Jean-Louis Costes : “En art, on peut faire, mais s’ils ont envie de te faire chier, ils te flinguent.”
Un quart d’heure de célébrité qui dure 51 minutes, pour une personnalité emblématique de la liberté d’expression en France : Jean-Louis Costes. Artiste performer et musicien français né le 13 mai 1954, il est également cinéaste et romancier. Parmi ses romans, citons Grand-père, chez Fayard en 2006, et Un bunker en banlieue, en 2008. Visitez son site. Il nous a reçu chez lui, en banlieue parisienne, attention, cet homme a une parole totalement libre.
Extraits :
“Quand je fais un truc, je ne sais pas où ça va.”
“Je ne m’attendais pas à avoir des emmerdes, sinon je n’aurais pas mis mon nom et mon adresse sur mon site internet.”
“Je croyais qu’en art on pouvait représenter tout, même le mal.”
“Sur le catholicisme je fais un truc, il ne se passe rien”.
“En islam, il n’y a pas d’art, pas de carnaval où on se déguise en Allah. Je n’ai pas le droit de lire le Coran de façon artistique.”
“Sur la scène on fait le contraire de ce qu’on fait dans la vie.”
“Si c’est pas pour représenter du mauvais, je ne sais pas à quoi sert l’art.”
“Certains ultra-gauchistes m’empêchent de jouer dans certaines villes, à Lille par exemple.”
“Tout ce qui est race, religion, sexe, pédophilie, etc. n’est pas traité par la variété, et nous laisse un boulevard dans l’indépendant.”
“En France, il n’y a pas d’exception en art, contrairement à la Suisse et aux USA.”
“Il n’y a jamais eu de liberté d’expression, c’est toujours un combat très chaud.”
“Dans les années 1920, la liberté d’expression était très poussée en France.”
“Dans mon champ, en art, on peut faire, mais s’ils ont envie de te faire chier, ils te flinguent.”
“Thierry Meyssan avait empêché le soutien du Réseau Voltaire mais aussi de tout le milieu informel pour moi.”
“Le procès qui m’a été intenté a duré 13 ans, et m’a ruiné.”
“En art, j’admire Lars von Trier.”
“Il faudrait interdire le porno hardcore d’accès gratuit.”
Tags : Société Art Humour Censure Culture Liberté d’expression
16 réactions à cet article
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Moi j’aime bien Robin et aussi j’aime bien aussi Soral. Ce serait bien qu’ils se réconcilient car tous deux, de manières différentes, œuvrent pour la bonne cause. Devons nous nous disputer de la sorte ?
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merci pour la vidéo, toujours étonnant JL Costes.
quand J Robin fait son métier, c’est quand même mieux que ses chamailleries .-
Voilà où mène le caca, la pornographie, les voyages en Inde sous LSD, les performances de scarification ou de sodomies publiques... Un homme de 57 ans qui ressemble à un ado qui n’aura jamais fini ses expériences juvéniles et qui parle comme un mec de 15 ans qui vient de découvrir Kurt Cobain...
Heureusement, d’autres montrent des voix sérieuses à l’underground en nous apprenant qu’être subversif ne rime pas toujours avec montrer sa bite dans une cave d’un bistrot parisien de Belleville... -
"Dans l’Islam il n’y a pas d’Arts.."...
Les Lacunes flagrantes d’ un artiste bourré de préjugés qui ignorent l’Arts de ses contemporains musulmans...-
erreur à la relecture...A1One execute son art urbain en Iran (et non pas en Afganistan)
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C’est clair...j’voulais juste mettre en avant des artistes que j’apprécie, hommes et femmes de confession musulmane, qui eux prennent de véritables risques et se battent pour des causes, dénoncent, et militent... et vivent une expérience artistique au delà de l’expérience purement narcissique ...
Omar Kayyam a inspiré les plus grands artistes du monde, écrivains, poètes, peintres, etc....Costes, j’ai des doutes sur son influence, même post-mortem...
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Je pense qu’il y a quand même une mauvaise interprétation des propos de Costes ici. Il ne dit pas qu’il n’y a pas d’art chez les musulmans, mais qu’il n’y a pas de place pour de l’art sur la religion musulmane autre que décoratif (soit pas d’Art dans la définition qu’on en a en occident depuis un siècle). Je n’ai pas connaissance de livre ou pièce ou chanson portant un commentaire sur le coran, en tous cas. Peut être vous si ?
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Exactement, il parle de l’art contemporain. (que ce soit appelé art est un autre débat)
Faut pas rigoler avec l’islam, il n’y a pas d’art qui amène à la subversion du coran ou du prophète, contrairement à la religion catholique où la vierge marie, jésus, ont été caricaturés..
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S’il se trompe merci à ceux qui s’y connaissent de nous montrer des images subversives concernant l’islam. -
Il n’y a pas de liberté d’expression dans l’islam, ni dans l’art ni nulle part !
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Il existe une contestation artistique contre l’islamisme extrémiste (notamment au Pakistan et en Inde), qui n’est pas à l’image et n’utilise pas les mêmes moyens stylistiques que notre propre culture artistique laïque anti-culte, pour la simple raison que selon les cultures nous nous exprimons différemment. De plus si pour nous autres il est légitime de critiquer les cultes, cela reste un fait rare à travers le monde. Dans la majorité des pays, le culte reste sacré pour la plus grabde partie de la population, qu’il soit musulman, juif, bouddhiste ou animiste.
Lorsqu’on parle d’Arts, il est essentiel de prendre en compte l’environnement social, structurel et culturel de l’artiste. Lorsqu’on est un artiste il faut s’attendre a ne pas plaire a tous, mais faire des amalgames comme Costes le fait, n‘est franchement pas digne de l’empathie artistique universelle.
L’art Musulman ne se limite pas au « décoratif », et ce n’est pas parce qu’il s’exprime différemment sur des thèmes divergents des nôtres qu’il est moins essentiel pour la société dans laquelle il nait et évolue.
Costes ne dis pas ce que vous dites, il dit vraiment ce que j’ai bien compris. Apres, si il n’a pas su exprimer correctement sa pensée, la c’est un autre problème.
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Il existe une contestation artistique contre l’islamisme extrémiste (notamment au Pakistan et en Inde), qui n’est pas à l’image et n’utilise pas les mêmes moyens stylistiques que notre propre culture artistique laïque anti-culte, pour la simple raison que selon les cultures nous nous exprimons différemment. De plus si pour nous autres il est légitime de critiquer les cultes, cela reste un fait rare à travers le monde. Dans la majorité des pays, le culte reste sacré, qu’il soit musulman, juif, bouddhiste ou animiste.
Lorsqu’on parle d’Arts, il est essentiel de prendre en compte l’environnement social, structurel et culturel de l’artiste. Lorsqu’on est un artiste il faut s’attendre a ne pas plaire a tous, mais faire des amalgames comme Costes le fait, ‘est franchement pas digne de l’empathie artistique.
L’art Musulman ne se limite pas au « décoratif », et ce n’est pas parce qu’il s’exprime différemment sur des thèmes divergents des nôtres qu’il est moins essentiel pour la société dans laquelle il nait et évolue.
Costes ne dis pas ce que vous dites, il dit vraiment ce que j’ai bien compris. Apres, si il n’a pas su exprimer correctement sa pensée, la c’est un autre problème.
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"..si pour nous autres il est légitime de critiquer les cultes, cela reste un fait rare à travers le monde. Dans la majorité des pays, le culte reste sacré pour la plus grabde partie de la population, qu’il soit musulman, juif, bouddhiste ou animiste. Lorsqu’on parle d’Arts, il est essentiel de prendre en compte l’environnement social, structurel et culturel de l’artiste."
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oui enfin Costes cherchait pas spécialement à faire de la philosophie sur l’art à travers le monde. Je pense qu’il parlait de la liberté de l’art en islam par rapport aux autres religions, dans l’environnement culturel ici. ça rejoint un peu ce que vous dites, le culte reste sacré pour beaucoup de populations, dont les musulmans..
ça ne reste qu’une toute petite phrase dans une longue interview..
Je suis pas fan de ses "oeuvres", mais j’admire sa liberté, qu’il a prise pour aller très loin...
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Mot pour mot d’accord. Le vide intersidéral rempli par du caca, des croix gammées, des bites, des sodomies publiques... Un gamin de 13 ans en éducation sexuelle en ferait autant à ses premiers cours. Ce mec est un dégénéré qui a muté avec la société "technikart" et qui est très bien à la place où il est : les caves.
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Respect pour Jean Louis Costes, même si je ne suis pas fan des sa production scato-trash.
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Ce type n’a jamais été récupéré par la mafia de l’art contemporain, ni par les institutions culturelle toujours friandes de subversion facile, ni par le marché de l’art.
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Trop imprévisible, trop déjanté, ce type est un ovni en dehors de la scène artistique Française qui a avant tout besoin de moutons pour brouter au conformisme planplan des institutions.
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