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Tour d’horizon des magnats des casinos français

 

Il y a un an, Fabrice Paire, président du directoire du Groupe Partouche, revenait dans le Club Business Chalenges - Euro Media France sur le placement en procédure de sauvegarde du casinotier. Il était alors confiant sur les capacités financières de son groupe pour faire face à ses échéances, et attendait le feu vert du ministère de l’Intérieur pour développer le jeu du bingo dans ses établissements.

 

Aujourd’hui, qu’en est-il ? Partouche, placé pendant neuf mois sous mandat ad hoc, a fini par renégocier sa dette avec ses principaux créanciers. Une dette qui avoisine à présent les 170 millions d’euros, contre 230 millions avant son programme de cessions d’établissements.

 

D’autres casinotiers connaissent des difficultés en France. Le leader Barrière a ainsi obtenu en juin dernier un prêt syndiqué auprès d’un pool d’investisseurs, d’un montant de 325 millions d’euros remboursables d’ici à 2018. Mais ce groupe préfère dorénavant consacrer le gros de ses investissements à l’hôtellerie.

 

Quant à Joa Group, troisième casinotier français et propriétaire d’une vingtaine de casinos en France, il change d’actionnariat. Ses nouveaux propriétaires sont le fonds d’investissements britannique Alchemy capital et le financier nord-américain Davidson Kempner. La vente de Joa est la conséquence de la renégociation de sa très lourde dette, qui s’élevait à plus de 330 millions d’euros. Une partie a été convertie en capital de sorte que la dette a été ramenée à 120 millions. Cette opération a provoqué la dilution des deux actionnaires principaux de Joa, Bridgepoint et Loto-Québec. En tombant entre les mains de financiers dont les exigences ne seront pas les mêmes que celles de Loto-Québec, Joa peut s’attendre à un plan de cessions de plusieurs établissements.

 

Le marché des casinos devrait être en recul de 3,5% en 2014. La situation des professionnels du secteur a commencé à se dégrader en 2006, date à laquelle le contrôle d’identité est devenu obligatoire à l’entrée. En 2007, le tabac a été proscrit dans tous les casinos du pays. Ces deux mesures ont coûté l’équivalent de 20% du chiffre d’affaires annuel au secteur d’après la Fédération des casinos de France.

 

En outre, les jeux en ligne qui se sont multipliés ont créé une forme de concurrence. En effet, les joueurs font en moyenne 50 kilomètres pour aller au casino, ce qui représente un vrai effort, alors que sur le web, un clic suffit. Vous débutez au casino en ligne ? Jouez gratuitement sur winpalace casino.




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