Le peuple vote, les parasites s’affolent
La victoire des bouffons, c’est ainsi que Brice Couturier a intitulé sa chronique au lendemain du scrutin italien.
Ce parasite qui n’a de valeur ajoutée que de pousser des cris d’orfraie à chaque fois que les citoyens manifestent leur ras-le-bol de l’Europe des banksters.
Il ne pouvait plus se contenir, et il ne se cache plus de montrer son dégoût et sa déception aussi profonds que son indifférence pour la souffrance du peuple.
Qu’il ait des suicides, des précaires, une génération de jeunes sacrifiée, une génération de retraités malmenée c’est bien le cadet de ses soucis. Tout ce qui compte pour lui c’est le Cac 40 et les dieux du marché financier.
Le peuple vote et les marchés financiers s’enrhument. La démocratie selon la propre définition des parasites de son espèce c’est que le peuple doit se laisser dicter le choix de son destin. Autrement dit, ne pas chercher son intérêt mais celui des banksters parasites et sangsues.
Brice Couturier nous a donc donné une belle leçon de démocratie. Celle qui va dans le chemin tracé par le marché, la bourse et la spéculation. Que le peuple se rebiffe et le voilà suspecté de xénophobie, de bouffonnerie, d’immaturité, de fascisme et le crime des crimes d’antisémitisme. Faites plus simple B. Couturier. Supprimons les élections. Donnons aux marchés financiers et aux spéculateurs le droit et le devoir de choisir ce qui convient aux peuples.
J’attendais de Brice Couturier une explication du pourquoi un pourcentage très important de voix exprimées n’a que peut de représentants au parlement italien.
De nous décrire le mode de scrutin qui favorisent la mainmise des professionnels de la politique lesquels, depuis des décennies, n’ont fait que préparer et accompagner le naufrage des nations européennes « Le système proportionnel est assorti d’une prime majoritaire pour la liste arrivée en tête. Celle-ci remporte automatiquement 55 % des sièges, soit 340 (sur 630). »
De nous faire une étude comparative avec ce qui se passe en Suisse par exemple, et comment la diversité des opinions politiques et la présence de plusieurs partis n’entraînent pas de blocage institutionnel ?
Ou devons nous continuer de croire à l’illusion démocratique de certains États ???
Ce mardi matin, deux Italiens, qui ne sont pas populistes selon les standards de Brice Couturier, ont beau tempéré, relativisé, nuancé et expliqué le vote italien, il n’arrivait pas décolérer.
J’imagine qu’il avait passé une mauvaise nuit. Déjà la veille il se sentait fébrile rien qu’à l’idée d’envisager un bouffon, comme il l’appelle, Beppe Grillo soulever autant d’enthousiasme.
Les professionnels de la politique ne sont pas en reste. Ils préparent des lois pour castrer ces peuples latins trop indisciplinés, paresseux, des éternels insatisfaits. Des lois électorales pour que l’expression populaire ne puisse jamais dégager une majorité en faveur des intérêts du peuple.
http://www.courrierdesmaires.fr/P_detail_france.php?id=36609
http://www.lejdd.fr/Politique/Actualite/Des-nouveaux-cantons-pour-favoriser-la-gauche-592467
http://www.rmc.fr/editorial/353366/lassemblee-vote-la-reforme-des-scrutins-locaux/
http://www.scoop.it/t/bankster
Tags : Economie Politique Démocratie Elections Italie Oligarchie
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