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Accueil du site > Tribune Libre > Une histoire de censure, épisode 21

Une histoire de censure, épisode 21

Orelsan, deuxième cas d'école après Dieudonné et avant Vuillemin et Costes.

Avant-dernier épisode, la conclusion prend doucement mais sûrement forme. Le Grand Lobby juif responsable du ghetto underground dans lequel je croupis ? Bouais... Après Dieudonné la semaine dernière, Orelsan est la preuve que la censure des organisations bien pensantes peut aussi être un très utile tremplin pour une carrière, du moins pour peu qu’on soit suffisamment malin pour savoir s’en servir - prends des leçons mon p’tit Vaquette...


Notons qu’Orelsan a eu la gentillesse de répondre à cet épisode. Je copie-colle :


Tu sais, Vaquette, moi, j’aimerais apporter une sorte de message positif, comme l’héroïne dans un test d’urine, comme le dépistage de Freddie Mercury... Et sinon, je continue de faire du chemin pour devenir moi-même dans l’amour, dans la haine, dans la moyenne et tu vois, moi, je resterai pas bloqué dans une parodie de succès, dans une version d’entourage à petit budget, je ferai que c’qui m’plait jusqu’à ma dernière quête, jusqu’à r’tourner dans l’hôtellerie plier des serviettes... Si t’as la fureur de vaincre, moi j’ai la rage de perdre, j’prends même plus la peine de répondre à tes clashs de merde, j’prêterai ni mon buzz, ni mon temps, j’verserai ni ma sueur, ni mon sang. Tu parles de moi pour rien dans tes vidéos toutes pourries mais tu f’rais même pas d’buzz avec un album antisémite... (Eh ! Merci quand même pour le coup de pub...).

Notons aussi que c’est pour ça que j’aime humblement bien le garçon - ouf !, je ne suis donc pas aigri a contrario de ce que je raconte dans le dernier épisode... - malgré son caractère "malin" qui me dégoûte, il y a un truc tout de même dans cette plume...

 

PS : Au-dessus pour ceux qui ne connaissent pas, c’est un extrait de "Raelsan" tiré du deuxième album. J’ajoute ici, tiré d’une version "off" du premier : "Ou bien tu t’es battu et t’as l’succès d’estime ou bien tu fais ta pute et t’as sucé des pines." On ne peut pas lui retirer ça à Orelsan, d’être pleinement conscient de ce qu’il fait mais aussi du fait que c’est comme ça que fonctionne notre métier et par-delà notre pays et sans doute le monde. C’est regrettable ? Oui bien sûr... mais il est très loin d’en être le premier coupable. Que tous ceux ici ou ailleurs qui viendront nous faire la leçon à lui ou à moi commencent par regarder en face leurs responsabilités, en particuliers les journalistes et autres "responsables" culturels, et peut-être que les choses avanceront dans le bon sens...

Tags : Censure Liberté d’expression




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25 réactions à cet article    


  • 2 votes
    Le Bordelleur Le Bordelleur 20 août 2013 12:22

    Objectivement entre ça
    http://www.youtube.com/watch?v=fSOeeXGMWwg
    et ça
    http://www.youtube.com/watch?v=_L3ew_R6Zh8
    Tu choisis le premier ?


    • 3 votes
      Vaquette Vaquette 20 août 2013 13:00

      Ben oui ! et très évidemment. J’ai regardé 10 secondes (je n’ai pas que ça à foutre que de mater des vidéos) de chaque (le Sale pute, je le connais par coeur, le Dieudo, pas du tout), l’avertissement d’Orelsan est une petite provo qui me faire rire, le machin de Dieudo avec son chiard, c’est vu et re-revu et c’est d’un consensuel puant (ah !, on aime tous bien les enfants...). Et par-delà, avant même que la musique ou le sketch n’aient commencé, j’ai l’impression qu’il y a un truc jeune d’aujourd’hui et un truc vieux, mais vieux... Un truc fait à l’arrache avec une cam pourrie et sa seul vague copine pour tenir le rôle et un truc "pro" dans un "grand théâtre". Ce ne sont même pas des arguments ce que je donne, juste un feeling perso qui correspond à ma nature et à ce que j’en fais. Désolé (ou pas).


    • 4 votes
      Awake Awake 20 août 2013 13:41

      http://www.youtube.com/watch?v=byS99FHyukE
      J’en ai regardé que 10 secondes parce que j’ai pas que ça à foutre : le coup du "La France a peur", c’est original ? Nan parce que même Groland le fait...


    • 2 votes
      Unghmar Unghmar 20 août 2013 13:59

      Objectivement, je ne pense pas que l’on puisse comparer Dieudonné avec Orelsan, ce n’est pas le même registre. Je ne pense pas qu’Orelsan puisse se définir comme humoriste et Dieudonné comme chanteur de hip hop ... C’est un peu comme comparer les Inconnus et Stupeflip ( interview ). Après, qu’on n’aime pas le "hip hop" ou le café théâtre, c’est autre chose.


    • 2 votes
      Awake Awake 20 août 2013 14:08

      Unghmar, c’est le coté provoc ici je pense qui est comparé, sinon effectivement ça n’a pas de sens.
      Mais même les provoc des deux n’ont rien à voir, la chanson d’Orelsan, y’a pas grand chose derrière, si ce n’est un mec qui a la rage contre sa femme, Dieudo, c’est pas de la provoc gratuite, enfin à mon sens.
      (Hors sujet, Stupeflip, je les aimais beaucoup du temps des 2 premiers albums http://www.youtube.com/watch?v=kwEDOYd_2L8 , ils ont perdu un truc je trouve...)


    • vote
      Vaquette Vaquette 20 août 2013 14:18

      Tu as entièrement raison Awake... sauf qu’une fois encore, Dieudo, j’ai fait la démarche d’aller voir un de ses spectacles (en entier) sur scène. Derrière, on me demande mon avis sur une de ses vidéos et les 10 premières secondes me rappellent tout ce que je n’aime pas chez lui formellement (et une fois encore, ça n’a rien de rien de spécifique à son cas uniquement sous prétexte qu’il serait sulfureux), voilà. Quelqu’un qui aurait fait l’effort de venir voir sur scène un de mes spectacles intégralement serait je pense convaincu que ça n’a pas grand-chose à voir avec Mickey 3D (qui lui aussi a repris "la France a peur") ou Groland et à partir de là, il chercherait à comprendre en quoi ce simple passage (qui effectivement, je te l’accorde, sorti de son contexte pourrait dans un autre être un enfonçage de porte ouverte) va prendre sens et cohérence sur l’ensemble du spectacle et même de ce simple passage. D’un coup, vu comme ça, ta réponse cinglante est moins convaincante. Je suis en speed aujourd’hui et jusqu’à vendredi, je ne promets pas de répondre consciencieusement et longuement à tous. Désolé.


    • vote
      Unghmar Unghmar 20 août 2013 15:33

      @Awake
      "Dieudo, c’est pas de la provoc gratuite, enfin à mon sens."
      Quand Dieudonné joue le divorce de Patrick, pour moi il est dans le même thème que Orelsan et son morceau "sale pute", c’est à dire la / les réactions d’un type face à une femme qui le quitte. Patrick est détestable tout comme le personnage d’Orelsan, j’y vois la même histoire mais sous une forme différente. Après, on focalise sur un morceau, mais Orelsan n’en a pas fait qu’un.
      Concernant la provocation gratuite, pensez à Stéphane Guillon ou Gaspard Proust pour "l’humour", La Fouine ou Booba pour le rap, je pense qu’on peut arriver à faire la part des choses.
      .
      Pour le petit hors sujet, j’adhère toujours à Stupeflip, c’est tellement à milles lieux du reste de la scène française.


    • vote
      Awake Awake 20 août 2013 16:44

      @Unghmar Je me suis mal exprimé, quand je parle des 2 provoc, je parle de ce qui a l’air de poser "problème" à Vaquette : ce qui a provoqué la polémique chez Orelsan et Dieudo, "Sale pute" pour le 1er, et le scetch du colon israélien pour le second. Je suis d’accord sinon, le divorce de Patrick a des points communs avec la chanson d’Orelsan comme tu l’as soulevé. Et ce n’est pas non plus pour cracher sur Orelsan qui a fait quelques morceaux que j’aime bien, mais je ne trouve pas qu’il aille si loin que ça dans la provocation, même si je n’aurais pas du parler de provoc gratuite je te l’accorde, surtout si on conpare à des gens comme ceux que tu as cité.
       
      @Vaquette Que Dieudo utilises quelques codes usés jusqu’à la moelle, je veux bien, mais comme j’ai voulu le sous entendre avec ma réponse, même l’illustre Vaquette en utilise. Je suis juste pas d’accord pour dire que ce que fait Dieudo est consensuel. A te lire, on pourrait le caser chez Drucker avec Roumanof.
      En fait, c’est même étrange que quelqu’un comme toi attache un telle importance à la forme d’un spectacle plutôt qu’au fond. Après, je ne suis pas artiste, ma critique ne vaut surement pas grand chose (en plus je suis un gros beauf ;) ).
      Je me dis ça parce que tout ce que tu reproches à Dieudo, je trouve qu’il prouve le contraire dans ses spectacles justement, lequel as tu été voir ?


    • 3 votes
      Boom_QaBoom manu_Boom 20 août 2013 16:34

      @Vaquette
      Je savais bien que tu chiais sur mon maitre gourou (gloire à lui au plus haut des cieux), je regrettais simplement que tu chies de haut, et bassement.
      "d’admettre que tu es passé de la critique d’un camp à l’appartenance à l’autre. Juste ça."
      Ok, j’admets mon antisionisme. Je me sens soulagé, merci o_Ô
      Peut-être admettra t-on ensemble être passés de la critique de l’État à l’anarchisme ? Je crains que nos burnes tressaillent...
      "Mais quand c’est 100 fois toujours dans le même sens et JAMAIS dans l’autre, je suis désolé"
      Plus bas, le menton. Mais je sais pas si ça suffira...
      Un propos tronqué peut effectivement être mal interprété, tout ça pour te dire que, le pouvoir communautaire le plus fort et le plus nocif est la coterie sioniste selon eux (et moi) et il est donc logique de l’attaquer 100 fois plus, la coterie "gay" arrivant à la 2ème place. Ne penses-tu pas ?
      "Ensuite, le plus ou moins chantage que tu fais(j’aimais bien Vaquette mais s’il dit ça de mon idole, alors c’est fini !, il vient de perdre un client !) ne me plaît pas du tout"
      Mais je t’aime toujours bien, ça te rend d’autant plus sympathique quand tu prends la mouche :)
      "oblige" les gens qui prennent la parole à être à ce point formatés, encartés et prévisibles(...) Personnellement, je mets un point d’honneur à refuser tout ça."
      J’entends bien, ce qui est marrant c’est que tu fais avant tout ça par subversion, car tu penses que ton public s’attendrait à ce que tu soutiennes Dieudo. Je dis juste que, personnellement, je trouve pas ça subversif du tout, juste incohérent. Rien de personnel !
      "Tu en fais parfaitement ce que tu en veux en ton âme et conscience."
      Alleluia ! J’suis allé à la messe dimanche, franchement je te conseille. Avec ta sensibilité et ton sens comique, ça peut faire mouche :)

      • Concernant cette vidéo(je ne sais pas sauter des lignes dsl), tu ne joues pas dans la même catégorie qu’Orelsan qui est artiste-rappeur, ce n’est pas le même public, et puis il est sur un crédo grand public. je l’ai entendu sur Skyrock ce we, et ce n’est pas un jugement de valeur, j’entends ce que tu dis sur ses qualités d’artiste. Pour Dieudonné, c’est pareil, tu te demandes pourquoi, lui, remplit-il le Zénith, et toi seulement des petites salles, tu oublies qu’il a collaboré pendant toute sa jeunesse, certainement sincèrement, avec SoS Baleine notamment, et qu’il a une carrière spectaculaire beaucoup plus longue que toi. Connais-tu Elie Semoun le célèbre chanteur de Bossa Nova ?
      • Je ne te demande pas d’être humble, juste d’être conscient du rapport de force :D
      • Et pour finir tu dis que Dieudonné se laisse récupérer par "l’extrême droite", et ce n’est pas exact, c’est lui qui va chercher Le Pen, Fourisson(crématoire), et non l’inverse. Et puis si tu veux me renvoyer à Soral, une extrême droite qui promeut le Chavisme ce n’est pas sérieux, pas plus qu’un antisémite qui édite et promeut la thèse selon laquelle le peuple juif n’existe pas. Pas de peuple, pas de race. pas de race, pas de racisme. Mais je crois que ça te ferait trop chier d’admettre quoi que ce soit, ta posture te l’interdit et je dis pourquoi pas, mais je me demande quand même si ton public de gauchistes antifas estudiantins(grosso-modo ?) ne serait pas plus choqué avec la ligne Dieudo-Soral... (D’ailleurs petite question anodine, que penses-tu du 11 septembre ?)
      Bzzz amical et sans boycott de personne (simple négation :)

      • 5 votes
        Le Bordelleur Le Bordelleur 20 août 2013 18:52

        http://www.youtube.com/watch?v=y5Nrs2mgRm0

        Dieudo ne se contente pas de remplir le Zénith ou de faire du café théâtre. Ce qu’il a fait récemment le place "n" crans au dessus de tout le monde. (n étant difficilement déterminable)


        • 1 vote
          Vaquette Vaquette 21 août 2013 01:19

          Ceci est une réponse collective.

          Le hasard (ou un signe du destin à moins qu’il ne s’agisse d’un complot du lobby juif) fait que je n’ai pas beaucoup de temps ces jours-ci comme déjà signalé plus haut. Je vais donc me servir de ce prétexte pour ne pas répondre point par point à chacun. Disons que ce sera sans remords excessif pour au moins une excellente raison : eh les mecs !, vous vous êtes aperçus qu’un épisode 21 était paru depuis la semaine dernière ? Non, parce que, même si ça vous sera incompréhensible et plus encore insupportable, personnellement, ni mon existence ni ma pensée ne tournent autour du Très Saint Dieudonné, petit père des Peuples, Danube de l’intelligence (vous préférez Rhône et Saône de l’intelligence à cause des quenelles ?), dont vous pouvez tous témoigner qu’il a réalisé devant vous 666 miracles, déplacé 12 montagnes, ressuscité Yasser Arafat et qui de toute façon marche sur l’eau et nage sur le bitume (Oooops ! C’est du Orelsan, ça…) Alors voilà, vous avez eu l’épisode précédent pour vous en donner à cœur joie, je sais bien que c’était le week-end du 15 août (encore un complot de la CIA, ça) et que vous étiez à la plage mais je n’y peux mais, moi, si vous n’avez pas eu votre dose pour la semaine de militantisme enragé contre l’agression permanente de l’infâme complot sioniste (j’ai bien compris, on dit sioniste et pas youpin parce qu’on veut bien penser – lucidement cela va de soi – que le seul et unique problème de la France et du monde c’est le Juif mais de là à assumer le mot "antisémite", il y un pas qu’un monsieur responsable et prudent ne saurait franchir – ooops de nouveau !, j’ai failli ne pas la mettre celle-là, je sais qu’elle va mal passer auprès de certains…) qui, comme chacun le sait, enfin, comme Dieudonné et Soral le savent, ça suffit amplement, est partout.

          Sauf que Dieudo, c’était – la répétition est la base de la pédagogie – la semaine dernière !, cette semaine je parle d’Orelsan et de toute façon, même dire dans cet épisode du bien de ce jeune garçon malin et ambitieux (je n’ai pas écrit arriviste mais le cœur y est : je fais effectivement plus d’efforts avec lui qu’avec Dieudo je vous le concède (mais c’est parce que je suis raciste, je ne supporte pas les nègres – c’est avoué)) est passablement digressif. Ce qui m’intéresse, moi (pas vous, j’ai très bien compris une fois encore, ce qui vous intéresse exclusivement c’est l’immense grandeur du petit père de la pensée du Danube qui fait des miracles, rassurez-vous, c’est on ne peut plus patent, seulement voilà, ici, on est censé parler de mon feuilleton vidéo même si j’ai pleine conscience que c’est indigne d’oser vous déranger pour un sujet à ce point insigne), puisque voici l’avant-dernier épisode tout de même, c’est de tenter de répondre à ma question : quels sont les liens qui existent entre censure des organisations bien-pensantes et réussite ou non d’une carrière dans le monde merveilleux du show-business français ? Le reste est en particulier de savoir si le Danube de la subversion va m’emporter, moi, frêle radeau rouge et chancelant, lors du tsunami qui terrassera le Grand Satan youpin dans un déluge de génie et de boules de feu, une fois encore, ce n’est absolument pas le propos de ces vidéos, ne vous en déplaise, et en particulier de cet épisode (à l’exception des premières minutes, je vous l’accorde, mais qui ne sont qu’un résumé chargé de permettre de suivre le fil de ma pensée). En conséquence, il me semble que cet afflux de posts consacrés exclusivement au Conducator de la quenelle n’a pas sa place ici.

          Par-delà mon manque de disponibilité, voici donc une excellente seconde raison pour que je ne perde pas mon temps à commenter sans fin la Majesté incontestable de ce Grand Homme, Immense Penseur et Gigantesque Artiste à côté duquel Lars von Trier se doit d’être ravalé au rang de Max Pécas et Bernanos à celui de Paulo Coehlo.

          Alors, voilà, c’est avoué, j’ai mauvais goût messieurs les commissaires politiques, si vous pouviez juste éviter en guise de légitime châtiment de me couper les deux mains, ce serait magnanime, il m’arrive d’en avoir besoin (pour nager). Et puis aussi, si vous pouviez recentrer le débat ou le poursuivre sur un des nombreux sujets consacrés à la vraie subversion vraie nègre et anti-youpine (par exemple l’épisode précédent de mon feuilleton si vous y tenez : http://www.agoravox.tv/tribune-libre/article/une-histoire-de-censure-episode-20-40320), il me semble que ce topic y gagnerait en clarté. D’avance merci, vous êtes formidables.


          • 10 votes
            Pabo 21 août 2013 11:59

            "c’est de tenter de répondre à ma question : quels sont les liens qui existent entre censure des organisations bien-pensantes et réussite ou non d’une carrière dans le monde merveilleux du show-business français ?"

            Bon, je ne sais pas si tu ne touches plus les pieds par terre avec un égo aussi démesuré qu’il te donne des ailes et des oeillères pour ne pas arriver à répondre par toi même à la question. Je ne sais pas, tu les revois tes spectacles ? Je me suis tapé deux heures pour essayer d’être objective et donner plus de substance à mes arguments que par exemple : ton art est à chier Vaquette. On comprend ce que tu essaies de faire mais la sauce ne prend malheureusement pas. Manque de talent sans doute. De profondeur aussi, des sujets creux, qui n’intéressent que deux ou trois punks, quelques artistes spirituels autodidactes qui vivent uniquement dans leur monde underground profond qui doit le rester car si il attirait plus de 100 personnes, il deviendrait déjà commercial, institutionnel, un bon art pour les pour beaufs et une dizaine de spectateurs capables de voir de l’art sublime dans la forme picturale d’une crotte de chien.
            Il y a aussi le phénomène du beaucoup d’appelés peu d’élus, comme on dit, qui prévaut plus qu’ailleurs, dans le domaine du showbusiness, qui fait que la majorité des artistes aussi géniaux soient ils, ne connaîtront jamais la joie de se faire bronzer par les spotlights des médias de masse ou par ceux des salles prestigieuses qui ne sont réservées qu’aux labellisés "Vu à la télé". Money is money and you are not bankable mister Vaquette. En plus les gens qui peuvent se payer le luxe, par vanité, orgueil ou pauvreté relationnelle, de ne faire de concession avec personne, se retrouvent en général plutôt seuls et par conséquent sans moyen promotionnel.
            Ce sont ces faits là, entre autres, qui font que tu ne seras jamais qu’un artiste underground, malgré tes médailles de ta jeunesse passée, comme il en existe des milliers, qui continueront à se plaindre que même après plus de 20 ans de carrière, aucun producteur genre Lederman ne soit venu les chercher dans le sordide décors des squats et autres cabarets miteux pour les propulser au sommet d’une affiche afin que les lettres de leurs noms brillent intensément et de façon éphémère jusqu’au moment où, par leur succès grandissant, et si la subversion les accompagne, les chiens de garde décident de mettre fin à une carrière un peu trop prometteuse et devenant dangereuse pour la pensée unique, qu’ils doivent à tout prix préserver. La censure s’abbatra alors comme un couperet au profit des artistes qui vivent dans l’ombre du patron tout en leur faisant comprendre au passage, que subversif un peu c’est bien, diseur de vérités qui fâchent, pas bien. C’est ainsi qu’après avoir abattu Dieudonné, on se met à promouvoir le Comte de Bouderbala sur toutes les chaînes, par exemple. Grâce à la magie d’internet, qui met en lumière les conneries et magouilles télévisuelles, on peut apprendre que dans le milieu des comiques, on murmure doucement que Dieudo c’est le trompa après l’avoir renié chez Arthur et devant des millions de téléspectateurs lobotomisés. C’est la censure, la vraie, l’ignoble qui permet ce genre de situation, mais pour être censuré il faut encore pouvoir le mériter, devenir suffisamment célèbre et toucher un maximum de gens, pour que cette médaille du mérite s’accroche à votre veste et vous bombarde chef de file des dissidents alors qu’hier encore vous n’étiez que le nègre de maison du système.  


          • 1 vote
            Vaquette Vaquette 24 août 2013 16:20

            @Oui-Oui aka Pabo aka Je change d’adresse IP à chaque nouveau post comme si je passais par un proxy pour éviter qu’on puisse faire le lien avec une autre identité (sur mon IP réelle) que j’ai sur ce forum.

            Ouf ! Sois rassuré, mes ailes et mes œillères ne n’empêchent absolument pas de répondre moi-même à la question que je me suis d’ailleurs posé tout seul et sans ton aide et tu en seras manifestement étonné vu le ton de ton post mais j’arrive – quant aux faits objectifs – peu ou prou à la même conclusion que toi dans mon dernier épisode qui va être mis en ligne incessamment sous peu : la principale cause et de loin qui explique l’échec de ma brillante "carrière" que j’ai l’honnêteté et le courage de ne pas nier, d’assumer et d’affronter en face est qu’indubitablement ce que je fais n’intéresse pas l’immense majorité de mes contemporains qui pourraient (à quelques variantes près éventuelles) reprendre à leur compte ton opinion définitive sur mon travail. Une fois encore j’en ai pleine conscience, je l’assume et je l’étale même au grand jour dans le dernier épisode de ce feuilleton.

            Je vais même plus loin, je suis également d’accord avec ton méchant mais juste : "En plus les gens qui peuvent se payer le luxe, par vanité, orgueil ou pauvreté relationnelle, de ne faire de concession avec personne, se retrouvent en général plutôt seuls et par conséquent sans moyen promotionnel."

            En revanche, là où je ne suis absolument pas d’accord avec toi, c’est sur le présupposé qui sous-tend tout ton discours : en substance, le succès public valide la valeur artistique ! Pour tout te dire, la vision pragmatique – et même utilitariste et cynique et en tout état de cause sans le moindre soupçon de romantisme – du monde et de mon domaine d’activité que tu présentes ainsi, je la trouve dégoûtante (sans compter qu’elle claque la porte à la gueule de Cyrano, le génie français par excellence ou de Don Quichotte, le héros universel, pour l’ouvrir grande et avec le tapis rouge aux petits cons sortis de leur école de commerce ou de leur cours de théâtre et qui rêvent de "réussir" – beurk !) mais plus encore que ce jugement de valeur personnel, elle est de la façon la plus incontestable du monde parfaitement fausse pour ne pas dire aberrante et je serais étonné qu’au fond de toi tu ne le saches pas au moins un peu et je pense que de ta part il ne s’agit ici que "d’opportunisme intellectuel", d’une "pensée" à géométrie variable qui fluctue au gré de tes intérêts. Je veux dire que pour défendre Dieudonné et me tailler un costard, hop !, on prend ce présupposé bien confortable puisqu’il s’appuie sur la validation du plus grand nombre qui a valeur d’argument d’autorité, mais si demain sur un autre post tu as besoin de faire le beau et d’arborer fièrement la haute opinion que tu as de toi-même, tu n’hésiteras pas à jeter aux orties bien vite cette idée que le "public" puisse avoir raison en matière d’art si d’aventure il n’est plus d’accord avec toi. J’ai pour ma part au moins un mérite, c’est celui de la cohérence entre mon discours et ma pratique : ce qui plaît au plus grand-nombre ne m’intéresse que rarement en tant que public – mais mon estime pour Orelsan est bien la preuve que je ne suis pas sur ce point enfermé dans une pose élitiste artificielle comme tu l’affirmes – et qu’en tant "qu’artiste", j’y prête aussi peu d’importance.

            Alors voilà, ton mépris de l’underground et des formes confidentielles, le "mérite" (pour te citer) que tu attribues à ceux qui "deviennent célèbres et arrivent à toucher un maximum de gens", etc., non seulement pour ma part je les conchie mais c’est surtout une absurdité. Il y a caché derrière la bien confortable "vérité incontestable" que tu nous assènes, l’idée que Bénabar fait des meilleurs disques que Costes ou le Ferré de la fin, que c’est Sollers et Beigbeder qui ont eu raison quand Cioran et Calaferte (dont 90% au moins des fans de Dieudo ignorent jusqu’aux noms) ont eu tort ou que Léon Bloy (que là, pour le coup, beaucoup de fans de Dieudo adulent parce que c’est l’un des auteurs préférés de Nabe) n’était qu’une pauvre merde sans talent qui passait illégitimement son temps à geindre de l’injustice qu’il ressentait d’être à ce point ignoré par la public et le système culturel de son temps. Bouais… permets-moi de ne pas partager cette hideuse vision des choses, et pour le coup, moi qui doute énormément, de pratiquement tout, là-dessus je suis absolument certain que cette inversion des valeurs démagogique est fausse : Costes, Ferré, Cioran, Calaferte, Bloy, c’est incontestablement en terme artistique infiniment supérieur à Bénabar, Sollers ou Beigbeder, que tu le comprennes ou pas, ton opinion ayant fort peu d’importance quant à la réalité de l’histoire de l’art.

            Et puis, fais gaffe quand même parce que ce genre d’arguments, je te les retourne comme un gant pour cracher sur votre idole. Deux fois. Petit un, parce que si c’est bien le succès public qui valide le talent, alors Gad Elmaleh est au bas mot dix fois plus talentueux que Dieudonné et Justin Bieber cent à mille fois plus encore – ça fait mal, hein ? Et puis, petit deux, puisque Dieudo a un tel mérite d’avoir réussi à l’intérieur du système – l’éternel "Il faut monter dans l’avion pour le détourner" qui a pour seule fonction de déculpabiliser tous les cyniques, tous les lâches et tous les arrivistes –, je compte sur toi (et tes petits camarades "antisionistes") pour demain, quand un rat de café-théâtre noir fera le bon nègre anti FN dans un duo avec un Juif (et avec un producteur juif j’imagine) et obtiendra la notoriété suffisante pour devenir un comique télévisuel, lui trouver tous les mérites du monde et ne pas simplement le traiter avec la même morgue et la même condescendance que tu affiches à mon égard en le ravalant sans discuter au rang de chien du système. Une fois encore, je doute que sur ce point comme sur plein d’autres, tu puisses revendiquer alors la même cohérence que moi : pour ma part, j’aurais infiniment plus d’estime pour Dieudo s’il avait toujours été autant frontalement en opposition au système dominant qu’il l’est actuellement – libre à vous de sodomiser la vérité par tous les trous pour essayer de transformer ce qui n’est qu’un passé peu remarquable et peu estimable en une force, une intelligence et une vision du génie, libre à moi de ne pas être assez couillon et embrigadé pour y croire.

            Le succès public n’a jamais validé le moins du monde la valeur artistique, ni hier ni aujourd’hui ni demain, un minimum de culture nous en convainc sans l’ombre d’un doute : il y a évidemment des milliers d’immenses artistes qui ont croupi toute leur vie ou une (trop) longue partie de leur vie dans l’underground, underground que dans ton post tu caricatures, tu méprises et tu balayes d’un revers de main de grand petit homme qui sait. C’est juste incontestable, ne t’en déplaise.

            Le succès public n’a jamais validé le moins du monde la valeur artistique… mais de la même façon, l’insuccès non plus, ce serait trop facile bien sûr ! et sois parfaitement certain, n’aie crainte, que j’en ai une conscience aigüe et douloureuse (je peux t’assurer que pour ma part, je suis infiniment moins satisfait que tu n’en as l’air de ton côté) et d’ailleurs, une fois encore, ce revers de la médaille, je le présente sans fard ni fausse pudeur dans le dernier épisode de mon feuilleton vidéo : un peu comme dans la dernière scène de "8 Mile", prends le mic’ si ça t’amuse, mais c’est bon, je me suis déjà moi-même et sans t’attendre – enfin, sans vous attendre, vous êtes des centaines à me poster le même genre de trucs avec toujours ce ton insupportable et empreint de supériorité et de certitudes des donneurs de leçons qui ne font rien de leur vie si ce n’est jouer à l’auteur cachés derrière Internet –, balancé dans la gueule quelques vérités douloureuses.

            Alors voilà, des gens comme toi, il y en a toujours eu, il y en aura toujours, des "qui savent" et qui ont su définitivement juger comme des bouffons prétentieux et sans talent ceux qui ne sont jamais sortis de l’underground de leur époque. Tu vas bien sûr t’inscrire en faux mais je peux t’assurer qu’avec la même morgue, la même autosatisfaction, la même arrogance tu aurais décrété du haut de ta superbe que Van Gogh n’était un barbouilleur, Léon Bloy un raté aigri ou Bartók un monsieur qui faisait du bruit prétentieux.

            Tu vois, la différence – enfin, l’une des milliers de différences bien sûr – entre toi et moi, c’est que moi, réellement et humblement, je ne sais pas si je ressemble plus au portrait que tu fais de moi ou à celui qu’en font pas mal de gens largement aussi respectables et qui me considèrent comme un artiste singulier, profond, exigeant et formellement intéressant et auquel le public ne s’identifie pas (du tout) à cause paradoxalement (ou pas, en fait) de ses qualités : justement son exigence, sa complexité et une singularité trop différente de la plupart. Une fois encore, toi, tu sais, très bien pour toi, mais ton jugement n’a aucun intérêt et absolument aucune importance. Ce qui est important, si tu le veux bien (et même si tu ne le veux pas bien sûr), c’est que je vais continuer à travailler seul et sans votre assentiment pour me donner une chance, comme je l’ai écrit dans mon premier roman, de construire un monde à ma mesure, simplement pour savoir ma mesure.

            Bienheureux homme, toi, tu n’as pas besoin de tant : tu sais déjà et tu es fier, content et sans doute sur ce que tu fais. Bravo !


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            Dijona 25 août 2013 12:17

            Oui oui oui oui oui (777 fois, mais j’ai la flemme de l’écrire).... Tu n’as retenu que ce que je n’ai pas écrit à ce que je vois, où as tu lus ou compris que je "jaugeais" ou graduais, voire hiérarchisais la qualité de l’art à la quantité de son public. Je note que tu te plains de ta condition underground, que je ne méprise pas comme tu sembles l’avoir mal compris, peut être me suis je mal exprimé là dessus. J’ai tenté d’apporter quelques réponses à ta question que tu sembles poser de façon ingénue comme si tu n’en avais pas la moindre idée alors que tu fais ce métier depuis plus de 20 ans. Il y a encore également une autre raison à ton succès confidentiel. C’est ce que j’appelle la private joke permanente. C’est à dire que l’artiste fait ce qui lui plaît au moment où ça lui plaît, en n’incluant pas assez le public qui se sent par conséquent exclu du spectacle, puisque l’artiste joue pour lui avant tout et s’attend à ce que les autres le suivent malgré tout. C’est un peu le style du "Qui m’aime me suive". Et ça, ça dépend du nombre de lovers qui fait que l’on se sente suivi ou isolé. Pour avoir des lovers, il faut susciter l’amour du public, et il faut le caresser dans le sens du poil si on veut qu’il reste fidèle sans être castré. Ce sont des concessions qu’un artiste doit faire si il ne veut pas se retrouver sans suiveurs. Et comme tu n’en fais aucune et que tu as tendance à penser que tu as raison et que les autres si ils ne comprennent pas ou même dénigrent ton travail sont des cons, il arrive parfois que certains se lassent et comme nous vivons dans une époque où la concurrence en matière d’art est rude, le choix du public étant assez vaste pour se choisir un autre Michael Jackson ou une autre idole au gré de ses envies, ne manifestera pas plus que ça sa peine de devoir se choisir un autre moyen de distraction qui lui plairat plus, puisque lui parlant plus tout en se sentant plus concerné. Et oui entre l’artiste et le public c’est une histoire d’amour et comme dans toutes les histoires d’amour, il faut être au moins deux pour que ça marche et t’es tu posé la question de savoir si pour que la relation qui te concerne continue et perdure, l’as tu suffisamment nourrie en donnant autant d’amour que tu souhaiterais en recevoir en retour ? Si tel est le cas et que ta relation affective n’est pas aussi riche que tu le souhaiterais, alors on tombe dans le cas du gars laid et plein d’amour qui ne pourra jamais recevoir l’amour qu’il convoite de sa belle puisque celle ci le trouve repoussant, tel le Quasimodo de notre dame. Par exemple ta chanson de coming out, je suis un nazi, même si j’en comprends le sens, je la trouve horrible, repoussante, à chier. C’est mon droit non ? Et la pour moi ton art prend le visage de Quasimodo, je ne parle pas du fond, je parle de la forme, et je ne suis pas belle non plus. Et je ne suis pas certain que la curiosité du public soit suffisamment titillée par l’énigme de savoir si Vaquette est de gauche, de droite ou fan de Bayrou, je pense surtout qu’il s’en fout. Tu vois, la private joke, on y revient.
            Quant à la suffisance ou l’égocentrisme que tu me prêtes, il est tant dilué par tant d’identités virtuelles diverses, que tu n’en as aperçu qu’un vague échantillon.
             


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            Dijona 25 août 2013 12:30

            Les gens suivent les artistes qui leurs parlent. Si Dieudo a un certain succès, c’est parcequ’il dit des choses que les gens de son public veulent entendre après plus de 30 ans de censure sur la question juive, Coluche avouait déjà dans le jeu de la Vérité chez Sabatier que les juifs étaient intouchables, et cette omerta qui a sévi sur toute la francophonie a irrité une partie de la population française, celle des campagnes nottament, qui s’est vue ignorée et traitée de tous les noms de dictateurs oisillons par les BHL des plateaux pour tuer le plouc, rabattre le caquet du coq gaulois. Et les gaulois en ont marre, appuyés et renforcés par les gens issus de l’immigration comme on dit, qui sont plus pro palestiniens qu’israëliens par leurs origines, même si ils sont français. Pas besoin d’être sociologue sur canapé rouge pour le comprendre. Pas besoin non plus d’écrire ou de chanter mort aux juifs pour être subversif, car cet humour là, j’y ai participé et puis subi par lassitude dans les campings et les bistrots depuis les années 80. Quant à Orelsan, je ne comprends pas ce que tu lui trouves, car à part sa chanson Suicide Social, que j’aime beaucoup, je ne vois rien chez lui de fracassant qui pousse à lui lécher le fion dans une vidéo.


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            Vaquette Vaquette 25 août 2013 15:17

            Mais oui, Oui, j’ai parfaitement compris tout ce que tu me racontes (c’était assez facile, je l’ai entendu des milliers de fois), ça ne sert à rien de me le réexpliquer avec toujours la même condescendance. Le souci, c’est que c’est un dialogue de sourd (sans "s") : que tu ne sois pas d’accord avec moi, grand bien t’en fasse, mais tu n’écoutes même pas mon point de vue juste en t’entêtant à me rabâcher la même chose comme si j’allais tomber à genoux et m’écrier "Hosannah, j’étais dans l’aveuglement depuis 20 ans, tu m’as rédimé mon Oui !", c’est d’une prétention et d’une imbécilité abasourdissante.
            Alors voilà, même si ça ne sert à rien je pense, je vais tenter ici de te réexpliquer plus simplement ce que tu sembles incapable de comprendre ou du moins d’entendre.
            Je te parle d’art et de ton côté tu me parles d’entertainment, admettons, mais tu fais comme si nous discutions de la même chose et pire comme si je m’entêtais à refuser d’admettre que c’était la même chose alors qu’un minimum de culture et de perspective nous apprend, évidemment !, que non !, ce n’est pas la même chose !, qu’il s’agit de deux objets très distincts. Si ça t’intéresse un minimum, j’ai expliqué tout ça précisément il y a 15 ans dans un spectacle dont le texte est ici et qui est fondateur de toute la suite de mon travail : http://www.vaquette.org/grand/chap_4.html
            Alors oui, tu as parfaitement raison, je te l’accorde et je suis d’accord, le show-business, comme tous les business, obéit à un certain nombre de règles qu’on appelle peu ou prou le marketing, en substance un subtil équilibre entre répondre à la demande du public et tenter de déterminer (manipuler ?) le désir du public en question pour qu’il se tourne vers le produit que vend ledit business. Bravo !, c’est ce que tu décris très bien (et au passage tu as parfaitement raison et avec une cruauté peut-être pire encore que la mienne, Dieudonné obéit absolument à ces règles là, j’appelle ça opportunisme et forme racoleuse parce que je suis désagréable, tu appelles ça être un bon professionnel intelligent, si tu veux, l’essentiel du constat est le même).
            Mais ce n’est ni de près ni de loin ma démarche, moi, je poursuis, comme un idéaliste naïf si ça te fait plaisir, un pauvre mégalo raté et imbu de lui-même, tu préfères ?, ça me va aussi, un autre objet, objet ne t’en déplaise qui a de tout temps existé et qui n’a rien à voir : l’art. Si à un moment Van Gogh commence à mettre du bleu plutôt que du jaune parce que c’est ce "qui va toucher au cœur le public", parfait, il va vendre plus de son vivant mais un siècle plus tard les musées de la Terre seront bien vides. "Et basta !" de Ferré, je te l’accorde ça n’est pas au format pour passer en radio et ça ne correspond pas, là encore, "au cœur du public" et pourtant c’est l’une des plus grandes "chansons" qui n’aient jamais existées. Etc., etc., etc. (évidemment, on peut multiplier les exemples à foison).
            Tiens ! Comme je te soupçonne de n’avoir toujours pas compris ce que je raconte et de t’arc-bouter à tes certitudes, je vais te prendre un exemple très pertinent et très parlant, pédagogique même. C’est comme si tu confondais avec une bonne foi stupide la recherche fondamentale et la technologie en m’expliquant doctement que je suis ridicule de ne pas comprendre qu’aujourd’hui ce qui compte c’est de créer un nouvel iPod et que l’unification de l’électrodynamique quantique avec la ou les théories de la gravitation n’avait aucun autre intérêt que de me branler dans mon labo avec des petits chercheurs prétentieux comme moi qui ne comprennent rien à la vie et qui de toute évidence n’intéressent personne (ce qui est vrai quant à ce dernier point). Avoue que tu passerais très naturellement pour un abruti mal élevé par la société de consommation, avec ce mélange d’arrogance et d’inculture du sale gosse qui ne comprend pas bien pourquoi le prof essaye de lui expliquer comment les hommes en sont venus à penser que la Terre était ronde alors que lui sait bien que c’est juste une évidence, "Ouais !, trop cons les bouffons d’avoir cru qu’elle était plate !" et qui au final pense sans le moindre soupçon d’humilité qu’il a son mot à dire sur tout y compris sur des choses qui le dépassent totalement. Alors voilà, je sais bien que le show-business joue en permanence sur cette confusion entre art et entertainment (par exemple en désignant comme artiste les participants à la Star Academy, c’est évidemment l’exemple le plus risible mais même quand c’est moins caricatural, c’est totalement faux, exactement comme l’enjeu marketing central de McDonald c’est de faire admettre par l’inconscient collectif que ses officines sont des restaurants et ainsi, par un glissement progressif de la vérité, d’obtenir le prestige de la gastronomie mais sans l’investissement, ni pour l’entreprise ni pour le client, qu’elle réclame : c’est la même chose pour la confusion entre art et entertainment, exactement la même chose), alors que ce sont deux objets essentiellement différents qui certes, comme la technologie et la recherche fondamentale, investissent à peu près le même domaine d’activité et utilise souvent les mêmes outils, mais dont la logique, la finalité, l’exigence, le rapport à la demande du public, les conditions de validation bien sûr et enfin le temps pour se construire, donner ses fruits et être compris, utilisé et apprécié par le plus grand nombre sont totalement différents. Alors voilà, Dieudo et moi, on monte tous les deux sur scène, on utilise des artifices spectaculaires, on joue avec les ressorts émotifs et intellectuels des spectateurs, etc., certes, mais on ne cherche, quant à l’essentiel, pas du tout la même chose, que tu sois capable de le comprendre ou pas (la lecture de l’extrait du spectacle au-dessus devrait pourtant t’en convaincre si tu étais au minimum ouvert, honnête et intelligent).
            J’ajoute encore deux choses puisqu’il semblerait que tu me prennes pour un imbécile.
            Premièrement, je sais parfaitement que l’art (comme je le définis) n’intéresse pratiquement personne. C’est regrettable peut-être mais c’est un fait que j’ai pu cruellement constater depuis très et trop longtemps de façon avérée et incontestable. La culture intéresse un peu la bourgeoisie, ça lui permet de se valoriser, quant à l’entertainment, bah !, les gens y portent l’intérêt que tu expliques justement, celui de papillonneurs dans un environnement hyperconcurrentiel. Mais l’art, l’idée que la singularité d’un individu porte en elle une transcendance universelle, ça, tout le monde s’en branle. Tant pis pour ma gueule.
            Et deuxièmement, sois certain qu’évidemment en disant tout cela j’ai parfaitement conscience de passer aux yeux de la plupart des gens pour un monsieur insupportablement prétentieux : en ça comme en tout, c’est tellement plus facile de tout confondre et de dire que tout se vaut puisque ça permet à la plupart de ne pas avoir à se prendre dans la gueule leur valeur insuffisante et de se remettre en question. C’est donc parfaitement consciemment que je n’édulcore pas ici mon point de vue (au contraire). Vaquette est un connard : ouf !, ça y est, on s’est fait un avis sur lui, on peut aller mater d’autres vidéos.
            Dernière chose : "Quant à la suffisance ou l’égocentrisme que tu me prêtes, il est tant dilué par tant d’identités virtuelles diverses, que tu n’en as aperçu qu’un vague échantillon." C’est très facile, ça, et je ne sais pas si tu en as conscience. Tu vois, moi, ici comme partout, j’apparais avec ma véritable identité et mon travail à juger, il faut pour ça une autre exigence et un autre courage. Rien que pour ça tu devrais me parler autrement : tu vois, moi aussi je suis capable de te faire la leçon comme à un gosse mal élevé. Il me semble même que c’est moins illégitime de ma part. Prends-le mal si tu veux.


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            Dijona 25 août 2013 17:35

            haaaa l’Art, Zi Art, tu mélanges la peinture à la Star Ac toi ? Je ne sais pas si tu es au courant mais des artistes anonymes il y en a plein, des gens talentueux dans tous les domaines qui ne ressentent pas le besoin de s’exhiber sur une scène pour étaler leurs talents. Il y a des sculpteurs, des musiciens, des acteurs, des peintres, des facteurs cheval un peu partout, y a qu’à faire un tour sur le net depuis que chacun a la possbilité de partager ses talents cachés en vidéo. Et ils ne se revendiquent pas artistes pour la plupart, ce sont des anonymes, des gens du quotidien, qui exercent souvent un métier lambda, sont encore étudiant ou alors indépendants, qui ne vivent pas de leur Art, mais le partage avec ceux qui s’arrêtent sur leurs oeuvres, qui ne finiront pas dans les Musées avec un grand M, pour le bonheur des gogos qui trouvent dans un carré vert toute l’expression de l’univers et pondent des thèses risibles et autres déductions sur ce qui s’est peut être, sans doute, certainement passé dans la tête de l’Artiste au moment de peindre ce carré vert sur une toile. L’Art, Zi Art, The Artist, pour moi le vrai artiste est un anonyme qui crée des choses et qui ne devient pas forcément célèbre. Au fond, je ne comprends plus très bien de quoi tu te plains, ou quesque tu fustiges avec tes vidéos sur une histoire de censure. Qu’il n’y aie pas assez de gens comtemplatifs de ce qui est Zi Art à tes yeux ? Que tout le monde ne s’esclaffe pas devant les sales blagues de Vuillemin ou ne s’éclate pas sur "où sont partis les nazis" de ton idole Costes ?
            Quand à le prendre mal, il serait mal venu de la part d’un troll de se plaindre qu’on lui rentre dans le cadre. C’est un peu comme un perfectionniste dont la vie et l’accoutrement sont plus réglementés qu’un agenda de militaire et qui veut qu’on le considère comme un punk plus punk que les punks, tu crois pas ? Entre deux séances de natations et de sculpture capillaire où y a plus un poil en dehors des rangs, t’as encore le temps de croire que tu es un anarchiste ? Sérieusement ? Pour le reste tu as ton indépendance, elle est belle, précieuse, presque luxueuse, alors profites en et emmerde tous les censeurs, les cons et les mal comprenants dont je fais partie.
            L’Art, Zi Art, la substance, la drogue de procuration pour bien des médiocres qui s’imaginent être à travers les créations des autres.


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            Le Bordelleur Le Bordelleur 21 août 2013 11:30

            Je constate juste que Dieudo, aussi peu talentueux soit-il, fait plus que toi et ton article et ta vidéo d’autopromotion, avec un petit post et un petit lien de rien du tout.
            Quand à Orelsan, il est sympathique, mais il n’a attiré que les foudres du lobby féministe, qui est comme chacun sait, à la manière des petits chefaillons, est fort avec les faibles et faible avec les forts.


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              jeanpiètre jeanpiètre 22 août 2013 18:54

              quel gloubi boulga.

              comparer un artiste bankable qui a subit une ostracisation soudaine à un jeune loup qui profite d’un emballement médiatique, c’est assez fort.
              chier sur le café théâtre quand on se positionne chansonnier ( jean roucas, bernard mabille, jean amadou...), je ne relève pas .
              Le pire sur ta fixation sur orelsan est qu’elle semble empreinte d’envie, et pour quelqu’un qui fait sa fierté d’être indépendant c’est assez désolant.

              Orelsan doit aussi beaucoup t’envier, quand il doit se taper toutes les radios régionales pour dire qu’il est dans le coin , et qu’on lui reparle de son vieux buzz.. Il doit t’envier en préparant son album et que l’autocensure se met à marcher à fond, Il doit t’envier , parce que tu es encore dans la position de l’enfant sur scène , alors qu’il a sur les épaules une équipe de pro à faire bouffer ,alors qu’il voulait juste se tirer plus de meufs et esquiver le poste de vendeur de portable. il doit t’envier parce qu’il se tape toutes les critiques et les jalousies d’un milieu hyper concurrentiel , ce qu’on appelle le rap (trad : variété ). et surtout il risque de ne pas comprendre ta fixation sur dieudonné, alors que"M "aussi t’as tout piqué : se coiffer avec du gel pour former son initiale.
              En bon scientifique tu as repris toutes les références qui te plaisaient pour les remodeler.
              C’est un bon début, mais il manque quelque chose dans ce que tu peux proposer aux gens : du coeur.
              tu n’en a qu’un et il est unique, mais c’est sur la sensation (peut être illusioire ) que tu le livres que le public réagit et se reconnait un peu dans ce que tu peux lui proposer.
               finalement le censeur qui t’empêche de briller n’est il pas surtout dans ta tête, refusant de sortir de ta posture quelque peu surannée ?

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                Troll de Vaquette 24 août 2013 14:58

                "Le pire sur ta fixation sur orelsan est qu’elle semble empreinte d’envie, et pour quelqu’un qui fait sa fierté d’être indépendant c’est assez désolant. " le niveau est tellement bas... dire ça pour Vaquette qui assume autant son désir de gloire sans fausse pudeur (et qui en plus dit ici explicitement putain il me pique la place de gros provocateur de mes rêves (rêves qu’il assume dans la partie sur mort aux juifs comme dans celle sur le roman, t’es pas obligé de tout te taper si ça t’intéresse pas, mais tu serais bien aimable d’au moins la fermer quand tu ne sais pas de quoi tu parles), mais bon respect, il a des punchlines vraiment trop puissantes), c’est juste rien dire et faire une allusion creuse, tu parles d’envie alors que le rapport de Vaquette à son jeune collègue me semble à moi plein d’élégance, et en même temps toi tu viens poster un commentaire déprimant (parce que vain et plutôt malveillant) sans la légitimité d’un vrai truc à dire, tu parles de "fixation" alors qu’il énonce plein de bonnes raisons pour qu’Orel vienne à ce moment dans la vidéo comme cas d’école pour son raisonnement, après Dieudo et avant Vuillemin et Costes si t’as pas suivi le plan, tu es de mauvaise foi ou tu es bête, ça te regardes, mais grossir les traits pour pouvoir la ramener et clasher, c’est assez pitoyable.

                Là où Vaquette est fier et indépendant, c’est que malgré ses désirs de gloire, il a toujours refuser le moindre compromis. Et là où le cas Orelsan est intéressant, c’est que Vaquette espérait quand même gagner à la fin (ou en tout avoir cas une carrière beaucoup moins confidentielle) en étant exigeant, je rappel que si aujourd’hui on encense Dieudo qui vaut pas grand chose pendant que Costes est presque un clochard, Reiser a eu du succès de son vivant, le Café de la gare a eu un vrai public, les Bérurier noir ont vendu des tonnes de disques... Bref qu’il faille aujourd’hui absolument sucer des bites pour avoir du succès, ou crever dans l’underground, c’est vrai, mais ça n’a pas toujours été le cas, en tout cas pas de manière aussi radicale (peut être qu’Orel aurait fait moins de compromis en pleine période de l’alternatif français ?), je rappel que le dernier spectacle de Vaquette parle entre autre de ça, comment suite à une évolution historique où la France est devenue de plus en plus vieille et sécuritaire le Hara-kiri de l’époque ne serait plus possible (c’est Soral ou Dieudo qui sont possibles).

                D’ailleurs, outre le manque d’originalité que ça suppose (et l’absence de culture, en France y’a eu les Lucrate-Milk, Wampas avec une période maxi crête sur scène, et toi tu vannes Vaquette avec M...), ton intolérance à son look, et la haine de l’excentricité en général, rentre à mon avis tout à fait dans l’évolution liberticide de la France telle qu’elle est dénoncée dans la conjuration de la peur.

                Reprocher à Vaquette de manquer de cœur, faut oser, c’est peut être justement parce qu’il est aussi viscéralement contre notre époque qu’aussi peu de gens se reconnaissent dans son travail pour reprendre ta formulation (encore que moi je ne cherche pas à me reconnaître dans Sade ou Boby Lapointe, mais surtout que ce qu’ils ont de particulier m’enrichissent et m’ouvrent des pistes). Vaquette ne s’en prend pas à un ennemi facilement identifiable qu’il suffirait de combattre pour que le monde tourne mieux, il pointe la bêtise et les petites lâchetés de chacun. Contrairement à Dieudo qui permet en permanence à son public de s’auto-congratuler ("bravo, vous êtes tellement courageux de lutter en rigolant à mes blagues de beauf, vous prenez tellement de risques"), ce qui est un bon moyen de faire des singes grégaires suffisants, Vaquette cherche en permanence à élever son public (y’a un exemple frappant dans cette vidéo), résultat tout ceux qui veulent se divertir en se prenant pour des rebelles à peu de frais trouveront plus leur compte chez Dieudonné ou Soral que chez Vaquette.


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                Vaquette Vaquette 24 août 2013 19:54

                @Jean-Piètre

                "Quel gloubi boulga" : si tu fais référence à ton post, je suis bien d’accord. Voici donc quelques corrections parce que tu profères un certain nombre de contre-vérités :

                – Une fois encore, je ne compare pas Dieudo et Orelsan ici, ça n’est pas du tout mon propos de parler d’eux ! Fais semblant de ne pas comprendre si tu le souhaites mais je ne vais pas expliquer encore une fois dans ces lignes quel est l’objet de cette conclusion, je l’ai assez fait dans les épisodes en eux-mêmes ainsi que sur ce forum, sois certain que ceux qui voudront faire l’effort de comprendre saisiront aisément la cohérence de ce que je raconte.

                – Je ne me suis jamais positionné chansonnier – je pense même que j’ai dû me construire contre ça ! –, que tu le fasses pour moi, très bien si ça te tranquillise, mais ça t’appartient, ne me mets pas ça sur le dos. Ceci dit, si tu vois la moindre parenté entre les gens que tu cites et mon travail, arrête l’alcool ou le crack ou les champis ou le mélange des trois ou plus sérieusement, toi comme beaucoup ici, penche-toi un peu moins superficiellement sur mon travail qui est beaucoup plus éclectique et complexe que tu ne sembles le croire avant de pérorer et de venir m’accrocher sur tel ou tel étal avec un étiquette rassurante.

                – Je ne fais aucune fixation ni sur Dieudo ni sur Orelsan (il me semble qu’incontestablement c’est vous qui en faites une sur le premier) !, je te renvoie au point numéro un, j’aborde un sujet précis (la censure des organisations bien-pensantes) et il me semble on ne peut plus légitime d’évoquer ces deux cas d’école et ce, sans m’étaler dessus plus que de raison : le feuilleton fait plus de six heures au final, il y a une demi-heure sur Dieudo et 15 minutes sur Orelsan. Point barre. Ma vidéo parlerait de mon rapport aux femmes par exemple, sois certain qu’il n’y aurait pas eu évidemment une traître seconde consacrée à votre gourou et qu’au pire j’aurais balancé quelques phrases pour dire à quel point le rapport à l’amour et au couple développé chez Orelsan me dégoûte passablement et n’est pas le mien.

                – Quant au cœur que je livre ou pas, définitivement penche-toi sur mon travail avant de dire de telles bêtises, le chapitre V de "J’veux être Grand et Beau" sur l’Amour, toutes les dernières pages de "Je gagne toujours à la fin" où je livre mes peurs et mes doutes, "Crève Vaquette" qui est un grand déballage de printemps, etc., etc., etc. Après, oui, ça ne touche pas un large "public", une fois encore je le concède, mais ce n’est certainement pas parce que je ne livre pas mon "cœur" dans mon travail, juste parce que le cœur en question ne ressemble pas à celui d’assez de personnes pour pouvoir entrer en résonance avec beaucoup de monde. C’est autre chose et je n’y peux mais à moins de me mettre à écrire des choses insincères en imaginant ce que doit être le goût du "public". Sauf que ça ne marche pas comme ça ou en tout cas que ça ne devrait pas marcher comme ça.

                Beaucoup de bêtises donc totalement infondées, au final moi aussi je peux parler de tas de sujets que je ne connais pas en émettant un avis définitif en vingt lignes. Tout le monde peut le faire. Ça n’a pas grand intérêt.


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                Dijona 25 août 2013 12:51

                J’avais pas lu ce commentaire avant d’écrire les miens aujourd’hui et je tombe sur ce passage :
                "Après, oui, ça ne touche pas un large "public", une fois encore je le concède, mais ce n’est certainement pas parce que je ne livre pas mon "cœur" dans mon travail, juste parce que le cœur en question ne ressemble pas à celui d’assez de personnes pour pouvoir entrer en résonance avec beaucoup de monde. C’est autre chose et je n’y peux mais à moins de me mettre à écrire des choses insincères en imaginant ce que doit être le goût du "public". Sauf que ça ne marche pas comme ça ou en tout cas que ça ne devrait pas marcher comme ça."
                Bon et bien puisque tu sembles le savoir à quoi bon te plaindre, puisqu’il suffit de l’accepter, de t’accepter comme tu es et par conséquent accepter cet état de fait ? La solitude te pèse ou tu veux avoir le beurre, l’argent du beurre et les miches de la crémière ? Qu’est ce qu’il y a Vaquette ? Un manque de reconnaissance tout à coup, c’est quoi le souci ? T’es différent et alors ? C’est bien, sois en fier, t’as le droit de vivre comme tout le monde, de là à demander d’avoir le succès d’un Patrick Bruel, il y a une marge, quand on est marginal, c’est le minimum de devoir écrire dans la marge non ? De quoi te plains tu au fait alors à la fin ? De ne pas gagner comme dans ton spectacle ? Je ne comprends plus très bien puisque tu postes des vidéos fleuves, en fait tout un pataquès sur la censure ou pas censure, pose les questions de ton succès confidentiel, ce qui fait qu’un tel marche et les autres pas, tu tournes autour du pot alors que tu as tout résumé en une phrase. Tu appelles aux trolls à venir te répondre et tu sembles faire la moue d’avoir été entendu. En ce qui me concerne j’ai fait ma BA sociale. Je suis venu, j’ai lu, j’ai pas été déçu, comme dirait un quelconque Jule aux Césars. Crise de la quarantaine ? Manque d’amour ? Dis nous tout Tristan-Edern. Change d’humeur, car tu sembles un peu triste, fais toi appeler Riri à la place de Tristan, ça a une influence sur nos comportements, tu sais, les pseudos qu’on s’attribue, c’est pour ça que j’en change souvent smiley


              • 1 vote
                Le Bordelleur Le Bordelleur 25 août 2013 19:29

                – Une fois encore, je ne compare pas Dieudo et Orelsan ici, ça n’est pas du tout mon propos de parler d’eux ! Fais semblant de ne pas comprendre si tu le souhaites mais je ne vais pas expliquer encore une fois dans ces lignes quel est l’objet de cette conclusion, je l’ai assez fait dans les épisodes en eux-mêmes ainsi que sur ce forum, sois certain que ceux qui voudront faire l’effort de comprendre saisiront aisément la cohérence de ce que je raconte.

                J’ai réécouté :
                - "deux grosses différences entre Orelsan et Dieudo
                -J’aime beaucoup Orelsan sur la forme (originalité des spectacles), sous entendu pas Dieudo.
                - Orelsan s’est écrasé, et pas Dieudo.

                C’est un peu le coeur de cette vidéo 21 il me semble, même s’il y a un arrière plan à la vidéo 22,. On ne l’a pas encore vu....


                • vote
                  Vaquette Vaquette 25 août 2013 21:21

                  Écoute, si ça t’amuse avec l’aveuglement du sectaire de jouer sur les mots, fais toi plèz’ : je prends effectivement des points de comparaison entre plusieurs cas d’école représentatifs pour étayer ma thèse, il me semble que ça n’a rien du tout, mais alors vraiment rien du tout à voir avec le fait d’avoir pour finalité la hiérarchisation (puisque c’est cette intention que tu glisses derrière le mot comparaison) de, exclusivement, deux de ces cas d’école. Over.

                  Quant à Diam’s, ça ne m’intéresse pas de dépenser le moindre neurone pour répondre à ta question. Elle a écrit l’un des deux albums les plus honteux (avec celui d’Abd Al Malik) que j’ai entendus depuis 20 ans. Si elle ne commet plus jamais aucun disque, je ne vois exclusivement que des raisons de ne pas le regretter. Qu’après, pour des raisons purement idéologiques "antisionistes" (vous avez vu ?, j’ai retenu comment il faut dire), vous la récupériez pour, après Dieudonné, en faire une nouvelle "icône de la subversion", faites si ça vous défoule, mais à ce compte-là, allez directement dans les décharges faire votre marché, vous avez tout de même comme cela moins de chances d’achever de vous discréditer.


                • vote
                  Le Bordelleur Le Bordelleur 25 août 2013 19:59

                  Question : vu que tu en parle !
                  Pourquoi à ton avis Diam’s a été écartée des médias ?



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