• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Le peuple vote, les parasites s’affolent

Le peuple vote, les parasites s’affolent

 

La victoire des bouffons, c’est ainsi que Brice Couturier a intitulé sa chronique au lendemain du scrutin italien.

 

Ce parasite qui n’a de valeur ajoutée que de pousser des cris d’orfraie à chaque fois que les citoyens manifestent leur ras-le-bol de l’Europe des banksters.

 

Il ne pouvait plus se contenir, et il ne se cache plus de montrer son dégoût et sa déception aussi profonds que son indifférence pour la souffrance du peuple.

 

Qu’il ait des suicides, des précaires, une génération de jeunes sacrifiée, une génération de retraités malmenée c’est bien le cadet de ses soucis. Tout ce qui compte pour lui c’est le Cac 40 et les dieux du marché financier.

 

Le peuple vote et les marchés financiers s’enrhument. La démocratie selon la propre définition des parasites de son espèce c’est que le peuple doit se laisser dicter le choix de son destin. Autrement dit, ne pas chercher son intérêt mais celui des banksters parasites et sangsues.

 

Brice Couturier nous a donc donné une belle leçon de démocratie. Celle qui va dans le chemin tracé par le marché, la bourse et la spéculation. Que le peuple se rebiffe et le voilà suspecté de xénophobie, de bouffonnerie, d’immaturité, de fascisme et le crime des crimes d’antisémitisme. Faites plus simple B. Couturier. Supprimons les élections. Donnons aux marchés financiers et aux spéculateurs le droit et le devoir de choisir ce qui convient aux peuples.

 

 

J’attendais de Brice Couturier une explication du pourquoi un pourcentage très important de voix exprimées n’a que peut de représentants au parlement italien.

 

De nous décrire le mode de scrutin qui favorisent la mainmise des professionnels de la politique lesquels, depuis des décennies, n’ont fait que préparer et accompagner le naufrage des nations européennes « Le système proportionnel est assorti d’une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête. Celle-ci remporte automatiquement 55 % des sièges, soit 340 (sur 630). »

 

De nous faire une étude comparative avec ce qui se passe en Suisse par exemple, et comment la diversité des opinions politiques et la présence de plusieurs partis n’entraînent pas de blocage institutionnel ?

 

Ou devons nous continuer de croire à l’illusion démocratique de certains États ???

 

Ce mardi matin, deux Italiens, qui ne sont pas populistes selon les standards de Brice Couturier, ont beau tempéré, relativisé, nuancé et expliqué le vote italien, il n’arrivait pas décolérer.

 

J’imagine qu’il avait passé une mauvaise nuit. Déjà la veille il se sentait fébrile rien qu’à l’idée d’envisager un bouffon, comme il l’appelle, Beppe Grillo soulever autant d’enthousiasme.

 

Les professionnels de la politique ne sont pas en reste. Ils préparent des lois pour castrer ces peuples latins trop indisciplinés, paresseux, des éternels insatisfaits. Des lois électorales pour que l’expression populaire ne puisse jamais dégager une majorité en faveur des intérêts du peuple.

 

http://www.courrierdesmaires.fr/P_detail_france.php?id=36609

http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Des-nouveaux-cantons-pour-favoriser-la-gauche-592467

http://www.terrafemina.com/societe/france/articles/19581-scrutin-paritaire-les-feministes-sinsurgent-du-projet-de-loi-pour-les-cantonales.html

http://www.rmc.fr/editorial/353366/lassemblee-vote-la-reforme-des-scrutins-locaux/

 

 

http://www.scoop.it/t/bankster

 

http://www.solidar.ch/fr/

 

Tags : Economie Politique Démocratie Elections Italie Oligarchie




Réagissez à l'article

11 réactions à cet article    


  • 5 votes
    cassandre4 cassandre4 27 février 2013 19:41

     Tant qu’à mettre des "bouffons" au pouvoir, autant mettre des "bouffons" qui connaissent le métier ! (de toute façon çà ne peut pas être pire !)


    • 6 votes
      Josine Staleph Josine Staleph 27 février 2013 19:58

      Couturier sous le coup permanent de sa fascination pour les hautes sphères, lèchera dans le sens du pelage tout homme de pouvoir. Il y a excellé encore ce matin en recevant un des chefs du socialo-libéralisme mondialisé en la personne de Pascal Lamy, patron de l’OMC.

      Et bien sûr, bravo à Grillo et à ses positions ainsi qu’aux italiens moins cons que la moyenne. A noter également que les guignols de l’Huma détestent Grillo (cf édition d’hier).


      • 1 vote
        Frida FRIDA 28 février 2013 00:01

        @Joseph Staline
        Lamy qui se croit homme de gauche, Brice Couturier également.
        Ce que j’en pense ???
        Une P... peut se déguiser en nonne, elle reste quand même une P....

        et bien c’est pareil, en voilà des libéraux qui se déguisent en socialistes.
        Voici ce que B Couturier écrit "Eh bien, je ne vais pas tourner autour du pot. Et je vais vous dire ce que j’en pense. J’espérais que Mario Monti, qui indique le sens du redressement de l’Europe (par l’effort, la rigueur, le rétablissement des finances publiques, les réformes pour la compétitivité économique) allait faire un score brillant. Et que le Parti Démocrate, ayant choisi le maire de Florence, Matteo Renzi, allait écraser la tentative de retour de Berlusconi, et arriver largement en tête. Pas parce que "je suis de gauche" et que je soutiens "mon camp", dans toutes circonstances, mais parce que ma sympathie va aux politiciens modérés et compétents. Voilà. Les électeurs italiens en ont décidé autrement. Je ne suis pas du genre à vouloir "dissoudre le peuple" et, bien sûr, je m’incline devant le verdict des urnes. Mais je ne peux m’empêcher de m’inquiéter, non seulement pour nos amis italiens, qui vont voir leurs taux d’intérêt repartir à la hausse et leur économie et leur niveau de vie chuter, mais pour toute l’Europe, qui est en train d’apporter aux Chinois et autres émergents la démonstration de sa "sortie de l’histoire" et de son déclassement en 2° division."
        Franchement, il ne manque pas d’air celui-là.
        http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-les-bouffons-au-pouvoir-2013-02-26


      • 6 votes
        joelim joelim 27 février 2013 20:12

        Ce qui s’est pass en Italie préfigure une possible intense marrade (ou frayeur, selon le point de vue où on se place) aux prochaines élections en France. 


        L’esatablishment commence à comprendre que son système de pensée ne fonctionne pas.

        Même à ne considérer que les intérêts des "élites". 

        Les rivières meurent, la pauvreté galope, l’indécence et les prébendes règnent. 

        Et les gens n’en veulent plus. Simplement.

        • 5 votes
          herve33 27 février 2013 20:59

          Les Italiens ont élu un bouffon , nous avons les notres , avant Sarkozy , et maintenant Hollande , tous deux ont trahi leurs concitoyens et livrait le pays à la jungle des marchés financiers et à la dictature de la bureaucratie de Bruxelles en déclinant notre souveraineté via le TSCG à cette Europe qui n’est là que favorisait les lobbies en tous genres .

          Hollande a été élu pour faire passer la pillule des plans sociaux , du sabotage des services publics , des mesurettes inefficaces contre les bankters . Tout ceux ci pour tenter de calmer le peuple . Hollande et Sarkozy , c’est la politique du vide sous deux formes différentes , une aggressive ( le nain ) , l’autre toute molle , on fait croire qu’on fait des réformes mais en réalité on ne s’affronte pas aux vrais problèmes .


          • 1 vote
            Frida FRIDA 27 février 2013 21:46

            Malgré la censure, les auditeurs n’ont pas ménagé le bouffon matinal, Brice couturier.
            http://www.franceculture.fr/emission-la-chronique-de-brice-couturier-les-bouffons-au-pouvoir-2013-02-26

            Quand il traite Beppe Grillo de bouffon, ce n’est pas une insulte. C’est juste un constat. Mais le traiter de bouffon de journaliste, il se sont insulté.
            "mais pourquoi répondre poliment à qui vous insulte ? Aux arguments rationnels, je réponds par des arguments. Aux insultes, par des insultes. Pourquoi cela devrait-il être à sens unique ? Et cela me permet de ne pas censurer." et pourtant il censure.


            • vote
              Frida FRIDA 27 février 2013 22:04

              "il se sont insulté" il se sent insulté.


              • vote
                jean-phi 28 février 2013 12:40

                La véritable préoccupations de Brice Couturier n’est pas d’analyser le résultat politique en Italie mais de défendre inconditionnellement les intérêts d’Israël :

                http://jssnews.com/2012/03/20/brice-couturier-journaliste-sur-france-culture-dans-toute-leurope-de-louest-condamner-israel-est-devenu-la-norme/


                • vote
                  Frida FRIDA 28 février 2013 13:42

                  @jean-phi

                  "Qu’on arrête de raconter que la paix règnerait si Israël laissait s’installer un Etat palestinien dans les territoires conquis après la guerre des 6 Jours ! Ce n’est pas Tsahal qui massacre la population syrienne"

                  tout est dit dans cette phrase. Et il ose se dire objectif.


                • vote
                  Aldo Berman Aldo Berman 28 février 2013 21:52

                  Pourtant voter c’est cautionner.
                  Voter c’est accorder aux élus leur légitimité sur laquelle ils sont assis.
                  Que se passerait-il en cas d’absention massive ?



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Frida

Frida
Voir ses articles


Publicité





Palmarès