Drones : la Chine travaille sur une propulsion nucléaire e gouvernement
chinois finance un projet de réacteurs nucléaires à sels fondus qui
seront installés dans le désert de Gobi. Cette technologie peut,
théoriquement, créer plus de chaleur et d’énergie que les réacteurs
nucléaires à l’uranium, tout en ne produisant qu’un millième de déchets
radioactifs.
Les scientifiques auraient mis au point un alliage et des revêtements
qui résistent à la corrosion. Par ailleurs, ils seraient en mesure de
miniaturiser la technologie au point de pouvoir s’en servir pour
propulser des drones militaires lors de missions de longue durée. Il est
question d’appareils survolant les océans à haute altitude pour faire
office de systèmes de surveillance, de communication voire d’attaque
selon les circonstances. L’avantage stratégique serait très important.
Mais cette perspective est sans doute encore lointaine, car les deux
réacteurs du Gansu doivent avant tout servir à démontrer la faisabilité
du concept.
- Le
réacteur nucléaire à sels fondus est une piste technologique explorée
depuis les années 1950 comme une alternative plus sûre et moins
dommageable pour l’environnement que l’uranium.
- La
Chine va construire deux réacteurs nucléaires à sels fondus alimentés
par du thorium, métal dont le pays dispose en abondance.
- Les
scientifiques chinois disent pouvoir suffisamment miniaturiser la
technologie pour pouvoir s’en servir sur des drones militaires.