ est pourquoi je dis qu’ il faut redonner le sens approprié aux mots et pour ce , il faut remonter aux origines , sinon , on en arrive à des absurdités comme considérer que le bolchévisme était du communisme.
        A l’ origine , dans la pensée libérale , l’ Etat devait être le moins présent possible , et le marché auto-régulé par la fameuse main invisible ne devait être soumis à aucune instance politique . 
        Pourquoi les premiers penseurs libéraux pensaient de cette manière ? Parce que de leur temps ,celui des monarchies , le commerce était entravé par les princes . L’ intervenant d’ agoravox ffi ( avec lequel j’ ai néanmoins beaucoup de désaccord ) le décrit très bien. 
        Quant à Adam smith , il a dévellopé ses thèses alors que le libéralisme était triomphant dans son pays , et s’ est retrouvé précisément face aux contradictions du libéralisme et a donc émit ses théories en fonction. 
        Mais , si on s’ en tient aux origines du concept du libéralisme , ce concept exclut tout interventionnisme étatique , Freeman théorise cela très bien. Si l’ Etat intervient le marché n’ est précisément plus libre , ça tombe sous le sens.
        @Gazàtoutlesétages
        Comment se conçoit le marché du travail dans le libéralisme ? On peut le synthétiser par trois mots : 
        - Propriété : Il y’ a d’ un coté le propriétaire des moyens de production et de l’ autre le propriétaire de sa force de travail.
        - Liberté : Le propriétaire de sa force de travail est libre de la vendre à qui il veut , et le propriétaire de ses moyens de production est libre de l’ acheter à qui il veut.
        - Egalité : Les deux se rencontrent sur le marché du travail , d’ égal à égal ,chacun ayant ses intérêts propre , et la satisfactions de leurs intérêts égoïstes devant amener à la satisfaction de leur besoins réciproque et de la société selon la fameuse formule : " les vices privés font la vertu publique".
        Quel est le but de l’ existence des syndicats ? Les syndicats existent d’ abord parce qu’ ils ne conçoivent pas le marché du travail libéral comme égalitaire, ils s’ y opposent. Mais pour comprendre ça , il faudrait que tu lise " le capital " de Marx .Donc par définition , une société dans laquelle les syndicats existent ne peut pas être libérale .





      • vote
        gazatouslesetages 2 septembre 2012 15:16

        Ah ben si Marx l’a dit alors..smiley
        .
        il connaissait mieux le libéralisme que les libéraux eux-mêmes smiley


      • vote
        gazatouslesetages 2 septembre 2012 15:26

        Machiavel, tu crois que les libéraux sont pour une suppression totale d’entité politique, suppression d’impôts, de syndicat, une absence totale de règles du jeu alors que c’est faux.
        II faut arrêter de lire ce que disent les socialistes sur le sujet, et va à la source : ce qu’en disent les libéraux (les classiques).
        .
        tu verras qu’ils n’ont jamais dit que l’impôt devait disparaître. et HK est certainement le pays le plus libéral depuis 50 ans.


      • 2 votes
        maQiavel machiavel1983 2 septembre 2012 15:32

        Pour faire une critique du libéralisme économique , il faut en connaitre la philosophie. Marx connaissait parfaitement les philosophes libéraux.

        Mais j’ aimerai comprendre , le fait que l’ existence des syndicats rendent le marché du travail moins libre te dérange ? Si t’ es pour leur existence , pour que les travailleurs défendent collectivement leurs intérêts , alors on est d’ accord , sauf que dans ce cas ,comme moi , tu n’ es pas un vrai libéral mais un oxymore socio-libéral ( surement plus libéral que social ) ...

      • 2 votes
        maQiavel machiavel1983 2 septembre 2012 15:45

        @Gazàtoutlesétages

        Vraiment je ne te comprends pas . C’ est quoi le libéralisme économique ? Ce n’ est pas un courant de pensée qui estime que le marché ne doit être soumis à aucune instance politique , qu’ il doit être auto régulé grâce à une main invisible , que les libertés économique tel que libéralisation du marché du travail , liberté d’ entreprendre , liberté de consommation sont indispensables ?
        Tu es pour que l’ Etat intervienne sur le marché ? La main invisible n’ existe pas ? Le rôle de l’ Etat n’ est pas limité à protéger ce que vous appelez " droits naturels " ?
        Navré mais tu n’ es pas un libéral , au mieux un néo-libéral .
        Tu devrais être content de vivre en France qui est un pays néo-libéral ( les USA étant le pays néo-libéral par excellence ), non ?

      • vote
        epicure 4 septembre 2012 20:33

        Sauf que pour lutter contre les monopoles/oligopoles, les pratiques frauduleuses qui faussent le marché, il faut passer des règles, qui soient établies , et non juste énoncée dans le vent.
        En l’absence de toute règle, rien n’interdit à certains de prendre le contrôle de tout un marché.
        C’est pour ça que les libéraux classiques ne sont pas contre la présence de l’état , mais de façon très limitée.
        Donc il y a un libéralisme qui protège les petites et moyennes entreprises, qui ont besoin d’une régulation du marché pour éviter les déformations du marché par les grosses entreprises qui peuvent se permettre des choses pour fausser le marché, comme vendre à perte sur un produit pour tuer la concurrence tandis qu’elles font des bénéfices sur d’autres. Une petite entreprise qui vit sur un nombre réduit de produits ne peut pas se le permettre, et donc ne peut pas concurrencer la manœuvre frauduleuse.
        Et puis il y a un libéralisme qu est au service des multinationales, qui enlève les entraves aux grosses sociétés ( qui jouent avec les différences règlementations et situations nationales ),et met l’état au service de ces sociétés, qui réduit ses prérogatives sur l’économie (l’état ne peut rien), notamment avec les privatisations. Ça c’est le néolibéralisme, qui donne plus de pouvoir aux gros, et leur permet de s’enrichir encore plus, et prend une tournure de plus en plus autoritaire.

        Mais dans les grandes lignes chacun reste dans une perspective libérale que chacun interprète à sa façon selon ses objectifs.


      • vote
        gazatouslesetages 5 septembre 2012 01:12

        Machiavel, bcp de blabla pour en arriver à une conclusion tronquée.
        .
        le libéralisme classique, et notamment l’école Autrichienne, Hayek, est pour un état limité (pas une absence totale) qui doit assurer les fonctions régaliennes, cad justice, police, défense. dans certains
        .
        de plus, les impôts ou taxes ne sont pas absentes, mais limitées (flat tax).
        .
        bref, en parlant de néo-libéralisme, tu confonds le libéralisme keynésien avec celui d’hayek.


      • vote
        epicure 5 septembre 2012 17:01

        le libéralisme de keynes, c’est ça qu’ont remis en cause les néolibéraux.
        Donc ton affirmation est fausse.
        Le néo libéralisme c’est friedmann si je ne me trompe pas, qui a inspiré notamment pinochet. Un mélange de l’ibéralisme économique et d’autoritarisme étatique au service des puissances économiques.
        Un libéralisme de droite en somme.
        Alors que keynes a développé un libéralisme plus à gauche avec un état au service de l’intérêt public.
        Keynes limite la licence pour les puissances économiques, tandis que le néolibéralisme au contraire élargit la licence vis à vis des puissances économiques.

        Beaucoup plus poussé, dans la logique néolibérale , il y a le nazisme dont l’ordre économique reposait sur la collusion de gros cartels privés et d’un état dictatorial, mais au détriment de toute liberté pour les petits ( patrons, commerçants, artisants, salariés ).


      • 5 votes
        Pierre Régnier 1er septembre 2012 19:19

        Merci à "Enquête et Débat" (mais il manque quelques noms des présents dans le montage)


        Merci aussi à Machiavel 1983  pour ce commentaire du 1er à 14 h 49 : "la question est de savoir si le Bolchévisme ou le maoïsme était vraiment du communisme".


        Il y a plus de quarante ans, dans une chronique du Canard enchaîné Morvan Lebesque disait en substance : "il existe un fascisme de gauche et il vaudrait mieux l’appeler par son nom".


        Ma réaction de lecteur fut : Enfin !


        Et je me suis alors senti autorisé à parler de "fascistes staliniens", terme dans lequel j’englobe depuis cette époque tous les "communistes" qui ont justifié la violence comme une nécessité, même passagère, pour aller au communisme et pour le pratiquer.

         

        Pierre Régnier

        (qui se sent toujours largement communiste)


        • 2 votes
          Socarate 1er septembre 2012 19:30

          Putain Jean Robin peut pas s’acheter un télescope et se mettre à l’observation des étoiles et galaxie , il verra qu’il y a un tout autre très beau monde qui réclame lui aussi de grandes réflexion personnelles.

          Et il pourra même venir ici nous étaler tous ça doublé d’images et autres commentaire cocasse du genre " bonjour jean robin journaliste et éditorialiste"


          • 3 votes
            gerfaut 1er septembre 2012 19:41

            Ben oui, mais la lumière des étoiles que l’ on perçoit date, selon le cas, de plusieurs dizaines-centaines de millliers d’ années lumières, il faudrait qu’ il soit historien pour commenter.


            Bravo, bravo, t’ as inventé la machine à remonter le temps,

            T’ as gagné une tringle à rideaux

          • 5 votes
            gerfaut 1er septembre 2012 19:48

            Salut Madoff, c’ est marrant, même BHL dans son livre sur l’ identité française, je crois, a remarqué que les juifs étaient très nombreux parmi les responsables de la révolution bolchévique


          • 1 vote
            maQiavel machiavel1983 2 septembre 2012 14:17

            @Madoff

            Je suis d’ accord avec presque tout , merci d’ avoir cité Proudhon comme s’ inscrivant dans le vrai monde des travailleurs .
            Concernant la sur-représentation des juifs dans les révolutions ( pas seulement celle prétendument socialiste , meme les bourgeoise comme la française ) , on peut aussi l’ expliquer ( sans aller dans la stratégie tribale, qui évidemment existe ) par le fait que peuple juif est un peuple intrinsèquement révolutionnaire .
            Bernard Lazare dans son livre " antisémitisme son histoire et ses causes " l’ explique très bien : 
            L’ esprit révolutionnaire dans le judaïsme : 
            Les causes qui firent naître cette agitation, qui l’entretinrent et la perpétuèrent dans l’âme de quelques Juifs modernes, ne sont pas des causes extérieures, telles que la tyrannie effective d’un prince, d’un peuple, ou d’un code farouche ; ce sont des causes internes, c’est-à-dire qui tiennent à l’essence même de l’esprit hébraïque (...).La vie, selon l’Hébreu, doit donner à l’être toutes les joies et ce n’est que d’elle qu’il doit les attendre(...).L’unique récompense qu’ambitionnaient les pieux était que Iahvé les fît mourir rassasiés de jours, après des années passées dans l’abondance et la jubilation(...). Ils ne croyaient pas à la vie future (...).N’ayant aucun espoir de compensation future, le Juif ne pouvait se résigner aux malheurs de la vie (...).Comme il était en possession d’un idéal concret, il voulait le réaliser et tout ce qui en retardait l’avènement provoquait sa colère(...). Donc, la conception, que les Juifs se firent de la vie et de la mort fournit le premier élément à leur esprit révolutionnaire. Partant de cette idée que le bien, c’est-à-dire le juste, devait se réaliser non pas outretombe mais pendant la vie, ils cherchèrent la justice et, ne la trouvant jamais, perpétuellement insatisfaits, ils s’agitèrent pour l’avoir.

          • 2 votes
            maQiavel machiavel1983 2 septembre 2012 17:04

            Ce texte que tu viens de mettre est très vrai , je ne le connaissait pas. 

            On est donc d’ accord les juifs ont très souvent été des agents révolutionnaires et derrière cet esprit révolutionnaire se dissimule un messianisme. Mais pour ne pas sombrer dans le simplisme , il faut dire qu’ ils l ont été seulement les temps s y prêtaient et ils n’ ont jamais provoqué les révolutions à eux tout seul : 
            Ainsi, le grief des antisémites paraît fondé : le Juif a l’esprit révolutionnaire, conscient ou non, il est un agent de révolution. Toutefois le grief se complique, car l’antisémitisme accuse les Juifs d’être la cause des révolutions. Examinons ce que vaut cette accusation.
            Tel qu’il était, avec ses dispositions, avec ses tendances, il était inévitable que le Juif jouât un rôle dans les révolutions : il l’a joué. 
            Dire, avec la plupart des adversaires d’Israël, que toute perturbation, toute révolte, tout bouleversement vient du Juif, a été causé, provoqué par le Juif et que si les gouvernements changent et se transforment, c’est parce que le Juif a préparé ces changements et ces transformations dans ses conseils mystérieux, cela est excessif. Affirmer une telle chose, c’est méconnaître les plus élémentaires des lois historiques, c’est attribuer à un élément infime une part injustifiée, c’est ne voir qu’une des plus minimes faces de l’histoire tout en en négligeant les mille côtés (...). 
            Le Juif n’est donc pas le moteur du monde, l’hélice grâce à laquelle nous marchons vers une rénovation ; toutefois ceux qui, par prudence, nous le montrent comme étant sans importance aucune (...), commettent une erreur aussi grave que l’erreur des antisémites". 
            Bernard Lazare , " l’ antisémitisme son histoire et ses causes " : 

            http://fr.wikisource.org/wiki/L%E2%80%99Antis%C3%A9mitisme/XIII#cite_ref-13


          • 4 votes
            BlackMatter 1er septembre 2012 21:25

            "donc soutien d’une révolution responsable de 50 à 100 millions de morts."


            Faites attention à ne pas gonfler trop vos chiffres.
            Bientôt, il y aura plus de morts qu’ils n’y avaient d’habitants en URSS.
            50 à 100 millions ? Bonjour la marge d’erreur... Quand on a des chiffres aussi peu précis on se tait. Beaucoup d’historien s’accorde sur 20 millions. C’est déjà beaucoup, pas la peine d’exagérer. Et pour votre gouverne, la seconde guerre mondiale, provoquée par l’extrême droite a fait 62 millions de mort en moins de 5 ans.

            • 3 votes
              TZ TZ 2 septembre 2012 10:57

              J’ai toujours aimé cette manière de tergiverser sur les chiffres pour faire oublier l’essentiel : le massacre de milliers d’innocents au nom d’une idéologie.
              .
              50, 100, 500 millions de morts : quelle différence ? Cela prouve l’aspect intrinsèquement totalitaire de l’idéologie qui a commis ces crimes.


            • 3 votes
              wesson 2 septembre 2012 14:46

              @TZ


              "J’ai toujours aimé cette manière de tergiverser sur les chiffres pour faire oublier l’essentiel : le massacre de milliers d’innocents au nom d’une idéologie."

              C’est là votre erreur principale : le communisme n’est pas une idéologie mortifère, alors que le nazisme lui, l’est. Vous pouvez effectivement mentionner ces morts dû à l’incompétence et à la corruption de régimes qui se réclamaient du communisme, mais l’idéologie communiste n’y était pour rien en cela. 

              Le but du communisme, c’est de répartir équitablement les richesses, le but des nazis, c’est de plomber les juifs, puis ensuite tout le monde qui est pas nazi...

              C’est en cela que ce "décompte des morts du communisme" est profondément malhonnête : une bonne partie de ces morts sont dû aux guerres - et famines - qui ont été imposés aux pays communistes. De plus, ça me fait bien rire d’entendre certains compter les morts des famines chinoises alors que lorsque le pays était en coupe réglée par les occidentaux, la famine y était systématique, mais là personne pour compter les morts.

            • 5 votes
              gazatouslesetages 2 septembre 2012 15:28

              Le but du communisme, c’est de répartir équitablement les richesses,
              .
              celui du nazisme aussi (ils étaient socialistes)


            • 2 votes
              wesson 2 septembre 2012 18:18

              " celui du nazisme aussi (ils étaient socialistes) "


              jusqu’à la nuit des longs couteaux effectivement le NSDAP avait dans son propos une vocation socialiste et nationaliste.

              Et après cette nuit, ou Hitler a donc décapité la partie du mouvement qui se voulait socialiste, il ne restait dans les faits plus que le nationalisme.

              C’est d’ailleurs Ernst Rohm lui-même qui signe une tribune disant à Hitler :   "la révolution que nous avons faite n’est pas une révolution nationaliste, mais une révolution nationale-socialiste. Nous tenons même à souligner ce dernier mot : socialiste ". 

              C’est pour éviter cela que Hitler a décidé et exécuté la nuit des longs couteaux, fit dissoudre la SA et tuer ses cadres.

              Pour le dire autrement, le "socialisme" du parti nazi était juste une posture électorale qui lui a permis d’avoir un soutient populaire suffisant pour l’amener au pouvoir. Un mensonge de plus à mettre à leur actif quoi.

            • vote
              gazatouslesetages 2 septembre 2012 19:21
              Pour le dire autrement, le "socialisme" du parti nazi était juste une posture électorale qui lui a permis d’avoir un soutient populaire suffisant pour l’amener au pouvoir. Un mensonge de plus à mettre à leur actif quoi.
              .

              tout comme celui des communistes

            • 2 votes
              maQiavel machiavel1983 2 septembre 2012 19:42

              Là je suis soufflé ...

              Y’ avait 130 000 soldats juifs dans l’ armée nazies ? Mais comment est ce possible ?

            • vote
              epicure 4 septembre 2012 20:52

              @par gazatouslesetages (xxx.xxx.xxx.228) 2 septembre 15:28

              Le but du communisme, c’est de répartir équitablement les richesses,
              .
              celui du nazisme aussi (ils étaient socialistes)

              Pas du tout, le socialisme du nazisme n’avait rien à voir avec le socialisme, c’était juste une étiquette. Les nazis n’ont jamais défendu la démocratie économique , et encore moins une démocratie politique basée sur des assemblées (ils ont aboli l’assemblée nationale).

              Le nazisme était avant tout un parti de droite, qui comme tout parti de droite avait sa part de commerçants, artisans, déboussolés par les excès du capitalisme libéral.

              Le but du nazisme n’était pas économique mais sociétal : une société basée sur un ordre national,, racial, et même international avec les pays voisins soumis à l’Allemagne qui pourrait ainsi se servir pour les intérêts du peuple allemand, dont les nazis formeraient l’élite.

              En fait toute la politique nazi a été orientée pour ce but, en poussant l’Allemagne à être au service d’une machine de guerre pour conquérir l’espace vital.

              Un programme d’extrême droite, pas de gauche socialiste. et aucun lien avec la répartition des richesses, vu que les nazis étaient contre l’égalitarisme des marxistes, communistes, socialistes etc....


            • 4 votes
              gazatouslesetages 5 septembre 2012 01:24

              Le but du nazisme était évidemment -aussi- économique.
              il suffit de voir les grandes réformes économiques et monétaires qu’ils ont effectuées à partir de 33.
              .
              et cadeau bonux :

              Pourquoi sommes-nous socialistes ?

              Par Joseph Goebbels

              Nous sommes socialistes parce que nous voyons dans le socialisme, qui est l’union de tous les citoyens, la seule chance de conserver notre héritage racial et de récupérer notre liberté politique et rénover notre État allemand.

              Le socialisme est la doctrine de la libération pour la classe ouvrière. Il favorise la montée de la quatrième classe et son incorporation dans l’organisme politique de notre patrie, et il est inextricablement lié à la rupture de l’esclavage présent, recouvrant la liberté allemande. Le socialisme, par conséquent, n’est pas simplement une question relative à la classe opprimée, mais celle de tous, pour libérer le peuple allemand de l’esclavage et est l’objectif de la présente politique. Le socialisme atteint sa véritable forme qu’au travers d’une fraternité de combat total avec les énergies d’avant-garde d’un nationalisme nouvellement réveillé. Sans le nationalisme il n’est rien, seulement un fantôme, rien qu’une théorie, un château dans le ciel, un livre. Avec lui, il est tout, l’avenir, la liberté, la patrie !

              Le péché de la pensée libérale a été de négliger les forces de construction de la nation du socialisme, laissant ses énergies partir dans des directions antinationales. Le péché du marxisme a été de dégrader le socialisme en une question de salaires et d’estomac, de le mettre dans une situation de conflit avec l’État et son existence nationale. Une compréhension de ces deux faits nous conduit à un nouveau sens du socialisme, qui voit sa nature nationaliste, de renforcement de l’État, libératrice et constructive.

              Le bourgeois est sur le point de quitter la scène historique. À sa place viendra la classe productive des travailleurs, la classe ouvrière, qui a été opprimée jusqu’à aujourd’hui. Elle commence à remplir sa mission politique. Elle est impliqué dans une lutte dure et amère pour arriver au pouvoir politique, tandis qu’elle cherche à faire partie de l’organisme national. La bataille a commencé dans le domaine économique ; ellel finira dans le politique. Ce n’est pas seulement une question de salaires, ni seulement une question de nombre d’heures de travail par jour – bien que nous ne pourrons jamais oublier que c’est là une partie essentielle, peut-être même la plus importante de la plate-forme socialiste – mais beaucoup plus une affaire d’intégration d’une classe puissante et responsable dans l’État, peut-être même d’en faire la force dominante des politiques futures de la patrie. La bourgeoisie ne veut pas reconnaître la force de la classe ouvrière. Le marxisme la corsète dans un carcan qui la ruine. Alors que la classe ouvrière, se vidant de son sang, se désintègre peu à peu dans le marxisme, la bourgeoisie et le marxisme se sont entendus sur les lignes générales du capitalisme, et ont pour tâche maintenant de protéger et défendre cet état des choses de diverses manières, souvent dissimulées.

              Nous sommes socialistes parce que nous voyons la question sociale comme une question de nécessité et de justice pour l’existence même d’un État pour notre peuple, non pas une question de pitié bon marché ou de sentimentalisme insultant. Le travailleur réclame un niveau de vie qui correspond à ce qu’il produit. Nous n’avons pas l’intention de mendier pour ce droit. L’intégrer dans l’organisme étatique n’est pas seulement une affaire importante pour lui, mais pour la nation toute entière. La question est plus large que la journée de huit heures. Il s’agit de former un nouvel état de conscience qui inclut tous les citoyens productifs. Étant donné que les pouvoirs politiques actuels ne sont pas capables ni désireux de créer une telle situation, le socialisme doit se battre pour l’atteindre. Il est intérieurement et extérieurement un slogan de la lutte. A l’intérieur, il vise en même temps les partis bourgeois et le marxisme, parce que les deux sont des ennemis jurés de l’État ouvrier à venir. A l’extérieur, il est dirigé contre tous les pouvoirs qui menacent notre existence nationale et l’avènement de l’État national-socialiste.

              Le socialisme n’est possible que dans un État qui est uni au niveau national et libre au niveau international. La bourgeoisie et le marxisme sont responsables de ne pas avoir atteint les deux objectifs, l’unité nationale et la liberté internationale. Peu importe que ces deux forces se présentent comme nationales et sociales, elles sont les ennemis jurés d’un État national-socialiste.

              Nous devons donc briser politiquement ces deux groupes. Les lignes du socialisme allemand sont nettes, et notre chemin est dégagé.

              Nous sommes contre la bourgeoisie politique, et pour un authentique nationalisme !
              Nous sommes contre le marxisme, mais pour un vrai socialisme !
              Nous sommes pour le premier État national allemand de nature socialiste !
              Nous sommes pour le Parti national-socialiste des travailleurs allemands !


            • vote
              epicure 5 septembre 2012 17:15

              @par gazatouslesetages (xxx.xxx.xxx.228) 5 septembre 01:24
              Ah le bel argument :
              Goebels, le roi de la propagande, dont le texte présent est un bel exemple de ce qu’est la propagande totalitaire, comme l’a énoncé Orwell, c’est à dire faire dire aux mots ce qu’on veut jusqu’à leur faire perdre toute signification.
              Donc on a dans le style :
              "la liberté c’est l’esclavage"
              "le travail rend libre"
              "le nazisme c’est du socialisme"

              Parce que ce qu’il définit comme socialisme n’a rien à voir avec ce qui définit le socialisme.
              Et puis le texte date de 1926, quand le parti nazi cherchait à agglomérer le plus de monde autour de lui, dont des anticapitalistes.
              Sauf que tu as oublié entre temps le massacre des SA qui est en fait l’élimination du courant anticapitaliste du parti nazi, le reste ce sont des courants de droite pure (conservateurs, nationalistes, etc...).
              Depuis il y a eu la chasse à tous les ouvrages et partisans du socialisme ou du communisme.
              Depuis il y a eu l’interdiction des syndicats.
              L’établissement d’un lien néoféodal entre le patron privé et l’employé.
              L’absence de nationalisations majeures. La propriété économique est restée privée, sauf pour les juifs.
              La limitation des salaires.
              la collusion de l’état avec les cartels capitalistes
              l’abolition du régime parlementaire
              le nationalisme, la racisme , la conquête guerrière etc...

              Bref que des choses qui excluent et opposent le nazisme au socialisme..

              La seule chose qui lie le nazisme au socialisme, c’est un mot dans l’étiquette du parti. Mais rien au delà.

              Si les nazis sont socialistes tout le monde est nazis, même les libéraux, parce que cela signifierait que le mot socialisme n’a aucune signification, et qu’on peut lui faire dire tout et son contraire.

              Bref affirmer que les nazis sont socialistes, au mieux c’est un mensonge par une approche très simpliste de la politique, ou alors c’est une manipulation , un mensonge.


            • vote
              epicure 5 septembre 2012 17:21

              Les réformes de 33 -37 sont justement des réformes de droite/extrême droite, ce qui confirme la fausseté de tes affirmations.

              Ce qui caractérise une idéologie, c’est la fin, et la manière dont sont utilisés les moyens (au profit de qui).
              le fait que le socialisme et le nazisme ont des fins opposées, rend caduque tes affirmations.
              Et même si certains socialismes font référence à l’état, vu qu’il est orienté vers l’intérêt public, alors que le nazisme a favorisé des intérêts capitalistes privés, ils sont encore opposés.
              Surtout que la plupart des socialismes font de la réduction ou la disparition de l’état leur but, que ce soit les anarchistes ou le marxisme. Alors que la nazisme fait de l’état fort une finalité de la société nazi.


            • vote
              Socarate 1er septembre 2012 22:21

              haaaaaa ! Mon petit jean, si tu n’existait pas il aurait fallu t’inventer !

              Oui je sais je suis antisémite !


              • 2 votes
                gerfaut 1er septembre 2012 23:31

                Sinon, merci Enquete&Debat pour le sujet, je ne suis pas d’ accord avec tous vos sujets, mais là, c’ est très bien.


                Très peu de maoistes ont finalement, l’ honnèteté de dire qu’ ils ont déconné à plein tuyau à l’ époque, il fallait être dans la vague, après s’ il y a des remous contraires... on attendra la suivante...

                Miller toujours aussi intelligent, il existe des gens qui se trompent tout le temps... sur tous les sujets... C’ est fascinant. Solers, faut qu’ il fasse le malin, il a son petit public, un écrivain qui a déconné, ce serait pas bon. On prend l’ air malin....

                Après Mao, ce fut Moa...

                Sympathique.

                 


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