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Accueil du site > Tribune Libre > La moralité du capitalisme

La moralité du capitalisme

De grands économistes ont montré que le capitalisme fonctionne, ils ont montré pourquoi il fonctionne. Et l'Histoire a prouvé que le capitalisme, dans la mesure où nous l'avons eu véritablement, fonctionne. Donc pourquoi, nous, défenseurs du capitalisme, perdons-nous ?


Yaron Brook explique ici que ce n'est pas une question de science économique. Comme l'a montré Ayn Rand, c'est une question de code moral.

 

 

Tags : Economie Société




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15 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 3 février 2012 10:39

    Personnellement, je ne crois absolument pas que le potentiel du capitalisme puisse se réduire exclusivement à l’égoïsme.

    Le Dividende Universel.


    Le Parti Capitaliste Français ( PCF ) propose une synthèse socio-économique permettant d’instaurer une authentique compatibilité entre compétitivité et cohésion sociale ; entre compétitivité et solidarité.

    Ce projet de "Dividende Universel" se compose d’un Objectif Principal et de deux Objectifs Spécifiques qui découlent de l’objectif principal.

    Objectif Principal :
    Acquisition Citoyenne & Collective du Pouvoir Économique

    Objectifs Spécifiques :
    I)
    Transformer le "capitalisme ordinaire" en un authentique Capitalisme Écologique, Anthropocentrique, Philanthropique et Équitable.
    II)
    Faire bénéficier chaque citoyen, même mineur, d’un Dividende Universel évolutif qui, de facto, éradiquera définitivement le concept même de chômage.


    • 3 votes
      FrenchDissent FrenchDissent 4 février 2012 01:03

      Par nature le capitalisme est déjà écologique, anthropocentrique, philanthropique et équitable.


    • 2 votes
      joelim joelim 4 février 2012 02:27

      Et anthropophage.


    • 3 votes
      maQiavel machiavel1983 3 février 2012 15:26

      Je trouve qu’ il y a quand même une véritable inversion.A l’ entendre, nous vivons dans des sociétés du don, comme les amérindiens.
      La société dans laquelle nous vivons est de plus en plus individualiste.
      Mais ce qui m’ énerve c’ est que ces idéologues nient la réalité de la nature humaine, car si l’ homme est un erre individuel, il est aussi collectif.
      Et l’ idéologue de la vidéo, s’ en rend compte et préconise l’ abolition de cette composante collective de l’ être humain pour que son système économique fonctionne.
      L’ abstraction intellectuelle doit remplacer le réel, le chiffre et le verbe la nature ...seul compte le dogme, la réalité ne compte pas, pire elle doit s’ incliner ...
      Pour ce qui est du titre de la vidéo, depuis ses origines, le capitalisme n’ a jamais été moral et est effectivement basé sur l’ égoïsme et la prédation.
      On parle souvent du communisme, de ses goulags et des camps de redressement, comme une idéologie criminelle ( et il est vrai que le communisme est à l’ origine de crime monstrueux ), mais on parle très peu de l’ accumulation du capital par le massacre de millions de paysans Ukrainien ou de l’ accumulation primitive du capital à la fin du 18 eme siècle de l’ industrie cotonière britanique par la famine organisé en Inde.


      • vote
        rastapopulo rastapopulo 3 février 2012 15:36

        Il me semble que le capitalisme est amoral et pas immoral, non ?
         
        En soit accumuler de la valeur pour le dépenser à ce qu’on veut vraiment est synonyme de liberté. C’est le type d’accumulation qui rend cette action immoral.
         
        Je vais peut être regarder la vidéo même si je devine dans ton commentaire le caractère dogmatique du truc qui me donnerais bien envie de m’épargner encore du blabla.


      • 2 votes
        FrenchDissent FrenchDissent 4 février 2012 01:33

        @machiavel1983

        Personne ne nie "la composante collective" de l’homme. Le capitalisme est d’ailleurs un bel exemple de coopération spontanée entre individus. Parce que les hommes ne sont pas infaillibles ou omniscients ils doivent être en mesure d’accepter ou de refuser, de coopérer ou de suivre leur propre chemin, chacun selon son jugement rationnel. La liberté est dans la nature de l’homme.

        Les épisodes historiques que vous décrivez ne sont pas du capitalisme. Dans une société capitaliste toutes les relations sont volontaires. Les hommes interagissent de manière rationnelle par la biais de discussion, de la persuasion et de contrats mutuellement consentis. Les autres idéologies justifient la violence (étatisme) au nom d’un hypothétique intérêt général à atteindre. Et bien j’ai un scoop : l’initiation de la violence est toujours immorale, qu’elle soit légale ou non. Et le rôle de la propriété privée est de protéger les individus de l’arrogance constructiviste des collectivistes et consorts. 

      • vote
        maQiavel machiavel1983 4 février 2012 13:25

        @Frenchdissdent

        1. La liberté est dans la nature de l’ homme c’ est vrai mais jusque dans une certaine mesure, la contrainte est aussi dans sa nature...par exemple la contrainte sociale, le fait de devoir vivre en communauté et de s’ adapter à celle ci, de donner, recevoir et rendre comme le dit Michéa ...et c’ est cette composante collective de l’ être humain que vous , ultra libéraux niez ou voulez faire disparaître comme le dogmatique de la vidéo... la nature de l’ homme uniquement de satisfaire ses besoins personnels, c’ est un fait !
        2. Les exemples que j’ ai donné, c’ est du capitalisme, les personnes qui ont commis ces crimes étaient propriétaire de leurs moyens de production, recherchaient le profit et ont accumulés du capital.
        Maintenant vous pouvez rêver d’ un capitalisme idéal ( comme les laborantins qui travaillent dans des systèmes idéaux comme le vide ) dans lequel les relations sont volontaires, et dans lequel les hommes intérragisent par le biais de la discussion, mais n’ oubliez pas de prendre en compte cet autre aspect de la nature humaine qu’ est la duplicité, la violence , le désir de domination...
        N’ essayer pas de changer l’ être humain ( ce qui est le propre des dogmatiques qui de tous temps ont le désir de tordre la nature humaine pour qu’ elle s’ adapte au dogme ), adaptez vous à sa nature pour construire le système le plus adéquat, et l’ ultra-libéralisme ( comme le communisme ) n’ est certainement pas le système adéquat et ne fonctionnera jamais !
         

      • 2 votes
        FrenchDissent FrenchDissent 5 février 2012 17:49
        Je ne vois pas de cohérence dans ce que vous dites. C’est bien parce qu’il est dans la nature de l’homme d’être social, d’échanger, de donner, de vivre en communauté -la spécialisation des tâches et le libre-échange en sont des manifestations civilisationnelles- qu’il est inutile et contre-productif d’imposer une institution fondée sur le monopole légal de la violence. Nous ne sommes pas des bêtes qu’il faudrait dresser.

        Yaron Brooke n’est pas contre le don (temps, argent, énergie etc), mais le don devrait être conditionné par vos valeurs. De la même manière vous choisissez vos amis selon vos valeurs et vous les faites passer avant vos ennemis. Les collectivistes exigent le sacrifice de vos valeurs sur l’autel de différentes abstractions (la nation, l’intérêt général, la race etc) mais en réalité ils sont collectés par une minorité d’individus bien positionnés. Comme disais Camus "Le bien-être de l’humanité est toujours l’alibi des tyrans".

        Si vous être contre la violence pourquoi la légaliser avec l’état ? Pourquoi offrir à tous les mauvais une structure organisée de coercition qu’ils peuvent instrumentaliser ou dont ils vont s’emparer comme de si nombreuses fois dans l’histoire ? Les principes moraux ne sont pas gris, ils sont noirs ou blancs, bons ou mauvais. Si vous acceptez que la liberté bien-comprise, c’est à dire circonscrite par les droits individuels d’autrui, est un principe juste alors il n’y a pas de compromis à faire.

        L’utilisation du terme ultra-libéralisme vise à diaboliser votre adversaire, elle discrédite celui qui l’utilise. Vous devriez vous contenter de vrais arguments.

      • vote
        maQiavel machiavel1983 5 février 2012 18:21

        @Frenchdissident
        1. Vous ne m’ avez pas compris, je dis ceci : la contrainte sociale est dans la nature de l’ homme qui devant cette contrainte met une frontière à sa liberté personnelle, c’ est un fait, que vous le vouliez ou pas c’ est comme ça, l’ étude des sociétés humaines le démontre.
        Et le problème avec les idéologue ultra- libéraux est que vous niez ce fait, vous voulez soumettre la nature de l’ homme à vos dogme et c’ est ce que je trouve dangereux ,aussi dangereux que les idéologues collectivistes qui nient que l’ homme est aussi un être individuel.
        2. Je ne suis pas contre la violence, elle est aussi dans la nature de l’ homme, qu’ on le veuille ou pas c’ est comme ça.
        Et parce que l’ homme est un être violent , il est nécessaire qu’ il existe un monopole de violence légale pour justement restreindre l’ utilisation de la violence par tous.
        La vraie question est l’ organisation de cette structure pour qu’ elle soit la moins mauvaise possible .Vous me direz que c’ est une question politique et vous avez raison, l’ économie n’ est pas une science, elle est politique avant tout.
        " « Personne ne saurait être un grand économiste en étant seulement économiste et je suis même tenté d’ajouter qu’un économiste qui n’est qu’économiste peut devenir une gêne, si ce n’est un danger  » Friedrich Hayek
        3. Les principes moraux ne sont pas noir ou blanc, ils sont une infinités de nuances entre les deux.


      • 1 vote
        rastapopulo rastapopulo 3 février 2012 15:40

        Bon j’arrête de regarder de l’autosatisfaction d’un économiste qui pense qu’on a besoin de lui pour savoir que la capitalisme fonctionne.
         
        Mais combien d’économiste on étudié les lois anti-finance folle des 30 glorieuses pour ne même plus savoir ce que c’est ?


        • 6 votes
          iakin 3 février 2012 17:57

          Les libéraux n’ont peur de rien : Puisque le capitalisme est immoral, alors changeons la morale.


          • 2 votes
            FrenchDissent FrenchDissent 4 février 2012 01:56

            Les libéraux ont des éthiques très divergentes les unes des autres. Si tous récusent l’obéissance à l’état, beaucoup légitiment des autorités sur des bases non-rationnelles (dieu, la tradition, la famille, voir la nation etc). En réalité la liberté personnelle est aussi importante que la liberté politique. D’une part on peut agir directement sur elle et d’autre part il vaut mieux réussir son couple avec 50% d’impôt qu’habiter dans un paradis fiscal mais en ratant son mariage.


          • 1 vote
            ffi 4 février 2012 09:13

            En fait, le Monsieur il dit : normalement le capitalisme fonctionne bien, mais si aujourd’hui il ne fonctionne pas, c’est parce que les gens croient à 2 millénaires de philosophie, ce qui oriente leur manière d’être de façon à ce que le capitalisme ne fonctionne pas.
             
            Première remarque : quasiment personne ne connaît les deux millénaires de philosophie qui nous ont précédé.
             
            Seconde remarque : pour rechercher son intérêt égoïste, aucune philosophie n’est nécessaire, seul l’instinct suffit. C’est naturel.
             
            Conclusion : Le capitalisme ne fonctionne pas parce qu’il est est en contradiction des 2 millénaires de philosophie qui nous ont précédé, et que cette philosophie est rigoureusement exacte.
             
            L’économie ne peut être pensée avec un homme-pion : l’homme est un être charnel, doté d’une nature, ce qui implique des manière optimale de vivre en société. C’est à la théorie économique de prendre ceci en compte dans ses principes théoriques.
             
            Cet article illustre à merveille la force du déni chez certains.
            Ce savant économiste a un intérêt personnel à ce que l’actuelle théorie économique soit toujours considérée valide : il n’en connaît pas d’autre et c’est son gagne-pain.
             
            Bref, on peut toujours tenter de mentir par intérêt personnel, mais, généralement, cela se finit plutôt mal...
             
            On peut toujours considérer que l’économie est une lutte "entre individus égoïstes" ou "entre classes sociales", mais ça se finit toujours mal.
             
            Seul l’amour est fécond. Il faut baser l’économie sur l’amour, pas sur la lutte.


            • vote
              ffi 4 février 2012 09:20

              La concurrence au travail
              .... polemos ........... ergos (grec)
              = polémergisme

              L’amour du travail
              ... philia ...... ergos (grec)
              = philergisme

              Il faut baser l’économie sur la philo, non sur la polémique...


            • 2 votes
              Fabien07 4 février 2012 12:29

              La démarche scientifique, rationnelle, est certes la plus pertinente pour résoudre les problèmes que nous connaissons. Encore faut-il raisonner sur des données fiables et les plus exhaustives possibles.
              Par ailleurs, il n’est pas si simple en tant qu’être humain de parvenir à une véritable objectivité. Certains soutiennent même que c’est parfaitement impossible.
              Les Sciences Sociales ont mi en avant quels étaient les besoins fondamentaux des êtres-humains. Parmi eux on trouve la nécessité de disposer de certaines ressources et de certains biens. "Disposer de" ne veut pas dire "posséder", et encore moins "accumuler". La nuance peut paraître faible et pourtant...
              Le culte du profit et de l’argent ne peut pas générer autre chose que des comportements anxieux, le mépris des plus faibles, l’opportunisme exacerbé, la lutte de tous contre tous. Tous les moyens sont permis.
              Alors on peut prétendre que les abus et les crimes ne sont le fait que de quelques "mauvaises personnes". D’un point de vue anthropologique, c’est le fruit d’un "modèle de civilisation" : le capitalisme néo-libéral.
              Et les conséquences de ce paradigme politique, économique, social et culturel se font ressentir à tous les étages : chez les élites bien sûr, mais aussi parmi la haute bourgeoisie, les classes moyennes, les classes les plus démunies et chez ceux qui dorment dans le caniveau.
              Mon expérience empirique vaut ce qu’elle vaut, mais pour être né petit bourgeois et avoir côtoyé toutes les classes, de la noblesse au clochard en passant par le rentier, le politique, le fonctionnaire, le soldat, l’agent de renseignement, l’intellectuel, le scientifique, l’industriel, l’ouvrier, le banlieusard, le mafieu etc. Je ne peut que constater et déplorer les dégâts occasionnés par le modèle actuel, et j’ai beaucoup de mal à lui trouver des aspects réellement positifs pour notre espèce.
              En effet je ne suis vraiment pas convaincu que ce soit le capitalisme qui ait permis les améliorations techniques que nous avons connues. Les plus grands progrès ont-ils été motivés par l’argent ? Ce sont les perspectives de profit individuel qui ont poussées des Larrey, Tesla, Einstein, etc. à poursuivre leur œuvre ? Le capitalisme trouverait-il un intérêt à la mise sur le marché de produits à très longue durée de vie, modulables, évolutifs et entièrement recyclables ? Le capitalisme accepterait-il qu’entre frères et sœurs humains on se mette à produire notre énergie, nos outils, notre nourriture, notre confort et à le distribuer gratuitement entre nous, en fonction des ressources réelles disponibles ? J’aurais plein d’autres questions comme celles-là...



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