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Accueil du site > Tribune Libre > Scandale : L’Etat saisit le remboursement de Cheminade !

Scandale : L’Etat saisit le remboursement de Cheminade !

Le candidat pour "un monde sans la City ni Wall Street" vient de se faire saisir son remboursement présidentiel...

 

 

Après 18 années de harcèlement juridique, l’Etat vient de saisir le remboursement présidentiel de Jacques Cheminade. Cet acte brutal est non seulement une atteinte aux principes d’égalité républicaine et de pluralité démocratique qui régissent les lois électorales, mais constitue une tentative d’assassinat financier contre un dissident politique et son parti.

 

Jacques Cheminade et Solidarité & Progrès présentent depuis 1995 l’alternative à l’inéluctable désintégration financière ; les faire taire c’est vous faire tort.

 

Demandez à Manuel Valls d’annuler cette saisie en signant la pétition sur change.org :

 

https://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/manuelvalls-place-beauvau-annulez-la-saisie-du-remboursement-pr%C3%A9sidentiel-de-cheminade

 

Mobilisation Facebook :

 

http://www.facebook.com/pages/Demandez-%C3%A0-Manuel-Valls-dannuler-la-saisie-du-remboursement-de-Cheminade/334455339988723?ref=hl

 

Tags : Présidentielle 2012 Manuel Valls Jacques Cheminade




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17 réactions à cet article    


  • vote
    borowic borowic 4 mars 2013 11:57

    C est quoi le motif ?


    • 9 votes
      Bertrand Bertrand 4 mars 2013 12:01

      officiellement il s’agit de régler les comptes de campagne de 1995 pour lesquelles Balladur et Chirac ne sont eux toujours pas poursuivis...


    • 1 vote
      Karvok 4 mars 2013 15:22

      Donc Cheminade a fraudé et il se justifie par le fait qu’il ne soit pas le seul ?


    • 10 votes
      Bertrand Bertrand 4 mars 2013 15:28

      @Karvock écoute la vidéo, c’est expliqué : il a été invalidé sous prétexte que les prêts de particuliers à sa campagne étaient sans intérêts, ce qui n’est nulle part prohibé.


    • vote
      QaviQeQuarQo davideduardo 4 mars 2013 17:23

      a t il remboursé la totalité de ces prets sans interet depuis 1995 ?



      si c est juste une promesse de remboursement , sans date fixe, ils peuvent donc considérer cela comme don. 

    • 6 votes
      Bertrand Bertrand 4 mars 2013 17:37

      @davideduardo les contrats de prêts et donc les engagements existaient, mais n’ont en grande partie pu être tenus puisque l’invalidation (intervenue avant les premières échéances) signifiait pas de remboursement ! Sanction préventive et auto-réalisatrice quoi !


    • vote
      QaviQeQuarQo davideduardo 4 mars 2013 18:01

      oui je comprend, donc face a la loi cela leur donne raison : il a recu des prets qu il n a jamais remboursé (meme si le coeur y était) : en clair il a recu des dons


      Je compati tout de meme, 
      cheminade n est pas un mauvais bougre

    • 6 votes
      Bertrand Bertrand 4 mars 2013 18:05

      @davideduardo alors toi t’en tiens une bonne couche ! Bon courage dans la vie...


    • vote
      la mouche du coche 4 mars 2013 19:34

      Franchement je suis ravi que M. Cheminade ne puisse plus faire de la politique parce qu’il cautionnait le système en donnant l’impression qu’il y avait de la diversité de partis politiques en France. Moins il y aura de candidat, plus il apparaitra clairement la mascarade de ces élections. smiley


    • 8 votes
      Bertrand Bertrand 4 mars 2013 19:47

      @lamouche ça va que j’ai de l’humour sinon j’aurais pu croire à la folie ;)


    • vote
      Vladislav 5 mars 2013 15:11

      Je pense que davideduardo n’a pas tort... Il ne faut pas oublier que le conseil constitutionnel est une instance politique capable de toutes les interprétations de la loi pour neutraliser un personnage comme Cheminade. La décision de la QPC tombe quand ?


    • 2 votes
      Bertrand Bertrand 5 mars 2013 15:27

      @vladislav pas une raison pour légitimer sa décision !
      Pour la QPC, le délibéré devait être rendu le 20 décembre, on attend toujours des nouvelles...


    • 1 vote
      rastapopulo rastapopulo 6 mars 2013 00:34

      Très franchement, ne pas connaître les péripéties de celui qui exploite les moindres failles du système politique français contre la finance folle depuis 30 ans... Cours de rattrapage et mention spécial aux inrocks :
       

      http://www.lesinrocks.com/2012/02/23/actualite/campagnes-de-chirac-et-de-balladur-en-1995-souvenirs-dune-arnaque-112177/
      Dix-sept ans après, Jacques Robert se repasse encore le film de ces longues journées d’octobre 1995 autour de la table du Conseil constitutionnel. Trois jours qui ont fait basculer la Ve République dans une autre dimension, celle d’une République bananière qui viole les règles qui la fondent et auxquelles chaque citoyen est censé obéir sous peine d’emprisonnement. Le crâne est dégarni, le regard aigu sous les lunettes. Cet éminent juriste de 84 ans, agrégé de droit public, ne digère toujours pas la façon dont lui et ses collègues ont validé les comptes de campagne d’Edouard Balladur et de Jacques Chirac au lendemain de la présidentielle du 7 mai 1995 alors qu’ils étaient illégaux.
       

      "Une belle entourloupe"

      La première fois que Jacques Robert est sorti de son silence, c’était dans Le Parisien du 1er décembre 2011 :

      "Nous n’étions pas très fier, expliquait-il. La raison d’Etat l’avait emporté sur le droit. Nous avons servi de caution à une belle entourloupe."

      Aujourd’hui, il nous reçoit chez lui, assis dans le fauteuil de son bureau de style bourgeois empli de livres et d’archives bien rangées. Il en dit plus sur le profond malaise que cette "entourloupe" lui a laissé.

      "Pour moi, commence-t-il, cela a été un déchirement intérieur. J’ai eu l’impression qu’on me prenait en otage dans une affaire politique. Nous avons présenté devant la nation des comptes réguliers alors que nous savions tous qu’ils étaient irréguliers : une tache sur l’indépendance du Conseil constitutionnel. L’institution s’est fait manoeuvrer. S’il n’y avait eu que des professeurs de droit autour de la table, ils auraient tous annulé l’élection."

      Replongeons-nous dans la "prise d’otage". Elle s’est déroulée le 11 octobre 1995 à Paris, dans une aile du Palais-Royal où siègent la vieille institution et ses neuf membres, nommés par le chef de l’Etat et les présidents des chambres parlementaires. Le rôle de ces neuf Sages, comme la tradition les appelle, est de veiller au respect de la Constitution et à la régularité des élections. Ils valident les dépenses de chaque candidat.

      Ce jour-là, dans la salle du Conseil, se déroule un rituel courtois. Trois rapporteurs, membres du Conseil d’Etat, présentent aux Sages le résultat de leur enquête sur les comptes de Balladur, Chirac, Jospin, Le Pen, Hue, Laguiller, de Villiers, Voynet et Cheminade : les neuf candidats à l’élection présidentielle. Problème : les comptes de campagne d’Edouard Balladur dépassent le plafond légal et ont été maquillés pour masquer de grosses sommes d’argent à l’origine douteuse. Quant aux comptes de Jacques Chirac, élu six mois plus tôt président de la République, ils sont eux aussi hors la loi. Jacques Robert se souvient : "Les membres du Conseil étaient affreusement gênés."

      D’un coup, au centre de la table, le président de l’institution, Roland Dumas, rompt le silence.

      "Il a immédiatement dit que si les comptes de Balladur et Chirac étaient irréguliers, il fallait les modifier, raconte Jacques Robert. L’idée qui s’est imposée, c’est que l’on ne pouvait pas provoquer une crise de régime pour une affaire financière."

      Contacté par Les Inrocks, Roland Dumas, revenu aujourd’hui au métier d’avocat, ne souhaite plus aborder publiquement le fond de cette affaire. Pour lui, les délibérations du Conseil constitutionnel auraient dû rester secrètes. "Jacques Robert a tort de parler ainsi. Nous sommes tous tenus par un serment de respect du secret." Il ajoute, sibyllin :

      "Ce que dit Jacques Robert n’est pas exact. – Pas exact ? Mais comment ? – Vous le saurez à l’ouverture des archives du Conseil constitutionnel, dans quelques années…" Puis il met poliment fin à la conversation.

      ...

      Les rapporteurs interrogent les responsables de l’équipe Balladur. Ces derniers répondent que ces 10 millions en liquide proviennent de "ventes diverses de gadgets et de T-shirts" et de "collectes au drapeau" lors des meetings de campagne. Des T-shirts et des pins achetés avec des grosses coupures ? Les rapporteurs ne sont guère convaincus. Ils l’expliquent aux membres du Conseil constitutionnel. Eux aussi sont perplexes.

      "Personne n’y a cru !, se souvient Jacques Robert. On a tous rigolé. Balladur nous a pris pour des imbéciles !"

      ....

      Après le maquillage demandé par Roland Dumas, le Conseil passe au vote. La volonté de Dumas l’emporte : les neuf Sages votent majoritairement la validation des comptes de Chirac et de Balladur. Mais, parmi eux, plusieurs ont voté contre. Dans Le Monde du 26 novembre 2010, les journalistes Raphaëlle Bacqué et Pascale Robert-Diard lèvent le mystère sur l’identité de ces résistants : il s’agirait des quatre conseillers nommés par la gauche.

      L’un d’eux était une femme. C’est l’avocate Noëlle Lenoir, nommée en 1992 au Conseil constitutionnel par le président de l’Assemblée nationale, le socialiste Henri Emmanuelli. Considèrant qu’elle est soumise au devoir de réserve, elle ne veut pas répondre à nos questions mais lâche un indice : "Je ne vous dis pas ce que j’ai voté mais je suis en paix avec ma conscience." Quant à ceux qui auraient voté pour la validation, il s’agirait des quatre conseillers nommés par la droite. Si cela se révèle exact, la voix de Roland Dumas aurait donc fait la différence, Seules les archives permettront de trancher cette question avec certitude.

      ...

      Jacques Cheminade, parfait bouc émissaire

      La farce démocratique trouve alors son dindon. Il s’appelle Jacques Cheminade. L’ennemi de la finance, le candidat du groupuscule Nouvelle solidarité qui rêve de concilier le socialisme jaurésien, le christianisme social et le gaullisme de rupture. 0,27 % des voix. Les Sages trouvent dans ses comptes de campagne une petite anomalie. Ils estiment que 1,7 million de francs de prêts sans intérêts, offerts par des particuliers, sont des dons déguisés qui "constituent pour le candidat un avantage".

      Conséquence : Cheminade doit rembourser l’avance d’un million de francs accordée par l’Etat pour ses frais de campagne ! Pour lui, pas de négociation. En août 1996, l’Etat saisit ses biens. Seize ans plus tard, il lui réclame encore 170 000 euros alors qu’il est à nouveau candidat à la présidentielle de 2012.

      Jacques Cheminade juge la procédure abusive, puisque même la jurisprudence de la Commission des comptes de campagne recommande qu’en matière politique, les taux d’intérêts peuvent être nuls… Nos deux anciens du Conseil constitutionnel, Jacques Robert et Maurice Faure, ne sont pas fiers du traitement infligé à ce petit candidat. Ils reconnaissent que, honteux du cadeau fait à Chirac et Balladur, ils se sont refait une virginité sur son dos.

      Jacques Robert : "Pour montrer que nous étions indépendants, nous avons invalidé Jacques Cheminade, alors qu’il n’avait commis que de légères erreurs. Pour lui, nous n’avons eu aucun problème de conscience : il a eu tous ses biens hypothéqués."

      Un appartement de 60 mètres carrés à Paris et une vieille maison de famille en Auvergne. "Bien sûr qu’il y a eu inégalité de traitement !", reconnaît aussi Maurice Faure. Quant à Roland Dumas, il s’en défaussera sur un plateau de télévision en mai 2011, avec cette phrase cruelle mais tellement révélatrice du fonctionnement réel de l’institution : "Jacques Cheminade était plutôt maladroit. Les autres étaient adroits…" Au téléphone, nous lui demandons le sens de cette remarque, ce qu’elle implique dans la conception qu’on peut avoir du droit appliqué aux puissants. Il nous répond ceci : "J’ai voulu dire ce que j’ai dit." Rien de plus.

      En 1995, ces longues journées de débats et le sacrifice d’un "maladroit" ont blessé la conscience du Conseil constitutionnel. Le dernier jour des délibérations, un déjeuner est organisé avec les neuf membres du Conseil et les trois rapporteurs qui demandaient l’invalidation des comptes. Ces derniers refusent l’invitation. Comment s’est déroulé ce déjeuner ? Jacques Robert le résume en souriant : "Nous avons parlé d’autre chose…"


    • 12 votes
      Qaspard Delanuit Gaspard Delanuit 4 mars 2013 17:14

      Je suis l’affaire depuis quelques temps. Qu’on aime ou pas Cheminade, il est ici victime d’une injustice inqualifiable. J’ai signé la pétition. 


      • 4 votes
        babs 4 mars 2013 23:49

        encore une fois, le bougre est poursuivit pour quelques milliers d’euros-dolls ...
        la ou d’autre, de 95 a 2007, ne sont pas poursuivi ...
        "injustice inqualifiable", c’est peu de le dire ...


      • 9 votes
        Boisseau 4 mars 2013 18:31

        Ouais cette histoire c’est clairement du foutage de gueule.

         

        Où comment le conseil constitutionnel laisser filer les gros en délit (en 1995 de graves irrégularités ont entaché le financement de la candidature d’Édouard Balladur à la présidentielle, dont Nicolas Sarkozy était alors le porte-parole), mais ce conseil se donne une légitimité en tapant sur un petit candidat qui ne rentre pas dans le rang.

         

        Président du conseil constitutionnel de l’époque, Roland Dumas a même dit il « a été maladroit alors que les autres ont été adroits ». C’est beau la justice en France.


        • 1 vote
          remilebrun 11 mars 2013 12:28

          scandale !
          Si le gouvernement ne change pas de cap sur ce genre d’assassinat politique, il ne changera pas de cap non plus sur une austérité qui massacre des millions d’européens pour le compte de quelques-uns ! Que les socialistes réagissent.. et vite.



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