@machiavel1983
Sur la nature humaine : https://fr.wikipedia.org/wiki/Naturalisme_(philosophie)
En philosophie contemporaine, on qualifie généralement de « naturaliste » le partisan de la famille de théories pour lesquelles des entités métaphysiques ou des normes d’un type donné (principes logiques, mathématiques, éthiques ou cognitifs) sont entièrement réductibles aux genres d’objets ou aux lois étudiés dans les sciences naturelles (physique, biologie, psychologie, etc.). Le psychologisme, qui fut combattu avec force par les pionniers de la philosophie analytique et de la phénoménologie (à savoir, respectivement Frege et Husserl), peut être vu comme un dérivé du naturalisme philosophique2.
W. V. O. Quine est, dans une large mesure, responsable de la prééminence actuelle du naturalisme chez les philosophes anglo-saxons car il a su en définir précisément la méthode et a développé une réflexion à son propos. Il fut sans doute le naturaliste le plus systématique et le plus intransigeant du xxe siècle. Le naturalisme correspond chez lui à l’idée selon laquelle il n’existe pas de tribunal plus haut de la vérité que la science elle-même. Il n’y a par conséquent pas de meilleure méthode que la méthode scientifique pour juger des affirmations de la science, et il n’est nul besoin pour ce faire d’avoir recours à une « philosophie première » telle que la métaphysique ou l’épistémologie. Par ailleurs, il n’existe pour Quine aucun point de vue supra-scientifique ou transcendant qui nous permette d’en savoir plus que ce que nous apprend notre dernière et meilleure science3.
Si de nombreux philosophes ont contribué au naturalisme et ont accepté la position générale de Quine, sa conception a néanmoins suscité de nombreuses réponses critiques de la part de ses successeurs. Une grande partie de la philosophie analytique de la seconde moitié du xxe siècle fut même élaborée en opposition directe à Quine. La liste des philosophes naturalistes l’ayant critiqué inclut des auteurs aussi significatifs que Saul Kripke, Jaakko Hintikka, David K. Lewis, Jerry Fodor ou Hilary Putnam. À des degrés différents, tous ces philosophes ont émis des objections contre les implications du naturalisme de Quine, notamment contre certaines conséquences radicales comme son béhaviorisme strict au regard de la vie mentale et son rejet de notions équivoques comme la notion de possibilité.
@Jean Valjean
A débattre...
A bientôt.
Amitié.
@Éric Guéguen
La Crise de la Culture en particulier, page 222 :
Objectivement, c’est à dire d’un point de vue extérieur, et sans tenir compte du fait de l’homme est un commencement et un commenceur, les chances que demain soit comme hier sont toujours plous fortes. Peut être aussi fortes, il est vrai mais presque aussi fortes qu’étaient les chances pour qu’aucune terre ne surgît jamais des évènements cosmiques, qu’aucune vie ne se développât à partir des processus inorganiques et qu’aucun homme n’émergeât de l’évolution de la vie animale. La différence décisive entre les "improbabilités infinies" sur lesquels repose la réalité de notre vie terrestre, et le caractère miraculeux inhérent aux évènements qui établissent la réalité historique, c’est que, dans le domaine des affaires humaines, nous connaissons l’auteur des "miracles". Ces sont les hommes qui les accomplissent, les hommes qui, parce qu’ils ont reçu le double don de la liberté et de l’action, peuvent établir une réalité bine à eux.
A bientôt. Amitié.
Toujours impressionnant et important de vivre en direct et en détail le déroulement de la tragédie pour rester pertinent dans un discours sur la guerre en Ukraine...
MERCI !!!
A bientôt. Amitié.
@sylvain66
Nous aussi, simples citoyens lambda essayant de joindre les 2 bouts, on risque de prendre cher...
A bientôt. Amitié.
Pour Julie Kebbi, journaliste à L’Orient-Le Jour, le mouvement houthiste ressemble sur plusieurs points au Hezbollah. D’abord, au vu de la présentation visuelle des allocutions47. Bien qu’appuyé par l’Iran, les Houthis ne sont cependant influencés que par la doctrine de Velayat-e faqih, qu’ils n’adoptent que partiellement47. Le pouvoir est lié à l’appartenance des Houthis au clan des Hachémites19.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Houthis
A bientôt. Amitié.
@Éric Guéguen
N’hésitez pas à me soumettre à une interrogation écrite sur les livres d’Hannah Arendt : "La crise de la culture", "Eichmann à Jérusalem", "Du mensonge à la violence" Edition pocket Agora et livre de poche édition 3 décembre 2021, "De la révolution" ...
NE ME DECEVEZ PAS !!!
A bientôt.
Amitié.
@Vivre est un village
Emmanuelle Moraud, en fait membre d’une école de psychanalyse, les Forums du Champ Lacanien, j’enseigne la clinique psychanalytique dans un collège de psychanalyse, Proche des idées de Caroline Eliacheff...
A SUIVRE...
A bientôt.
Amitié.
@Hatsumi
https://fr.wikisource.org/wiki/Lettres_de_Platon_(trad._Souilhé)/Lettre_VII
Je découvre et je suis heureux de cette découverte...
MERCI !!!
A bientôt. Amitié.
@Éric Guéguen
Jamais la sagesse ne pourra rivaliser dans la majorité des cœurs avec les plaisirs matériels, palpables, consommables. Or, nous avons choisi de confier à la majorité des cœurs le soin de guider le monde... par l’exploitation de leurs envies à assouvir.
Hélas...
A bientôt. Amitié.
@Pierre Régnier
"Vivre et ne plus écrire"
Louis Aragon - (1897-1982)
http://victorugo.blogspot.com/2012/11/aragon-au-bout-de-mon-age.html
Au bout de mon âge
Qu’aurai-je trouvé
Vivre est un village
Où j’ai mal rêvé
Je me sens pareil
Au premier lourdaud
Qu’encore émerveille
Le chant des oiseaux
Les gens de ma sorte
Il en est beaucoup
Savent-ils qu’ils portent
Une pierre au cou
Pour eux les miroirs
C’est le plus souvent
Sans même s’y voir
Qu’ils passent devant
Ils n’ont pas le sens
De ce qu’est leur vie
C’est une innocence
Que je leur envie
Tant pour le plaisir
Que la poésie
Je croyais choisir
Et j’étais choisi
Je me croyais libre
Sur un fil d’acier
Quand tout équilibre
Vient du balancier
Il m’a fallu naître
Et mourir s’en suit
J’étais fait pour n’être
Que ce que je suis
Une saison d’homme
Entre deux marées
Quelque chose comme
Un chant égaré
A bientôt. Amitié
@Éric Guéguen
Socrate a tenté de se tenir sur ce mince fil et il l’a payé de sa vie.
14Ce que nous laisse Socrate, c’est l’explosion de son esprit à travers le texte de Platon, qui a ouvert pour l’humanité une faille fondamentale. Socrate pense avec la joie de celui qui danse et la vraie mort de Socrate ce serait oublier, ce qu’a pu être la pensée, car une pensée qui ne désire plus qu’avoir connaissances, résultats, ou salut n’est plus la pensée que la joie fait chanter mais bien un chant qui se meurt.
15En arrière de Socrate comme de Freud se profile le sens de cette fragilité et de cette précarité. Retourner à Socrate, c’est retrouver l’énergie joyeuse de la pensée, son énergie à l’état pur. La vie est occasion de chant, pas celui de la déploration d’une condition mais célébration d’un ailleurs. C’est la surabondance qui le fait penser et non pas la douleur du manque.
16Pour terminer je voudrais lire ce que Nietzsche dit de Dionysos dans, Ecce Homo, mais qui peut-être inconsciemment est adressé à Socrate :
17« Le Génie du Cœur, tel que le possède ce grand Mystérieux, ce dieu tentateur, né pour être le charmeur des rats des consciences, dont la voix sait descendre jusqu’au monde souterrain de chaque âme… qui ne dit pas un mot, ne jette pas un regard où ne se cache une intention secrète de séduire… le Génie du Cœur, qui impose silence aux braillards et aux fats et leur enseigne à écouter, qui polit les âmes rugueuses et leur fait goûter un désir nouveau, celui de demeurer lisses et immobiles comme un miroir pour refléter le ciel profond…
18Après son attouchement, chacun repart enrichi, non d’un présent reçu par grâce ou par surprise, ni d’une félicité étrangère dont il se sentirait oppressé, mais plus riche de soi-même, renouvelé à ses propres yeux… caressé et mis à nu par le souffle tiède du dégel, peut-être aussi plus incertain, plus vulnérable, plus fragile, plus brisé, plein d’espérances qui n’ont pas encore de nom. »
19N’est-ce pas ce mouvement subversif qui est le sens même de la psychanalyse, que certains ne cessent de combattre, au nom d’un souci de grande clarté. N’est-ce pas ces espérances sans nom que les analysants se risquent de chercher dans nos cabinets comme un ultime point de fuite de l’image.
20Ce point de fuite vers l’origine intérieure, invisible, Socrate l’a donné au monde, dans un geste inaugural, que nous ne pouvons jamais oublier au risque d’y perdre notre âme…
https://www.cairn.info/revue-insistance-2007-1-page-217.htm
A bientôt. Amitié.
@Pierre Régnier
Giscard avait lancé la grande démolition en suggérant que l’histoire et la philosophie n’étaient plus très utiles dans le monde moderne. Depuis, nous sommes tous sommés de ne plus analyser les problèmes, aussi graves soient-ils, que dans le cadre de l’économisme généralisé.
Hélas...
A bientôt. Amitié.
@Éric Guéguen
Bien sûr, Hannah Arendt ne nous parlent pas de francs-maçons, de complots, de banques, de CAC40 et de pouvoir d’achat, mais de l’essence de l’homme, du devenir qu’il s’est choisi et de ses manquements les plus révélateurs.
A mes yeux, aussi, c’est autrement plus important... à condition, bien sûr, que tout le monde s’en saisisse, ce qui n’est pas gagné...
EN EFFET...
NOUS BATTRE A OARTIR DE NOTRE PARTICIPATIF !!!
https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html
A bientôt. Amitié.
@Vivre est un village
Madeleine Moreau, ma psychothérapeute en la ville de Vichy est proche de Caroline Eliacheff...A SUIVRE...
A bientôt. Amitié.
@Vivre est un village
▶ Un médecin qui soutient cette éthique et cette pratique clinique reconnue ne saurait faire l’objet de poursuite car il protège l’adolescent des risques des traitements médicaux-chirurgicaux, et, en lui permettant d’aller mieux psychologiquement, de pouvoir décider plus tard de son genre avec plus de liberté et en toute conscience.
Les jeunes qui éprouvent cette non-conformité entre leur sexe et leurs ressentis doivent être soutenus par des adultes bienveillants qui aident les jeunes à réfléchir au rôle des stéréotypes de genre et en distinguant orientation sexuelle et identité de genre.
▶ Ces adolescents en souffrance, doivent être orientés vers des services de santé mentale holistiques qui prendront en compte leur souffrance de manière globale. La transition de genre n’est pas un « traitement » fondé sur des données probantes et n’est aucunement adapté à la résolution des problèmes psychologiques voire psychopathologiques fréquemment associés à la demande de transition.
L’« affirmation de genre » médicale et chirurgicale peut entraîner infertilité ou stérilité et a des effets osseux et cardiovasculaires connus. Un adolescent ne peut consentir de manière éclairée et suffisamment mature à des traitements médico-chirurgicaux qui peuvent altérer sa sexualité et sa fertilité, et engendrer des transformations irréversibles de son apparence physique.
A bientôt. Amitié.
@Vivre est un village
https://www.observatoirepetitesirene.org/preconisations
Un diagnostic de « dysphorie de genre » ne doit pas masquer ou négliger les symptômes d’adolescents en pleine métamorphose pubertaire qui manifestent bien souvent par le rejet de leur corps sexué, leur souffrance. Ce diagnostic ne doit pas faire l’impasse de la compréhension de la cause et du sens de la souffrance qui n’est le plus souvent pas directement lié à leur « identité de genre ».
Un diagnostic de « dysphorie de genre » peut entraîner l’adolescent dans une transition sociale et médicale qui aura des conséquences irréversibles sur sa santé.
▶ On se doit d’entendre le ressenti de l’adolescent qui vit des changements physiques et psychiques, mais sans pour autant le médicaliser et de nombreux jeunes qui s’identifient trans ne prennent pas de traitement.
Un diagnostic de « dysphorie de genre » risque de valider la conviction de l’adolescent d’être né dans un « mauvais corps », récit qui n’est pas fondé sur des preuves, et popularisé par les réseaux sociaux par le biais d’influenceurs alors qu’il s’agit d’explorer l’étiologie de la détresse liée à son identité sexuée.
▶ Dans la plupart des pathologies, le médecin se conforme à la médecine fondée sur les preuves scientifiques (EBM). En l’absence de preuves de l’efficacité des traitements médicaux et en connaissance de leurs effets secondaires dont certains sont irréversibles, et s’agissant d’une souffrance psychique, un soutien psychologique en première intention est préconisé.
La plupart des jeunes exprimant une non-conformité de genre sont en bonne santé physique et ne nécessitent aucune intervention médicale invasive (bloqueurs de puberté, hormones croisées voire chirurgie).
@Éric Guéguen
Quant à la nature humaine d’après les Anciens, elle était, je suis désolé, tout à faire réaliste : l’homme n’a-t-il pas été nanti d’un cerveau pour s’en servir ? N’est-il qu’un estomac sur pattes ? Ce que l’on pourrait dire, c’est que l’homme Antique est mû par un finalisme naturel, tandis que l’homme Moderne est mû par un utilitarisme (de plus en plus matérialiste).
OUI !!!
A bientôt. Amitié.
@Éric Guéguen
nous pourrions tous nous accorder sur des principes qui sont garants de l’amitié, principes éminemment vertueux, et je suis d’accord avec elle. Bien sûr - et nous en avons déjà parlé - nous ne pouvons pas être amis avec tout le monde, mais ce socle commun existe bel et bien.
Le lieu d’un débat de référence, organisé et modéré. Il s’agit d’exploiter au mieux le foisonnement de production participative (blogs, forums, posts) du Net, tout en se distinguant par cette fonction « club » de ses dérives qui tournent parfois à un chahut diablement sympathique mais peu satisfaisant pour l’esprit. L’adhérent pourra contribuer, prendre la parole et discuter avec les journalistes, les experts et les autres membres. Mais avec des règles, des procédures, des modérations explicites. Média participatif de qualité, notre journal ambitionne de construire un public de lecteurs contributeurs, dessinant les contours d’une communauté intellectuelle qui, avec ses interventions et ses échanges, proposera « le meilleur du débat ». https://presite.mediapart.fr/contenu/le-projet.html
A bientôt. Amitié.
C’est un petit événement pour le monde de l’édition, si l’on en s’en tient à l’objet même de cet événement -un petit livre de quelques 70 pages-, mais c’est un grand événement pour la pensée et pour quiconque aime Hannah Arendt : la parution, aux éditions Payot, d’un texte totalement inédit de la philosophe, plus de 40 ans après sa disparition.
Intitulé La liberté d’être libre, retrouvé dans le fonds Arendt de la Bibliothèque du Congrès à Washington, ce texte, écrit probablement en 1966-1967, s’inscrit dans un contexte de généralisation de la révolution : crise de Cuba, décolonisation, mouvements civiques et guerre du Vietnam…
Qu’est-ce que la révolution ? Cette question, Hannah Arendt se l’est appropriée dès le début des années 60, notamment avec De la révolution, où elle se demandait quel en était le sens. Même chose ici, mais en axant toutefois la révolution sur l’enjeu de la liberté.
Toute révolution mène-t-elle à la liberté ? Ou faut-il déjà être libre, au moins un peu, pour pouvoir envisager de renverser un état ? La révolution nous libère-t-elle ou donne-t-elle accès à la liberté ? Et quelle liberté ? Liberté des mœurs, liberté de propriété, liberté politique, ou liberté individuelle ?
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