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Accueil du site > Tribune Libre > La réussite scolaire des Vietnamiens en France

La réussite scolaire des Vietnamiens en France

Réussir scolairement et socialement en France, c’est possible, il suffit de le vouloir.
Voici des gens qui ont quitté leur pays d’origine, souvent sans bagages, et qui comptent sur eux-mêmes pour s’en sortir tout en veillant sur la scolarité de leurs enfants.
Travail, méritocratie, goût de l’effort et envie de réussir, voici la recette :

Tags : Société




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73 réactions à cet article    


  • 16 votes
    rototo 11 août 2012 12:12

    Un bel exemple d’immigration


    • 18 votes
      Schweizer.ch 11 août 2012 12:54

      Il y a quelques années, la même réussite avait été observée en Allemagne, où l’on avait aussi fait des comparaisons que la législation française interdit et que l’Inquisition antiraciste poursuit.


      • 1 vote
        requete Requete 11 août 2012 23:42

        C’est normal d’interdire :

        c’est pour ne pas faire de peine aux vietnamiens qui ont raté leurs études et leur vie sociale !


      • 2 votes
        innsa 13 août 2012 14:14

        "la législation française interdit et que l’Inquisition antiraciste poursuit"


        Lorsqu’on aime son pays, on apprend son histoire :
        Si données éthiques sont interdits en France, c’est tout simplement parce que ce sont les données ethniques qui ont permis au gouvernement de Vichy (la police) de retrouver les juifs et de les livrer par lâcheté à l’Allemagne nazi.
        Pour ne pas que cela ne se reproduise (la lâcheté n’est pas éradiquée), au sortir de la seconde guerre mondiale on a interdit la collecte de données ethniques.

        Rien a voir avec les antiracistes.

        On a pu voir avec Guéan et Hortefeux que si des données ethniques existaient en France, ils s’en seraient servi sournoisement uniquement dans un but politique

      • 6 votes
        Hijack ... Hijack 11 août 2012 14:11

        Cet état de choses ... qui devrait servir d’exemple à bcp ... ne concerne pas que les viets mais tous les asiatiques en général, sauf Pakistan, Inde et similaires ...
        .
        J’ai entendu dire qu’aux USA ... et contrairement à ce qui se faisait auparavant ... les asiatiques en général ne sont plus considérés dans les statistiques comme des non blancs ... mais comme des blancs US ...
        En effet, ils dominent largement toutes les communautés, y compris la blanche donc ... dans tous les domaines universitaires surtout.


        • 6 votes
          requete Requete 12 août 2012 00:01

          @Hijack


          pourquoi sauf Inde ?
          les tamouls sont assez bon dans les études
          bien qu’ils soient très pigmentés de peau
          et qu’ils soient négroïdes
          Il faut dire que leur parent les poussent à réussir leurs études,
          ils accordent une grande valeur aux diplômes
          peut-être parce que en Inde, en fonction de ton niveau social
          tu sera traité comme une sous-merde
          ou tu auras le privilège bien mérité de traiter les autres comme des sous-merdes
          ... d’où le respect particulier pour les professeurs
          ... c’est beau le respect hein ?



        • 23 votes
          gazatouslesetages 11 août 2012 17:12

          c’est clair que ça change de la mentalité des muslims d’origine maghrébine, qui ne savent que se lamenter et détester le reste du monde.


          • 4 votes
            requete Requete 11 août 2012 23:52

            voyons, un peu d’humour billy_john

            tu débarques ou quoi ?
            tout le monde se fout de tes réflexions
            ce qui compte ici c’est la grossièreté, de préférence tribale
            c’est agoravoxTV ici, merde quoi !

            quand on a la chance d’avoir le sens du sacrifice
            et la chance d’être au milieu de ceux qui l’ont moins
            alors, on a des chances d’avoir une rolex à 50 ans
            et de se faire rallonger le pénis
            c’est beau la méritocratie





          • 8 votes
            Abdelkrim BOURGUIGNON Abdelkrim BOURGUIGNON 12 août 2012 12:09

            Tu as lu dans mes pensées :)

            Pour compléter : On ne voit guère de Vietnamiens dans les prisons, alors que les autres...


          • 8 votes
            gazatouslesetages 12 août 2012 12:21

            oui et il faut savoir que les muslims du maghreb (toujours victimes bien entendu) agressent les asiatiques dans l’est parisien (11eme), ces derniers ayant beaucoup de liquide sur eux.


          • 1 vote
            TZ TZ 12 août 2012 16:00

            Cela s’appelle une attaque sur pot de miel, ou honeypot, et il n’y a pas toujours de déni de service.


          • 2 votes
            william7 11 août 2012 18:15

            C’est là qu’on voit bien que la minable racaille libertarienne est objectivement alliée avec l’extrême droite raciste (on le savait depuis "the bell curve" au moins) et des petits héros du quotidien pourfendeurs du politiquement correct bobos que sont les fachos qui fréquentent en masse agoravox.

            Ces types qui usent de novlangue et qui aurait pu écrire tel big brother dans 1984, "l’antiracisme c’est le racisme".


            • 11 votes
              Schweizer.ch 11 août 2012 18:33

              "Ces types qui usent de novlangue et qui aurait pu écrire tel big brother dans 1984, "l’antiracisme c’est le racisme."

              Il y a du juste dans cette formule ! Qu’est-ce que l’ethnomasochisme, sinon une forme de racisme retournée contre les siens ?

              De fait, l’antiracisme conduit irrésisitiblement au dénigrement de soi-même, après une phase de négation de soi-même : on veut n’être rien par peur panique d’être quelque chose que d’autres ne sont pas.


            • 6 votes
              QaviQeQuarQo davideduardo 11 août 2012 19:30

              l antiracisme est une forme de racisme, meme s il est moins violent socialement pour les "blanc" :


              La declaration de la pdg d areva : tout sauf un male blanc.
              Les quotas d entrée en grande ecole, avec facilité pour la diversité d entrée sans examen.
              L acceptation pour la diversité, de choses impensables pour les blancs : concours de beauté miss black, MRAP , on imagine mal un concours miss blanche ou un Conseil Representatif des Assoc. Blanche de france.
              De nombreux abus, pour faire passer les refus a l entrée de boite de nuit, refus de donner un emploi.
              La stigmatisation des blancs pour la collaboration, la colonisation et l esclavage.

              Tout cela n a bien sur pas la meme portée que les deceptions que peut endurer un fils d immigrée maghrebin de bonne volonté quand il cherche du travail ou veut entrée en boite, mais cela reste du racism, on appelle meme cela du racisme positif parfois.
              Le racisme n est pas essentiellement le fait de la majorité sur les minorités.
              Le meilleur antiracisme serait l indiference et l inclusion social de TOUT les francais, l injustice social étant source de tout les maux.

              Quand aux identitaires, ils tombent dans le meme piege que les association antiraciste : le piege de la pleurniche.

            • 3 votes
              QaviQeQuarQo davideduardo 11 août 2012 19:42

              L antiracisme est une forme de racisme


              Le favoritisme a l entrée des grandes écoles, ou la diversité n a pas besoin de passer d exmen pour rentrée.
              La declaration de la pdg d areva : tout sauf un male blanc
              Des choses acceptées pour les minorités et impenssables pour les blancs : concours de beauté miss black, Conseil Representatif des associations noirs de france ou simplement declarer qu il y a trop de blanc dans un domaine, on imagine mal un concour miss blanche, un conseil representatif des associations blanche ou quelqu un dire qu il y a trop de noir ou de juif dans un domaine precis.
              La culpabilisation de la majorité a cause de la collaboration, du colonialisme, et de l esclavage.
              Les insultes.

              Tout ceci n a bien sur par la meme portée sociale pour ceux qui l endure, les deceptions d un maghrebin de bonne volonté pour se voir refuser l entrée en boite de nuit ou de trouver du travail sont pires.
              Mais racisme n est pas seulement le fait de la majorité envers les minorité, mais peut etre l inverse.
              Le meilleur antiracisme serait l indifference.
              Les identitaires, en plus d etre racistes, tombent dans le meme piege que les associations antiracistes, celui de la pleurniche.

            • 1 vote
              QaviQeQuarQo davideduardo 11 août 2012 19:43

              desolé pour le doublon

              il m ont marqué erreur 404

            • 11 votes
              Erwanet Erwanet 11 août 2012 22:42

              @ william7 : C’est dommage qu’il n’existe pas sur Agoravox la médaille d’or du commentaire le plus con, car tu aurais largement gagné.
              Tu as peut-être même réussi à décrocher la meilleure perf de l’année, faut toutefois vérifier dans les archives car il y a d’autres poids lourds pour ce titre.
              Tu as besoin de te doper ou c’est naturel ?


            • 5 votes
              TZ TZ 11 août 2012 18:31

              Attention : si les communautés asiatiques s’intègrent bien professionnellement, il en va souvent autrement sur d’autres aspects culturels.
              .
              On ne compte pas les mariages arrangés, la fermeture aux autres communautés ou même aux français. Tout n’est pas rose, notamment pour les jeunes filles. Il n’est pas rare que de lourdes responsabilités et de lourds espoirs reposent sur les épaules des enfants.


              • 11 votes
                Schweizer.ch 11 août 2012 18:34

                "si les communautés asiatiques s’intègrent bien professionnellement, il en va souvent autrement sur d’autres aspects culturels."

                Mais ça, ça les regarde : ce sont leur oignons !!! On ne le clamera jamais assez fort.


              • 2 votes
                QaviQeQuarQo davideduardo 11 août 2012 19:53

                Apres, ils ont pris l exemple de familles qui ont l air plutot aisés.

                La plupart des asiat que je connaisse, viet ou cambodge, sont de famille de prolos en banlieue étaient les pires de la classe a l époque, et ont pas super bien finis.


                Ils y a tout de meme surement une tendance qui peut etre expliqué par :

                Une culture de soummission et d obéisance plus forte

                Le faible pourcentage de cette minorité., d experience, dans chaque pays, les immigrés et fils d immigrés commencent a subir un racisme fort qund ils atteignent un certain pourcentage (disont 5%) alors qu ils subissent juste de l indifference s ils sont un pourcentage faible (-de 1%). Le racisme étant moindre l intégration a plus de chance.

                Il y a peut etre plus d entraide communautaire entre les asiat qu entre les autres ethnies

                Parmis les immigrés, peut etre une plus grande partie viennent de milieu aisés, contrairement aux maghrebins qui sont venus pour la plupart que de milieu prolos.

              • 2 votes
                TZ TZ 12 août 2012 12:48

                @Schweizer : non, ce ne sont pas forcément leurs oignons. Cette attitude peut avoir de sérieuses implications sur leurs enfants comme sur les autres.
                .
                Un ami a été poussé au suicide car la famille (laotienne) de sa petite amie avait refusé qu’ils puissent se revoir, et avait poussé leur fille dans les bras d’un ingénieur, issu d’une famille aisée, trouvé via des petites annonces sur Internet.
                .
                Lorsque la fille a pu s’émanciper, la famille a perdu tout contact. Cela fait 5 ans que cela dure.


              • 15 votes
                easy1 11 août 2012 20:03

                Je suis Eurasien et je trouve ce reportage correct.
                Il est même complet d’un point de vue vietnamien. Il n’y a réellement pas grand chose de zappé car il n’y a réellement pas grand chose d’autre dans leur vie du point de vue des idéaux socio-familiaux

                Comme toutes les communautés, immigrées, ils reconstruisent sur place leur culture originelle.
                Mais il est certain que les Viets font partie des peuples ayant été les plus obsédés par les études. Les mandarins, qui n’étaient rien de plus que d’excellents étudiants, n’avaient d’autre priivilège que d’être exemptés de corvées militaires (fait rare dans le monde, et inverse du cas de la France ou les aristocrates étaient à la fois instruits et d’épée)
                Au Vietnam plus que partout ailleurs, il ressortait donc que pousser ses enfants à faire des études signifiait vouloir qu’ils vivent ou que pour éviter la mort à ses enfants, ils suffisait de les pousser aux études. Tout cela sans aucun rapport avec le fric puisqu’un mandarin ne recevait aucune prébende s’il n’exerçait pas un métier, tel que prof par exemple.

                C’est un cas qui me semble unique au monde où une masse de 20 millions d’individus se sont retouvés dans une logique de vie simple : Pour ne pas mourir jeune, il faut étudier ; ce qui ne peut se faire qu’avec le soutien des parents ; ce qui boucle complètement et définitivement la boucle relationnelle familiale.

                Or, rien n’est plus facile pour des gens aussi obsédés par les études comme preuve d’amour parental-filial en boucle, de vivre leur idéal livresque dans les pays où existe une belle structure scolaire (laïque tant qu’à faire, ça les arrange). 

                Scientifiques les études.

                Pourquoi scientifiques alors qu’avant la colonisation, les mandarins étaient certes savants mais pas particulièrement scientifiques ?
                Parce que les colonisateurs français, qui avaient une politique de conquête de colonisation des esprits aussi, avaient trouvé intéressant de rediriger la propension au mandarinat des Viets vers des études selon le système Ferryste où les sciences ont la place ’royale’ puisque la science abolit toutes les pudeurs, croyances et superstitions.

                Les Viets pourtant intelligents, ont, en dépit de mille misères colonialistes, accepté et même collaboré à la colonisation parce qu’ils adoraient les moyens, la logistique ferrystes.
                En Indochine, il y avait deux voies offertes aux jeunes par l’Administration française. Une voie toutes études en viet (mais en caractères latins DeRhodiens parce que les français ne pigeaient rien aux caractères d’allure chinoise) et une voie 99% française quasiment identique à celle offerte aux Parisiens. Même les bâtiments des lycées de la voie française étaient bâtis à Saïgon hanoï et Dalat comme ceux de Paris, aux ventilateurs près.

                La majorité des familles viets ont placé leurs enfants dans la voie viet. Les familles mandarinales et bourgeoises ont préféré placer les leurs dans la voie française où ils apprenaient avec les mêmes livres qu’à Paris donc que "Nos ancêtres les Gaulois"
                Là dessus, Pasteur et Yersin ayant découvert des moyens de guérir des maladies tropicales et ayant créé une université de médecine en Indochine, les Viets à mentalité estudiantiniste les ont adorés. Yersin surtout qui était un saint homme.

                En peu d’années il y a eu de bons étudiants Viets dans la voie française et versant alors dans la science, surtout médicale. Leurs parents se sacrifiant jusqu’à la moelle, beaucoup étaient venus à Paris, vers 1950 pour décrocher les X, Ponts, Mines, Agreg etc. Leurs rapports avec leurs camarades germanopratins étaient très bons.

                Ensuite ça a chié.
                Au moins une génération entière de Viets diplômés ont découvert, une fois rentrés en Indochine qu’en tant que sujets français, ils ne pouvaient accéder aux plus hautes responsabilités, celles-ci étant réservées aux colonisateurs, citoyens français.

                (Gandhi avait constaté le même phénomène)

                Ho Chi Minh a surfé sur la vague des diplômés mécontents pour dénoncer l’hypocrisie française



                On se retrouve aujourd’hui avec des hommes de 80 ans qui ont vécu cette déception mais qui peuvent voir leurs enfants et petits-enfants reprendre le même idéal estudiantiniste avec un peu plus de chances d’obtenir, cette fois, des responsabilités à hauteur.

                Or, l’esprit colonialiste n’est pas mort, il la met en veilleuse c’est tout.

                Les beaux diplômés viets ne se voient pas proposer des postes clefs à proportion de leur nombre. Ils le savent et ne s’en tourmentent pas. Ce qui compte pour eux c’est la collection de dipômes qu’ils offrent à leurs parents. Le bling bling, ils en ont peur. 

                Tout ça fait que ce n’est pas chez eux qu’on peut trouver des empêcheurs de tourner en rond, des trublions, des contestataires, des révoltés, des inverseurs, des Rimbaud, des Duchamp.
                (Comparés aux Viets, les Japonais sont bien plus iconoclastes). Leur docilité, leur manque d’ambition bling bling tient entièrement à cette ontologie très particulière. 

                Mettons qu’un chercheur Viet soit sur le seuil d’une découverte majeure nobélisable. Son patron souchien, sait d’office qu’il peut en profiter "Arrangeons-nous. A moi les honneurs à la française toutes en fanfares. A toi les honneurs à la vietnamienne, plus familiaux et moins tonnitruants" 

                (Déjà Edison avait profité de son assistant Noir en ce sens. Les Noirs instruits sont aussi inventifs que d’autres. Ils manquent seulement de tradition scolaire)


                A mes yeux l’alliance des Viets et des Français est actuellement excellente. Chacun y trouve son compte et ça fait deux heureux à tous les bons coups

                Mais les générations passent et je crois qu’il arrivera un moment où des génies Viets réclameront à leur tour les fanfares.


                Jusqu’à ce jour, il ne faut pas compter sur les Viets pour réaliser ça
                http://www.youtube.com/watch_popup?v=EEu42L0ufBY

                C’est typiquement un truc de Français où le jeune défie la mort nonobstant la douleur que pourraient ressentir ses parents en cas d’accident

                Le jour où l’on verra des Viets faire ça, on pourra considérer qu’ils seront devenus de mentalité occidentale, même s’ils vivent au Vietnam

                 


                • 4 votes
                  Redford 11 août 2012 21:05

                  Une fois n’est pas coutume par ici mais que voilà un commentaire intéressant et instructif. Merci !


                • 5 votes
                  Erwanet Erwanet 11 août 2012 21:34

                  @ easy1 : merci pour votre texte éclairé, riche, constructif.


                • 7 votes
                  LeSaintmtl LeSaintmtl 11 août 2012 22:06

                  C’est vrai que les vietnamiens n’attirent pas particulièrement l’attention. C’est le présent article et le commentaire très informé de easy1 qui me font réfléchir à ce que je sais des vietnamiens de tous les jours. Ce que j’ai pu constater, c’est qu’ils sont toujours à travailler. Sur le plan interpersonnel, je les ai toujours trouvés agréables et souriants. Aussi, on les voit souvent attirés par les jeux de hasards. Si easy1 avait une opinion à partager la-dessus, ca serait bien. Mythe ou réalité ?


                • 3 votes
                  easy1 11 août 2012 23:57

                  Les Viets et le jeu

                  Le phénomène évolue bien entendu au fil des décennies et on ne le remarquera peut-être plus dans deux générations sur ceux qui vivent en Occident, peut-être même chez ceux qui vivent aux Vietnam.

                  Mais le Viet (ethnie majoritaire que nous connaissons, les 53 autres ethnies ayant une approche différente de la chose) adore les jeux de hasard et de société, dont les jeux d’argent.
                  Les Chinois aussi mais chez le Viet, ça concerne quasiment plus les enfants.


                  Selon la voie bouddhiste qui a séduit les Viets (étant situés sur le seul chemin plat entre l’Inde et la Chine, ils ont tout vu passer chez eux, en toute amitié le plus souvent) il n’y a aucun mal à gagner de l’argent.

                  Commerçants alors.
                  Oui mais comme ils sont fascinés par les études, l’argent n’est pas la finalité.
                  On pourrait dire que si pour certains peuples les études servent à s’enrichir, pour les Viets, c’est l’argent qui sert à étudier.

                  Un Viet voit en l’argent plutôt un accès à la joie familiale, un Chinois de Saïgon plutôt à son hybris individuel
                  Les Chinois Han de Saïgon le font aussi, mais les Viets le font beaucoup de fournir à leurs morts de billets factices ainsi que des offrandes en encens et aliments.
                  Comme l’argent est facticé en plein d’occasions puisqu’on célèbre les ancêtres très souvent, il prend aux yeux des Viets une allure très spirituelle, très affective. Beaucoup d’argent = beaucoup de marques d’affection possibles. Argent = relations heureuses

                  (Il existe des gens sur Terre qui observent tout un protocole d’enterrement et de tombe pendant 3 ans, puis ils passent au deuil du deuil et abandonnent la tombe. Ils tournent complètement la page. Les Viets font partie de ceux qui ne font pas le deuil du deuil et qui protègent les tombes indéfiniment et au plus près d’eux. Idéalement, la tombe serait dans leur jardin et de toutes manières il y a un autel des ancêtres avec leur portrait ou photo dans la maison et c’est alors cent fois par jour qu’en passant devant ils pensent à leurs défunts)


                  Ce culte des morts est si important et central de la vie des gens que les enfants, qui sont précisément ceux qui vont perpétuer ce culte, sont hyper importants en termes de responsabilisation.

                  Ils sont si importants que le terme enfant ou fils ou fille (Le viet est une langue sans genre fondé sur le sexe. Sans pluriel non plus) est utilisé par tous les adultes au sujet de tous les enfants. A moins d’être une peu ma-famille-centrique un homme de 30 ans appelera un gamin vendeur de cigarettes par le même mot générique qu’il utilise pour appeler son propre enfant ’con’ prononcé avec le o très sonore de coq, de école ou de horreur. Un orphelin complètement seul s’entend appelé fils comme les autres.


                  Lorsqu’un Français dit "Je vais à l’école" on comprend que son corps y va mais on n’est pas certain qu’il ait la volonté personnelle d’y aller.
                  Quand un Viet dit " Con di hoc" (enfant aller étudier) ça a un sens beaucoup plus net quoique implicite de "Je vais de moi-même et en tant qu’enfant à l’école"
                  Il n’y a aucun doute quant à sa volonté d’y aller.

                  Le Je des Viets implique un sens de ’Je le veux’.


                  Ce sens des responsabilités touche certes les actions que JE fais mais aussi les idées que JE pense.

                  Alors les enfants sont responsables et du coup, il est hors de question qu’un enfant fasse un jour procès à ses parents car tout ce qui se sera passé dans l’enfance se sera passé en pleine responsabilité de chacun, enfant compris (à due proportion de son âge)
                  .

                  Les parents peuvent donc discuter d’argent avec leurs enfants sans qu’il n’y ait de frontière adulte oui / enfant non.
                  Et l’on voit donc des enfants de 7 ans vendre des fruits aux touristes, faire du commerce et ramener l’argent gagné à leurs parents ou au chef de la maisonnée qui peut être une soeur ou un frère^aîné (il y a tant d’orphelins)
                  Comme on vit à 3 générations minimum par maisonnée, dès qu’on passe grand-père on confie ses gains à l’adulte d’âge moyen qui gère donc les revenus et dépenses de trois générations.

                  Il n’y a pas de jouet sinon ceux que l’on se bricole. On n’offre alors aux enfants, lors des fêtes, que de l’argent et avec ça, ils jouent aux jeux de cartes en grandes rigolades car c’est associé à la fête très collective dont le fameux Têt.

                  Il a fallu le Noël des Français pour introduire une notion de jouets, sinon c’était exclu.


                  Au Têt, c’est la joie totale et hyper collective pour les enfants (pas question de s’amuser seul dans sa chambre) Tout, absolument tout se passe dehors. Rouge pétard, rouge les faux billets, rouge les emballages, rouge les rubans, tout vire au rouge et or. Ca explose, ça pétarade et dans cette ambiance où les pétards monopolisent la violence, tout est fraternel. Les enfants jouent à des jeux d’argent hilares et devant les adultes, devant leurs parents. Dès qu’ils ont un billet, ils foncent jouer avec des potes (ce sont les adultes qui achètent les pétards, les enfants ne se servent de leur argent que pour jouer aux cartes)

                  En dehors des fêtes, ce principe se poursuit sous d’autres formes plus économes.
                  On passe aux pièces
                  A la sortie des écoles et lycées, les enfants jouent à des jeux d’adresse où il s’agit de lancer une pièce contre un mur et elle doit rebondir à un certain endroit, le gagnant emporte la mise. L’école commençant et se terminant tôt, ceux qui étudient le moins, passent donc des heures à lancer des pièces sur les murs et ça fait un bruit de cliquetis devant les écoles. 

                  Quand on gagne, on appelle ses potes et on s’offre un bidule à bouffer à un des mille marchands ambulants : glace à l’eau, viande séchée + rapé de papaye verte, nougats, prine de cythère marinée, goyave...


                  L’enfant passe donc à l’âge adulte sans hiatus ni crise d’adolescence puisque qu’il n’y a pas de crans d’autorité ou de responsabilité. Il se déniaise progressivement et régulièrement. Il n’existe pas le moment où les adultes lui font croire au Père Noël puis de dépit en découvrant qu’il a été abusé.
                  Adultes et enfants croient aux mêmes choses.

                  Il n’y a pas de métiers d’adultes qui échappent à la vue des enfants. Tout est visible et les enfants savent donc très bien ce que font leurs parents. Du coup les enfants savent faire ce que font les adultes et le savoir est très disséminé ou diffus aussi bien verticalement qu’horizontalement.
                  Même si un enfant ne peut pas étudier parce qu’il se retrouve avec des frangins nourrir, il a tellement pu observer ce que font les adultes pour gagner leur vie qu’ils en font autant sans apprentissage particulier. Personne ne se fait donc de bile, aux problématiques de guerre près, et encore, ils apprennent aussi vite à se démerder dans une économie de guerre.

                  Un gosse de riche s’emmerderait royalement s’il ne jouait pas avec les enfants les plus pauvres. Devenir riche semble de peu d’intérêt sinon pour l’accès aux études.
                  Il n’y a donc pas de quartiers de riches et de quartiers de pauvres, tout est mélangé et seuls les Français ont contrarié cette manière de voir les choses en créant des quartiers prestigieux pour leurs villas. Ce ’beau quartier français" avec ses avenues très larges étant alors le plus désert et le plus triste (Ca vaut surtout pour Saïgon qui avait été créée de toutes pièces à partir de rien)


                • 1 vote
                  Erwanet Erwanet 12 août 2012 02:14

                  easy1, merci pour vos précisions.
                  M’autorisez-vous à reprendre certaines parties de votre texte et donc de vos arguments pour ailleurs ?
                  Cordialement.


                • 1 vote
                  easy1 12 août 2012 08:31


                  Vous avez mon plein accord, Erwanet

                  Je corrigerais, dans le premier texte 

                  n’avaient d’autre privilège
                  il suffisait de les pousser aux études
                  20 millions d’individus se sont retrouvés
                  Saïgon Hanoï et Dalat
                  c’est la collection de diplômes
                  plus familiaux et moins tonitruants

                   

                  Dans le second

                  un homme de 30 ans appellera
                  s’entend appeler fils
                  une soeur ou un frère aîné
                  prune de Cythère marinée


                • 2 votes
                  easy1 12 août 2012 12:01

                  Un autre point est à considérer

                  La faible incidence de la différence garçon / fille 
                  Chez aucun peuple il n’y a d’abolition totale des différences puisque les couples se forment à partir d’une différenciation sexuelle.
                  Et partout il est considéré le fait de la puissance musculaire supérieure du garçon.
                  Les Viets ne dérogent pas à ce minimum.
                  Mais ils s’en tiennent à ce minimum.


                  Plusieurs peuples ont eu des reines.
                  Plusieurs ont eu des Jeanne d’Arc.
                  Il y a également eu un éventuel peuple d’Amazones autour de la Mer Noire.
                  Mais il n’y a qu’au Vietnam qu’il y a eu des reines, des héroïnes de batailles, des générales et des armées de femmes qui, dans le civil, n’avaient en rien une mentalité amazoniste refusant les hommes ou les castrant en quelque endroit.
                  C’est au Vietnam que la Résistance a comporté des participants des deux sexes en égalité numérique. Le fait de guerre ne peut pas servir un quelconque sexisme. 

                  A quoi peut tenir cet égalitarisme de fait, non idéologique, non artificiellement construit ?
                  (Il aurait été idéologique, il y aurait eu des mandarines)


                  [ Je m’aperçois que dans le plein sujet des études, j’ai raté de rappeler que le Vietnam avait subi 900 ans d’influence Han qui elle-même parcourait ses 2000 ans de confucianisme méritocratiste instituant le concours administratif très égalitariste entre garçons (fait unique au Monde). Et, c’est là qu’arrive le point méconnu qu’il m’aurait fallu souligner, que les Jésuites avaient rapporté ce concept de concours administratif égalitariste de Chine. C’est en copier/coller de la pratique chinoise que la France s’est mise à organiser, avec 2000 ans de retard, des concours du même type. Quiconque est de culture confucéenne, peut donc retrouver en France (et dans les pays qui ont suivi l’exemple de la France) le principe méritocratique dans lequel il a été pétri. Quiconque du secteur confucéen se régale des concours administratifs, honore et perpétue sa culture originelle. Plus on comprend cela, plus on s’aperçoit que les Viets qui potassent le font en étant portés par des objectifs différents voire inverses de leurs camarades français. Il serait à peine excessif de dire que pour un Viet en France, il lui suffit de conquérir des diplômes administratifs pour se sentir prêt à mourir heureux le lendemain. Le diplôme est son alfa et quasiment son oméga ]


                  Revenons aux sexes en mentionnant que les Han castraient par millions tant l’indéterminisme sexuel était de valeur.

                  Hormis donc le mandarinat venu de Chine qui était réservé aux garçons et qui a été appliqué quasiment tel quel au Vietnam, Les Viets avaient un modus vivendi tellement responsabilisateur des enfants, qu’il ne pouvait que responsabiliser de manière égale les garçons et les filles, donc les hommes et les femmes, en tout continuum.

                  Contrairement à ce qui se passe par exemple chez les Massaïs et les Amérindiens, on ne passe pas d’enfant à adulte suite à quelque rite, ni de force physique ni d’adresse ni d’adoubement (accompagné souvent d’un changement de nom)
                  .
                  Rien de tout ça chez les Viets. L’enfant passe adulte progressivement, chaque jour, dès son sevrage. Et un cireur de chaussures de 10 ans peut se considérer au moins aussi adulte qu’un homme de 30 ans encore nourri par ses parents. Ce qui ne l’empêchera pas d’appeler cet aîné par un terme marqué de cette aînesse.



                  Les Occidentaux disent des confucéens que leurs jeunes sont fortement soumis à leurs anciens. Cette manière de voir est fondamentalement archangiste et fonctionne à plein régime dans le triangle de Karpman Victime Bourreau Juge-Sauveur (Archange) où il suffit de Juger où il y a une Victime pour se propulser en position de Sauveur.
                  Mérite, Honneur, Gloire à quiconque détecte une Victime et dénonce un Bourreau.


                  La réalité vécue par les Viets est toute autre.
                  En effet, les jeunes ne se permettent jamais d’élever la voix devant un ancien et encore moins de lui adresser un reproche. Mais au fond, c’est l’ancien qui dépend du jeune puisque c’est ce dernier qui cultivera sa mémoire, qui constituera son paradis ou Repos. C’est là que se trouve la clef de tous leurs comportements. Chacun dépend entièrement, âme au moins, de ses survivants, qu’ils soient jeunes, petits, gros, rachitiques, boiteux, garçons, filles, eunuque, intelligents, idiots, riches ou pauvres...



                  Si Homo sapiens se caractérise par le fait qu’il pratique une cérémonie mortuaire et un principe de tombe, ce sont les Vietnamiens qui l’auront poussé à l’extrême.

                  On peut pousser le principe mortuaire assez loin par le biais de la momification du corps et par celui de la monumentalisation de la tombe, de sa bunkérisation.
                  Les Viets n’ont pas choisi ce biais matérialiste et ont concentré leur protection du défunt sur ses aspects les plus immatériels, sur la seule mémoire (épurée de tout reproche)ostensiblement affichée.
                  C’est donc chez les Viets qu’on va trouver, dans le meilleur endroit de la maison, celui d’où l’on voit toute la famille, un meuble où trônent le nom et quelque sorte de portrait des défunts.
                  Et cela pendant qu’aucune autre photos ou portrait de vivant n’est affichée nulle part.

                  On n’idolâtre pas les vivants. Les morts ne sont pas jaloux des vivants. Plus on vieillit, plus on approche du moment où l’on sera blanchi de tout reproche non par un quelconque dieu, mais par ses survivants qui pardonneront systématiquement tout.
                  Pourquoi ferais-je procès à des gens alors qu’in fine, je ne ferai qu’en dire du bien ?
                  Alors pas de procéduriers et on va bien plus à absoudre qu’à condamner

                  La psychanalyse n’y a pas sa place.

                  Si l’on veut comprendre les peuples du Monde, la psychanalyse est le meilleur filtre qui nous permettrait de tout piger à l’envers.
                  L’ethnopsychiatrie est beaucoup plus utile mais elle peine et balbutie car elle va à l’encontre de l’occidentalo centrisme et de son archangisme.




                  Les Viets sont comblés par les concours mandarinaux français mais ils sont mis en pièces par l’archangisme français. Alors ils participent enflammés aux concours puis se planquent et évitent toute prise de position, tout jugement.




                  Encore une fois, tout ça évolue au fil des décennies. Et je ne décris là que le point zéro culturel qu’on peut situer vers 1800.
                  Car ensuite, occidentalisation du Monde faisant, il n’en reste que ce qui peut en rester.

                  L’Occident adore les musées. Mais on n’y trouve que ce qu’il peut y avoir de plus matérialiste. Le musée de l’Homme, celui du quai Branly, ne montrent rien de la composante immatérielle des cultures.


                  Le syncrétisme du caodaïsme est un des portails les plus intéressants pour piger comment voient les Viets




                  Deux mots d’une autre chose très singulière aux Viets.
                  Cette ethnie très majoritaire et instruite a toléré pendant des millénaires, dès les premières altitudes, la présence d’ethnies très différentes dont certaines vivent ou vivaient nues.

                  Vers 1960, il était encore possible de voir, sur le long de la route mandarine, se frôler des gens complètement textiles et motorisés et des gens marchant nus sur les bas côtés, ces Moïs étant archi complètement autonomes. Il faut aller en Namibie pour voir quelque chose dans le genre mais pour les Himbas, cette situation s’est construite seulement récemment et elle va probablement vite cesser à moins qu’elle soit protégée par quelque UNESCO. Au Vietnam, cette tolérance aura duré des siècles, n’aura persisté que par le pragmatisme des Viets et aura donc été entièrement intégrée dans toutes les considérations de chaque groupe ethnique. On y tolère les différences culturelles, on cohabite avec des très différents.

                  Pour que cette tolérance ait pu durer, il a fallu que chacun en vienne à considérer les principes de neutralité (Je fais la guerre contre les Chinois. Si toi, le Moï, tu ne veux pas y participer, c’est ton droit). Il a également fallu que domine un sens aigü de l’autonomie matérielle (Je n’ai pas besoin d’eux, ils n’ont pas besoin de moi). Il a fallu un sens développé de la territorialisation fondée sur un jus soli. (Vous êtes nés dans les montagnes, c’est votre territoire. Nous sommes nés dans les plaines, c’est notre territoire). Il a fallu que chaque groupe se contente de ce que son territoire pouvait lui apporter. Il a également fallu un sens aigu du droit de passage.
                  La côte d’Azur aurait été elle aussi une zone de passage entre l’Italie et la France mais le Vietnam c’est ça en sa totalité : Deux plaines très alluvionnaires séparées par un étroit littoral et l’ensemble constituant le plus confortable des passages entre l’Inde et la Chine. Si le Viet n’avait pas joué la carte du droit de passage universel, il aurait joué contre nature.



                • vote
                  LeSaintmtl LeSaintmtl 10 septembre 2012 06:20

                  Tardivement, je lis tes dernières réponses. demain, je vais te relire.
                  Tu sembles être un formidable historien de la matière vietnamienne.
                  Bon, la guerre américaine contre le vietnam : ca a surement eu une incidence, ca a surement influé sur le mentalistés.
                  Que disent les vietnamiens aujourd’hui de la guerre ? Et avec le recul...


                • 6 votes
                  cassia cassia 11 août 2012 22:24

                  La différence entre les asiats et les autres immigrés étrangers (arabo-musulmans et noirs africains) c’est que l’on est pas en train de mettre le bordel dans leur pays pour s’en approprier les richesses....
                  Et cette différence est de taille !


                  • 2 votes
                    cassia cassia 12 août 2012 00:20

                    Et j’irais m^me plus loin, mais il s’agit là d’un point de vue strictement personnel :
                    J’ai toujours constater que nous étions trés proches, français et arabo-musulmans..
                    Alors que les noirs africains et les asiatiques sont insondables...
                    ,


                  • 2 votes
                    QaviQeQuarQo davideduardo 12 août 2012 00:38

                    Nous sommes relativement proche culturellement (n en déplaise a certain) des arabes.

                    La racine commune est la religion monothéiste, qui malgré l atheisme regnant en europe a totalement forgé nos civilisation.
                    Il y a aussi l utilisation du meme type de language , l arabe et les langues europeenes se ressemble, on construit des mots a partir d une trentaines de consonnes et de voyelles, contrairement au systeme linguistique chinois par exemple.

                    Je ne connais pas l asie du sudest, mais le choc culturel fut tres grand pour moi en Inde, ou la facon de pensée est totalement differente, le systeme de caste, la résignation a une vie de merde a cause du mauvais karma dans sa vie passée et la meilleur prochaine vie, l absence du sentiment individualiste face a cette surpopulation....

                  • 4 votes
                    Famine(la grande) Famine 12 août 2012 01:26

                    Les arabo-berbères sont caucasoïdes, par conséquent il est plutôt naturel de se sentir plus proches d’eux que d’africains sub-sahariens ou d’asiatiques. 


                  • 2 votes
                    Erwanet Erwanet 12 août 2012 02:11

                    cassia : "Et j’irais m^me plus loin, mais il s’agit là d’un point de vue strictement personnel :
                    ....les asiatiques sont insondables..."
                    -----------
                    Euh... effectivement, c’est ton avis strictement personnel car pour moi c’est juste l’exact contraire. ^^.. surtout avec une épouse japonaise... mwouhahaha..


                  • 4 votes
                    eQzez edzez 12 août 2012 06:41

                    A vous lire , les maghrebins ne réussissent pas autant que les vietnamiens.

                    les magrebins réussissent tres bien, il y a qu’à voir le nombre de snack(vrai bussiness , grosses marges) , dans mon entourages d’amis maghrébin , beaucoup se sont mis à leur compte , (contrôle technique auto, location auto,espace vert, travaux en batiment fenetres alu,maçonnerie, médecin, dentiste avocat , franchise fast food ... Et j’en passe)

                    ce sont tous des fils d’ouvriers, ils économisent petit à petit en restant vivre avec les parents, ils arrivent très vites à amasser assez d’argent pour fonder leur société.

                    si on s’entraidait , ils n’y auraient pas de pauvres magrebins, mais on est devenu tres radins, égoïstes .

                    Si notre communauté de maghrebins se mettaient à mettre 10€ chaque année,dans un fond d’aide pour la communauté, on auraient eu les subventions nécessaires et les coup de pouces pour aider les plus pauvres d’entres nous.

                     Dans n’importe quelle pôle media ou technopôle, vous y trouverez minimum 10% de magrebins.


                    • 5 votes
                      Famine(la grande) Famine 12 août 2012 12:26

                      "les maghrébins réussissent très bien". Faudrait voir à pas exagérer. smiley Par ailleurs, le kebab est le meilleur moyen de blanchir facilement l’argent du trafic de shit, qui comme chacun sait est monopolisé par les asiatiques. 


                    • 7 votes
                      soulmanfred 12 août 2012 12:52

                      clichés , généralités , poncifs , racialisme , bienvenue sur agoravox tv ...


                      • 7 votes
                        Famine(la grande) Famine 12 août 2012 13:14

                        Du factuel, Souleyman, rien que du factuel. Combien d’asiatiques dans les prisons françaises ? 


                      • 6 votes
                        soulmanfred 12 août 2012 12:55

                        Et puis les Vietnamiens mangent des nems , c’est quand même autre chose que les maghrébins et leur couscous ...



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