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Paolo Cioni, "Neuro-esclaves - Techniques et psychopathologies de la manipulation politique"

Paolo Cioni présente son dernier ouvrage « Neuro-esclaves – Techniques et psychopathologies de la manipulation politique » co-écrit avec Marco Della Luna. Un ouvrage reconnu en Italie par nombre d’experts en neuroscience. Dans la même veine qu’un « Petit traité de manipulation à l’usage des honnêtes gens », il présente l’intérêt d’éclairer le plus grand nombre sur les mécanismes du cerveau et d’attirer notre attention sur ses faiblesses pour mieux nous préserver d’éventuelles manipulations. Un livre d’utilité publique dans le contexte actuel où l’hystérie remplace la logique dialectique, où les arguments et la construction d’un raisonnement laissent leur place à l’injure, l’intimidation et les procès d »intention. L’excès d’émotion impose un contrebalancement.

 

L’apport principal des sujets liés à l’ingénierie sociale, autrement dit aux pratiques visant à modifier massivement certains comportements dans un groupe social, c’est qu’ils font appel aux notions de la psychologie sociale. C’est-à dire qu’ils obligent à prendre en compte la structure sociale dans laquelle évolue les individus et à comprendre dans quelle mesure elle agit sur ses acteurs.
Alors qu’aujourd’hui, l’accent est mis sur l’individu (en psychanalyse mais également dans les thérapies cognitives), il est nécessaire d’adopter cette hauteur d’analyse pour éviter les biais d’interprétation dont l’un des plus récurents : le biais d’attribution.
Pour faire court, cela consiste à considérer, lors de l’analyse d’un évènement, les causes intrinsèques aux individus comme surdéterminantes au détriment des facteurs extérieures. Autrement dit on préfèrera expliquer un comportement individuel en fonction du tempérament de l’individu plutôt que de comprendre dans quel contexte le comportement s’est exprimé. Pour prendre un exemple connu, comprendre la soumission à l’autorité peut éviter de s’en prendre exclusivement au bourreau qui n’est au fond, qu’un symptôme, une conséquence d’une structure qui le dépasse.
Alors que la première grille de lecture visera à modifier l’individu pour l’adapter à son environnement, la dernière viserait plutôt à modifier la structure pour soulager les individus.
Une approche essentielle à l’émancipation individuelle.

 

Sans transition, voici les différents thèmes abordés dans cette entretien :

- Présentation de l’auteur et du livre
- Traitement médiatique en Italie sur la question de l’Union Européen
- Traitement médiatique du 11 septembre.
- Effet des ondes électromagnétiques sur le cerveau

 

 

Paolo Cioni est neuropsychiatre, professeur de psychopathologie, ancien responsable du service de santé mentale auprès de la ASL de Florence, enseignant à l’Ecole de spécialisation en psychiatrie de Florence. Il est l’auteur de divers traités ainsi que de monographies de psychologie et de psychiatrie. Il est également le co-auteur, avec Marco Della Luna, de Neuro-Esclaves. Techniques et psychopathologies de la manipulation politique, économique et religieuse.

Tags : Manipulation




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6 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Frida Frida 2 mai 2014 15:54

    je suis déçue... pas un seul commentaire ?!
    ils sont tous partis sous l’article de l’agression des antifas....ha ha ha ha ha
    on voit bien les priorités ha ha haha ha ha


    • 2 votes
      Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit (le vrai) 3 mai 2014 01:35

       ha ha haha ha ha


    • 1 vote
      Voter Après la Monnaie Voter Après la Monnaie 2 mai 2014 17:41

      Je dois mal comprendre...
      Il est écrit :
      "Pour prendre un exemple connu, comprendre la soumission à l’autorité peut éviter de s’en prendre exclusivement au bourreau qui n’est au fond, qu’un symptôme, une conséquence d’une structure qui le dépasse.
      Alors que la première grille de lecture visera à modifier l’individu pour l’adapter à son environnement, la dernière viserait plutôt à modifier la structure pour soulager les individus."

      .
      Avec la première phrase, on légitime le pauvre soldat qui a accepté de tuer, (principe des régimes autoritaires),
      quant à la deuxième phrase, elle semble prôner le "sans contrainte" qui est en général, l’inverse de ce que veulent les régimes autoritaires.
      .
      Autrement dit, dans ces 2 phrases, on a tout et son inverse.
       ?
      Commercialement, c’est très fort. Tout le monde y trouvera son compte. Mais au final, il veut dire quoi ?

      Et la conscience dans tout cela ?


      • vote
        Frida Frida 2 mai 2014 17:46

        Troll va ...

        ha ha ha ha,
        si on n’a rien compris c’est qu’on est des abrutis, il faut rependre ses classiques et notamment Lucien Cerise
        ha ha ha ha


      • 2 votes
        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit (le vrai) 3 mai 2014 01:36

         ha ha haha ha ha


      • 2 votes
        Qaspard Delanuit Qaspard Delanuit (le vrai) 3 mai 2014 01:58

        Un entretien passionnant (au début, on peut trouver qu’il a un peu de mal à démarrer sur l’essentiel, donc ne vous fiez pas aux premières minutes). 



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