J’ai tenté de répondre à cette question ici :
http://communisme-liberal.blogspot.com/2010/10/sortir-de-lunion-europeenne-mode.html
Vous avez raison, deux ans, c’est long… Notez que le programme de l’UPR pour 2012, qui devrait être publié fin novembre, donnera sans doute quelques précisions sur le sujet. Une petite remarque : désobéir pendant deux ans, et après avoir annoncé qu’on sortait de l’UE, ce n’est pas tout à fait la même chose que de faire un bras d’honneur à 26 pays avec lesquels on a signé un traité…
Très bon débat. Mes commentaires ici :
http://communisme-liberal.blogspot.com/2011/10/la-sainte-alliance-pour-la-democratie.html
D’accord avec vous sur les attentats, citoyen Decrauze, mais vous cédez à une facilité proprement odieuse en convoquant ici Faurisson et la solution finale. Meyssan lui-même ne mérite certainement pas ça. Ce genre d’amalgame lamentable ne fait pas avancer les choses.
Quant à la vidéo de Kassovitz, comme disait le colonel Vincent dans Papy fait de la résistance, "en deux mots, ça craint".
http://communisme-liberal.blogspot.com/2011/09/reopen911-1973.html
Très intéressant. Et pourtant je ne partage pas du tout les conclusions de ce citoyen Ruppert. Mais ses explications au sujet du pétrole, ou de l’argent, sont assez lumineuses je trouve. Accessoirement, je trouve le personnage émouvant, et le film assez bien troussé. En tout cas voilà qui fait réfléchir, et c’est déjà pas mal. Je me permets de vous livrer en vrac les réflexions que tout cela m’inspire.
1/ L’exploration spatiale doit être enfin relancée par les gouvernements, et ce doit être un objectif prioritaire entre tous ;
2/ Il faut ré-orienter de toute urgence notre système éducatif, et au-delà notre système économique, vers la recherche scientifique, le développement technologique et industriel. Il faut absolument former et employer (beaucoup) plus de scientifiques et d’ingénieurs, et (beaucoup) moins de commerciaux, de "communicants" et autres spécialistes du "marketing". Et bien sûr, il faut que tout le monde y travaille, il faut mettre fin au chômage de masse en instaurant un droit au travail effectif ;
3/ La relocalisation de la production industrielle, et surtout agricole, doit aussi faire partie de nos priorités absolues. Avec la décontamination et la revitalisation des sols (à ce sujet, voir aussi les excellentes interventions de Claude Bourguignon, spécialiste de la microbiologie des sols, qui nous dit lui aussi que nos sols sont morts).
Pour ceux qui voudraient en savoir plus à propos de l’UPR :
Programme du parti :
http://www.u-p-r.fr/le-programme-de-l-upr
Page d’accueil du site du parti :
http://www.u-p-r.fr/
Page Facebook du parti :
http://www.facebook.com/upr.francoisasselineau?ref=ts
Vous croyez qu’il est payé pour ça ??
@ Robin des villes
Connais-tu la date de cette interview ? J’imagine que c’est la fin des années quatre-vingt-dix… Nikonoff fait bien de rappeler que Jospin a surtout créé des centaines de milliers d’emplois précaires !
Et il faudrait parler aussi de protectionnisme… sans quoi on n’arrivera jamais à rien.
Ce n’est pas exactement ça. Le NAIRU est lié au droit du travail. Plus le droit du travail est contraignant, plus le NAIRU est élevé ; moins le droit du travail est contraignant, plus le NAIRU est bas. Donc on a le choix entre la précarité de masse (NAIRU faible, système Thatcher/Blair) et le chômage de masse (NAIRU élevé, système Mitterrand/Jospin/Chirac). C’est une mystification, bien sûr. On voudrait nous faire croire qu’il est désormais impossible d’avoir à la fois le plein emploi et un droit du travail solide. Ce qui est totalement faux. Ce n’est impossible ; c’est juste juste le cauchemar des "élites" financières…
Mais je reconnais moi-même que je n’ai pas tout lu, déjà dans mon commentaire précédent ! Sur les départements concordataires, OK. C’est ici :
http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=42:40-une-laicite-intransigeante-et-etendue&catid=4:chapitre-1—refondation-republicaine&Itemid=10
J’avais juste dit que Peña-Ruiz ne mentionnait pas ce point dans la vidéo que tu as postée.
Et je me répète : la République ne reconnaît aucun culte ni aucune croyance, voilà le principe qu’il faudrait défendre jusqu’au bout. Je n’ai jamais dit qu’un athée ne pouvait pas faire preuve de spiritualité ; je dis que les convictions "religieuses" ou "spirituelles", ce n’est pas l’affaire de la République, c’est tout. L’Etat n’a rien à faire dans la conscience des personnes, et pour garantir au mieux ce principe le mieux est d’affirmer simplement que la République ne reconnaît aucun culte et aucune croyance.
Je me répète encore : pour restaurer vraiment la démocratie il faut sortir unilatéralement de l’UE ; pour reconstruire notre industrie il faut des barrières douanières aux frontières de la France.
Pour l’UPR je comprends bien ton argument, donc on peut juste constater qu’on est pas d’accord sur la stratégie. Mon point de vue, c’est que dans la mesure où il s’agit de restaurer la démocratie, tous les citoyens souverainistes sont des alliés objectifs. Même si ce sont des sympathisants d’extrême-droite. C’est une alliance provisoire, évidemment, avec un objectif précis et strictement délimité : faire sortir la France de l’UE.
Enfin sur le droit au travail, voici à quoi un véritable droit au travail pourrait ressembler : toute personne pourrait obtenir un emploi à temps plein sur simple demande auprès de la mairie ; avec le statut de fonctionnaire pour les citoyens français, et le statut de salarié en CDI pour les étrangers. Les demandeurs devraient par exemple être engagés et rémunérés dans un délai maximal d’un mois après le dépôt de leur demande, même dans le cas où aucune affectation n’aurait pu leur être attribuée dans ce délai. C’est ça, le véritable droit au travail ; le "nouveau service public de l’emploi", c’est de l’enfumage en règle, pour reprendre une des expressions favorites de Mélenchon - expression qui s’applique très bien à son discours et à sa pratique politique.
Franchement, un machin qui "produit des statistiques et des études", qui fait de l’"accompagnement personnalisé", qui "recueille les offres", qui "aide au recrutement", qui fait de l’"orientation" et l’"accès à la formation professionnelle qualifiante", qui "met en œuvre la politique nationale de l’emploi" et qui "indemnise les demandeurs d’emploi", ça te paraît pas un peu gros quand même ? Pour l’essentiel il n’y a là rien de plus que ce qui existe déjà. Autant dire que c’est du vent.
Si on instaure réellement le droit au travail, on n’"indemnise" pas les demandeurs d’emploi, on leur donne un emploi. Ils demandent un emploi, ils l’ont. C’est ça le droit au travail.
Je n’ai pas lu le dernier livre de Mélenchon mais par contre je suis de près le "travail programmatique" du P"G". Et j’ai bien vu ceci :
… qui est cohérent avec ce que Mélenchon semble dire dans son livre.
Encore une fois, j’admets que Mélenchon évolue dans le bon sens, mais je trouve qu’il est encore très loin de tirer toutes les conséquences de ses prises de position. Il admet aujourd’hui que les vagues mesures économiques proposées par son parti sont incompatibles avec les traités européens, et appelle à la "désobéissance européenne" immédiate (reprenant ainsi les réflexions du M’pep). C’est déjà bien.
Cependant, note que le P"G" appelle à sortir du traité de Lisbonne, non pas à sortir de l’UE. C’est plus qu’une nuance, contrairement à ce qu’on peut croire au premier abord. Le P"G" continue d’invoquer une "autre Europe", la même rengaine qu’on nous sert depuis plus de trente ans. Et leurs mesures protectionnistes, ils veulent les mettre en place à terme dans le cadre de l’UE. Ce n’est pas sérieux. Ils parlent de "protectionnisme international et solidaire" : très bien, c’est l’esprit de la Charte de la Havane ; mais cela suppose que les Etats soient réellement souverains ! Ils appelleraient à sortir de l’OMC, ils appelleraient à la constitution d’une nouvelle OIC (qui pourrait reprendre le flambeau de la CNUCED), ça ferait tout de suite un peu plus de gauche. Ils veulent taxer dans un premier temps les "entreprises délocalisatrices", en France. Mais ça n’a aucun sens à moins de mettre en place des mesures protectionnistes globales. Le remède serait pire que le mal, cela condamnerait encore plus sûrement les entreprises en question. Ce qu’il faut, c’est ré-industrialiser, y compris en rebâtissant une industrie manufacturière digne de ce nom, dans le textile, dans l’électronique, etc. Et aussi se mettre en quête de nouvelles matières premières dont nous pourrions disposer souverainement (mais ça non plus, ils n’en parlent pas). Ils veulent se contenter d’"arrêter les négociations engagées pour de nouveaux accords de libre-échange", alors qu’il faudrait carrément inverser la vapeur - les accords actuels vont déjà beaucoup trop loin ! Les mesures à long terme, du type "œuvrer à la mise en place d’une fiscalité sur les importations aux frontières de l’Union incitant à la relocalisation de l’économie" ou "proposer la mise en place d’un « Fonds Solidaire d’aide à la relocalisation de l’économie et de lutte contre les délocalisations » en remplacement du fonds d’Ajustement à la Mondialisation" sont tout simplement grotesques. Comment on fait pour convaincre nos 26 partenaires européens ? Encore une fois, cela prouve bien que le P"G" se refuse totalement à envisager une sortie unilatérale de l’UE, qui serait pourtant la première mesure à adopter pour restaurer la démocratie en France. Cette possibilité est pourtant prévue par le Traité de Lisbonne (article 50) et aussi (surtout) par la Convention de Vienne (article 62).
C’est pareil sur cette page-ci :
http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=53:51-restaurer-la-souverainete-industrielle-de-la-france&catid=5:chapitre-2—partager-les-richesses&Itemid=10
Là on parle bien de "relocaliser", le problème c’est que pour relocaliser il faut bien mettre place des mesures protectionnistes globales ! Or ils repartent dans leur délire d’’autre Europe" avec le "bouclier douanier européen". Pour relocaliser l’industrie en France, pour éviter les délocalisations et les "licenciements boursiers", il faut un bouclier douanier aux frontières de la France… Dès lors les salariés n’auraient même plus besoin d’un "droit de veto" contre les délocalisations. Il leur servira à quoi, ce droit de veto, s’ils continuent d’être en concurrence avec des travailleurs prêts à faire le même boulot pour un salaire cinq ou dix fois inférieurs, en attendant que 27 pays tombent d’accord par miracle sur de nouveaux traités et sur un bouclier douanier commun, autant dire en attendant les calendes grecques ? (au fait, on trouve des salaires cinq fois inférieurs au sein même de l’UE, et même en Allemagne ; jamais entendu parler des tristement célèbres "jobs à 1 euro" ?) Ce droit de veto ne changerait rien : les salariés auraient le choix entre le chômage tout de suite ou le chômage bientôt ; ce serait déjà un petit progrès, mais fondamentalement ça ne changerait rien. Il faut de vraies mesures macro-économiques, mises en œuvre souverainement par la France. Le reste est foutage de gueule.
A propos de mesures macro-économiques, je n’ai pas encore lu les 177 fiches, mais je suis prêt à parier que le Fd"G" évite soigneusement d’appeler à des nationalisations de grande ampleur, y compris sectorielles, avec mise en place de grands monopoles d’Etat. J’ai déjà constaté que ce n’est pas le cas pour l’industrie pharmaceutique, ni pour le secteur bancaire, ni pour l’enseignement ; je n’ai rien vu non plus concernant les réseaux de communications (FAI, opérateurs de téléphonie). J’ai bien vu passer une renationalisation des autoroutes… C’est bien que Mélenchon veuille revenir sur les forfaitures perpétrées par un gouvernement dont il faisait partie (Jospin…), mais c’est quand même un peu court quand on se réclame du socialisme, du vrai. A un moment Mélenchon voulait nationaliser Total. Bon OK, c’est bien, mais ça manque un peu d’ambition tout ça. Sur les services publics gratuits, je n’ai vu que les 40 premiers mètres cubes d’eau. Même remarque. Où sont les transports en commun gratuits ? Ils se veulent pourtant écolos aussi…
Par contre il y a des crèches gratuites, et ça, c’est bien :
http://programme.lepartidegauche.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=33:31-creation-dun-service-public-daccueil-de-la-petite-enfance&catid=4:chapitre-1—refondation-republicaine&Itemid=10
Là franchement, j’applaudis. C’est un enjeu très important pour la liberté des femmes (ça vient juste après le droit au travail, et les deux sont même liés). Là-dessus leurs propositions sont à la hauteur.
Mais pour le droit au travail, on n’y est pas du tout. J’ai bien noté que le droit au travail était désormais cité explicitement. Mais plutôt comme référence historique… Là encore, il y a une déclaration très vague ("La République que nous voulons devra donc inscrire le droit au travail dans la réalité"), et puis rien de concret derrière. Note que sur cette page, le droit au travail ne figure pas dans les propositions :
Comme par hasard. Et rien de plus ici :
C’est comme pour le protectionnisme : on se contente de "combattre les licenciements" comme on se contente de "combattre les délocalisations", or c’est un peu court quand 5 millions de nos concitoyens sont DEJA au chômage et quand des pans entiers de notre industrie sont DEJA délocalisés. Autrement dit le P"G" s’adresse essentiellement aux Français qui ont ENCORE un CDI à temps plein ou un poste de fonctionnaire. Pas aux chômeurs et aux précaires. Désolé, pour vous c’est trop tard…
Néanmoins, globalement, il y a quelques idées dans ces 177 propositions.
Je ne dis pas que c’est totalement nul. Je dis que c’est à peine plus
socialiste que chez DLR, que ce n’est pas plus souverainiste, donc pas
plus démocratique, et que c’est terriblement vague, et même souvent retors.
Enfin je reviens sur la question de la laïcité vue par Peña-Ruiz. D’abord, le coup du "voile de la soumission" et du bonnet phrygien, c’est carrément indigne d’un professeur, c’est du terrorisme intellectuel, c’est une injure à la pensée. Je crois même que c’est bien pire qu’un apéro saucisson-pinard, c’est pour ça que ça me fait doucement rigoler quand ils prennent bien soin de prendre le maximum de distance avec Riposte laïque.
Comme tu n’as visiblement pas bien saisi le sens de ma réponse à Peña-Ruiz, je me répète : si on affirme très simplement que la République ne reconnaît aucun culte ni aucune croyance, alors :
-La liberté de conscience va de soi ;
L’égalité de traitement de toutes les convictions spirituelles ET DES NON-CONVICTIONS va également de soi ;
Quant à l’universalité de la puissance publique, on peut se la garder
par exemple pour des SERVICES PUBLICS GRATUITS RELEVANT DU MONOPOLE
D’ETAT.
Je te propose un exemple concret qui illustre très bien, je trouve, la façon dont l’esprit radical de la laïcité est détourné à des fins inavouables (ces derniers temps c’est toujours sur les musulmans que ça tombe, tu as remarqué ?) :
Le coup de l’interdiction des "signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse"… Eh bien cet article L141-5-1 du Code de l’éducation est un monstre juridique. Si la République ne reconnaît aucun culte, comment peut-elle légiférer sur des "signes ou tenues par lesquels les élèves manifestent ostensiblement une appartenance religieuse" ? Ce que je veux dire, c’est que si on est vraiment laïque, on peut éventuellement interdire LE PORT D’UN COUVRE-CHEF, ou LA DISSIMULATION DU VISAGE (du moins dans les lieux publics relevant de l’Etat), mais en aucun cas légiférer sur des "signes religieux", sur le "voile" ou sur le "voile intégral" (Mélenchon l’a d’ailleurs un jour lui-même souligné sur son blog, si je me souviens bien, comme quoi…). Par ailleurs, si on a compris quelque chose aux libertés individuelles et à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, on ne peut en aucun cas interdire la dissimulation du visage dans l’espace public (la rue, pour faire bref). Car quelqu’un qui dissimule son visage dans l’espace public, qu’il s’agisse d’une femme musulmane, d’un gamin qui se déguise en fantôme pour Halloween, ou d’un motard qui se protège du froid avec une cagoule et une écharpe, NE NUIT PAS A AUTRUI. Et tant que ce citoyen, ou cet étranger, ne nuit pas à autrui, il a le droit de faire ABSOLUMENT TOUT CE QU’IL VEUT (article 4 de la DDHC de 1789/article 6 de la DDHC de 1793). Voilà pourquoi les discours du P"G" m’inquiètent parfois. Je ne peux pas accepter qu’un parti républicain (sans même parler de gauche) commence à céder du terrain, ou même à manquer de rigueur, sur des questions aussi fondamentales que la laïcité ou les libertés individuelles. A ce propos, rien vu non plus concernant la légalisation des drogues dans les 177 propositions… Ils veulent continuer à "lutter-contre-le-trafic-de-drogue". Ah ah ah. Décidément, ils ne sont pas trop sévères avec l’industrie pharmaceutique privée.
Et je ne peux pas non plus accepter qu’un parti républicain "oublie" d’appeler à une sortie immédiate et unilatérale de l’UE. C’est juste une question de démocratie ; il s’agit de nos droits politiques !
Je ne peux pas non plus accepter qu’un parti qui se prétend de gauche et même socialiste (a fortiori) "oublie" de défendre réellement le droit au travail.
Concernant l’UPR, un programme est en préparation. Et en attendant il y a déjà une charte qui appelle très clairement à la sortie unilatérale de l’UE. Note que l’UPR est un rassemblement national transpartisan, ouvert à tous, de l’extrême-gauche à l’extrême-droite, qui vise à faire sortir la France de l’UE au plus vite. Par conséquent, la question du programme ne se pose pas dans les mêmes termes que pour un parti "normal" engagé à gauche ou à droite. Je pense que le programme sera forcément du genre gaulliste social, et modéré à tout point de vue. De toute façon ce sera un programme de transition, qui a priori ne comprendra que des mesures destinées à accompagner la sortie de l’UE et à prendre les premières mesures de rétablissement économique. Attention, l’UPR ne se présente surtout pas comme un parti "ni de gauche ni de droite", ou "au-dessus des clivages" ou je ne sais quelle foutaise du même genre. Au contraire, l’UPR appelle les Français à se rassembler indépendamment de leurs opinions politiques, non pas afin d’effacer leurs divergences, mais au contraire afin de pouvoir les faire à vivre à nouveau dans le monde réel… une fois que la France sera sortie de l’UE. Il ne s’agit pas de nier les clivages politiques, il s’agit au contraire de faire en sorte que ces clivages puissent à nouveau se manifester. En bref, l’UPR a un programme très clair : restaurer la démocratie en France. Si ça te laisse de marbre…
C’est bizarre quand même, je défends le droit au travail (ce que le P"G" ne fait pas), j’appelle à la sortie de l’UE ultralibérale (ce que le P"G" ne fait pas), je défends une laïcité stricte (à l’opposé de la pseudo-laïcité, très orientée, que défend Peña-Ruiz), je précise que je suis proche de l’UPR et du POI, et on suggère que je serais peut-être un "aficionado de la droite sarkozienne" ! Ça ne peut être que le résultat d’une incompréhension totale ou de la mauvaise foi la plus crasse.
J’ajoute que le POI pourrait éventuellement être considéré comme une alternative au P"S" à gauche - même si je n’ai jamais rien lu venant de chez eux concernant le droit au travail…
Et j’ajoute que je suis complètement d’accord avec toi concernant EE qui met l’homme au second rang des préoccupations. Personnellement je dirais qu’il ne s’agit pas seulement de "sauver la planète", mais aussi de pouvoir se sauver de la planète. Comme disait Tsiolkovsky, "La Terre est le berceau de l’humanité. Mais peut-on passer sa vie entière dans un berceau ?"
Ma philosophie de la laïcité, c’est celle que j’expose dans ma réponse à Peña-Ruiz. Je pense que ce n’est pas la mort de la laïcité, que c’est au contraire ce qui peut éventuellement lui assurer une vie éternelle, in sæcula sæculorum, amen.
Pour ce qui est des alternatives à gauche, je vais être clair : il n’y en a pas. Le NPA est un autre ectoplasme "de gauche", soi-disant trotskyste.
Franchement, tu as déjà entendu des "personnalités" "de gauche" défendre réellement le droit au travail (ou même le plein emploi), le protectionnisme, et la sortie de l’UE qui va avec ?
Dans l’immédiat je vois quand même une alternative, plutôt de droite a priori, mais qui se veut transpartisane et qui se montre d’ailleurs assez cohérente avec ce positionnement revendiqué : c’est l’UPR. Il y a aussi le POI, qui est clair lui aussi quant à l’UE. Ces deux partis ne défendent pas le droit au travail, mais ils appellent à la sortie de l’UE, c’est déjà pas mal en termes d’émancipation politique… Enfin, c’est déjà pas mal… je veux dire c’est le strict minimum ! J’ai bien noté que Mélenchon évoluait dans ce sens, mais il a encore du chemin à faire !
En effet je ne connais rien à la pensée de Peña-Ruiz, en dehors de ce qu’il dit dans cette vidéo, et je n’ai lu aucun de ses livres - mais ça ne me donne pas envie ! Soit il est à côté de la plaque, soit il se fout de la gueule des gens. Par ailleurs je connais un peu les pratiques intellectuelles du P"G", et de ce point de vue-là Peña-Ruiz semble être bien en phase avec Mélenchon : ce sont des ectoplasmes "de gauche".
Je voulais dire des contrats de misère à durée déterminée, bien sûr.
Ça commence déjà à déraper à 11’50 : “C’est pas parce qu’on se bat pour
l’émancipation socio-économique qu’y faut laisser de côté l’émancipation
juridique et politique ; c’est pas parce qu’on se bat pour la
République sociale qu’y faut pas se battre pour la République laïque. Or
Marianne, l’allégorie de la République, ne porte pas le VOILE DE LA
SOUMISSION (c’est moi qui souligne) ; elle porte le bonnet phrygien de
l’émancipation ; le bonnet phrygien des esclaves affranchis”. On l’a pas
vue venir, celle-là, mais voilà. Il nous a bien eu, hein ? Voilà donc
comment le citoyen Peña-Ruiz, après s’être intéressé à l’émancipation
politique, s’est ensuite intéressé de très près à l’émancipation
intellectuelle et culturelle, laquelle va très vite se muer en
“émancipation laïque”… et s’y résumer tout entière, tant qu’à faire.
Comprenez bien le “message” : les femmes qui portent un voile (un hijab)
n’ont rien compris à la République, et elles se comportent comme des
esclaves. Raccourci ébouriffant, tout en finesse. Quant aux religieuses
catholiques qui portent elles aussi un voile (chrétien), on évitera bien
sûr d’en parler. No problemo.
Mais le clou, c’est à 28’02.
Le citoyen Peña-Ruiz se pose une question pour le
moins étrange : “Quel est le droit d’un chômeur de refuser de signer un
contrat de travail qui le fait sortir de la précarité ?”. Autrement dit,
notre professeur se demande pourquoi diable un chômeur ne pourrait pas
refuser un travail qui lui permet de sortir de la précarité. Il fallait y
penser. C’est vrai, y sont vraiment bourrins ces chômeurs : quand ils
trouvent enfin, après des mois ou des années de recherches
infructueuses, et alors qu’ils sont au seuil de la misère, en fin de
droits ou déjà au RSA, quand ils trouvent enfin un travail qui leur
permet de sortir de la précarité, ils ne songent même pas à se poser
cette question évidente : “Mais au fait, pourquoi je ne pourrais pas
refuser ?”. Cela prouve bien, voyez-vous, que ces chômeurs ne sont pas
suffisamment émancipés. Mais qu’ils s’émancipent donc un peu, boudiou !
Ainsi donc, il y a des millions de gens qui ne rêvent que de trouver un
contrat de travail qui les fasse sortir de la précarité, et le gars se
demande quel est le droit, pour ces gens, de refuser de signer un tel
contrat le jour où ils finissent enfin par le trouver.
Le gars ne songe pas que si les chômeurs sont très souvent portés à
refuser des emplois, c’est qu’on ne leur propose que des contrats de
misère, à temps partiel et/ou à durée indéterminée et/ou avec un lieu de
travail situé à plusieurs heures de route de leur domicile, etc. Et que
dès ce moment-là ils gagnent autant et souvent plus en cumulant des
allocations (misérables) et quelques travaux ou commerces au noir ou
illégaux. Il ne songe pas que le véritable progrès social, cela ne
consiste pas à établir un droit à “refuser de signer” un contrat de
travail qui fasse sortir de la précarité, mais au contraire à établir un droit à signer un contrat de travail qui garantisse contre la précarité -
autrement dit un contrat de travail à temps plein, à durée indéterminée
ou mieux encore avec un statut de fonctionnaire, et avec un lieu de
travail situé à une distance raisonnable du domicile.
A 51’15, Peña-Ruiz nous parle de l’hôpital : “quand un croyant entre dans un hôpital public, il a besoin de soins ; si possible sans dépassement d’honoraires”. SI POSSIBLE… Ben voyons… Faut-il traduire par “si le PG arrivait au pouvoir”, ou par “si la situation économique le permet”, ou par “si le temps le permet” ? Là encore, c’est bizarre, mais cet adhérent du P“G” ne s’empresse pas trop d’évoquer la gratuité des soins, ou le monopole d’Etat sur les services médicaux. Un oubli, encore ? Non : trop stalinien, tout ça. Il faut juste que les gens s’émancipent, et ça ira mieux.
A 52’00, un hommage à Jaurès dont on peut craindre qu’il soit légèrement orienté (mais pas trop à gauche) : “le même Jaurès déclinait ainsi l’émancipation sociale après avoir décliné l’émancipation laïque. Et cela me paraît exemplaire”. Et on ne peut pas décliner les deux en même temps ? En réalité, c’est ce que Jaurès faisait : il n’entendait pas faire passer l’émancipation sociale APRES l’émancipation laïque. “Cela me paraît exemplaire”, nous dit Henri Peña-Ruiz. Mais aujourd’hui, en 2012, l’émancipation laïque devrait encore passer AVANT l’émancipation sociale, suivant le prétendu exemple de Jaurès ? Questions d’autant plus gênantes que les gens du P“G” ont tenu à souligner tout d’abord à quel point leur démarche n’avaient rien à voir avec celle de Riposte laïque, laquelle relève de la "provocation raciste" (pour être tout à fait objectif il faudrait plutôt parler de provocation anti-religieuse). On peut donc légitimement se demander s’il n’y aurait pas un message subliminal qui serait le suivant : depuis qu’on voit Sarkozy se prosterner devant Ratzinger pour lui sucer le goupillon (tout en consultant ses SMS), et des femmes se balader en niqab dans la rue, l’émancipation laïque peut éventuellement passer avant l’émancipation sociale - et bien sûr avant le droit au travail… mais attention, on n’est pas Riposte laïque, quand même, ouh là là non, pas de racistes chez nous ! Evidemment, quand on n’est même pas capable d’envisager une sortie unilatérale de l’Union européenne ultralibérale, l’émancipation sociale peut difficilement être conçue comme une véritable priorité, même parmi d’autres. Sans parler bien sûr de l’émancipation politique !
A 58’00, le citoyen Peña-Ruiz nous livre pour finir sa définition de la
laïcité : “J’appelle laïcité le principe d’union de tout le peuple sur
la base de la liberté de conscience, de l’égalité de traitement de
toutes les convictions spirituelles, et de l’universalité de la
puissance publique”. Mais au fait, ceux qui n’ont aucune convictions
spirituelles (les agnostiques), bénéficient-ils aussi de l’égalité de
traitement ? La question est aussi tordue que la définition qui la
suscite, reconnaissons-le.
La laïcité, c’est beaucoup plus simple que ça ; c’est à la fois beaucoup
plus radical, beaucoup plus neutre et beaucoup plus clair : c’est la
NON-RECONNAISSANCE des cultes et des croyances ; leur NON-RECONNAISSANCE
par la République. Donc cela se résume en une phrase :
La République française ne reconnaît aucun culte ni aucune croyance. Point.
Et donc la République ne reconnaît ni croyants, ni athées, ni
agnostiques, ni la moindre “conviction spirituelle”. Elle ne reconnaît
que des citoyens et des étrangers.
A partir de là :
La liberté de conscience va de soi ;
L’égalité de traitement de toutes les convictions spirituelles ET DES NON-CONVICTIONS va également de soi ;
Quant à l’universalité de la puissance publique, on peut se la garder
par exemple pour des SERVICES PUBLICS GRATUITS RELEVANT DU MONOPOLE
D’ETAT (mais quelle horreur ! Halte au stalinisme soviétique !).
A 1h00’50, un passage assez gratiné : “Qu’une femme soit réduite à un
fantôme, qu’elle ne découvre le monde que les yeux retranchés derrière
un grillage de toile (il va donc directement à la case burqa sans passer
par la case niqab, ndlr), voilà qui est irrespecteux de l’égalité des
sexes, de la dignité de la femme, et de la possibilité pour la femme
d’avoir d’un droit au visage, c’est-à-dire un droit d’être un sujet, et
non pas un objet qui sera possédé par l’homme qui en aura l’exclusivité
(ndlr : goûtez la finesse et la subtilité du propos) ; déréifier la
femme, l’émanciper, c’est aussi (…) permettre de montrer la puissance
émancipatrice de la laïcité”. Et si, au lieu de “déréifier” cette femme,
on lui garantissait plutôt le droit au travail ? Et si, au lieu de se
branler avec des concepts familiers des seuls étudiants en khâgne, on
pensait plutôt à faire en sorte que toutes les conditions nécessaires à
la liberté des femmes soient réellement garanties ? Et si, au lieu de se
gargariser avec l’émancipation-des-femmes, on défendait plutôt la
mesure qui, d’un point de vue historique et même du point de vue de la
simple logique, est la première condition de l’émancipation, à savoir le droit au travail ? Et si par ailleurs on abolissait le mariage, ne serait-ce pas déjà un tout petit peu plus conséquent dans le genre j’émancipe-les-femmes ?
A 1h02’, vous noterez qu’Henri Peña-Ruiz oublie joyeusement les trois
départements concordataires français. Mais passons.
A 1h06’34, ça repart de plus belle : “Alors vous voyez pourquoi
l’émancipation laïque n’est pas toute l’émancipation ; mais c’est
quelque chose d’essentiel pour l’émancipation. Alors bien sûr on dira :
ces citoyens français de confession musulmane issus de l’immigration
maghrébine produisent trois fois plus de chômeurs que les autres parties
de la population (sic). Soit (sic). Mais c’est pas une raison pour
alléger l’exigence laïque. Parce qu’on prétendrait résoudre un problème
par une solution qui lui est pas adéquate. S’il y a un problème social
et économique de chômage, il faut lutter contre ce problème par des
mesures sociaux-économiques (lesquelles ??). Et non pas en
remettant en question le modèle républicain. Et c’est pourquoi je pense
qu’on peut marier l’exigence sociale de lutte pour la justice sociale -
par exemple quand j’étais à la commission Stasi moi je me suis battu
pour le curriculum anonyme”… Etc.
“Il faut lutter contre ce problème”… Et si, au lieu de “lutter contre”
ce problème, on le RESOLVAIT en instaurant le droit au travail ? Et ces
“mesures sociaux-économiques”, c’est quoi ? On ne le saura jamais.
Evidemment. Le protectionnisme ? Trop nationaliste, c’est moche. Le
droit au travail ? Trop stalinien, c’est caca.
A 1h07’50 : “Donc effectivement, luttons contre toutes les
discriminations racistes ou xénophobes ou ethnicistes, mais ne remettons
pas pour autant en question l’exigence républicaine”. C’est ça, luttons
camarades, luttons-contre-les-discriminations, mais surtout ne parlons
jamais du droit au travail. Saisissons la HALDE, mais n’inscrivons jamais le droit au
travail dans notre programme politique. Le citoyen Penã-Ruiz n’a pas
songé qu’avec le droit au travail, les discriminations à l’embauche
(dont je ne nie certainement pas l’existence) auraient très vite un
coup dans l’aile. Ces discriminations ethniscistes et/ou sociales
pourraient bien sûr, hélas, continuer d’exister après l’instauration du
droit au travail ; cependant elles auraient de toute évidence une
ampleur et des conséquences bien moindres. Car il s’agit aussi de discriminations sociales… Mais dans un
discours “de gôche”, il faut d’abord placer les mots “raciste” et
“xénophobe”, sans quoi on n’est plus dans le trip. Par ailleurs il faudrait peut-être se souvenir que dans notre
République, toute discrimination est illégale, et que tout contrevenant
doit être poursuivi, jugé et condamné… par la justice. La haute autorité
de lutte contre les discriminations, c’est la justice. La simple
existence d’une HALDE est une déjà une farce ; un véritable scandale.
L’existence de la HALDE est une honte pour la République.
A 1h09’50, Peña-Ruiz proclame : “Il faut combattre le communautarisme, parce
que sous prétexte de droits culturels, expression très dangereuse
(là-dessus il a tout à fait raison), on risque de consacrer des
tutelles communautaristes (…). La loi commune de la République ne doit
pas composer avec la loi particulière de la religion. Et contrairement à
ce que disent beaucoup, ce n’est pas à la laïcité de s’adapter à la
religion, c’est aux religions de s’adapter à la laïcité”. Là encore, il
faudrait seulement être capable d’énoncer des principes clairs et
cohérents, qui tiennent en peu de mots :
La République ne reconnaît aucune communauté autre que la communauté
nationale formée par les citoyens ; elle ne reconnaît que des personnes
morales, associations et entreprises - de même qu’elle ne reconnaît
aucun “croyant”, seulement des citoyens et des étrangers.
Boudiou, mais pourquoi ces gens du P“G” ne sont-ils jamais capables de
faire la moindre proposition, ni d’avancer le moindre principe solide,
même quand ils sont professeur de philosophie… ou président du parti ?
A 1h11’30, ce cri du cœur on ne peut plus significatif (dans le cadre
d’une critique, au demeurant justifiée, du concept
d’“Etat-providence”) : “je refuse de considérer que les allocations
chômage sont une manne providentielle qui tombe sur le désert à un
moment donné”. Le citoyen Peña-Ruiz ne songe pas qu’avec le droit au
travail, les allocations chômage n’auraient même plus de raison d’être.
Enfin, à 1h11’40, cette saillie qui nous semble encore une fois orientée
(orientale ?), toujours dans la même direction : “Lorsque Mme Thatcher
casse l’Etat social de droit, que fait-elle ? Elle encourage les
associations islamistes de quartier à prendre la place de l’Etat
défaillant”. Question : et Mme Thatcher n’encourage pas les associations
anglicanes de quartier à prendre la place de l’Etat défaillant ?? “La
charité ne peut tenir lieu de justice sociale”, nous dit-il un peu plus
loin en ciblant toujours la politique de Margaret Thatcher, et celle de
Sarkozy. Mais il ne songe pas que les allocations chômage, outre
qu’elles correspondent à une création de fausse monnaie, relèvent
justement de la charité - de la charité étatique en l’occurrence,
n’empêche qu’elles relèvent bien de la charité. Il me paraît décidément
douteux de se gargariser avec ces concepts de “justice sociale” ou
d’“Etat social de droit” sans jamais avancer la grande proposition qui
précisément pourrait faire advenir ces concepts dans le monde réel : le
droit au travail. Le droit au travail, c’est le contraire de la charité.
Souvenons-nous de ce 5è alinéa du préambule de la constitution du 27
octobre 1946 (celle de la IVè République), préambule auquel fait encore
référence celui de notre constitution du 4 octobre 1958 :
“Chacun a le DEVOIR de travailler et le DROIT d’obtenir un emploi”.
Certes, il y avait un piège, qui se trouve dans le 11è alinéa de ce même préambule de la constitution
du 27 octobre 1946 (avec l’invocation de la "situation économique"). Mais tout de même. Comment expliquer que des
membres du P“G” nous parlent dans ces termes des allocations chômage et
de “charité” ? Ils n’ont jamais entendu parler de la constitution ? Ils
n’ont jamais entendu parler du droit au travail ?
Ah, le droit au travail… une vieille idée qui fut de gauche avant même d’être socialiste,
et que la “gauche” comme les “socialistes”, au cours des dernières
décennies, ont pris bien soin d’enterrer aussi profond que possible,
fût-ce sous un déluge considérations pseudo-laïques et “émancipatrices”.
Reprenons donc les trois volets de l’émancipation telle que décrite par Henri Peña-Ruiz.
Emancipation politique : pas d’émancipation politique sans démocratie,
pas de démocratie sans souveraineté, pas de souveraineté sans sortie de
l’Union européenne. C’est bizarre, mais au P“G” on n’évoque jamais une
sortie de l’UE.
Emancipation laïque : pas de vraie laïcité sans affirmer la
non-reconnaissance des cultes et des croyances par la République ; et
par ailleurs, si l’on élargit un peu le débat (mais était-ce vraiment le
but recherché par Peña-Ruiz ?), alors l’émancipation dont il est
question ici, ce sont les libertés publiques et individuelles.
Emancipation sociale : pas d’émancipation sociale sans droit au
travail. Décidément, c’est bizarre, mais on P“G” on n’évoque jamais le
droit au travail.
Conclusion : tout cela ressemble quand même foutrement à une grosse mystification.
Des "syndicats communistes" ? En France, en 2010 ? C’est une plaisanterie ?
Désolé, c’était une réponse au commentaire de Manon ; je le remets au bon endroit…
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