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Accueil du site > Tribune Libre > La gouvernance mondiale coordonnée de Michel Drac

La gouvernance mondiale coordonnée de Michel Drac

Étonnantes déclarations de Michel Drac l’un des concepteurs du principe de BAD (Base autonome Durable) lors de cette conférence intitulée : le mondialisme, enjeux et perspectives, et organisée par Égalité et Réconciliation Aquitaine avec comme coparticipant, Pierre Hillard.
 
 
 
- 42 mn 30 : Dans une approche structuraliste, ma foi, il faut bien le dire, la construction d’un gouvernement coordonné à l’échelle mondiale, ben ce n’est pas non plus un fantasme impérial. C’est aussi quelque chose qui a tendance aujourd’hui à devenir pensable, et peut être d’une certaine façon à devenir souhaitable. Parce qu’il faudrait mieux se coordonner au moment où notre économie risque de buter sur ces limites écologiques, c’est évident.
 
- [..] Le problème, c’est que cette nécessité d’une gouvernance coordonnée à l’échelle globale aujourd’hui, est captée, instrumentalisée d’une part par les classes supérieures dans les différentes pays du monde, et d’autre part à l’échelle globale par la puissance impériale[...].
 
43 mn 58 : Donc en résumé, sur enjeux et perspectives, je dirais, l’enjeu, il est simple. Il faut lutter contre le mondialisme, mais pas pour empêcher l’établissement d’une gouvernance mondiale coordonnée. Au contraire, pour rendre possible l’établissement possible d’une gouvernance mondiale coordonnée dans un cadre raisonnable, westphalien, appuyé sur des entités politiques stables et qui se respectent les unes les autres.
 
- 44 mn 25 : Donc en fait, le véritable adversaire du mondialisme, c’est un nationalisme ouvert, c’est un patriotisme ouvert. C’est pas du tout les patriotismes fermés, c’est pas du tout les nationalismes agressifs, c’est pas du tout les ethnicismes de repli. Au contraire, pour le mondialisme, ce genre de tendance est positif car cela lui permet de se poser en seule alternative crédible au chaos.
 
De là, la présentation récemment publiée sur Agoravox et critique envers son camarade San Giorgio peut aussi être destinée à Michel Drac.
 
http://www.agoravox.tv/tribune-libr...
 
En effet, la pensée mondialisto-compatible d’un Piero San giorgio édité par la maison d’édition le Retour aux Sources d’un certain Michel Drac ne fait juste que reprendre les grandes lignes de la pensée profonde de celui-ci, donc les déclarations récentes ne sont peut être pas finalement si étonnantes que cela...
 
Ce qui est en revanche bien plus étonnant, c’est que personne dans la salle ne lui ait demandé de développer sa pensée d’une gouvernance globale coordonnée et ses arguments (incluant leurs sources) pour affirmer que notre économie risque de buter sur des limites écologiques.
 

Tags : Politique Société International Nouvel Ordre Mondial Oligarchie




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60 réactions à cet article    


  • 4 votes
    Éric Guéguen Éric Guéguen 4 septembre 2014 10:17

    Je crois que Le Retour aux Sources, c’est l’histoire d’une bande de potes qui se promeuvent mutuellement autour de quelques grands axes forts (et vendeurs, accessoirement bien sûr) :

     
    - La globalisation est un danger ;
    - La finance est son principal ressort ;
    - Les Juifs l’ont voulu ainsi.


    • 3 votes
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 11:17

      Je pense que vous caricaturez Gueguen, il est vrai qu’ils relayent les travaux de Pierre Hillard qui correspond parfaitement à ce que vous décrivez mais Maurice Gendre ou Michel Drac sont bien plus nuancé. Francis Cousin est lui totalement dans un autre paradigme.


    • 3 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 4 septembre 2014 11:38

      Bonjour Mach’.
       
      J’ai bien dit "je crois", et mes supputations ne se fondent pas uniquement sur les vidéos distillées au compte-gouttes. Je m’appuie sur les impressions que m’ont laissé les différents contacts que j’ai pu avoir avec eux. Peut-être qu’en moi s’exprime un certain dépit - c’est possible, je ne le nie pas - mais je fais de mon mieux pour rester objectif et j’en déduis néanmoins que leur ligne éditoriale tourne autour des trois thèmes susmentionnés. Rien, ou très peu de ce qui déroge ne les intéresse. Ils ont des fixettes.
       
      Certes, Francis Cousin est un extra-terrestre, Lucien Cerise est clairement un type de gauche, et Michel Drac, dans ses analyses, vole loin au-dessus du lot, mais aucun de contrevient réellement aux trois principes que j’ai mis en exergue. Quant à Maurice Gendre, il me semble être un internaute comme un autre, sans plus. Drac se contentera de mettre en garde contre le complotisme, sans jamais démonter les arguments de Soral ou Hillard alors qu’il en a les moyens.


    • vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 11:43

      Désolé pour le gras , je ne maîtrise pas du tout , je ne sais pas ce qui se passe.


      Comment se sont déroulés ces contacts pour l’ édition de votre livre ? Et ou en êtes vous ?



    • 3 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 4 septembre 2014 11:58

      Je deviens un peu superstitieux, et ne veux pas vendre la peau de l’ours avant d’avoir l’objet entre les mains. Disons qu’un éditeur a accepté mon livre moyennant quelques retouches auxquelles je consens tout à fait et qui sont d’ailleurs de règle. Je ne sais pas si j’aurai droit de conserver le titre, on verra. Ce ne sera pas avant le premier trimestre 2015. Je dois également m’entraîner à l’oral avant conférences afin de maîtriser mon affaire. J’espère pouvoir vous en dire davantage dans les semaines prochaines.
       
      Pour ce qui est du Retour aux Sources, François Sainz, le gérant, n’a jamais vraiment prêté attention à ce que je lui ai soumis. Après une énième relance de ma part, il a commencé par me dire par mail qu’il était débordé, ce que je peux tout à fait comprendre. Mais un quart d’heure plus tard, montre en main, et alors qu’il avait l’ouvrage depuis près de cinq mois en sa possession, il m’a juste dit qu’il venait d’y jeter un œil, que ça lui semblait trop compliqué et trop ambitieux pour un premier livre. Étrange.. Un peu comme s’il me disait, en somme, que ma personne n’est pas au niveau de ma prose. Bref...
       
      Mach’, il serait bien que nous puissions de temps en temps discuter en privé...
      [email protected]


    • vote
      erQar erQar 4 septembre 2014 12:18

      bonjour messieurs,
      -
      Si je vous dis hyper-classe, vous me répondez quoi ?
      -
      Sinon un extrait d’article,
      -
      http://fr.danielpipes.org/14841/ahmet-davutoglu
      -

      En juin 2005, je me suis entretenu à Ankara pendant une heure avec Davuto ?lu alors principal conseiller d’Erdo ?an en matière de politique étrangère. De cet entretien je garde un souvenir précis de deux sujets.

      Il m’a interrogé à propos du mouvement néo-conservateur américain alors au faîte de sa notoriété et de sa prétendue influence. J’ai commencé par exprimer mes doutes quant à mon appartenance à cette élite, telle que la présumait Davuto ?lu. J’ai ensuite fait remarquer qu’aucun des principaux décideurs de l’administration de George W. Bush (président, vice-président, secrétaire d’État, secrétaire à la Défense, conseillers en sécurité nationale) n’était néo-conservateur, un fait qui m’a rendu sceptique par rapport à cette puissance tant vantée. Davuto ?lu m’a répondu en des termes subtilement teintés d’antisémitisme, soulignant que les néo-conservateurs étaient bien plus puissants que je ne voulais l’admettre étant donné qu’ils travaillaient tous dans un réseau secret fondé sur des liens religieux (Il a eu la délicatesse de ne pas préciser de quelle religion il pouvait s’agir).

      -

      -

      Pour ce qui est d’une gouvernance mondiale coordonnée, il faudrait s’accorder sur un paradigme pour rassembler les peuples et je crois qu’il y a un paradigme qui prend le pas sur tous les autres.


    • vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 12:37

      @Gueguen
      Merci pour votre adresse hotmail, je me le garde le temps que je m’ouvre un compte !
      L’attitude du gérant des retours aux sources est étrange en effet. En ce qui me concerne, j’ai adoré la partie que vous avez publié sur ago rouge sur l éloge de l’esprit olympique, ceci dit, je ne suis qu’un clown sur internet, je ne pense pas que cela aie beaucoup de valeur …


    • 5 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 4 septembre 2014 12:46

      Tout dépend de ce que vous appelez un "clown"... Si c’est être passionné de la chose publique au point de lire quantité de choses à ce sujet et de participer à des débats sur Internet en essayant le mieux possible de se remettre chaque jour en question et de trouver des solutions viables pour tous, alors je revendique moi aussi mon statut de clown. Et j’aimerais que nous soyons plus nombreux dans le même genre.

       

      J’ai par ailleurs une petite liste perso de vrais clowns que l’on voit continuellement dans des vidéos ici même... Exemple : Plonssac-du-Con ou je ne sais quoi.


    • vote
      Medusai Medusai 4 septembre 2014 13:05

      "Davuto ?lu m’a répondu en des termes subtilement teintés d’antisémitisme, soulignant que les néo-conservateurs étaient bien plus puissants que je ne voulais l’admettre étant donné qu’ils travaillaient tous dans un réseau secret fondé sur des liens religieux (Il a eu la délicatesse de ne pas préciser de quelle religion il pouvait s’agir)."


      J’ai le même conditionnement mental. Je suis partagé entre le fait de fabuler (avec légère honte) par rapport a la complexité du monde et le fait de penser qu’il a raison surtout sur le ceci : 

       "les néo-conservateurs étaient bien plus puissants que je ne voulais l’admettre". J’ai l’impression qu’on sous estime quelque chose aussi...

      Ce n’est pas une vision manichéenne dans la mesure ou pour moi il n’y a pas un méchant et un gentil mais simplement une constatation en observant l’évolution du monde. Cela reste un avis personnel.



    • vote
      erQar erQar 4 septembre 2014 13:14

      Bonjour medusai,
      -
      Oui enfin, on tombe tout de suite dans le complotisme, quand on fait ce genre de constat.. smiley
      -


    • vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 13:16

      Les néoconservateurs sont puissants, c’est indéniable mais ils ne sont pas tout puissant, pas aux Etats unis et encore moins au niveau global : déjà, ils ne sont pas homogènes entre eux mais en plus, il existe dans les sphères d’influence Etasunienne un réseau géopolitique concurrent au moins aussi puissant que lui, celui des paléo-conservateurs ou conservateurs réaliste.

      La lutte de ces réseaux et d’autres pour le contrôle de l’appareil d’Etat américain paralyse l’administration américaine qui en devient totalement incohérente.

      Une analyse très intéressante à ce sujet : « Qui tient qui à Washington ? Question inutile dépassée … »


    • 1 vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 13:29

      Salut ErQar

      -Pour ce qui est d’une gouvernance mondiale coordonnée, il faudrait s’accorder sur un paradigme pour rassembler les peuples

      Non, un gouvernement mondial tel que le décrit Drac dans la conférence n’aurait pas pour but de rassembler les peuples ou de les brasser dans une immense orgie métisseuse.

      Au contraire, il reconnaitrait l’identité des peuples et leurs spécificités culturelles.

      Il ne faudrait donc pas un paradigme commun (comme une religion commune ou un système philosophique commun) mais des principes régulateurs. Par exemple, des intellectuels Chinois ont élaboré les “cinq principes de la coexistence pacifique”, c’est-à-dire :

      · 1) Le respect mutuel de la souveraineté et de l’intégrité territoriale ;

      · 2) Le principe de non-agression ;

      · 3) L’égalité des partenaires sur l’échiquier international ;

      · 5) Le respect des besoins vitaux de chacun.

      C’est un vœux pieux évidemment mais je pense que ce genre de principe sont dans l’ intérêt des peuples quels qu’ ils soient ( et non dans celui des oligarchies à la tête des grandes puissances ).


    • vote
      Medusai Medusai 4 septembre 2014 13:39

      Oui je ne dis pas le contraire évidement et je fais tout pour éviter de tomber dans ce piège (pas toujours évident vous en conviendrez) mais l’inverse n’est il pas vrai aussi ? 


      Au final c’est comme le bouclier antisémite, on n’a plus droit de rien dire sans qu’on crie au complot. 

      Etre modéré ça n’empêche pas de relater des faits que ça plaise ou non. Dire que tout est complot c’est n’importe quoi mais dire que les complots ça n’existent pas c’est pareil je trouve. 

      Enfin je me trompe peut être, si vous pouvez éclairer ma lanterne ne vous gênez surtout pas.

      Bien a vous.



    • vote
      Medusai Medusai 4 septembre 2014 13:40

      Merci maQ.


    • 1 vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 13:41

      -Dire que tout est complot c’est n’importe quoi mais dire que les complots ça n’existent pas c’est pareil je trouve. 

      ------> Je suis tout à fait d’ accord avec cela.


    • vote
      erQar erQar 4 septembre 2014 13:49

      Salut maQ,
      -
      les “cinq principes de la coexistence pacifique”, n’est il pas un début de paradigme ?
      -
      Quand, je dis qu’il y a paradigme qui prend le pas sur tous les autres, c’est du monde marchand dont je fais allusion... smiley...
      -
      A propos un clown est une personne chargé d’amuser la galerie...et il utilise la drôlerie, le burlesque, l’absurde,etc.. pour arriver à ses fins. Mais au final, le clown débilise l’environnement à l’image des trolls...


    • vote
      funambule funambule 4 septembre 2014 15:00

      Une collection de principes ce n’est pas un paradigme ?
      ou bien, ça dépend de l’échelle ça aussi ?


    • vote
      funambule funambule 4 septembre 2014 15:01

      désolé, mon message fait double emploi avec celui de eQdar ! je m’éclipse ...


    • vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 15:08

      Oui, vous avez tous les deux raisons et moi tort, une collection de principe peut être considérée comme un paradigme.


    • vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 4 septembre 2014 15:36

      Euuuhhh, Mach’, au fait, ce n’est pas d’un "compte" que vous avez besoin, une simple adresse électronique suffit pour écrire un mail... smiley


    • vote
      maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 11:12

      Le problème dans certains milieux, c’est que dès que l’on évoque des termes comme « gouvernement mondial » ou « nouvel ordre mondial », on est directement classé dans l’axe du mal.

      Je caricature sciemment, mais j’ai l’impression que l’auteur de l’article est un peu dans ce paradigme simpliste, ce qui fait qu’il n’a pas pu comprendre le propos modéré et nuancé de Michel Drac dans cette conférence.

      Car le propos qu’il tient doit être compris dans sa totalité, dans cette conférence, il ne s’est exprimé à aucun moment pour ne rien dire, son propos sur la nécessité d’une gouvernance mondiale s’inscrit dans une cohérence globale.

      Il dit notamment une chose importante : le terme « Gouvernement mondial » peut pouvoir dire des choses différentes selon ce que l’on met dedans.

      Le gouvernement mondial dont il parle dans cette conférence, est celui qui découle de la concertation de nations souveraines, et non impulsé par des supers -souverains supranationaux !

      Cet idéal est il réalisable ? C’est une autre discussion qui concerne le concret du combat politique.

      Ce projet est il nécessaire ? Je pense que oui, les nations sont aujourd’hui incapables de gérer les défis à venir (écologique, démographique, migratoire etc. ) dans ce cadre de mondialisation qui comme il l’ explique est dans une certaine mesure spontanée.

      Je conseille l’excellent article de Qamarad « manifeste pour un gouvernement mondial  » (j’attends toujours la seconde partie).

      -Ces arguments (incluant leurs sources) pour affirmer que notre économie risque de buter sur des limites écologiques.

      Il a déjà développé ses arguments à plusieurs reprises, notamment après cette conférence  de façon très prudente, Michel Drac a l’humilité de ne pas affirmer détenir la Vérité, il ne fait pas de prévision mais des propositions de scénario en fonction d’hypothèses et non de certitudes.


      • vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 11:13

        Désolé pour le gras , il a fait comme il voulait ...


      • vote
        bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 11:40

        @ Machiavel
        -
        Le gouvernement mondial dont il parle dans cette conférence, est celui qui découle de la concertation de nations souveraines, et non impulsé par des supers -souverains supranationaux !
        -
        C’est ce qui est à l’origine de l’ONU. Donc, en un certain sens, ça existe déjà. Pourquoi absolument vouloir aller au-delà ?
        -
        Ce projet est il nécessaire ? Je pense que oui, les nations sont aujourd’hui incapables de gérer les défis à venir (écologique, démographique, migratoire etc. ) dans ce cadre de mondialisation qui comme il l’ explique est dans une certaine mesure spontanée.
        -
        Avec tout le respect que j’ai pour vous, à mon avis, c’est une mauvaise façon de poser la question. Plus précisément, cela appelle forcément une réponse qui va dans le sens de ce "gouvernement mondial" que vous souhaitez.
        -
        L’État universel (NWO, gouvernement mondial, appelez-le comme vous voulez) est un très vieux fantasme qui n’a jamais abouti et il n’y a aucune raison que cela aboutisse un jour. Ou bien, même si cela aboutit, ça se cassera la gueule très vite, mais ça va faire beaucoup de dégâts en s’effondrant. Autant s’épargner des frais supplémentaires.
        -
        Prétendre que les "nations sont aujourd’hui incapables de gérer les défis à venir", c’est vite dit. Évidemment qu’elles en sont capables ; si c’est mal géré, c’est très probablement que ça n’intéresse personne, au fond (sauf les couillons comme vous et moi). Ce qui est parfaitement logique : du point de vue national, l’intérêt national l’emporte systématiquement sur les considérations internationales (y a qu’à voir la politique des États-Unis, par exemple). Du coup, cet État universel ne peut être réalisé que par un (des) acteur(s) supra-étatique(s), et c’est d’ailleurs bien ce que dit H.G. Wells dans son The open conspiracy. Aujourd’hui, cet acteur ne peut être qu’un méga-trust planétaire. Vous avez envie de vitre dans un État universel créé et géré par un consortium de multinationales, vous ? Eh bien, pas moi, et je suis loin d’être le seul.


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 12:24

        Bonjour bovinius.


        -C’est ce qui est à l’origine de l’ONU. Donc, en un certain sens, ça existe déjà. Pourquoi absolument vouloir aller au-delà ?

        ------> Les instances internationales actuelles sont incapables de gérer les défis de la mondialisation, elles sont sous le contrôle de puissances qui servent avant tout leurs intérêts impérialistes.

        Pour que ce gouvernement mondial de nations souveraines soit possible, il faudrait que l’impérialisme américain prenne acte du monde multipolaire qui émerge et abandonne son projet de rétablir coute que coute son ambition  hégémonique.

        S’il ne le fait pas, on s’enfoncera dans une série de troubles géopolitiques, qui aggraveront le contexte de la crise multi -systémique globale.

        S’il le fait, ce gouvernement mondial pourra gérer cette crise ou si elle est ingérable (c’est mon opinion) au moins en amoindrir les effets les plus dévastateurs.

        -L’État universel (NWO, gouvernement mondial, appelez-le comme vous voulez) est un très vieux fantasme qui n’a jamais abouti et il n’y a aucune raison que cela aboutisse un jour. 

        ------> Nous sommes là en désaccord radical, avec tout le respect que j’ai pour vous.

        Une structure politique mondiale est une nécessité qui s’ imposera , que ce soit à cause de la mondialisation économique qui a fait émerger une inter-imbrication et interdépendance des économies à un stade jamais connu jusque là , des technologies de communications mais aussi pour des raisons écologiques qui mettent l’ existence même de l’ humanité en danger mais aussi plus grave , un grand nombre d’ espèces animales qui sont en voie de disparition et qui disparaissent au moment ou l’ on discute , également pour des raisons démographiques puisque nous seront 9 million en 2050 , et d’ autres choses.

        Je pense que gouvernement mondial il y’ aura, et la nécessité de son existence apparaitra à tous soit par le consentement général et de façon pacifique, soit par la violence avec la crise, guerre et la destruction.

        Si l’on passe par une concertation pacifique des nations souveraines, les choses seront gérées dans le respect mutuel de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et du respect des besoins vitaux de chacun.

        Si cela passe par la violence, les peuples n’auront plus leur mot à dire, les oligarchies se partagerons simplement le gâteau planétaire (du moins ce qu’il en restera), suivant une logique de puissance.

        -du point de vue national, l’intérêt national l’emporte systématiquement sur les considérations internationales

        ------> Vous avez raison. Mais encore faudrait-il définir l’intérêt national, qui est différent de l’intérêt des classes dirigeantes nationales. Je vais vous donner un exemple : l’immigration de masse vers l’Europe occidentale.

        On peut penser pour diverses raisons que je ne décrirai pas ici, que cela sert les classes dirigeantes occidentales, mais une fraction des peuples occidentaux s’en plaint, en considérant que ce n’ est pas dans ses intérêts.

        Les élites occidentales travaillent à présent pour leurs intérêts de caste, d’ ou l’intérêt pour le combat politique populiste d’établir une forme de souveraineté populaire, qui ne peut se faire que dans le cadre de la nation.

        Mais une fois ce combat gagné, les peuples occidentaux devrons se rendre compte que se terrer derrière des barricades nationales ne servira à rien, seule une politique de concertation internationale avec les pays d’ ou partent l’immigration, peut gérer le problème.

        Il est donc dans l’intérêt des peuples mêmes de grandes puissances qu’une instance de coordination émerge pour gérer ce problème parmi tant d’autres.

        Aujourd’hui, cet acteur ne peut être qu’un méga-trust planétaire. 

        ------> Je ne suis pas d’ accord avec cela. Il peut émaner des nations souveraines, mais cela passe par le combat politique, pour établir les souverainetés populaires.

        Ce n’est qu’une opinion relative et subjective, la mienne, pas une certitude absolue.


      • vote
        Did Art 4 septembre 2014 13:38

        On connait la technique mondialiste de nous sortir des faux problèmes globaux notamment écologiques (pic pétrolier, climat, etc..) pour justifier que les nations sont dépassés....

        Pascal Bernardin démontre bien la relation écologie = mondialisme...


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 13:53

        @did art

        Personne ne dit que les nations sont dépassées, pas ici du moins, et ce n’est pas non plus ce que Michel Drac dit ici. Essayez de ne pas être binaire.

        Au contraire quand il parle de nécessité de coordination entre les nations, cela veut bien dire ce que cela veut dire, çàd que l’on part des nations souveraines.

        On dit que d’un point de vue structurel, même les grandes nations comme la Chine serait incapable de résoudre seuls les problèmes lié à la mondialisation.

        Par exemple, comment un pays peut il résoudre seul les problèmes liés aux exils fiscaux ? C’est impossible, les nations doivent se coordonner …

        La vision réactionnaire des nations repliées sur elles mêmes et isolée du monde est révolue, il faut bien se rendre compte qu’elle est déconnectée de la réalité …

        Pour le reste, il ne faut pas confondre les problèmes écologiques globaux bien réels avec l’écologie politique qui en général relève de la mascarade.

        Mais j’ ai une question : que proposez vous ? 


      • vote
        Did Art 4 septembre 2014 14:31

        Le réchauffement climatique et le pic pétrolier sont de l’escroquerie mis en avant par les organes mondialistes et s’est facilement démontrable.

        Après la mise en place de la spiritualité globale mondialiste décrite par Pascal Bernardin va se faire...Déjà défendre les états-nations national-socialistes comme la russie etc...


      • vote
        bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 14:50

        @ Machiavel
        -
        S’il [l’impérialisme américain] ne le fait pas, on s’enfoncera dans une série de troubles géopolitiques, qui aggraveront le contexte de la crise multi -systémique globale.
        -
        Ça, on y est déjà, et ce n’est que le début. Un État qui sombre ne le fait jamais sereinement, et un gros État puissant comme les States, encore moins.
        -
        ... et la nécessité de son existence [du gouvernement mondial] apparaitra à tous soit par le consentement général et de façon pacifique, soit par la violence avec la crise, guerre et la destruction.
        -
        Pour être précis, c’est en effet l’emballage sous lequel on s’efforce de nous refourguer la came, ouais. Ça ne prouve pas par ailleurs qu’elle soit de bonne qualité, ni que nous en ayons réellement besoin.
        -
        Si l’on passe par une concertation pacifique des nations souveraines, les choses seront gérées dans le respect mutuel de la souveraineté, de l’intégrité territoriale et du respect des besoins vitaux de chacun.
        -
        C’est bien pour cela que j’ai mentionné l’ONU au début de mon commentaire. Avez-vous jamais pensé que puisqu’elle ne remplit pas ses objectifs, on pouvait au moins essayer de la réformer ? Or, voilà qu’une pensée étrange me vient - l’ONU, c’est une instance conçue pour les États... néanmoins, le NWO tel que je le vois venir sera beaucoup plus favorable aux intérêts des multinationales (j’imagine que vous avez entendu parler de ce qui se négocie dans le cadre de l’Accord Transatlantique ; transposé à l’échelle mondiale, ça promet !) ; se pourrait-il que ces dernières essayent de nous vendre "leur" version du gouvernement mondial, à dessein ?
        -
        Mais encore faudrait-il définir l’intérêt national, qui est différent de l’intérêt des classes dirigeantes nationales.
        -
        Bien vu. L’intérêt national du point de vue de sa population n’intéresse personne, c’est bon pour les contes de fée. Du point de vue géopolitique on considère "national" l’intérêt strict de l’État en tant qu’acteur du système international, c’est à dire, tout ce qui contribue à renforcer sa pérennité et sa puissance.
        -
        Mais une fois ce combat gagné, les peuples occidentaux devrons se rendre compte que se terrer derrière des barricades nationales ne servira à rien, seule une politique de concertation internationale avec les pays d’ ou partent l’immigration, peut gérer le problème.
        -
        Il est donc dans l’intérêt des peuples mêmes de grandes puissances qu’une instance de coordination émerge pour gérer ce problème parmi tant d’autres.

        -
        Dans un monde idéal, et dans votre hypothèse, j’aurais tendance à vous répondre : on revient alors à la case ONU. Or, tel que c’est parti, on risque fort de se retrouver plutôt à la case Monsanto ou Goldman Sachs, mais dotés d’un pouvoir démesuré.


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 14:51

        -Le réchauffement climatique et le pic pétrolier sont de l’escroquerie mis en avant par les organes mondialistes et s’est facilement démontrable.

        ------> Je ne parle pas du réchauffement climatique, car là-dessus, je sais que des experts s’écharpent.

        Mais les problèmes écologiques globaux ne se réduisent pas au réchauffement climatique.

        En ce qui concerne le pic pétrolier, supposons qu’effectivement des organismes mondialistes l’ont mit en avant, cela signifierait il ipso facto qu’il est une escroquerie ?

        Vous pensez que le pic pétrolier n’existe pas et que les ressources naturelles pétrolières sont infinies ? Vous pensez que les autres ressources en matière première sont infinies ?

        Quant à la Russie ( qui n’ est pas socialiste , elle est plutôt néolibérale ), elle est consciente de la nécessité d’une gouvernance mondiale , il faut se rappeler que Medvedev a exhibé en 2009 une monnaie mondiale censé remplacer le dollar , et en ce moment même , la Chine , la Russie , les autres BRIC et d’ autres mènent en ce moment une fronde organisée contre le dollar et veulent créer un système financier international alternatif , ce dont ils parlaient déjà en 2010.

        L’inter-national est une nécessité, et les dirigeants Russes le savent très bien …


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 14:59

        @bovinius

        -Dans un monde idéal, et dans votre hypothèse, j’aurais tendance à vous répondre : on revient alors à la case ONU. Or, tel que c’est parti, on risque fort de se retrouver plutôt à la case Monsanto ou Goldman Sachs, mais dotés d’un pouvoir démesuré.

        ------> Très bien. Dans ce cas, dans notre monde concret, quelle alternative existe il ? Vous pensez que les nations seules dans leur coin, sans aucune coordination globale peuvent résoudre les défis de la mondialisation ?


      • 1 vote
        bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 15:41

        @ Machiavel
        -
        Très bien. Dans ce cas, dans notre monde concret, quelle alternative existe il ? Vous pensez que les nations seules dans leur coin, sans aucune coordination globale peuvent résoudre les défis de la mondialisation ?
        -
        Je pense que, en l’état actuel des choses, certaines nations ont en effet les capacités de gérer seules la plupart de ces défis en ce qui les concerne (les plus puissantes, en fait - États-Unis, Russie, Chine, etc.), à condition de les considérer comme un objectif important, et que d’autre part, quand c’est un souci qui est plus qu’important, elles savent très bien et très vite s’arranger en bi- ou multi-latéral pour faire avancer le dossier (exemple récent - projets North et South Stream). Ça c’est une première chose.
        -
        Ensuite, je suppose que l’ONU devrait être réformée (fonctionnement et élargissement du Conseil de Sécurité, notamment ; déplacement du siège, aussi), et dotée d’un véritable outil policier et militaire afin de faire respecter ses résolutions.
        -
        Enfin, je pense aussi que les États devraient, plutôt que de se mettre à quatre pattes devant les multinationales, créer une organisation étatique internationale de contrôle et de répression des multinationales, histoire de les empêcher de faire n’importe quoi n’importe où. Car, l’un des défis majeurs de notre temps, ce n’est ni l’écologie, ni l’exil fiscal que vous avez cité et qui ne sont que des symptômes ; ce serait plutôt ce qui en est à l’origine, à savoir, la mobilité quasi absolue du capital.
        -
        Ce n’est ni difficile, ni long, ni coûteux à faire. Et ça réglerait déjà pas mal de problèmes, pour commencer.


      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 16:09

        @bovinius

        Je lis votre réponse et je constate que vous êtes vous aussi pour une gouvernance globale.

        Il y’ a un désaccord entre nous lorsque vous affirmez « Je pense que, en l’état actuel des choses, certaines nations ont en effet les capacités de gérer seules la plupart de ces défis en ce qui les concerne », si je reprends le dossier de l’exil fiscal, en l’étudiant, vous vous rendrez compte que même pour elles, c’est ingérable à leur seule échelle. Et ce n’est qu’un seul dossier parmi d’autres qui a cette caractéristique.

        Mais pour le reste on est d’ accord, par exemple, vous parlez de créer une organisation étatique internationale de contrôle et de répression des multinationales, histoire de les empêcher de faire n’importe quoi n’importe où. 

        ------> Cela est en effet du point de vue du principe quelque chose qui découle du bon sens, la réalisation concrète de ce projet étant une autre discussion.

        Vous écrivez aussi : « l’un des défis majeurs de notre temps, ce n’est ni l’écologie, ni l’exil fiscal que vous avez cité et qui ne sont que des symptômes ; ce serait plutôt ce qui en est à l’origine, à savoir, la mobilité quasi absolue du capital ».

        ------> Même si je peux pinailler sur la cause des causes qui pour moi est l’existence même du capital, sur la nécessité de limiter sa mobilité, je suis en phase avec vous.

        Concernant la réforme de l’ONU, idem, question de bon sens.

        Donc, pour boucler le fil, je reviens sur le début de l’échange : on est d’ accord tous les deux avec Michel Drac sur la nécessité d’une gouvernance globale, qui ne doit pas être celle des multinationales et de la finance mais des peuples dans le cadre de la coopération de nations souveraines.



      • 1 vote
        maQiavel maQiavel 4 septembre 2014 16:27

        Et je rajouterai sur le ton de la provocation mais pas que, que nous sommes vous et moi bovinius, au regard de votre dernier commentaire pour un nouvel ordre mondial.  smiley

        Provocation mise à part, aussi bien que le terme « gouvernance ou gouvernement mondial » peut vouloir dire des choses différentes selon son contenu, il en est de même pour le terme « nouvel ordre mondial » (quand Chavez et Ahmadinejad parlaient de nouvel ordre mondial ou international, ils ne voulaient pas dire la même chose que Bush père après la guerre du golfe). 


      • vote
        bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 16:54

        @ MaQ
        -
        si je reprends le dossier de l’exil fiscal, en l’étudiant, vous vous rendrez compte que même pour elles, c’est ingérable à leur seule échelle.
        -
        À première vue, ce n’est pas si compliqué, même pour un État modeste comme, disons, la Suède. Il suffirait de rétablir un véritable contrôle sur les mouvements de capitaux (ça réglerait aussi le problème de la spéculation, d’ailleurs). Pour un État comme le Royaume-Uni ou les États-Unis, c’est encore plus simple. Si ce n’est toujours pas fait, c’est à cause du clientélisme et de la corruption qui règnent dans l’administration - ceux qui ont intérêt à ce que l’exil fiscal demeure achètent les agents de l’État pour qu’ils ne fassent rien.
        -
        Donc, pour boucler le fil, je reviens sur le début de l’échange : on est d’ accord tous les deux avec Michel Drac sur la nécessité d’une gouvernance globale, qui ne doit pas être celle des multinationales et de la finance mais des peuples dans le cadre de la coopération de nations souveraines.
        -
        Disons que "gouvernance globale", c’est un mauvais nom, puisque ça présuppose déjà un abandon de souveraineté. Mais oui, une "coopération de nations souveraines", je suis tout à fait pour, c’est à dire, une ONU réformée et aux pouvoirs élargis, et surtout, une instance internationale de régulation des trusts. Quant à la "gouvernance globale des peuples", je suis extrêmement sceptique ; déjà, si l’intérêt national (au sens où je l’ai défini plus haut pouvait être rétabli), ce serait un grand pas en avant.
        -
        Thème périphérique :
        Même si je peux pinailler sur la cause des causes qui pour moi est l’existence même du capital, ...
        -
        En tant que stalinien je ne peux évidemment que vous approuver. Je ne voulais pas trop choquer l’assemblée smiley


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        bOvinus bOvinus 4 septembre 2014 17:00

        Donc, pour boucler le fil, je reviens sur le début de l’échange : on est d’ accord tous les deux avec Michel Drac sur la nécessité d’une gouvernance globale, qui ne doit pas être celle des multinationales et de la finance mais des peuples dans le cadre de la coopération de nations souveraines.
        -
        En fait, la question-clef, c’est la question des garanties. Car, qu’est-ce qui nous certifie, au final, qu’un gouvernement international (quelle que soit, du reste, la portée de ses pouvoirs) aura bien le "contenu" souhaitable pour satisfaire à l’intérêt général, d’une part, et d’autre part, que les choses demeureront ainsi ?


      • 1 vote
        Masque de mort Death note 4 septembre 2014 17:13

        @bovinius

        -Disons que "gouvernance globale", c’est un mauvais nom, puisque ça présuppose déjà un abandon de souveraineté.

        ------> Mais il va bien falloir en passer par là, les Etats devrons déléguer certaines compétences à ce gouvernement mondial.

        Je reprends votre propre exemple de créer une organisation étatique internationale de contrôle et de répression des multinationales, cette organisation de police supranationale aura des attributions qu’aucun Etat ne pourrait avoir.

        Si je reprend l’exemple de l’écologie, il est tout à fait logique que des Etats d’ Afrique centrale ou le Brésil délèguent leur souveraineté de la gestion de la foret équatoriale et amazonienne, car il en va de la survie de l’espèce humaine et de bien d’autres espèces animales végétales (cela peut se faire via un accord financier : le gouvernement mondial garanti à ces pays une certaine somme d’argent et en échange, elles renoncent à l’exploitation du bois).

        Vous parlez également d’ ONU réformée aux pouvoirs élargis, il faut bien que les Etats abandonnent certaines de leurs prérogatives.

        Il y’ a des tas d’autres exemples comme cela, par exemple le contrôle des naissances pour gérer l’augmentation exponentielle de la population mondiale.

        Concernant l’exil fiscal, tant qu’il n’y aura pas d’harmonisation fiscale internationale, même des Etats comme les Etats unis ou la Chine seront impuissants face à ce phénomène, les détenteurs des capitaux savent jouer habilement de la différence de législation entre Etats et les mettent même en concurrence.

        -déjà, si l’intérêt national (au sens où je l’ai défini plus haut pouvait être rétabli), ce serait un grand pas en avant.

        ------> Bien sur, et la souveraineté populaire au sein des nations. Mais cela devra de toute façon aboutir pas à une gouvernance mondiale, là ou on en est, c’est une question de survie.


      • 1 vote
        Qamarad Qamarad 5 septembre 2014 20:25

        Bonsoir à toi,
        Plus d’une semaine sans internet et franchement occupé, je n’ai pu rédiger l’article. Me voilà libéré désormais ! Il devrait être publié ces prochains jours...
        PS : Ce sera aussi l’occasion de répondre à l’article de cet auteur en espérant pouvoir confronter nos points de vue et avoir un échange constructif. Je dis donc à l’auteur : restez connecté jusqu’à la contre-attaque smiley


      • vote
        ffi 6 septembre 2014 23:29

        Un gouvernement n’est possible que dans un "soi", à coté d’autrui.
         
        Un gouvernement mondial impliquerait un monde sans altérité.
        Ce n’est ni souhaitable, ni même possible à mon avis.
         


      • vote
        Qamarad Qamarad 6 septembre 2014 23:32

        Bonsoir à vous FFI,
        Réponse ces prochains jours soit dans l’article, soit dans le fil de discussion. Au plaisir de vous relire !


      • 5 votes
        ekran ekran 4 septembre 2014 12:05

        ce qui est génial dans cette conf c’est de voir hillard complètement ko après l’intervention de drac, il n’arrête pas de bégayer de répéter les mêmes phrases etc. comme s’il venait de se rendre compte qu’intellectuellement ils ne boxent pas dans la même catégorie et que sa vision manichéenne du monde ne tient pas la route...



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