• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Qu’est-ce que la gauche ?

Qu’est-ce que la gauche ?

Petit rappel historique essentiel afin de bien comprendre ce qu'est la gauche, ce qu'est le socialisme et leurs origines.

 




Réagissez à l'article

71 réactions à cet article    


  • 6 votes
    gerfaut 2 septembre 2014 12:18

    Noyer le poisson, voilà le but de cette vidéo, quand la gauche arrive au pouvoir, qu’ on peut enfin la juger sur pièce, nos amis gauchistes disent que ce n’ est pas la gauche. Ils veulent continuer à rêver à leur utopie. Or, Hollande, c’ est la gauche, mais la gauche au pouvoir. Voilà ce que cela donne. Ne vous en déplaise.


    Une idée qui n’ est jamais appliquée, si elle n’ est pas applicable parce qu’ on ne veut pas, ne vaut rien. C’ est comme en physique, une hypothèse qui ne trouve pas d’ expérience concrète pour la prouver, ne vaut rien. Elle est même fausse tant qu’ on ne l’ a pas prouvée concrètement.

    Il faut cesser d’ aimer les idées en elles-mêmes, parce qu’ entre toute idée et sa réalisation, il y a toujours un écart formidable. La réalisation concrête a autant d’ importance que l’ idée, si ce n’ est plus.

    N’ aimer que les idées nous éloigne du réel, nous rend mêprisant pour le monde concret. L’ expérience rend humble, parce que tout n’ est pas réalisable ni possible. Le monde est régit pas des règles immuables, l’ expérience que l’ on tire de la vie est bien plus importante que toutes les idées réunies.

    Il faut remettre les pieds sur terre.



    • 10 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 12:39

      M’est plutôt avis que la vraie gauche est issue de l’Église et du message christique, des gens qui n’ont pas attendu la gueule de bois de la Révolution industrielle pour se soucier - gracieusement et sans fanfare - des déshérités de la planète.


    • 1 vote
      gerfaut 2 septembre 2014 12:51

      Comme si c’ était être de gauche de se soucier de son prochain...


    • 1 vote
      Medusai Medusai 2 septembre 2014 12:53

      Excellent.


    • 1 vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 13:05

      @ gerfaut :
       
      Je connais des gens qui sont de gauche par principe car ils ont une réelle empathie pour les gens dans le besoin. La gauche, ça n’est pas seulement DSK, Montebourg et Harlem Désir. Après que ces gens-là soient de doux rêveurs, je me tue à le leur dire, mais je ne remettrais pas en cause leur sincérité, et d’une, et de deux j’en connais aussi à droite, même si eux n’en font pas un principe.

       
      Je l’ai dit et le répète : le vrai principe typiquement de gauche, c’est l’égalité. Tous se retrouvent autour de ça, peut-être même Michéa...


    • 1 vote
      Chitine Chitine 2 septembre 2014 13:08

      C’est de gauche de penser le social, le collectif et donc le bien-être des pairs.
      Pas de "Gauche PS", bien sûr... juste "de gauche".
      Il faut s’en retourner à l’idée, pas aux incarnations foireuses.
      .
      Et penser le social, le bien-être des pairs, ce n’est pas plus moral. C’est juste plus cohérent que de penser la société comme une agrégation d’individus-monades.


    • vote
      Chitine Chitine 2 septembre 2014 13:10

      (je répondait à Gerfaut)


    • vote
      gerfaut 2 septembre 2014 13:16

      L’ égalité, ce n’ est pas ce qui te permet de donner à ton prochain, un patron qui monte sa boite et donne des emplois, il pense aussi aux autres. C’ est fou ce que vous avez du mal à vous sortir des clichés habituels : d’ un côté il y a les gentils, de l’ autre il y a les méchants. 


      Le slogan sur l’ égalité et le maintien des idées générales sans être jamais concrêtes, est une façon d’ enfler les gens qui y croient, pour peu qu’ on fasse sa bonne petite gueule d’ apôtre en plus... Si les slogans, ça vous va bien...

    • 6 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 13:31

      Gerfaut, vous commencez à me courir avec votre petit cerveau bouffi de certitudes...
      Ai-je parlé de méchants et de gentils ? Tellement pas que, personnellement, je ne tiens pas à l’égalité. C’est vous qui, instantanément, avez placé l’égalité dans le camp du bien. Pour moi, l’égalité obsessionnelle est, non seulement une grave erreur, mais paradoxalement la première cause d’inégalités dans ce pays. Allez me dire après ça que je suis enfermé dans "les clichés habituels"...


    • 3 votes
      Chitine Chitine 2 septembre 2014 13:38

      Ce n’est pas une question de gentillesse. L’humain est intéressé par le fait que son prochain s’en sorte bien parce que cela le favorise aussi.
      L’égalité favorise le plus grand nombre.
      .
      Je ne vois pas ce que le patron a à voir la dedans. Un patron peut très bien penser le social et être "de gauche".


    • 3 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 13:44

      Chitine, j’irais plus loin : je pense que chez certains le souci de l’égalité est fondamentalement égoïste. J’ai compris ça en lisant John Rawls : en gros, Rawls dit que le contrat social devrait être établi sous un voile d’ignorance. Ainsi chacun ne connaîtrait rien de lui-même, ni sa position sociale, ni ses avantages propres, et serait donc obligé de légiférer dans le sens de l’égalité en se disant qu’en fait, il est peut-être, lui-même, le moins nanti...


    • 3 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 13:45

      ... Ainsi, sous couvert de bienveillance, l’égalitariste serait intéressé, comme tout autre...


    • vote
      Chitine Chitine 2 septembre 2014 14:11

      Oui, j’en suis convaincu également.
      (Il n’y aurait d’ailleurs pas d’action humaine qui ne soit pas intéressée. Le vivant serait fondamentalement intéressé en chaque chose qu’il fait sinon il ne le ferait pas. (C’est une fois de plus Spinoza via Lordon) Et il ne s’agit pas ici de l’intéressement du choix rationnel économique, du conscient calculateur, mais de l’intérêt pour ce qui favorise sa propre perpétuation sur le mode le plus "heureux" pour soi, ce en quoi l’intérêt pour l’autre peut rencontrer l’intérêt pour soi.)
      Et j’en profite pour vous remercier pour vos interventions.


    • 1 vote
      Piloun Piloun 2 septembre 2014 18:17

      Non ce n’est pas être de gauche que de penser le social, c’est justement ce qui est expliqué dans la vidéo, et aussi ce qu’explique Michéa dans ses livres. Penser le social c’est être socialiste dans le vrai sens du terme. Hollande n’a pas trahis la gauche il a au contraire renoué avec les valeurs fondamentales de la gauche, idéologiquement progressiste, libérale et voltairienne.


    • vote
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 20:18

      Piloun , je vous réponds plus bas...


    • vote
      Chitine Chitine 2 septembre 2014 22:32

      (J’ai aussi répondu plus bas)


    • 2 votes
      Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 12:28

      Pourquoi ne pas avoir signé Loïc Chaigneau ?

       

      Bon, sur la forme, c’est clair, concis, bienvenu je trouve.

      Sur le fond, et bien que très attentif à tout ce que dit Michéa (l’un des très rares penseurs intelligents... à gauche (! !), avec Régis Debray), je ne suis pas d’accord pour exonérer, en quelque sorte, le socialisme de s fadaises de la gauche.

      Si le libéral est en effet originellement de gauche (c’est in-dé-niable), le socialiste est en quelque sorte un libéral mal dans ses pompes, soucieux de ce que la Modernité a fait perdre à l’humanité et, de ce fait, suspicieux à l’égard du Dieu-Progrès. C’est donc un proto-libéral devenu conservateur. Il ne se sent plus "de gauche", car la gauche c’est le mouvement coûte que coûte, et lui prône davantage d’ordre, de cohérence et de valeurs, mais il n’en demeure pas moins que le socialiste, non seulement n’est pas "de droite", mais demeure un libéral contrarié. J’entends par là que dans cette histoire, c’est Modernes contre Modernes.

       

      Comme l’a rappelé micnet sur un autre fil, Saint-Simon, parrain commun, met tout ce petit monde d’accord :

      http://www.agoravox.tv/culture-loisirs/culture/article/saint-simon-socialiste-et-liberal-38082

      Est-ce que quelqu’un sait ce que Michéa dit de Saint-Simon, par hasard ? À vos index, svp...

       

      Merci pour cet article,

      EG



      • 2 votes
        QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 2 septembre 2014 18:52

        "le socialiste est en quelque sorte un libéral mal dans ses pompes, soucieux de ce que la Modernité a fait perdre à l’humanité"


        c est bien dit,
        je dirais que c est un mouvement batard entre la tradition et la modernité,
         voulant etre moderne , tout en faisant de la tradition sans le savoir :

        l humanisme et le partage sur les cendres du christ
        les syndicats sur les cendres des corporations
        l auto gestion et la démocratie participative sur les cendres des villages médiévaux
        l ecologie sur les cendres paiennes
        sans compter les attirances spirituelles diverses des jeunes dit "de gauche" (boudhisme, orientalisme, shamanisme...)


      • 1 vote
        Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 2 septembre 2014 12:37

        Pas besoin de tortiller du cul, c’est très bien illustré dans le film Platoon, qui n’est pas vraiment une autobiographie de Platon, ce qu’est la gauche et la droite représentées respectivement par le sergent Elias pour l’une et Barnes pour la seconde.

        ^^

        Elias l’idéaliste fumeur de joint incarnant une certaine morale humaniste de repentance culpabilisatrice en pleine jungle : "Nous bottons le cul de tellement de peuples qu’il est normal de nous le faire botter à notre tour"

        ^^

        Barnes, alcoolique notoire se veut le chantre du pragmatisme expéditif quitte à aller jusqu’au bout de sa logique guerrière en tuant ses propres hommes au besoin, ne reculant pas devant les exécutions sommaires de bridés pour parvenir à des fins d’interrogatoire si nécessaire. "Vous me haïssez hein ? Mais je suis un réaliste et je n’admettrais aucun manquement à ses devoirs de la part de chacun d’entre vous, car quand la machine n’a plus de jus..."

        ^^

        Ainsi dans cette fresque vietnamienne oliverstonienne sur fond de philosophie antique voire quantique, nous apprenons que nous avons tous un côté Barnes et un côté Elias en nous qui sont en conflits plus ou moins permanents et c’est selon le vainqueur en nous, du Barnes ou de l’Elias qui fera que l’on soit plutôt de gauche qu’à droite et inversément tout en pouvant pratiquer l’alternance dans la cohabitation des deux clivages en perpétuel mouvement.

        ^^

        Simple comme bonjour


        • 1 vote
          Éric Guéguen Éric Guéguen 2 septembre 2014 12:41

          Il faut aussi rappeler que Barnes flingue Elias...


        • 1 vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 2 septembre 2014 12:48

          Tout à fait cher collègue et pour aller plus loin dans le spoiler et la réflexion, que Barnes se fait happer par du napalm ou quelque chose d’approchant alors qu’il allait fracasser le crâne de Taylor avec une grosse pierre. Ce qui donne lieu à une naissance à partir de la mort de ces deux pères qui continueront à s’affronter dans l’esprit, le coeur et le corps de Taylor qui est l’enfant orphelin et aussi le nouveau réceptacle de l’éternel conflit gauche/droite, bien/noir, qu’il devra contenir avec la sagesse que lui ont apporté l’idéaliste et le pragmatique. Taylor est donc le symbole du contenant de ce conflit invisible qui se perpétue à travers lui, comme un nouvel espoir de réconciliation hormonale au sein même de ce fils spirituel qui a hérité des deux mondes opposés qu’il ne tient qu’à lui de rendre équilibré afin que l’on puisse tous se dire : Plus jamais ça car la guerre c’est caca. Le tabac c’est tabou, on en viendra tous à bout !

          ^^

          Taylor est donc une sorte d’incarnation christique qui contient en lui l’éternel conflit mais qu’il ne tient qu’à lui d’étouffer ou de perpétuer.

          ^^

          Nous sommes tous des chris taylor nés un 4 juillet. God bless America, because in Gold we trust.


        • 1 vote
          gerfaut 2 septembre 2014 12:49
          Du grand n’ importe quoi.

          Pendant la guerre d’ Algérie, comme pendant la Seconde Guerre Mondiale et la Résistance, ceux qui tuaient le plus, c’ étaient les cocos qui se foutaient de faire le plus de dégats possible, pour eux c’ était tant mieux, car cela pouvait permettre à la population de virer côté de la révolution prolétarienne.

          Ainsi les cocos ont tué des officiers Allemands en faisant des attentats dans la rue, et se foutaient qu’ en représaille 100 otages soient fusillés, on visait le plus de dégat possible pour faire basculer la majorité des gens côté coco.

          Celui qui est réaliste calcule au contraire sans arrêts les conséquences de ce qu’ il fait. C’ est le résultat qui compte.

        • vote
          gerfaut 2 septembre 2014 12:50

          Ce qui suit se placait là


        • 1 vote
          Arnaulde Schwarzandgueguerre L’Equatorien 2 septembre 2014 12:53

          Vous êtes, comme à votre habitude, totalement hors sujet mon cher Fougère. Ha votre distraction lunaire vous perdra un jour cher ami.


        • vote
          Joe Chip Joe Chip 2 septembre 2014 15:38

          On pourrait aussi citer plus laconiquement la célèbre réplique de Clint Eastwood dans Le Bon, la Brute et le Truand :

          Tu vois, le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé et ceux qui creusent. Toi, tu creuses.


        • vote
          QaviQeQuarQo QaviQeQuarQo 2 septembre 2014 18:19

          Pour rester dans le 7 eme art,

          dans mission , c est plutot jeremy irons qui " incarne une certaine morale humaniste de repentance culpabilisatrice en pleine jungle"
          les jésuites seraient donc de gauche ?

          C est melenchon qui va pas etre d accord smiley

        • vote
          jeanpiètre jeanpiètre 2 septembre 2014 14:23

          ben dis donc, le concept de gauche n’en fini pas de faire couler encre et larmes, tout le monde veut y ajouter son grain de sel.

          il est vrai qu’il est très difficile de décrire la droite, même par soustraction, et vu l’état de délabrement de ses différents partis 
          peut être faut il rappeler qu’aujourd’hui , ces différences ne sont plus que de façades, pour apâtter le pigeon votant.

          • 2 votes
            Hijack ... Hijack ... 2 septembre 2014 15:24

            Wyrd ... tu es bien  >>> Mjöllnir ... ex. Banni sur le retour !
            .

             smiley
            Aucun changement, tout y est ... sauf le changement de façade ! 

            .

            Pour les nouveaux, ceux qui ne le connaissent pas ... c’est un ex d’Avox, qui ne venait ici que pour les mêmes raisons, les mêmes motifs >>> les ennemis sont les musulmans, les arabes etc ...

            Perso, je ne m’en occupais pas, il a le droit de penser et dire ce qu’il veut, sauf si contre moi, il abusait de mensonges ...

            M’accusait d’être mélenchoniste alors que j’ai plus écris contre que lui-même, m’appelait Hijab (alors que je n’ai jamais défendu ce truc) ... bref, dernièrement il s’est rappelé à mon bon souvenir ...


          • vote
            Joe Chip Joe Chip 2 septembre 2014 15:02

            Je ne suis pas vraiment d’accord avec cette distinction très schématique entre la "gauche libérale" (révolutionnaire) et la "droite conservatrice" (monarchique).
            La gauche et la droite partagent au contraire une origine républicaine commune et ne commencent à se distinguer qu’à partir du moment où les réactionnaires monarchistes, reconnaissant leur défaite politique et avant tout soucieux, à leur retour en France, de protéger leur patrimoine et leur fortune restituée par la "loi du milliard aux émigrés", se rallient sous le règne de Charles X à la cause bourgeoise et donc aux thèses du libéralisme économique.
            Parallèlement, les progressistes attachés à la préservation des conquêtes du libéralisme philosophique (athéisme, égalité des droits, etc.) cherchent à se démarquer politiquement de cette alliance entre anciens et nouveaux possédants (soit la synthèse libérale-conservatrice) en donnant naissance à la "gauche républicaine". On se retrouve donc avec deux courants antagonistes issus du libéralisme qui constituent le clivage gauche/droite au sens moderne du terme. Aujourd’hui, nous assistons en fait à la recomposition de l’unité originelle du libéralisme politique et économique : il n’y a plus d’opposition fonctionnelle au sein du "système" républicain, et plus largement au sein de la démocratie moderne, ce que résume symboliquement le fameux slogan thatchérien servi désormais toutes les sauces pas la classe économico-médiatique : "Il n’y a pas d’alternative".

            Ne reste donc que les "extrêmes", interdits politiquement car situés en dehors du champ du libéralisme pur.

            L’extrême-droite désigne originellement la frange radicalisée de l’aristocratie et des catholiques qui continue de rejeter le fait révolutionnaire et libéral tout au long du XIXème siècle, avant de perdre progressivement son influence suite à l’affaire Dreyfus (Vichy ce sera autre chose, une alliance strictement opportune entre une partie de l’extrême-droite et une partie de la gauche pacifiste).

            L’extrême-gauche se fonde quant à elle sur le souvenir d’un moment très particulier de la Révolution - le gouvernement révolutionnaire de l’an II - d’où sont issus, en schématisant, le socialisme et la Commune, qui marque le moment où le libéralisme républicain liquidera définitivement ce patriotisme populaire et démocratique né avec la Révolution. Ce que les politiques et les médias appellent aujourd’hui de manière méprisante et convenue le "populisme".


            • vote
              gerfaut 2 septembre 2014 16:46

              En réalité, c’ est la droite qui démarre les révolutions : 1789, 1830, 1848. Ce sont des gens de droite qui les ont commencé. La Commune c’ est à part, celle-ci nait dans un contexte très particulier, après le siège de Paris.


            • 2 votes
              Vichy 2 septembre 2014 18:10

              tiens les gauchistes, les libéraux de 1789 au début xx ème siècle étaient à la gauche de l’assemblée, la droite c’était uniquement la monarchie, 0 socialisme, ça fait mal mais c’est comme ça ;) charles x, louis Philippe et l’ancien régime étaient de droite et dégagés par des bourgeois de gauche à chaque fois.


            • vote
              gerfaut 2 septembre 2014 20:11

              La droite c’ était que la monarchie ?


              Tu sais ce que c’ est que la campagne de banquet de fevrier 1848 ? Tu sais ce que c’ est que les Etats généraux de 1789, les trois états ? La différence entre légitimiste et orléanistes ?

            • vote
              Vichy 2 septembre 2014 23:27

              les orléanistes sont moins à droite que les légitimistes, la différence avec les républicains c’est qu’ils étaient pour une monarchie constitutionnelle mais les républicains et orléanistes étaient libéraux, les orléanistes étaient au centre-droit car libéraux ET monarchistes sinon ils auraient été à gauche, les légitimistes étaient anti-libéraux ET monarchistes c’ets pour ça qu’il étaient au fin fond de la droite de l’assemblée, mais la gauche c’était la république libérale-bourgeoise. avant l’orléanisme la droite c’était que l’absolutisme. mais bon orléanistes, bonapartistes ou royalistes... ils étaient tous de droite ces monarchistes.

              et dés 1789 la gauche c’était le libéralisme, suffit de regarder là http://fr.wikipedia.org/wiki/Composition_de_l%27Assembl%C3%A9e_nationale_fran%C3%A7aise_par_l%C3%A9gislature
              "patriotes" libéraux vs monarchistes et aristocrates (là où nait la distinction droite/gauche).
              puis les indépendants et girondins (tous libéraux) à gauche en 1791 contre les monarchistes.
              puis les montagnards à gauche avec les jacobins (ils sont juste un peu sociaux mais ils restent essentiellement libéraux) à gauche en 1792.
              sous le 2nd empire les royalistes étaient à droite et bonapartistes au centre et à gauche les bourgeois républicains.
              et tous le reste du xixème siècle jusqu’à début xx ème siècle, les libéraux bourgeois républicains à gauche vs les royalistes et bonapartistes.


            • vote
              Vichy 2 septembre 2014 23:30

              les boulangistes anti-libéraux et nationalistes anti-libéraux aussi étaient à droite contre la gauche libérale-bourgeoise, sous la iii ème rép ses 35 premières années, puis le socialisme est arrivé dans l’assemblée (avant une petite partie de la droite défendait le libéralisme seulement c’était les orléanistes mais toute la gauche défendait le libéralisme, 100 % de la gauche=libérale 25 % de la droite=libérale).


            • vote
              Joe Chip Joe Chip 3 septembre 2014 10:51

              Que de simplifications dans votre "cartographie idéologique"...

              Le boulangisme est un courant d’inspiration républicaine, anticléricale et démocratique, qui rejette le parlementarisme bourgeois sans pour autant vouloir rompre avec la République. Une sorte de sans-culottisme tardif, à la fois distinct du socialisme, dans sa dimension "nationale", et de la droite réactionnaire, dans sa dimension républicaine et anticléricale.
              Boulanger - entouré de républicains et de radicaux de gauche - est lui-même républicain de conviction, c’est la raison pour laquelle il se refusera à commettre un coup d’Etat malgré la pression de la droite, qui ne partageait pas ses idées et qui ne s’était ralliée à lui qu’à la faveur de circonstances politiques, espérant pouvoir utiliser sa popularité pour renverser le régime républicain.


            • vote
              Vichy 3 septembre 2014 14:31

              boulanger républicain ou non, était anti-libéral, nationaliste et social, peu importe et était à droite. de plus les orléanistes eux mêmes étaient moins libéraux que la gauche, les orléanistes ont été dégagés en 1848 par la bourgeoisie à cause des dérives autoritaires de louis-philipe.

              bref on peux dire que le libéralisme son camp à la base c’est la gauche.


            • vote
              Joe Chip Joe Chip 3 septembre 2014 17:26

              Non, Boulanger était bel et bien à gauche, puisque le "nationalisme" est encore une idéologie jacobine et révolutionnaire à cette période... C’est uniquement à posteriori que l’on peut associer le boulangisme à un courant de droite ou d’extrême-droite, pour simplifier la lecture de cette période et la rendre intelligible dans notre contexte où la gauche est internationaliste par principe et la droite nationaliste par défaut. Or, tout ça n’a aucun sens à l’époque. Ce n’est pas la gauche qui a rejoint le camp "nationaliste" de la droite, mais l’inverse. Les socialistes français de l’époque sont réactionnaires, patriotes et antilibéraux, c’est ce qui favorise ainsi le rapprochement avec les monarchistes au sein du courant boulangiste. A partir de là, on assiste à un renversement à 180° du schéma idéologique, puisque la droite réactionnaire se définit désormais sans ambiguïté comme nationaliste - au sens de la révolution française !- tandis que la gauche commence au contraire à se démarquer progressivement du "social-chauvinisme" fustigé par Lénine et à affirmer son caractère internationaliste.

              Il est inutile d’essentialiser les termes de gauche et droite qui ont évolué avec le temps... et parfois échangé leurs propriétés respectives.


            • vote
              Vichy 3 septembre 2014 22:31

              faux : http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89lections_l%C3%A9gislatives_fran%C3%A7aises_de_1889#mediaviewer/Fichier:France_Chambre_des_deputes_1889.png

              boulanger était d’extrême-droite même tous le monde le reconnait et aucun mec de gauche ne l’a comme référence, sa bande à boulanger siégeait à l’extrême-droite. le nationalisme fr est devenu de droite, il était essentiellement raciste/chauvin/xénophobe/réac/replié/belliqueux à l’époque (le nationalisme fr c’était pas que le boulangisme), évolution par rapport au jacobinisme. boulanger est même plus ou moins un proto-fasciste (plus ou moins j’ai dis et je ne vois rien de mal), beaucoup de points communs avec le fascisme, une "extrême-droite" particulière se démarquant de celle traditionnelle, en mélangeant du socialisme et du droitisme et se construisant avec un électorat aussi bien de gauche que de droite, de toutes classes sociales et professions.

              dans les ans 1880 le marxisme était devenu le courant dominant de la gauche et boulanger n’était pas révolutionnaire, en 1889 a lieu la ii ème internationale, quand au courant nationaliste-patriote (style commune) c’était loin du nationalisme de droite dont faisait partie boulanger. 1895 : cgt internationaliste et enfin 1905 fusion de tous le socialisme dans l’internationalisme.

              et boulanger n’a jamais été socialiste...


            • vote
              Vichy 3 septembre 2014 22:39

              ne pas non plus oublier tous les extrémistes de droite boulangistes comme barrès (exemple) mais à côté beaucoup de socialistes se réclamaient du boulangisme, dans les deux camps.



Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON

Auteur de l'article

Spartacus


Voir ses articles


Publicité





Palmarès