@Observateur
Sans doute parce que les massacres empêchent tout débat.
Si par exemple la Grèce sortait de l’Europe, se qu’elle ne fera pas, mais si elle le fait, alors il ne lui restera même plus un mouchoir pour pleurer. La banque européenne lui tombera dessus. Le pays sera vendu en totalité.
Je ne vois pas pourquoi Jésus demanderait un jeun de 20 ans ! A part la satisfaction de la chair, je ne vois rien d’autre.
@cathy30
article pris sur un site catholique extrémiste, mais l’article est intéressant. Surtout sur les banques vénitiennes et la peste... que l’on fête encore de nos jours à Venise.
« ou le modèle économique occidental, fruit du libéralisme matérialiste athée »
Les nouveaux habits des sinistres avocats de la peste noire
de la déraison idéologique
De très curieux propos ont été, il y a quelques jours, écris sur un blog naturiste au sujet des positions doctrinales de « LA QUESTION » !
Passons sur la valeur plus que ridicule et stupide des notes indigentes qui ont suscité quelques échanges à notre sujet, notes dont la nullité et la débilité ne méritent pas qu’on s’y attarde outre-mesure, même s’il est triste de voir s’y égarer, et surtout s’y corrompre en se laissant aller à des commentaires hasardeux, des plumes qui furent, à une époque encore récente, plus heureusement inspirées. Nous mettrons donc volontairement de côté les notions de théologie, assez malmenées, abordées par certains ignorants radicaux, n’ayant qu’un goût fort modéré pour les conversations de comptoir, préférant nous pencher, pour faire suite à notre précédente note, sur une thèse qui semble avoir la faveur de quelques incultes écervelés : les liens supposés entre christianisme et capitalisme.
En effet, s’appuyant sur un ouvrage "Le triomphe de la raison", publié par un piètre sociologue des religions Rodney Starck [1], enseignant à Baylor University (Etats-Unis), on en vient à prétendre que le christianisme serait à l’origine du capitalisme.
Paraphrasons le titre de ce bouquin, en l’intitulant le "Triomphe de la déraison idéologique", afin de résumer brièvement sa thèse :
« La réussite du modèle occidental est le fruit du christianisme, parce que le christianisme contient en lui-même "la possibilité du progrès". Nous pouvons ainsi identifier la base de la différence entre le christianisme et toutes les autres religions : « Progrès, dans la connaissance de Dieu, mais aussi de la nature qui, parce qu’elle a été créée par lui a nécessairement une structure rationnelle, légitime, stable qui attend que l’homme la comprenne mieux. »
On voit le niveau assez médiocre du raisonnement général de l’ouvrage, qui fait peu de cas de ce que représente comme folie pour la sagesse des hommes le scandale de la Croix, oubliant ce qui excède radicalement la raison dans la Révélation !
Le plus hilarant, c’est que ce sociologue incompétent en vient à citer saint Augustin lorsqu’il vante le développement de la technique dans la "Cité de Dieu" : « Quels progrès merveilleux, et on pourrait dire stupéfiants, l’industrie humaine a faits dans les techniques du tissage, de la construction, de l’agriculture et de la navigation ! (…) la maîtrise acquise en ce qui concerne les mesures et le calcul ! ». ( La Cité de Dieu, 22, 24). Son incompétence est telle que, sans s’en apercevoir, il commet une erreur gigantesque en confondant science et économie, imaginant que le développement de la technique est dû à la monnaie ! Sombre idiotie.
Cette erreur est confirmée lorsque par la suite il soutient sottement : « (...) non l’Europe n’a pas connu de progrès économique en dominant et en exploitant le reste du monde par la conquête et la colonisation ; elle a dominé le monde grâce à ses progrès économiques. » Or, il aurait fallu apprendre à l’inculte sociologue, qui débite âneries sur âneries, que l’Europe a d’abord dominé le monde par ses armées et par le PROGRES SCIENTIFIQUE ! non par son économie. Ce qui n’est pas du tout la même chose !
Pour achever de peindre sa grotesque fresque ultra-libérale fantaisiste, Rodney Starck nous affirme plus loin, confirmant sa tragique méprise : « Ce que l’on a appelé l’ « impérialisme » est la conséquence et non la cause du progrès économique de l’Europe. Le capitalisme a commencé à se développer dans les zones qui échappaient au despotisme étatique, à savoir les cités italiennes, Venise,Gênes, Milan, Florence pour se répandre ensuite là où il était faible : les Pays-Bas, puis l’Angleterre… »
Or ce que ne voit pas, ou ne sait pas Rodney Starck, c’est que ce sont ces zones, précisément, qui les premières mirent en place l’usure et la spoliation et créèrent une économie mafieuse qui plongea l’Europe dans les guerres, la ruine et la domination des lobbys. On ignore, en effet, que la peste noire qui décima la population européenne vers 1350 fut la conséquence du plus grand effondrement financier de l’histoire, en comparaison, de laquelle la Grande crise de 1929 n’a été qu’un épisode transitoire, de peu de conséquence. En effet, en 1345, l’effondrement des grandes maisons bancaires florentines des Bardi et Peruzzi conduisit à une véritable désintégration financière et à une régression sans précédent puisque d’après les meilleures estimations, pendant la période 1300-1450, la population européenne, suite à la famine, aux épidémies et aux guerres, fut réduite de 35 à 45% et c elle du monde de 25%.
La dévastation causée par les banquiers marchands vénitiens et leurs « alliés » dans la seconde moitié du XIVe siècle fut terrifiante. En Europe, en Chine et en Inde (presque trois-quarts de la population mondiale), la tendance démographique positive s’inversa après quatre à six siècles d’augmentation régulière de la population. Famines, pestes bubonique et pulmonaire, épidémies et guerres, tous ces facteurs firent disparaître de la terre 100 millions d’être humains [2].
Masque vénitien rappelant l’épidémie de peste noire
qui fit suite à l’effondrement du système bancaire de 1345
Venise qui était une ville sans industrie, "à la seule exception de la construction navale militaire, réussira à dominer le monde méditerranéen et à contrôler un empire simplement à travers ses entreprises commerciales. Fernand Braudel nota : « On disait du Vénitien : "Non arat, non seminat, non vendemiat" (il ne laboure pas, ne sème pas, ne vendange pas). Construite dans la mer, manquant totalement de vignes et de champs cultivés, ainsi le doge Giovanni Soranzo décrit-il sa ville, en 1327. » De son côté Frederick Lane précisera également : « Les patriciens vénitiens étaient moins intéressés par les profits provenant de l’industrie que par ceux provenant du commerce entre les régions où l’or et l’argent avaient des cours différents »."
"Non arat, non seminat, non vendemiat"
Ainsi, entre 1250 et 1350, "les financiers vénitiens mirent sur pied une structure de spéculationmondiale sur les monnaies et sur les métaux précieux qui rappelle par certains aspects l’immense casino moderne des « produits dérivés ». Les dimensions de ce phénomène dépassaient de très loin la spéculation plus modeste sur la dette, sur les marchandises et sur le commerce des banques florentines. Les Vénitiens parvinrent ainsi à enlever aux monarques le monopole de l’émission et la circulation de la monnaie [3]. Les historiens « de rite libre-échangiste » maintiennent que les banquiers florentins firent beaucoup de bien à la communauté de l’époque, en ne s’occupant que de leurs intérêts égoïstes. En accumulant des fonds, en bâtissant des monopoles financiers, ils développèrent le commerce et ouvrirent la voie à l’industrie capitaliste en concurrence pacifique avec d’autres marchands, prenant soin d’expier quelques petits péchés dûs à l’usure par de généreuses donations aux institutions religieuses. Selon cette version mensongère de l’histoire, le serpent s’introduisit dans ce paradis terrestre, sous la forme des rois centralisateurs du pouvoir [4]."
La peste symbolisée par la mort du Tarot de Marseille
On voit très bien où veut en venir Rodney Stark : « Les pays en retard ont exactement été ceux qui ont été dominés par des monarchies absolues : l’Espagne, qui a exporté son despotisme en Amérique du Sud, et la France qui en a fait de même dans ses colonies. Par contre, le capitalisme a fleuri là où la liberté et le droit de propriété étaient les mieux respectés, à savoir les Etats-Unis d’Amériquequi ont dépassé l’Europe dès la fin du 19e siècle. Le monde moderne, a pris son essor seulement dans les sociétés chrétiennes. »
De la sorte, s’il faut en croire les conceptions de Starck, auxquelles de petits esprits prêtent une fallacieuse autorité, l’Espagne catholique d’Isabelle et Ferdinand n’aurait pas été chrétienne, la France de Jeanne d’Arc et Charles VII non plus ? On rêve ! Et c’est l’Angleterre et son or, à l’époque, puis aujourd’hui les Etats-Unis, dominés, domestiqués, asservis par les puissances d’argent, qui eux seraient chrétiens puisque authentiquement capitalistes. Mais c’est de la démence totale !
Le peu sérieux bouquin de Rodney Starck, qui sciemment glisse allègrement en créant d’évidentes confusions entre les notions de « science » et de « finance », qui sont pourtant bien différentes voire même antagonistes, est en fait un texte idéologique au service des intérêts de la voyoucratie internationale, ce qui a d’ailleurs était parfaitement démontré par Bruno Michon dans son analyse critique, qui déclare que cette étude : « constitue plus un travail idéologique que véritablement historico-sociologique » [5] .
Ce livre est éminemment américain, il est un apologue servile du libéralisme et du capitalisme truffé de raccourcis grossiers, de patentes contrevérités. Ce tissu ridicule d’absurdités consternantes, est un ouvrage navrant et fou, qui mérite de figurer parmi les pires productions de la déraison intellectuelle contemporaine ; un texte de basse et vulgaire propagande au service des plus sinistres forces obscures anonymes et pestilentielles de l’argent roi.
http://www.la-question.net/archive/2008/11/11/rodney-starck-le-triomphe-de-la-folle-irraison.html
@Observateur
sans doute parce que ces deux idéologies sont des tueurs de chrétiens ?
@cassia
oui j’ai trouvé ça extraordinaire. L’homme nouveau, c’est bien résumé.
@grandi
Cela ne m’étonne pas qu’ils vous font venir en masse, vous êtes du pain béni pour eux.
Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à la présidentielle, a estimé samedi à Marseille, pour son troisième meeting en plein air sur la VIe République, que la "chance" de la France était "le métissage", faisant une ode à la Méditerranée.
Sur la plage du Prado sous un grand soleil, devant des dizaines de milliers de personnes (120.000 selon le FG) dans une marée de drapeaux rouges et tricolores, il a été accueilli sous les cris de "résistance, résistance", levant son poing tout sourire. "Comme vous êtes émouvants, grands, beaux !", a-t-il lancé.
Le potentiel troisième homme de la présidentielle s’est ensuite livré à une ode à la Méditerranée, "notre bonne mère à tous", jugeant que "Marseille est la plus française des villes de notre République". Le natif de Tanger (Maroc) a souligné qu’"ici il y a 2.600 ans une femme a fait le choix de prendre pour époux l’immigré qui descendait d’un bateau, c’était un Grec et ce couple est né Marseille".
"Notre chance c’est le métissage", a lancé l’eurodéputé, sous les "youyous", avant de saluer "Arabes et Berbères" par qui sont venus en Europe "la science, les mathématiques ou la médecine" au temps où "l’obscurantisme jetait à terre l’esprit humain". Refusant "l’idée morbide et paranoïaque du choc des civilisations", il a dit sa pensée aux Maghrébins "qui ont libéré le sol de la patrie des nazis". "Les peuples du Maghreb sont nos frères et nos soeurs" et il n’y a "pas d’avenir pour la France sans" eux, a-t-il dit, interrompu par les "tous ensemble, tous ensemble !"
http://www.egaliteetreconciliation.fr/Melenchon-notre-chance-est-le-metissage-11364.html
Propagande du métissage :
Toutes ces banques sont aussi des banques de dépôts.
La langue des romains n’étaient pas le latin, mais une langue romane.
C’est quoi ce truc ?
PS : les asiatiques ont un QI supérieur à celui des blancs.
Tout à fait, la religion n’est pas liée à la race, c’est pourquoi j’ai dit les blancs et les chrétiens.
lancelot
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