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Accueil du site > Tribune Libre > Le feu d’Héliopolis : communication de René Lachaud

Le feu d’Héliopolis : communication de René Lachaud

René Lachaud, historien, fréquente amoureusement l'Egypte depuis trente ans pour tenter une autre approche de la profondeur de cette patrie de l'hermétisme. Il anime des séminaires sur la spiritualité égyptienne, des voyages de découvertes alchimiques en Europe et des séjours en Egypte destinés à la mise en oeuvre de pratiques rituélliques. Retour sur ce personnage discret, trop méconnu du grand public, qui a pourtant tant à nous dire.

Dans l’antique Héliopolis d’Egypte, le Feu est au centre d’un système constituant une véritable philosophie aux incidences multiples et complexes.

Feu minéral à l’intérieur d’une pierre nommée Benben symbolisant l’axe du monde.

Feu d’une créature mythique, le Phénix qui, après s’être posé sur la pierre, entre en combustion avant de renaître de ses cendres.

Feu enfin attaché à des dieux comme Atoum ou Rê, au centre d’une pensée solaire et géométrique dont les ramifications seront nombreuses dans l’histoire pharaonique afin d’irriguer les courants les plus subtils de la tradition occidentale.

Conférence tronquée (30 minutes) de René Lachaud. Malheureusement, la seule vidéo accessible à tous de ce grand connaisseur de l'Égypte.

 

Il existe aussi une vieille émission de France Culture :

 

 For intérieur - René Lachaud, égyptologue (diffusé en 2008) :

 

Enfin, pour les plus fortunés d'entre vous, une excellente communication de René Lachaud est disponible sur Baglis tv :

Centrée sur "l'Alchimie en terre d'Héliopolis", le conférencier paraît littéralement être à même de remonter le temps, pour dévoiler à l'auditeur les merveilles de l'Égypte antique...

Héliopolis fut une cité sainte bâtie dans le delta du Nil environ 4.500 ans av J-C par la race fondatrice de l'Egypte ancienne : les Shem-sou Hor [ceux qui suivent Horus].

Ce peuple n'était constitué ni de guerriers, ni de prêtres, ni de rois, ils étaient orfèvres et forgerons, et (selon une légende) derniers survivants d'un continent englouti dans l'océan indien.

C'est à ces hommes, qui étaient passés maîtres dans l'art des métaux, que l'on doit l'un des plus vieux textes de l'humanité : "les textes des pyramides". Héliopolis (Onou) veut dire "pilier"... mais de quel pilier s'agit-il ?

Est-ce la (probable) météorite tombée à Dendérah, qui y sera transportée et qui deviendra Benben, pierre sur laquelle le Phénix (Benou) se posera périodiquement, brulera et renaîtra de ses cendres afin d'annoncer un cycle nouveau ? Comment expliquer que par la suite sous Khéops, puis Amenhotep II et Amenhotep III des milliers de tonnes d'or ont été utilisées pour orner les téménos alors que la géologie de l'Egypte est assez pauvre en or ?

D'où provenait cet or ? Les Shem-sou Hor en détenaient-ils le secret de la fabrication : la transmutation ?

 

René Lachaud est l'auteur d'une douzaine d'ouvrages sur l'Egypte parus aux éditions Dervy, Dangles, Pardès parmi lesquels :

- L'Egypte ésotérique des Pharaons : Encyclopédie illustrée Tome 1 & 2 (Trajectoire 2008)

- Les dieux masqués : Chamanisme dans l'Egypte pharaonique (Signatura, 2007)

- B.A.-BA des symboles égyptiens (Pardès, 2003)

- Tradition égyptienne, Symboles égyptiens (Pardès)

- Templiers : chevaliers d'Orient et d'Occident (Dangles)

 

Tags : Egypte Mythologie




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8 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Étirév 23 juin 2018 06:38

    Quelques mots sur les Mystères Égyptiens
    Mériamoun, nom que les historiens masculins ont donné à Ramsès, et que Champollion, qui lisait dans le même esprit, a fait signifier « Aimé d’Ammon », était le nom d’une grande prophétesse Mériam ou Myriam dont les modernes ont fait Marie, la soeur de Moïse.
    Rappelons que certains historiens donnent au Pharaon de l’Exode le nom de Meriem-Ptah ; or ce nom est celui de Myriam elle-même. Les hébraïsants disent souvent Meriem. Quant à la terminaison Ptah, c’est un mot égyptien qui signifie Soleil ; c’est, du reste, dans la ville du Soleil qu’on la fait naître, à Héliopolis (ville natale de Moïse, dit-on, donc ville natale de Myriam)
    On croit maintenant que c’est à la suite de son expédition sur le mont Sinaï que le temple de Karnac a été construit, et lui a été dédié. Les masculinistes en reportent la gloire à Ramsès. C’est elle que les Egyptiens ont surnommée Hathor (Ha-Thora, la loi).
    Les ruines, dites de Karnac, sont remarquables. Ce sont les débris d’un temple qui dépasse tout ce que notre imagination peut rêver de plus grandiose. Les piliers qui soutenaient la salle principale, au nombre de 134, égalent en grosseur les colonnes que nous élevons sur nos places publiques et ont 70 pieds de hauteur. Les piliers, comme les murs, sont couverts de dessins, d’hiéroglyphes, proportionnés à l’ampleur du monument ; et des statues s’y dressent semblables à des colosses.
    Cette salle de Karnac fut construite en partie sous le règne de Meriamoun dont elle raconte les exploits à côté de ceux des autres grandes Déesses ses aïeules.
    Puis, dans les listes des dynasties égyptiennes, nous lisons : Honfou (Cheops d’Hérodote), dynastie IV, construit la grande pyramide. Il fait exécuter des travaux au temple de Denderah consacré à la Déesse Hathor.
    Or le temple de Denderah a été construit sous les Ptolémées, beaucoup plus tard. Mais ceci est une lumière. N’y aurait-il pas un rapprochement à faire entre le règne glorieux de Séti, celui de Meriamoun et la construction des Pyramides ?
    Les habitants actuels de l’Egypte appellent en arabe les Pyramides Heram ; or nous savons que c’est le nom de Myriam qui, lu à l’envers, dans ses lettres hébraïques, a fait Hiram (Hiram, c’est Myriam dont le nom est lu à l’envers : Marya, le A est un H en hébreu. voir l’article sur l’Israélisme)
    C’est parce que les pyramides appelées Heram étaient consacrées à la Déesse, qu’on a appelé Harem par dérision les lieux où on enferma les femmes livrées aux plaisirs des hommes.
    Ce sont les Egyptiens qui semblent s’être révoltés les premiers contre l’Esprit féminin, ce qui explique pourquoi c’est chez eux qu’on institua d’abord les Mystères.
    Hérodote nous dit que ce fut en Egypte que furent établies ces fêtes appelées Pan-Egyries, avec la pompe des cérémonies et les processions.
    Les Grecs n’ont fait que les copier. Les grandes solennités de la Grèce, telles que les Pan-Athénées, les Thesmophories, les fêtes d’Eleusis, avaient été apportées d’Egypte.
    Ce sont les Prêtresses, antérieures aux Hermès, qui formaient la caste sacerdotale qui gouvernait l’Egypte (les Pharaons).
    Elles formaient des familles consacrées qui, à l’exclusion de toutes les autres, s’occupaient des fonctions du culte.
    Les Pharaons sont des magistrats sacerdotaux, toujours représentés en costume de femme.
    Clément d’Alexandrie a décrit la hiérarchie sacerdotale des Egyptiens. Il y avait cinq grades suivant les degrés d’initiation aux livres du rituel : le chantre, le devin, le scribe, la Prêtresse en robe portant le sceptre et le vase sacré, le prophète ou le prédicateur président du Temple qui portait l’eau sainte et étudiait tous les livres hiératiques.
    Les Mystères égyptiens étaient de grandes solennités qui attiraient les multitudes.
    « Dans les Mystères d’Isis, l’Hiérophante tirait du sanctuaire des espèces de grimoires chargés de caractères hiéroglyphiques dont les lignes s’entrelaçaient et formaient des nœuds et des roues. C’était la langue sacrée dont on donnait l’explication » (Apulée, Métamorphoses, 1,11).
    Suivant Ebers : « La doctrine des mystères est expliquée dans les inscriptions de la salle d’entrée du tombeau des Rois à Thèbes. Elles contiennent la louange de Râ (Déesse de la Raison) dont on invoque tour à tour les 75 manifestations principales (imitée dans les litanies de la Vierge). Ces textes ont été commentés par M. Ernest Naville dans la litanie du Soleil. Le texte du Livre des Morts, l’hymne au Soleil conservé à Boulaq et interprété par Stern et Gréhant, les inscriptions des sarcophages et des murs du temple de Ptolémée, le traité de Plutarque sur Isis et Osiris, les Mystères des Egyptiens par Jamblique et le discours d’Hermès Trismégiste sur l’âme humaine renferment les principaux détails que nous avons sur l’enseignement secret des Egyptiens ».
    Mais Ebers se trompe quand il mentionne un discours d’Hermès parmi les enseignements secrets. Les Hermès (les prêtres) ont renversé la religion primitive, ils ont attribué à Osiris les Mystères d’Isis et tous leurs bienfaits. C’était donc contre eux qu’on les avait institués, non avec eux.
    L’enseignement secret était destiné à expliquer aux hommes les lois morales qui les lient aux Divinités et les lois qui régissent l’Univers.
    Leur but, suivant Plutarque, était de fortifier la piété et de donner à l’homme des consolations (non à la femme). Quelles étaient ces consolations ?
    L’espoir d’un avenir plus heureux, le moyen, après la mort de l’âme par le péché, de revenir à une félicité durable, en revenant au bien.
    (C’est de cette idée que les Prêtres ont fait la félicité éternelle dans un Paradis.)

    « Nous y avons reçu des leçons qui rendent la vie plus agréable », dit Cicéron.

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      La mouche du coche 23 juin 2018 10:14

      @Étirév
      Merci de nous alerter des nouveaux mensonges historiques que viennent de nous inventer les lesbo-féministes. Nous allons les retrouver bientôt dans les livres d’histoire de l’Education Nationale qui suit à la lettre toutes les nouvelles c0nner !es à la mode dans les loges.


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      La mouche du coche 25 juin 2018 22:30

      "L’historien" qui parle dans ces vidéos est peut-être un très grand connaisseur de l’Egypte mais il a les défauts de tous les enseignants officiels. Il aime s’écouter parler, il aime ses effets de manches et de réthorique. Il ne fait pas l’effort de prouver ce qu’il affirme puisqu’il part du principe qu’il a la connaissance et que son public est complètement crétin. Ces conférences sont typiquement celles qu’on ne veut plus voir depuis qu’il y a internet. On ne veut plus que l’on nous affirme des choses sans les justifier. Il doit nous donner le fruit de son travail et nous expliquer pourquoi il est arrivé à ses conclusions. Sinon on ne le croit pas parce que les historiens nous trompent trop souvent pour que nous les croyons sur parole désormais.


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      La mouche du coche 25 juin 2018 22:36

      C’est en plus un historien ATHEE, ce qui fait qu’il aborde la civilisation égyptienne avec un petit sourire de ricanement qui lui empêche de voir la profondeur de la symbolique religieuse égyptienne. Il dira par exemple que Pharaon s’entoure d’objets "magiques", ce qui pour lui est un ridicule et a la valeur d’une explication. Ses analyses sont de fait très faibles puisqu’elles ne s’enfoncent pas à la profondeur cachée des symboles, qui est leur vérité. La vérité des symboles se trouve SOUS leur apparence et ce monsieur ne peut de fait pas les voir puisque pour lui athée, le monde n’est qu’atomes et énergie. C’est très pauvre.


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      La mouche du coche 25 juin 2018 23:15

      Le moment le plus rigolo est quand une femme essaie de le faire taire en lui disant qu’il ne reste plus que 5 mn. Elle a bien compris que ce monsieur ne faisait que raconter des anecdotes sans intérêt, des faits décousus alors qu’un historien véritable cherche au contraire à nous raconter une histoire qui nous permet d’entrer dans un monde perdu et d’en comprendre la pensée et le sens. Je ne suis pas étonné que cet homme passent dans les médias officiels : il parle mais ne dit rien.


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      Le fou de T'chou Le fou de T’chou 25 juin 2018 23:27

      @La mouche du coche

      Vous vous méprenez. Si vous pensez qu’il parle mais ne dit rien, c’est simplement parce que vous ne voulez pas entendre.


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      La mouche du coche 26 juin 2018 19:59

      @Le fou de T’chou
      Vous aimez les commentaires creux. Je comprends que vous aimiez cet historien creux. asinus asinum fricat


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      Le fou de T'chou Le fou de T’chou 23 juin 2018 17:37

      (la vingtaine d’ouvrages en partant du haut de la page)


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