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Les commentaires de BA



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    BA 28 juillet 2022 12:42

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



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    BA 28 juillet 2022 12:41

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



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    BA 28 juillet 2022 12:39

    A propos du pic pétrolier, nous allons maintenant subir la Grande Décroissance.


    Malheureusement, nous ne sommes pas préparés à subir cette Grande Décroissance.


    Et donc ça va faire très mal.


    Dernier exemple en date : l’Arabie Saoudite possède les plus grandes réserves de pétrole du monde. Elle avait dit qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2054. Mais ça, c’était avant. Aujourd’hui, l’Arabie Saoudite vient d’annoncer qu’elle atteindrait son pic pétrolier en 2027 !


    Nous entrons dans une nouvelle période historique : la Grande Décroissance.


    Pétrole : l’Arabie saoudite annonce le pic de sa production dès 2027.


    Le prince Mohammed ben Salmane a annoncé, le 16 juillet, que la production d’or noir du pays devrait plafonner dans cinq ans, à un niveau plus faible que celui attendu.


    L’information a été moins commentée que le « check » échangé entre Joe Biden et Mohammed ben Salmane. Elle est cependant plus importante pour l’avenir énergétique de l’humanité. Lors de sa rencontre avec le président étasunien, le 16 juillet, le prince héritier d’Arabie saoudite a annoncé que la production de pétrole du pays devrait atteindre son pic — c’est-à-dire plafonner, avant de décroître progressivement — à 13 millions de barils par jour. Une fois ce niveau atteint, le royaume « n’aura pas la capacité d’augmenter davantage sa production », a précisé le prince dans un discours.


    Le seuil annoncé devrait être atteint en 2027, selon une récente déclaration du ministre de l’Énergie. Il est inférieur à celui que l’Arabie saoudite pensait jusqu’alors pouvoir atteindre. En 2004, la compagnie pétrolière nationale Saudi Aramco avait promis à un centre de réflexion et de conseil étasunien, le Centre pour les études stratégiques et internationales (Center for Strategic and International Studies), qu’elle serait capable de produire 10 à 15 millions de barils par jour « au moins jusqu’en 2054 ».


    La déclaration surprise de Mohammed ben Salmane pose question, dans un contexte où la demande en pétrole ne cesse d’augmenter. Quelque 100 millions de barils sont engloutis quotidiennement à travers le monde. Du secteur industriel à la chimie, en passant par le transport, nos sociétés restent extrêmement dépendantes du pétrole, véritable « sang » de l’économie mondiale. Sans efforts de décarbonation rapides et soutenus, la demande devrait atteindre 104 millions de barils en 2026, selon les prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE).


    L’Arabie saoudite joue un rôle clé dans l’approvisionnement du monde en or noir. Le pays est le deuxième producteur de pétrole au monde, derrière les États-Unis. En 2021, sa production atteignait 10,7 millions de barils par jour (Mb/j). Il possède également les plus vastes réserves de pétrole conventionnel de la planète.


    Dans une chronique pour Bloomberg, le journaliste et spécialiste de l’énergie Javier Blas émet deux hypothèses quant aux raisons qui ont pu pousser le royaume à revoir ses ambitions à la baisse. Le pays pourrait anticiper un déclin de la demande en raison de la lutte contre le changement climatique, et donc rechigner à investir des milliards dans le développement de sa production. Mais cette explication semble peu probable, le prince ayant présenté ce seuil comme « irrévocable ». « Si l’argent n’est pas l’obstacle, alors ce doit être la géologie », pense le journaliste.


    Le royaume peine à découvrir des champs de pétrole suffisamment abondants pour compenser le déclin de ses gisements vieillissants. L’annonce faite par le prince Mohammed ben Salmane pourrait traduire son inquiétude quant à sa capacité à augmenter de manière rentable la production. « Si c’est la géologie, et non une forme de pessimisme quant à l’avenir de la demande en pétrole qui fait obstacle à l’augmentation de la production saoudienne, le monde pourrait être confronté à une situation difficile si la consommation est plus forte que prévu », prévient le journaliste.


    Sans augmentation de la production saoudienne, « on peut douter que l’offre pétrolière mondiale parvienne à suivre la demande, toujours croissante, dans les années à venir, a commenté sur Twitter le spécialiste de l’énergie Maxence Cordiez, responsable des affaires publiques européennes au Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA). On peut se demander si l’Arabie saoudite parviendra même à atteindre 13 Mb/j en 2027 et à maintenir cette production. »


    Le paysage mondial n’est guère plus rassurant. La moitié de la production de pétrole existante provient de champs « matures », et donc voués à décliner au cours des prochaines années. Un grand nombre de pays pétroliers — comme l’Algérie, le Nigeria ou l’Angola — voient déjà leur production diminuer depuis plusieurs années, tandis que d’autres — comme la Russie — devraient entrer en déclin au cours de la décennie 2020. Les projections actuellement les plus optimistes, par exemple celle de la société d’intelligence économique Rystad Energy, identifient un pic inévitable de la production de pétrole, faute de réserves suffisantes, au plus tard au cours de la décennie 2030.


    Pour Javier Blas comme pour Maxence Cordiez, l’annonce de Mohammed ben Salmane offre une raison supplémentaire de décarboner notre économie. « Les perspectives d’offre étant déclinantes, soit nous adaptons notre demande de façon de façon volontaire et planifiée, soit elle devra s’adapter de façon forcée par le prix », juge l’ingénieur français. Cette dernière option, explique-t-il, promet d’être « douloureuse économiquement, en particulier pour les plus modestes ».


    https://reporterre.net/Petrole-l-Arabie-saoudite-annonce-le-pic-de-sa-production-des-2027 ?



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    BA 27 juillet 2022 00:07

    Gaz, électricité : les prix s’affolent en Europe.


    Alors que la Russie menace de réduire encore ses livraisons en Europe, les prix du gaz s’envolent. Ce contexte, le manque de production nucléaire, et les vagues de chaleur entraînent les prix de l’électricité dans une spirale infernale.


    Tous les voyants sont au rouge sur les marchés de l’énergie. Dans la foulée des annonces de Gazprom sur la baisse imminente de ses livraisons en Europe, les prix des contrats à terme de fourniture de gaz se sont envolés, dépassant ce mardi les 190 euros le mégawattheure (MWh) .


    Ils s’approchent ainsi du record historique de 215 euros le MWh atteint en mars 2022, lorsque la Russie a lancé son attaque en Ukraine.


    Cette nouvelle flambée vient alimenter l’envolée des prix de l’électricité déjà quasi continue depuis mi-juin, lorsque Gazprom a pour la première fois réduit ses livraisons en Allemagne. 


    Selon les estimations du cabinet Rystad Energy, « le mois de juillet est en piste pour devenir le mois le plus cher de tous les temps » sur les marchés de l’électricité en Allemagne, en France et en Italie. 


    Cela n’a rien d’habituel en juillet. Traditionnellement, le beau temps, le début des congés et les exportations massives de nucléaire français font baisser les prix. Mais cette année, « toutes les conditions sont réunies pour un ouragan sur les marchés de l’électricité, les tensions sur les livraisons de gaz russe, des prix du charbon et du CO2 élevés, des vents faibles et une sécheresse », liste Fabian Rønningen, analyste chez Rystad Energy.


    A cela viennent s’ajouter la très faible disponibilité du nucléaire d’EDF et plusieurs journées de canicule qui ont mis sous tension les systèmes électriques. Au total, la demande d’électricité a augmenté de 3 % en Europe, depuis début juillet, essentiellement à cause des vagues de chaleur et des besoins de climatisation.


    Le Royaume-Uni a ainsi frôlé la panne de courant le 20 juillet dernier, avec une température proche des 40 degrés et un réseau électrique extrêmement tendu. Le prix des électrons importés par les Britanniques de Belgique, pour éviter la panne, a ainsi atteint le niveau inédit de 11.500 euros le MWh.


    En France, le sujet est aussi particulièrement aigu. Compte tenu du manque de production nucléaire, les prix de l’électricité pour livraison l’hiver prochain y sont les plus élevés d’Europe. Ces dernières semaines, l’écart entre la France et l’Allemagne s’est encore largement creusé : les contrats de fourniture d’électricité pour livraison au quatrième trimestre 2022 en France coûtent désormais 824 euros le MWh, soit deux fois plus cher qu’outre-Rhin.


    Un contexte qui inquiète le régulateur de l’énergie en France. « Ces prix reflètent soit des anticipations de forte pénurie, soit une prime de risque élevée sur le marché de l’électricité français, et vraisemblablement la conjonction des deux », indique la CRE.


    « Cela signifie que le marché anticipe jusqu’à 200 heures de défaillance en France l’hiver prochain, c’est un scénario très extrême qui impliquerait 30 jours de défaillance au cours des trois mois d’hiver », précise le directeur général de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), Dominique Jamme. Autrement dit, les marchés semblent surestimer les difficultés attendues cet hiver en France.


    « On a l’impression que le marché ne fait pas confiance aux plannings d’EDF », indique un autre expert. Soucieux de contenir cette flambée des prix et d’éviter la manipulation de cours, le régulateur va interroger tous les acteurs du marché sur leurs stratégies de couverture dans une cadre d’« une surveillance renforcée ».


    Le sujet est de fait crucial pour la compétitivité des entreprises françaises. Compte tenu de l’inertie des contrats de fourniture d’énergie encore en cours, toutes ne sont pas touchées mais certaines doivent déjà affronter la perspective d’une hausse brutale de leurs coûts de production.


    « Les entreprises dont les contrats de fourniture d’énergie arrivent à échéance à la fin de l’année sont complètement paniquées. Certaines attendaient le dernier moment pour renouveler leurs contrats, espérant une baisse des prix, mais cette position est de moins en moins tenable », indique Julien Teddé, le directeur général du courtier Opéra Energie.


    Pour les pouvoirs publics et les ménages, le sujet est aussi extrêmement sensible. Lorsque le premier bouclier tarifaire a été mis en place pour protéger les consommateurs, les prix de l’électricité oscillaient entre 150 et 300 euros le MWh, or on dépasse désormais les 400 euros le MWh.


    En 2023, le coût de la prolongation d’un tel bouclier tarifaire sera donc décuplé pour les finances publiques. A moins que le gouvernement n’opte pour un dispositif bien moins protecteur pour les consommateurs. Le choc pour les ménages risquerait alors d’être redoutable.


    https://www.lesechos.fr/industrie-services/energie-environnement/gaz-electricite-les-prix-saffolent-en-europe-1778830



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    BA 20 juin 2022 09:02

    Coup de tonnerre ! La présidente de la région des Pays de la Loire s’appelle Christelle Morançais. Elle est membre du parti Les Républicains. Elle vient de déclarer : "Nous devons bâtir avec Emmanuel Macron un contrat de gouvernement."


    Christelle MORANÇAIS sur Twitter : "Ma réactions aux résultats du second tour des élections #legislatives2022 https://t.co/OyEIdjt00i" / Twitter




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    BA 6 juin 2022 06:40

    Fatiha Boudjahlat : « L’Éducation nationale est une pyramide de Ponzi qui va bientôt s’effondrer. »


    Les caméras de France 2 se sont prêtées de bonne grâce à l’opération de communication désolante de l’académie de Versailles sur son « job dating », 30 minutes pour devenir prof. Cela tient de Tinder, cet «  adopte-un-prof », c’est le coup d’un soir. Ils ne seront formés que quelques jours en août, pour boucher les trous créés et creusés par une décennie d’austérité budgétaire. Il y a de l’argent, le ministre Blanquer avait même rendu 300 millions d’euros de crédits non utilisés l’an dernier.


    Mais l’argent n’est plus utilisé pour assurer un vivier de professeurs diplômés, compétents, formés, recrutés sur concours. Il sert à communiquer, il se perd en « projets Zinnovants », dotations de tablettes, arrosage des associations de parents d’élèves, des syndicats de lycéens (comme si être lycéen était un métier), financement du dialogue social par des décharges horaires et avantages pantagruéliques accordés aux délégués syndicaux qui finissent tous à la hors-classe pour prix de leur complaisance.


    Mais partout en France, et particulièrement dans les académies difficiles comme celles de Créteil et de Versailles, les effectifs sont à l’os, les profs absents pas remplacés ou très mal. Les rectorats et quelques fois les parents d’élèves passent des annonces sur le site Leboncoin, testent LinkedIn, etc.


    Le métier ne fait plus recette. Il y a un vrai déclassement social et même intellectuel des enseignants. On exige pourtant des derniers venus qu’ils aient dorénavant un Master 2, qui ne prépare pas mieux à ce métier rendu difficile par des parents tout-puissants se comportant comme des clients, des rectorats et l’administration centrale qui ne soutiennent pas ses profs contre ces clients rois, des effectifs pleins en classe.


    Il est attendu des profs qu’ils déploient une pédagogie différenciée et personnalisée pour chaque élève, enrobée et sucrée par des trésors de bienveillance, en fait, des notes truquées pour contenter les parents. Un mensonge qui annonce de prochaines catastrophes industrielles : le diplôme, d’ores et déjà, n’est plus le gage d’une compétence acquise. Les jeunes - qui ont pourtant ces diplômes - ne sont ni employables ni autonomes.


    L’Éducation nationale est devenue une gigantesque pyramide de Ponzi, fondée sur la crédulité de ceux qui n’ont pas les moyens de mettre leurs enfants dans le privé sélectif, contrairement à tous les derniers ministres de l’Éducation nationale. Faisons mine de croire en la valeur du baccalauréat général ou professionnel. Si tout le monde y croit, le système tiendra !


    Car ces fast-profs, vite recrutés, vite formés, vite jetés dans le grand bain, vite démissionnaires, ne seront pas nommés dans les bons établissements et écoles des beaux quartiers.


    Quelle différence de toute façon y a-t-il entre recruter sur entretien des personnes dont on a entendu certains exciper comme expérience d’avoir fait faire leurs devoirs à leurs enfants, et recruter des professeurs des écoles sur une moyenne de 06/20, comme ce fut le cas à Créteil ? Il n’y a eu aucune alternance idéologique au ministère de l’Éducation nationale. Le désastreux et mensonger « socle commun de connaissances, de compétences et de culture » avait été mis en place par François Fillon, et renforcé par ses successeurs de gauche.


    La catastrophique réforme du bac a pour concepteur le directeur de Sciences Po Lille, Pierre Mathiot, aussi apprécié par la gauche que par la droite. Si Hollande avait été réélu, c’est exactement la même réforme qui aurait été mise en place. La nomination gadget de Pap Ndiaye, qui a vanté l’école publique tout en mettant ses enfants dans le privé à l’Ecole Alsacienne, n’y changera rien.



    L’OCDE l’expliquait dans ses scénarios pour l’école de demain publiés, pour la première fois, en 2000. Les conclusions de celui intitulé « Extension du modèle du marché » (2001) valent d’être ici reproduites :


    « La mise en place d’un modèle d’école obéissant bien davantage aux lois du marché dépendra vraisemblablement d’un certain nombre de facteurs. Cette évolution serait nourrie par un profond sentiment de mécontentement, à l’égard des services en place, parmi les “consommateurs stratégiques”, en particulier les parents de la classe moyenne instruite et les partis politiques, en même temps que par une culture dans laquelle l’école serait déjà considérée comme un bien tout autant privé que public. De grands écarts de performances scolaires renforceraient les critiques, tandis que l’instauration à grande échelle du “modèle de marché” dans le système scolaire irait en soi de pair avec la tolérance par la société d’un certain niveau d’inégalité. »


    L’inclusion ? Une plaisanterie. C’est la fuite en avant de « l’adaptionnisme scolaire », terme créé par Laurent Jaffro et Jean-Baptiste Rauzy dans leur ouvrage «  L’École désœuvrée », pour désigner « la pente actuelle dominante dans les réflexions sur l’école et dans l’institution elle-même, qui incline à adapter l’école à l’élargissement de ses publics plutôt que de persévérer à amener ses nouveaux publics à des savoirs déterminés », ce qui coûterait plus cher. Il faut faire de la dépense scolaire publique un marché lucratif, avec un privé majoritaire et les écoles publiques réduites à ne s’occuper que des élèves les plus difficiles et ceux qui sont le plus en difficulté, populations captives, peu averties et peu mobiles. Voici le rêve et l’agenda des hauts fonctionnaires qui ont conduit l’école publique dans le mur et qui restent même éternellement en place.


    La fracture scolaire s’aggrave. Pour désamorcer cette prochaine bombe sociale, on ment aux parents en donnant des diplômes à ceux qui n’ont pourtant pas le niveau pour l’obtenir. La pyramide de Ponzi va bientôt s’effondrer. Et ceux qui en souffriront le plus sont les classes populaires. Beaucoup se gaussent de l’inquiétude suscitée par la fin, à terme, du statut de ces fainéants de profs. Ceux-là ont soit déjà mis leurs enfants dans le privé, à l’abri des décisions du ministère, ou espèrent que l’arnaque de Ponzi perdure encore assez pour que leurs enfants soient mis à l’abri avec ces diplômes en chocolat.


    Fatiha Boudjahlat


    https://www.lefigaro.fr/vox/societe/fatiha-boudjahlat-l-education-nationale-est-une-pyramide-de-ponzi-qui-va-bientot-s-effondrer-20220603 ?




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    BA 5 juin 2022 05:32

    Après l’académie de Versailles, c’est celle d’Amiens qui se lance dans le recrutement "express" d’enseignants par le biais de job dating. Une session est organisée à Beauvais le 20 juin. De quoi inquiéter les organisations syndicales.


    L’idée du "job dating" pour recruter des enseignants a fait couler beaucoup d’encre dans la presse et sur les réseaux sociaux. La polémique n’est pas prête de s’arrêter : après les académies de Versailles et de Créteil, celle d’Amiens met en place le même processus avec une journée dédiée à Beauvais, le lundi 20 juin.


    Sur Twitter, les réactions ne se sont pas fait attendre. « Délabrement », « destruction du service public de l’éducation », « profs au rabais »  : les accusations pleuvent. 


    Le rectorat explique l’idée de ce job dating par le besoin de pallier le manque de professeurs dans l’académie, notamment dans certaines matières comme l’allemand et les mathématiques, et dans certaines zones géographiques.


    L’objectif est de recruter des enseignants contractuels, un statut un peu particulier qui pourrait s’apparenter à un CDD dans le secteur privé. Les contractuels remplacent les professeurs absents pour quelques semaines, quelques mois, ou une année scolaire entière, et leur contrat peut être renouvelé si les besoins persistent. 


    D’après le recteur, les contractuels représenteront à la rentrée prochaine 4 % des effectifs du second degré dans l’académie d’Amiens. "Quelques dizaines de postes", assure-t-il. Mais faut-il encore trouver des volontaires pour occuper ces postes.


    "On a eu cinq ans de mépris de la part de Jean-Michel Blanquer, cinq ans d’attaque sur les professeurs, et aujourd’hui on se rend compte que le métier n’attire plus du tout, qu’on fait face à une crise du recrutement. Mettre en place un job dating, c’est bien un aveu d’échec", déplore Elie Guillaume, professeur de mathématiques à Amiens et représentant syndical de Sud éducation. 


    Le rectorat relativise, assurant plutôt que ces recrutements permettront d’attirer "les gens du monde de l’entreprise" dans l’enseignement, notamment pour les filières technologiques et professionnelles.


    Mais pour Sud éducation, la multiplication des contractuels participe à la précarisation du métier. "Je ne vais pas vous dire que je suis inquiet pour le niveau, parce qu’un contractuel est titulaire au moins d’un bac +3, et il n’est pas forcément moins bon ou meilleur que nous, précise le représentant syndical. C’est la précarisation et le manque de formation qui nous posent problème. Ils ne connaîtront leur affectation que fin août, voire début septembre. Ils peuvent enseigner de la 6ème au BTS. Ils l’apprendront au dernier moment, c’est ultra-violent pour eux, ils n’auront même pas le temps de prendre leurs marques ni de se préparer. Ils vont se retrouver devant une classe le 2 septembre sans même avoir appris à préparer un cours. On leur proposera des formations pendant l’année, mais pas avant la rentrée, et seulement de temps en temps, peut-être une journée tous les trois mois. Et tout ça sans savoir s’ils seront renouvelés l’année prochaine." 


    À noter que l’académie de Versailles promet, pour ces nouvelles recrues, une formation théorique de deux semaines au mois d’août. L’académie d’Amiens n’a quant à elle pas précisé si une formation similaire était prévue.


    Pour Antoine, professeur d’histoire-géographie dans la Somme, la multiplication des contractuels s’inscrit dans un projet politique. "S’il y a un vivier de contractuels important, les chefs d’établissement pourront choisir qui ils recrutent et choisir de ne pas les garder alors que les titulaires de l’Éducation nationale eux, doivent forcément être recasés, estime-t-il. Là, on leur demande de faire des remplacements de plus ou moins longue durée, mais dans quelques années, si on manque de titulaires, on aura partout des contractuels sur du long terme, qui seront sans cesse renouvelés. Au début, ça ne se voit pas trop, mais à moyen ou long terme, c’est destructeur." 


    Il regrette, comme son confrère prof de maths, le manque d’attractivité de la profession. "Il y a la question du salaire, de la multiplication des tâches, et aussi celle de la reconnaissance. On essaie d’être motivés mais c’est très dur d’être reconnu pour ce qu’on fait. La reconnaissance, on l’a par nos pairs, par nos élèves surtout, mais de la part de notre direction, de la plupart des parents et de la société en général, c’est plus compliqué."


    Enfin, il s’interroge sur les conséquences de la généralisation du statut de contractuels. "C’est un statut bâtard, qui ne va pas leur permettre de s’investir dans leur établissement, puisqu’ils viennent et qu’ils repartent. Monter les projets éducatifs, participer au conseil d’administration, qui va le faire s’il n’y a que des contractuels ?", s’interroge-t-il. 


    Et l’horizon ne semble pas vraiment se dégager : d’après Élie Guillaume, il y a cette année moins de candidats admissibles au Capes - le concours qui permet de devenir enseignant titulaire - que de postes vacants dans certaines matières comme les mathématiques ou l’allemand. Le recteur de l’académie d’Amiens assure que tous les élèves auront des professeurs à la rentrée. Le nouveau ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye, ne s’est pas encore exprimé à ce sujet. 


    Le sujet est même devenu l’un des thèmes de campagne des élections législatives. Dans notre émission Dimanche en politique, qui sera diffusée le 5 juin à 10h55 sur France 3 Picardie, quatre candidats picards ont présenté les solutions de leurs partis. 

    https://france3-regions.francetvinfo.fr/hauts-de-france/oise/beauvais/un-job-dating-organise-a-beauvais-pour-recruter-des-profs-de-college-et-lycee-ils-vont-se-retrouver-devant-une-classe-le-2-septembre-sans-meme-avoir-appris-a-preparer-un-cours-2554884.html



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    BA 11 mai 2022 14:47

    Taha Bouhafs accusé de harcèlement et violences sexuelles, LFI ouvre une enquête interne.


    Au moins trois personnes ont témoigné contre Taha Bouhafs, un temps investi candidat de la Nouvelle union populaire écologique et sociale dans le Rhône. La France insoumise a lancé une enquête en interne après ces accusations.


    Après la convention d’investiture de la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) samedi soir en vue des législatives, La France insoumise a saisi son comité contre les violences sexistes et sexuelles afin d’ouvrir une enquête au sujet de Taha Bouhafs, un temps investi candidat dans le Rhône, indiquent plusieurs sources à BFMTV.


    Au moins trois personnes ont témoigné contre le journaliste, l’accusant de harcèlement sexuel et de violences sexuelles. Il s’agit pour l’heure uniquement de témoignages en interne, les personnes en question n’ont pas formellement déposé plainte.


    Après la publication de cet article, le Comité de suivi contre les violences sexistes et sexuelles de la France insoumise a confirmé avoir été saisi samedi "d’un témoignage relatant des faits supposés de violences sexuelles reprochées à Taha Bouhafs". "Une procédure a été enclenchée immédiatement" et l’intéressé "a été confronté aux accusations dont il faisait l’objet ce lundi", assure l’instance dans un communiqué.


    "Il lui a été signifié qu’en raison de la gravité des faits supposés, par principe de précaution, et conformément aux textes définissant les principes du mouvement, la France insoumise pouvait être amenée à ne pas l’investir", poursuit le Comité.


    "Après cette confrontation et avant même la fin de notre procédure interne, Taha Bouhafs a fait le choix de renoncer de lui même à l’investiture pour les élections législatives."



    https://www.bfmtv.com/politique/elections/legislatives/la-france-insoumise-ouvre-une-enquete-interne-autour-d-accusations-de-harcelement-et-violences-sexuelles-contre-taha-bouhafs_AN-202205110365.html




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    BA 29 avril 2022 21:52

    La députée LREM Coralie Dubost épinglée pour des notes de frais astronomiques.


    Des milliers d’euros dépensés en vêtements, lingerie et des escapades à la plage et au bord de mer, aux frais du contribuable. La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost, a été épinglée pour des notes de frais inappropriées, selon une enquête de Mediapart publiée ce vendredi.


    La députée de la troisième circonscription de l’Hérault aurait multiplié les dépenses astronomiques en 2018 et 2019, en piochant dans son enveloppe de frais alloués par l’Assemblée. Cette enveloppe de 5 373 euros par mois est, au départ, destinée à régler diverses dépenses liées exclusivement à la fonction de l’élu. Or, l’examen des frais de mandat de Coralie Dubost a fait apparaître un certain nombre d’achats « qui ne rentraient pas dans le périmètre » des dépenses autorisées.


    Les dépenses en jeu seraient astronomiques : Coralie Dubost faisait face à un découvert dépassant les 7 000 euros début 2019. La représentante d’En Marche a ainsi dû « contracter un prêt personnel » pour régler son ardoise. Parmi ces frais, figuraient notamment des « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1 500 à̀ 2 000 euros », selon le rapport, finalisé en avril 2021, consulté par Mediapart.


    L’élue aurait par exemple utilisé plus de 500 euros d’argent public dans des achats de lingerie. En octobre 2018, elle aurait même dépensé plus de 3 300 euros de vêtements, notamment sur des sites de vente en ligne.


    « Il y a des tenues mandat et les tenues perso, je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat », a justifié la députée.


    Autres frais problématiques, ceux dépensés dans des espaces de loisirs. La députée de l’Hérault a ainsi réglé une facture de 194 euros au Bonaventure, un restaurant en bord de plage, à Pavalas-les-Flots.


    D’autres frais concernent encore des réservations dans un établissement 5 étoiles, situé au bord d’une piscine dans le domaine de Verchant. Des rendez-vous purement professionnels, a-t-elle justifié. « J’y ai fait plusieurs rendez-vous de mandat », a-t-elle expliqué, évoquant aussi des « temps de travail comme de team building en équipe ».


    Outre ses dépenses, certains de ses collaborateurs ont évoqué des « demandes inappropriées » faite par leur supérieure : effectuer des tâches domestiques à la maison, amener ses affaires au pressing, se faire livrer des achats personnels…


    https://www.leparisien.fr/politique/la-deputee-lrem-coralie-dubost-epinglee-pour-des-notes-de-frais-astronomiques-29-04-2022-DGFAET65OVFKHFAE2VEVVDYMPU.php



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    BA 29 avril 2022 21:51

    La députée LREM Coralie Dubost épinglée pour des notes de frais astronomiques.


    Des milliers d’euros dépensés en vêtements, lingerie et des escapades à la plage et au bord de mer, aux frais du contribuable. La présidente déléguée du groupe LREM à l’Assemblée nationale, Coralie Dubost, a été épinglée pour des notes de frais inappropriées, selon une enquête de Mediapart publiée ce vendredi.


    La députée de la troisième circonscription de l’Hérault aurait multiplié les dépenses astronomiques en 2018 et 2019, en piochant dans son enveloppe de frais alloués par l’Assemblée. Cette enveloppe de 5 373 euros par mois est, au départ, destinée à régler diverses dépenses liées exclusivement à la fonction de l’élu. Or, l’examen des frais de mandat de Coralie Dubost a fait apparaître un certain nombre d’achats « qui ne rentraient pas dans le périmètre » des dépenses autorisées.


    Les dépenses en jeu seraient astronomiques : Coralie Dubost faisait face à un découvert dépassant les 7 000 euros début 2019. La représentante d’En Marche a ainsi dû « contracter un prêt personnel » pour régler son ardoise. Parmi ces frais, figuraient notamment des « dépenses vestimentaires mensuelles selon une fourchette allant de 1 500 à̀ 2 000 euros », selon le rapport, finalisé en avril 2021, consulté par Mediapart.


    L’élue aurait par exemple utilisé plus de 500 euros d’argent public dans des achats de lingerie. En octobre 2018, elle aurait même dépensé plus de 3 300 euros de vêtements, notamment sur des sites de vente en ligne.


    « Il y a des tenues mandat et les tenues perso, je ne mets pas les mêmes affaires dans ma vie perso et dans ma vie de mandat », a justifié la députée.


    Autres frais problématiques, ceux dépensés dans des espaces de loisirs. La députée de l’Hérault a ainsi réglé une facture de 194 euros au Bonaventure, un restaurant en bord de plage, à Pavalas-les-Flots.


    D’autres frais concernent encore des réservations dans un établissement 5 étoiles, situé au bord d’une piscine dans le domaine de Verchant. Des rendez-vous purement professionnels, a-t-elle justifié. « J’y ai fait plusieurs rendez-vous de mandat », a-t-elle expliqué, évoquant aussi des « temps de travail comme de team building en équipe ».


    Outre ses dépenses, certains de ses collaborateurs ont évoqué des « demandes inappropriées » faite par leur supérieure : effectuer des tâches domestiques à la maison, amener ses affaires au pressing, se faire livrer des achats personnels…


    https://www.leparisien.fr/politique/la-deputee-lrem-coralie-dubost-epinglee-pour-des-notes-de-frais-astronomiques-29-04-2022-DGFAET65OVFKHFAE2VEVVDYMPU.php



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    BA 22 avril 2022 16:24

    Emmanuel Macron, c’est le président des très riches.

    En 2020, les grands patrons ont gagné 4,5 millions d’euros en moyenne.

    En 2021, les grands patrons ont gagné 8,7 millions d’euros !


    France : la rémunération moyenne des grands patrons a flirté avec les 100 % d’augmentation en 2021.


    Derrière Carlos Tavares, dont la rémunération pourrait atteindre 66 millions d’euros pour l’année 2021, tous les dirigeants du CAC 40 ont vu leurs revenus progresser bien plus vite que ceux de leurs salariés.


    La polémique suscitée par la rémunération de Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, risque bien de s’étendre à d’autres groupes. En 2021, en effet, à l’instar du constructeur automobile, les multinationales françaises ont fortement accru les salaires et autres paquets d’actions dévolus à leurs dirigeants, même si les 66 millions d’euros attribués à M. Tavares restent inégalés.


    En 2021, selon les calculs de la plate-forme de services aux sociétés cotées Scalens, la rémunération moyenne allouée aux patrons du CAC 40 a bondi à 8,7 millions d’euros, soit près du double des 4,5 millions d’euros de 2020, année où la crise sanitaire liée au Covid-19 avait écorné les enveloppes annuelles.


    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/21/en-2021-la-remuneration-moyenne-des-grands-patrons-flirte-avec-les-100-d-augmentation_6123027_3234.html




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    BA 22 avril 2022 16:23

    Emmanuel Macron, c’est le président des très riches.

    En 2020, les grands patrons ont gagné 4,5 millions d’euros en moyenne.

    En 2021, les grands patrons ont gagné 8,7 millions d’euros !


    France : la rémunération moyenne des grands patrons a flirté avec les 100 % d’augmentation en 2021.


    Derrière Carlos Tavares, dont la rémunération pourrait atteindre 66 millions d’euros pour l’année 2021, tous les dirigeants du CAC 40 ont vu leurs revenus progresser bien plus vite que ceux de leurs salariés.


    La polémique suscitée par la rémunération de Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, risque bien de s’étendre à d’autres groupes. En 2021, en effet, à l’instar du constructeur automobile, les multinationales françaises ont fortement accru les salaires et autres paquets d’actions dévolus à leurs dirigeants, même si les 66 millions d’euros attribués à M. Tavares restent inégalés.


    En 2021, selon les calculs de la plate-forme de services aux sociétés cotées Scalens, la rémunération moyenne allouée aux patrons du CAC 40 a bondi à 8,7 millions d’euros, soit près du double des 4,5 millions d’euros de 2020, année où la crise sanitaire liée au Covid-19 avait écorné les enveloppes annuelles.


    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/21/en-2021-la-remuneration-moyenne-des-grands-patrons-flirte-avec-les-100-d-augmentation_6123027_3234.html




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    BA 22 avril 2022 16:21

    Emmanuel Macron, c’est le président des très riches.

    En 2020, les grands patrons ont gagné 4,5 millions d’euros en moyenne.

    En 2021, les grands patrons ont gagné 8,7 millions d’euros !


    France : la rémunération moyenne des grands patrons a flirté avec les 100 % d’augmentation en 2021.


    Derrière Carlos Tavares, dont la rémunération pourrait atteindre 66 millions d’euros pour l’année 2021, tous les dirigeants du CAC 40 ont vu leurs revenus progresser bien plus vite que ceux de leurs salariés.


    La polémique suscitée par la rémunération de Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, risque bien de s’étendre à d’autres groupes. En 2021, en effet, à l’instar du constructeur automobile, les multinationales françaises ont fortement accru les salaires et autres paquets d’actions dévolus à leurs dirigeants, même si les 66 millions d’euros attribués à M. Tavares restent inégalés.


    En 2021, selon les calculs de la plate-forme de services aux sociétés cotées Scalens, la rémunération moyenne allouée aux patrons du CAC 40 a bondi à 8,7 millions d’euros, soit près du double des 4,5 millions d’euros de 2020, année où la crise sanitaire liée au Covid-19 avait écorné les enveloppes annuelles.


    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/21/en-2021-la-remuneration-moyenne-des-grands-patrons-flirte-avec-les-100-d-augmentation_6123027_3234.html




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    BA 22 avril 2022 16:19

    Emmanuel Macron, c’est le président des très riches.

    En 2020, les grands patrons ont gagné 4,5 millions d’euros en moyenne.

    En 2021, les grands patrons ont gagné 8,7 millions d’euros !


    France : la rémunération moyenne des grands patrons a flirté avec les 100 % d’augmentation en 2021.


    Derrière Carlos Tavares, dont la rémunération pourrait atteindre 66 millions d’euros pour l’année 2021, tous les dirigeants du CAC 40 ont vu leurs revenus progresser bien plus vite que ceux de leurs salariés.


    La polémique suscitée par la rémunération de Carlos Tavares, le directeur général de Stellantis, risque bien de s’étendre à d’autres groupes. En 2021, en effet, à l’instar du constructeur automobile, les multinationales françaises ont fortement accru les salaires et autres paquets d’actions dévolus à leurs dirigeants, même si les 66 millions d’euros attribués à M. Tavares restent inégalés.


    En 2021, selon les calculs de la plate-forme de services aux sociétés cotées Scalens, la rémunération moyenne allouée aux patrons du CAC 40 a bondi à 8,7 millions d’euros, soit près du double des 4,5 millions d’euros de 2020, année où la crise sanitaire liée au Covid-19 avait écorné les enveloppes annuelles.


    https://www.lemonde.fr/economie/article/2022/04/21/en-2021-la-remuneration-moyenne-des-grands-patrons-flirte-avec-les-100-d-augmentation_6123027_3234.html




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    BA 31 mars 2022 20:20

    « On vendait des fortunes des trucs effarants de nullité », avoue un ancien consultant de McKinsey. Révélations sur les méthodes du cabinet de conseil McKinsey.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/310322/prestations-offertes-et-jeux-d-influence-revelations-sur-mckinsey-et-emmanuel-macron



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    BA 31 mars 2022 20:19

    « On vendait des fortunes des trucs effarants de nullité », avoue un ancien consultant de McKinsey. Révélations sur les méthodes du cabinet de conseil McKinsey.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/310322/prestations-offertes-et-jeux-d-influence-revelations-sur-mckinsey-et-emmanuel-macron



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    BA 31 mars 2022 20:18

    « On vendait des fortunes des trucs effarants de nullité », avoue un ancien consultant de McKinsey. Révélations sur les méthodes du cabinet de conseil McKinsey.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/310322/prestations-offertes-et-jeux-d-influence-revelations-sur-mckinsey-et-emmanuel-macron



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    BA 31 mars 2022 20:18

    « On vendait des fortunes des trucs effarants de nullité », avoue un ancien consultant de McKinsey. Révélations sur les méthodes du cabinet de conseil McKinsey.


    https://www.mediapart.fr/journal/france/310322/prestations-offertes-et-jeux-d-influence-revelations-sur-mckinsey-et-emmanuel-macron



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    BA 23 mars 2022 14:58

    Lundi 21 mars 2022, Joe Biden a prononcé ces deux phrases historiques : « And now is a time when things are shifting. We’re going to — there’s going to be a new world order out there, and we’ve got to lead it. And we’ve got to unite the rest of the free world in doing it. »


    Traduction :

    « Et c’est maintenant que les choses bougent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial, et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire. »


    https://www.whitehouse.gov/briefing-room/speeches-remarks/2022/03/21/remarks-by-president-biden-before-business-roundtables-ceo-quarterly-meeting/


    Maintenant, nous savons ce que va être « le nouvel ordre mondial », pour reprendre cette expression de Joe Biden. Il y aura deux alliances politico-militaires :


    1- Le bloc OTAN.


    Joe Biden veut étendre l’OTAN le plus loin possible. Il veut faire entrer le plus de nations possible dans l’OTAN. Il veut unir ce qu’il appelle « le monde libre » sous la direction des Etats-Unis. Il veut devenir le chef d’un gigantesque bloc politique et militaire, dont la capitale sera Washington, et qui sera dirigé par les Etats-Unis.


    2- Le bloc russo-chinois.


    Dans le camp d’en face, la Russie et la Chine formeront le second bloc politique et militaire.



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    BA 23 mars 2022 14:58

    Lundi 21 mars 2022, Joe Biden a prononcé ces deux phrases historiques : « And now is a time when things are shifting. We’re going to — there’s going to be a new world order out there, and we’ve got to lead it. And we’ve got to unite the rest of the free world in doing it. »


    Traduction :

    « Et c’est maintenant que les choses bougent. Il va y avoir un nouvel ordre mondial, et nous devons le diriger. Et nous devons unir le reste du monde libre pour le faire. »


    https://www.whitehouse.gov/briefing-room/speeches-remarks/2022/03/21/remarks-by-president-biden-before-business-roundtables-ceo-quarterly-meeting/


    Maintenant, nous savons ce que va être « le nouvel ordre mondial », pour reprendre cette expression de Joe Biden. Il y aura deux alliances politico-militaires :


    1- Le bloc OTAN.


    Joe Biden veut étendre l’OTAN le plus loin possible. Il veut faire entrer le plus de nations possible dans l’OTAN. Il veut unir ce qu’il appelle « le monde libre » sous la direction des Etats-Unis. Il veut devenir le chef d’un gigantesque bloc politique et militaire, dont la capitale sera Washington, et qui sera dirigé par les Etats-Unis.


    2- Le bloc russo-chinois.


    Dans le camp d’en face, la Russie et la Chine formeront le second bloc politique et militaire.