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"Terres rares : la high-tech à quel prix ?"

Synopsis :

 

Smartphones, éoliennes, véhicules hybrides ou électriques, toutes les technologies qui nous entourent contiennent des terres rares.

 

Durant des siècles, néodyme, yttrium, dysprosium ou lanthane paraissaient sans valeur ; nous ignorions tout de leurs propriétés – et même jusqu’à leur existence. Aujourd’hui, ce groupe de métaux difficiles à détecter constitue une matière première plus précieuse que le pétrole et représente un marché juteux, en particulier pour la Chine qui extrait la quasi-totalité de ces minerais indispensables à notre avenir.

 

Mais les processus de séparation pour obtenir des métaux de grande pureté demeurent énergivores et extrêmement polluants – et produisent pour certains des déchets radioactifs. Un comble, lorsqu’on sait que la plupart des énergies renouvelables ont recours aux terres rares…

 

Pourtant, personne ne semble prêt à y renoncer : les chercheurs se mettent ainsi en quête de moyens d’extraction plus propres, ou de procédés de recyclage des terres rares contenues dans les déchets industriels.

 

De la Chine à la Saxe, en passant par la mine de Mountain Pass en Californie, ce documentaire dévoile les enjeux environnementaux, économiques et technologiques de cette industrie en plein essor.

 

Source : Arte.

 

Nota Bene : pour obtenir une liste de vidéos sur les terres rares, cliquez [ici].

 

Tags : High-tech Economie Ecologie Science et techno Mondialisation




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2 réactions à cet article    


  • 6 votes
    Ozi Marenlapine 31 janvier 2014 11:47

    Un sujet essentiel ! c’est probablement pour ça qu’il n’est pas commenté... 


    • 4 votes
      popov 4 février 2014 14:43
      et produisent pour certains des déchets radioactifs

      Les isotopes radioactifs ne sont pas "produits" par l’extraction des terres rares. Un procédé de séparation chimique ne peut jamais produire des déchets radioactifs. Ces isotopes naturels étaient déjà présents dans la masse des matériaux traités, comme dans toutes les roches et même dans le béton. Tout ce que le procédé d’extraction peut faire, c’est d’aboutir à une plus forte concentrations de ces isotopes radioactifs dans les masses rejetées après l’extraction des terres rares.

      Je relève ce point parce que j’étais juste en train de me demander si on ne pourrait pas utiliser ces méthodes d’extraction pour retirer le césium et le strontium radioactifs des terres de surface contaminées autour de Fukushima.


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