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Accueil du site > Tribune Libre > La mise à mort du travail

La mise à mort du travail

Dans un monde où l'économie n'est plus au service de l'homme mais l'homme au service de l'économie, les objectifs de productivité et les méthodes de management poussent les salariés jusqu'au bout de leurs limites.

Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n'ont atteint un tel niveau.

Des histoires d'hommes et de femmes chez les psychologues ou les médecins du travail, à l'Inspection du Travail ou au conseil des prud'hommes, une immersion assez hallucinante dans un monde où l'esclavagisme est poussé à son optimum, sans même que les salariés puissent en avoir pleinement conscience...
 

Tags : Economie Société Santé Travail




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13 réactions à cet article    


  • 12 votes
    Bender Bender 21 juin 2012 12:06

    "Jamais maladies, accidents du travail, souffrances physiques et psychologiques n’ont atteint un tel niveau."

    C’est de plus en plus évident. Heureusement, il n’y a plus que quelques zombies comme erwanet et compagnie pour ne pas le comprendre ni le voir !
    Nous exigeons une économie au service de l’homme, PAS L’INVERSE !!!


    • 7 votes
      gregoslurbain gregoslurbain 21 juin 2012 12:11

       Doc exceptionnel à voir absolument !
       Diffusé en 2 parties en octobre 2009 sur France 3, ce documentaire dure en réalité 3 heures. Fruit d’une longue enquête dans les entreprises, le constat est littéralement effrayant : les conditions de travail salarié se sont tellement détériorées sous l’ère néolibérale mondialiste qu’on peut parler d’une entreprise d’asservissement total.
       L’une des solutions pour résister à cet asservissement est la proposition de Bernard Friot de faire disparaitre le " marché " du travail (et donc le chantage à l’emploi) en attribuant à chacun, à sa majorité, une qualification et donc un salaire.
      http://www.dailymotion.com/playlist/x1zqww_urbain_glandier_bernard-friot-enjeu-du-salaire/1#video=xprdgd


      • 8 votes
        zeitgest zeitgest 21 juin 2012 12:25

        Ce qui est mauvais pour le travailleur est bon pour les multinationales pharmaco-chimiques !
        Donc…


        • 11 votes
          cassia cassia 21 juin 2012 12:36

          Oui, c’est un peu ça ! Le système est articulé de telle manière, qu’il est toujours gagnant-gagnant ! Les dépenses de maladie augmente le PIB du pays et permettent au trust-pharmaco chimique de générer des profits considérables.


        • 7 votes
          zeitgest zeitgest 21 juin 2012 13:08

          C’est "mieux" que ça ! Nous sommes devenus le cheptel d’une ferme mondialisée !
          http://dai.ly/9mg9Uu
          http://dai.ly/ftbJdC


        • 6 votes
          ffi 21 juin 2012 13:51

          Libéralisme : la concurrence des entreprises produit la richesse.
          Marxisme : la lutte des classes produit l’avantage social
          ...
          polemos = guerre, en grec
          ergos = travail, en grec
          ...
          Libéralisme = Marxisme = la guerre au travail = polémergisme.
          ...
          C’est la croyance que le conflit engendre quelques vertus.
          ....
          C’est modelé sur le manichéisme :
          Le conflit entre le Bien et le Mal pour faire l’homme  : polémocacocalisme ( ????? = bon,  ?? ? ?? = mauvais).
          C’est le symptôme des "philosophies" modernes :
          la lutte des espèces pour évoluer : polémogénisme ( ????? = espèce).
          la concurrence des partis pour gouverner : polémokommisme (? ???? = parti).
          la concurrence des pouvoirs pour gouverner : polémodynamisme ( ??????? = pouvoir).
          ...
          Il y a deux grands courants de pensée, depuis la nuit des temps :
          -> soit l’on tient que c’est l’amour (philos) qui engendre certaines habiletés (sophos) = philosophie.
          - soit l’on tient que c’est le conflit (polémos) qui engendre certaines habiletés (sophos) = polémosophie.
          ...
          Les diverses pensées modernes, que ce soit en matière de mythologie des origines,
          que ce soit en matière de manière optimale de désigner un gouvernement, que ce soit en matière de manière optimale de pratiquer le gouvernement, que ce soit en matière de relation entre les entreprises économiques, que ce soit en matière de relations entre les classes économiques, toutes ces pensées modernes sont toutes basées sur l’idée que la mise en conflit des hommes serait ce qui ferait tendre vers l’optimal : ce sont des polémosophies, non des philosophies.
          ...
          Cette guerre perpétuelle, si elle donne quelques bénéfices à court terme, engendre au final souffrance, haines et divisions, si bien que l’on ne tire jamais d’habileté de manière durable par l’organisation du conflit.
          ...
          Mais le pire de tout, c’est cette croyance insensée qu’il faut se battre contre soi-même pour progresser, et dont découle les méthodes de management (polémoégoïsme), ça détruit totalement les personnalités.
          ...
          Les idéologies modernes sont totalement manichéennes. De là vient l’accroissement de la souffrance humaine, l’augmentation des suicides, l’augmentation de la dépression, l’augmentation de la violence.


          • 2 votes
            QaviQeQuarQo davideduardo 21 juin 2012 20:59

            La concurrence est naturelle, nous vivons dans un monde finit, ou les ressources sont limitées, et nous cherchons a survivre, tel deux arbres cote a cote cherchant a pousser le plus haut possible pour que ces feuilles atteignent les precieux rayons de soleil, quitte assombrir son voisin : la loi de la jungle ou la loi du plus fort.


            Beaucoup ont compris que ce combat permanent est vain et contre productif pour tout le monde, et ce fut le but de tous les mouvement progressistes humains, qu ils soient religieux, philosophiques ou politiques, que d y remédier par plus d´équité.

            La question est comment ? comment apporter plus de justice et d équité ?

            La politique compte y arriver par le conflit, et comme vous dites cela engendre une société elle meme dans le conflit et la violence perpetuelle.

            L autre solution est l amour comme vous dites, certes elle apporte une paix spirituelle intérieure et une certaine paix sociétale, mais comme on dit : trop bon, trop con, et c est souvent ce qu il s est passé par le passé : l endormissement des populations par la paix spirituelle religieuse.
            Je ne pense pas que l on pourrait par exemple améliorer la vie matérielle des citoyens les plus pauvres, seulement en tendant l autre joue aux attaques diverses des banquiers, politiques corrompus ou autres dictateurs.




            • 4 votes
              cassia cassia 21 juin 2012 21:18

              daviduardo, je suis tombée sur cette vidéo  :
              Après l’indignation vient la réflexion et l’action. Il est temps pour le citoyen de prendre conscience qu’il détient le pouvoir de changer son monde.


            • 2 votes
              QaviQeQuarQo davideduardo 21 juin 2012 23:42

              oui, je l avais deja vu je crois, j ai lu votre discussion d hier aussi sur la religion qui était tres interressant , mais je suis arrivé trop tard : decalage horaire :)


              c est bien la le sujet, apres la prise de conscience vient la revolution.
              Le paradoxe est que pour une utopie de justice et d équité on passe par une revolution qui par definition ne peut se passer que par le rapport de force, dans la violence et le sang versé et donc par nombres d injustices.

              ffi voit donc la solution dans le christiannisme , mais par l amour on ne combat pas la réaction .
              Et on ne peut espérer que le monde ne soit seulement spirituel, qu un monde d ascetes indifférent aux profusions matérielles qui les entourent et heureux de leur condition de vie dans la simplicité.
              Meme si l ont vie dans un monde ou cela est éxagéré, les gens ont besoin de la dimension matérielle aussi, la santé, les ressources..... qui sont rares... donc a partager.



              Autre chose sur le christiannisme, ffi, vous etes cultivé, mais dans une société chrétienne, la majorité de la population ne jongle pas si bien entre philosophie et foi, 
              la majorité a juste la foi aveugle en un livre ou des traditions, et nombres bondieuseries, politheisme deguisé (saints)....

              Tout n est pas tout blanc ou noir, je respecte beaucoup cette religion (famille portugaise, je vis au perou tres catholique...), meme si ma raison m interdit d y adhérer entierement : 

              Bref, je peux dire que le christiannisme attenue une animosité humaine qui peut etre elle meme un frein au bonheur comme elle peut etre un moteur du progres social.

            • 2 votes
              ffi 22 juin 2012 03:23

              Ma foi, j’essaye surtout de synthétiser les fondements des pensées modernes, de manière à ce que chacun les perçoivent dépouillées de leur artifices.
               
              Certes la concurrence est naturelle chez l’homme, c’est sa barbarie instinctive, la loi de la jungle. Cela dit, je doute justement que l’on puisse fonder une civilisation durablement prospère sur des principes barbares.Une civilisation me semble justement reposer sur une régulation des instincts. Plutôt que se fier à la barbarie naturelle de l’homme, et la flatter pour en espérer du progrès, mieux vaut la réguler, donc élever l’homme.
               
              Cela dit, le conflit n’est pas proscrit. Pour se défendre, il est totalement légitime.
              Mais il doit être pensé comme une exception, non comme une normalité profitable.


            • vote
              compagniedesloups 22 juin 2012 11:58

              D’accord, l’économie doit être au service de l’homme...
              Mais, elle ne l’a jamais été. Que nous remontions au début de l’humanité, combien d’esclaves sont morts en construisant les pyramides ou en traçant la grande muraille de chine ? ou que nous évoquions les débuts de l’ère industrielle, quels étaient les conditions de travail des mineurs de Zola ou des ouvriers du magnifique roman de roger Vailland (325.000 Francs) ?
              Jamais, les travailleurs n’ont été aussi protégés.
              Oui, il faut progresser encore...
              La pénibilité dont tout le monde parle aujourd’hui effleurait-elle seulement l’esprit de mon père boulanger qui à l’age de treize se levait le matin à 3 heure pour préparer la première fournée ?
              Oui, il faut que les conditions de travail s’améliorent. Mais à tout vouloir tout de suite, nous allons tuer le travail et les travailleurs en mourront. Bientôt, des générations de chomeurs affamés se plaindront de leurs conditions de vie et combien d’entre eux regarderont avec nostalgie, le bon vieux temps où leurs ancètres cultivaient la terre de l’aube au crépuscule avec pour seul salaire le pain qui remplissait leur assiette.
              Le mieux est parfois l’ennemi du bien. A trop vouloir combattre les difficultés de la vie, n’est ce pas l’essence même de la vie que l’on va tuer et la vie elle-même...


              • 4 votes
                cassia cassia 22 juin 2012 12:31

                As-tu bien regarder le reportage, comment les objectifs de productivité mécanisent les travailleurs, faisant fi des règles physiologiques élémentaires et relèguant le travailleur au rang de machine déshumanisée dans des boites à néon au milieu du bruit, du stress, des agressions permanentes et des caméras qui le surveillent, au point de le tuer à petit feu psychologiquement et physiquement ?

                A ce stade effectivement, je pense que l’on peux, effectivement, regarder avec nostalgie ceux qui travaillaient la terre en accord avec la nature et ses cycles et retrouvaient dans son assiette pour lui et les siens, les fruits de son labeur, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui !


              • 2 votes
                ffi 22 juin 2012 23:57

                C’est aussi que souscrire à l’effort par amour de son art
                est bien moins épuisant
                qu’être enrégimenté dans un conflit absurde.



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