La dissidence est une honte pour la France

Journal de bord des agoravoxiens du 25/04/2021

Le terrible complot dévoilé ! (suite des événements relatés du 20/04/2021)

Les studios d’agoravox tv (laissant un message sur répondeur) : ça fait plus d’une heure que t’as pas donné de nouvelles, putain rappelle-moi le Mediag ! Bon ok, j’avoue, je suis inquiet pour toi, voilà c’est dit ! Ben ouais, même moi j’ai un coeur tu vois... Allez rappelle dès que t’as ce message, merci !

Il raccroche. A peine quelques secondes plus tard, il reçoit un appel masqué. Il décroche

Les studios d’agoravox tv  : Allo ?

Une voix métallique : Ecoutez-moi attentivement, si vous tenez à revoir votre journaliste, rendez-vous à l’adresse que vous allez recevoir par SMS.

Les studios d’agoravox tv  : Mais vous êtes qui bordel ? Vous êtes un des gus cagoulé du cimetière ? Bravo, vous avez réussi à impressionner le jeune mais ça marche pas sur moi ! Alors arrêtez votre carnaval et libérez mon gars, sinon j’appelle les flics, ok ?

Une voix métallique (calme et ironique) : Allons, allons. Restons calmes et civilisés, voulez-vous ? Une perte malencontreuse d’organes génitaux est si vite arrivée sur un malentendu. Vous ne voudriez tout de même pas que ce jeune homme se retrouve avec pareil "handicap", j’imagine ? Et votre épouse, vos enfants, ils ont aussi envie de profiter de la vie, je suppose ?

Les studios d’agoravox tv (hurlant)  : Espèce de sale enflure de merde !!! Si tu touches à ma femme ou à mes gosses, putain, je...

Une voix métallique (le coupant d’une calme mais ferme) : Arrêtez de hurler s’il vous plaît, c’est assez désagréable ! Et puis je crois que vous n’êtes pas vraiment en situation de pouvoir négocier. Allez, soyez raisonnable et tout ira bien.

Le patron des studios d’agoravox tv réfléchit à toute vitesse, son pouls s’accélère. Il prend une forte inspiration en essayant de se calmer

Les studios d’agoravox tv  : Ok, envoyez moi votre adresse !

Une voix métallique : Parfait, je savais qu’entre gentlemen nous pourrions nous entendre.

Il raccroche. Au bout de 30 secondes, le patron reçoit le SMS avec l’adresse. Il saute dans son véhicule. 30 minutes plus tard, le voilà arrivé à destination. Il s’approche d’une vieille bâtisse en apparence inhabitée, il pénètre à l’intérieur et aperçoit de la lumière émergeant d’une pièce. Il ouvre la porte et aperçoit le Mediag ligoté sur une chaise.

Les studios d’agoravox tv  : Hé Le Mediag, ça va ? Attends je viens te détacher

Le Mediag (criant) ; Attention patron !

Il eut à peine prononcé cette phrase que le patron ressentit une violente douleur derrière la nuque. Il plia un genou à terre puis tomba inconscient. Au bout d’un temps qui parut interminable, il retrouva légèrement ses esprits et perçut un faisceau de lumière intense dirigé sur lui. Il devina derrière la lumière des silhouettes masquées. Puis il prit conscience qu’il était lui aussi ligoté sur une chaise juste à côté du Mediag. Une silhouette s’avança et se planta juste devant lui.

La silhouette : Messieurs, puisque nous voilà maintenant tous réunis, avant toute chose, la politesse la plus élémentaire exige que je me présente. Sachez qu’on a coutume de m’appeler, en toute modestie, "Grand Maître M" et que je dirige ce mouvement auquel appartiennent également ces messieurs qui se trouvent derrière moi. Sachez messieurs que je me trouve face à un cruel dilemme ; vous faites partie des très rares personnes de cette planète à être désormais témoins de notre existence ce qui, vous le comprendrez aisément, m’interroge sur la pertinence de devoir vous laisser la vie sauve (Le Mediag et son patron ont un frisson). D’un autre côté, comme vous en avez été témoins, vous avez également conscience qu’agoravox tv, dont vous êtes les sympathiques représentants, constitue pour nous un outil indispensable de propagande. Donc nous avons également besoin de vos services. Alors messieurs, je vous pose donc la question : que feriez-vous à ma place ?

Le Mediag ; Vous devez nous laisser en vie et je vous jure sur la tête de mon patron que nous ne dirons jamais rien à personne !

Les studios d’agoravox tv (soupirant) : stp, ferme la, physiquement !

Grand Maître M (il sort une cigarette et l’allume) : Jeune homme, je suis désolé mais il se trouve que je ne vous fais aucune confiance. Oh ne le prenez pas personnellement, c’est juste une question de principe. La nature humaine est vraiment fascinante. Vous n’imaginez pas à quel point c’est drôle de faire partie des grands marionnettistes de ce monde et de constater à quel point nos petites marionnettes sont manipulables à souhait. Tenez par exemple, cette histoire de pandémie mondiale qui constitue une de nos plus grandes réussite, et bien nous avons réussi à vous faire adopter les éléments de langage tels que "gestes barrières" ou "distanciations sociales" qui ne veulent strictement rien dire mais que vous répétez désormais comme un mantra. Remarquez que nous sommes les premiers à les respecter puisque nous sommes tous masqués ici (rires dans l’assistance). La nature humaine, disais-je, est méprisable au dernier degré. Non vraiment c’est sans regret ni pitié que nous allons mettre en place la dictature mondiale qui approche à grands pas et qui écrasera tous les misérables insectes que vous représentez si magnifiquement ce soir (il écrase sa cigarette sur la chaise entre les jambes du Mediag qui pousse un cri de frayeur) . Et j’ai besoin d’agoravox pour ça ! Mais comme je suis fort embarrassé que vous soyez nos témoins, il ne me reste plus qu’une solution (il sort de sa poche un flacon et une seringue). Non n’ayez pas peur, il ne s’agit pas du vaccin Astrazeneca (éclats de rires dans l’assemblée). Ceci est un mélange de benzodiazépines que je vais présentement vous injecter. D’ici quelques minutes, vous aurez absolument tout oublié de cette soirée. Ah j’oubliais : j’ai bien entendu effacer vos enregistrements de ce soir mais vous récupérerez tout votre matériel intact dès votre réveil. Messieurs, ce fut un réel plaisir d’avoir cet échange avec vous, je vous souhaite une excellente nuit !

Il relève la manche du Mediag puis lui injecte la substance et fais ensuite de même avec le patron. Au bout de quelques minutes, le Mediag et son patron s’endorment. Quelques heures plus tard, ils se réveillent dans le cimetière à l’endroit où le Mediag a filmé les évènements.

Les studios d’agoravox tv (ouvrant les yeux)  : Mais... qu’est-ce que je fous dans un cimetière ?...Ah mais t’es là aussi toi ?

Le Mediag ; Oui patron, moi non plus je ne sais pas ce que je fais là. On a dû trop forcer sur la boisson lors du cocktail hier aux studios. Je ne me rappelle plus du tout ce qui s’est passé après

Les studios d’agoravox tv  : On a dû se mettre une sacrée murge, bordel ! En plus on est complètement débraillés l’un comme l’autre. Je sais pas ce qu’on a pu foutre ensemble et je préfère pas savoir. Bon allez, on repart au studio car on a du taf. La campagne de Norman Bates va bientôt monter en puissance, faut qu’on soit prêt

Grand Maître M (les observant de loin)

 : Oui, au travail messieurs nous comptons sur vous AH AH AH  ! :->