• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV Mobile

Les commentaires de poetiste



  • vote
    poetiste 4 juillet 2011 23:48

    Question : le moment est-il bien choisi pour Tristane Banon de relancer la plainte pour tentative de viol ? Il l’était tant que DSK était accablé et elle a dû en être conseillée par son avocat.
    Mais avec ce revirement de situation, cette opération n’aura plus le même impact et la difficulté s’annonce pour elle et pour son avocat qui déchante un peu, beaucoup. Il dit que l’affaire est très "compliquée" sans pouvoir s’exprimer plus avant.
    A vouloir tirer parti de l’affaire américaine un peu prématurément, son avocat a un peu présumé de la situation. C’est une guéguerre en laquelle la stratégie peut avoir des aléas,comme dans toute guerre.
    Et c’est Tristane Banon qui en fait les frais, c’est bien regrettable.
    Perrin Dandin ouvre l’huître et la gruge. Les avocats ne sont pas une espèce en voie de disparition. Mais on mesure ses effectifs avant de mener le combat quand bien même on serait certain de son bon droit.
    Toujours attendre le dénouement, le verdict, avant de se prononcer. Il fallait attendre le verdict américain, Monsieur l’avocat de Tristane Banon. La facilité par opportunisme s’est transformée en difficulté.
    Pas très malin comme manœuvre qui revient comme un boomerang : DSK porte plainte pour diffamation. Un pot de terre sans ruse de guerre ne viendra jamais à bout d’un pot de fer.
    Pauvre Tristane Banon, elle aurait dû écouter d’autres sons de cloches.



  • 1 vote
    poetiste 3 juillet 2011 07:48

    Les déclarations sans nuances procèdent autant de la guerre que les déclarations hypocrites et fallacieuses en matière de stratégie.
    La caricature manichéenne est un excès qui ne dénote pas d’une bonne connaissance de la nature humaine.
    Le droit d’ingérence pour aider un peuple martyrisé par un dictateur, le concept n’est pas dans les stratégies habituelles mais il y a quand même un peu de ça dans l’intervention en Libye.
    Toutefois, il y a quelque chose qui coince que de faire la guerre pour avoir la paix, des intentions inavouées. Raison ou prétexte : ça reste à voir.
    Les pacifistes occidentaux, c’est un peu antinomique ; il y a des armes à fourguer, c’est un argument économique.
    Si la guerre est une connerie : une seule solution : cessons d’être cons, évitons-la à tout prix !
    On pourrais dire aussi que la démocratie, c’est au peuple de la gagner quand le moment est venu qu’il puisse la gagner, sans intervention étrangère intéressée.
    Le peuple libyen a anticipé son exigence de démocratie après la Tunisie et l’Égypte alors que le rapport de forces n’était pas à son avantage.
    Mais aucune bombe ne peut être qualifiée de "démocratique".



  • 3 votes
    poetiste 2 juillet 2011 20:59

     @Chriskiller 5

    Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Il est évident que la justice peut faire une erreur mais vous, à travailler sans dossier, vous en faites une à tous les coups.
    Vous confirmez par votre réaction, ce que je viens d’écrire. Vous n’êtes pas habilité à juger.
    Et pour ce qui est du nuage, vous, c’est toute la météo qui est à revoir. Et là encore, vous jugez.
    Votre vérité relative personnelle a été touchée par mon texte à en juger à votre réaction épidermique sans réflexion.
    Vous exprimer, ça ne veut pas dire dénigrer le voisin de "forum", ce qui ne vous montre pas comme un "homme fort".
    Respectez le sens de mon texte sans le déformer, SVP. Merci !



  • 1 vote
    poetiste 2 juillet 2011 12:09

    Ovni soit qui mal y pense, puisque c’est la devise de l’Angleterre ! A moins que ce soient de véritables extraterrestres venus en rencontrer d’autres, les seuls qu’ils aient pu trouver sur terre, où ça ? En Angleterre bien sûr !
    Les extraterrestres sont fous, ils ne circulent pas dans le ciel mais entrent avec leurs vaisseaux directement dans l’imagination des hommes, ce qui est un comportement normal chez des êtres virtuels : la folle du logis les accueille volontiers.
    Laser à rien de s’exciter et d’aller plus vite que leur lumière : trois cent mille Kms/seconde. A cette vitesse, on ne voit rien venir.
    Tiens ! C’est mon doigt qui s’allume : E.T ,maison / E.T , maison ! C’est l’heure du déjeuner. La faim me dicte la fin de l’histoire.



  • 9 votes
    poetiste 2 juillet 2011 00:03

    Toujours cette hargne à juger chez les amateurs de justice, sans attendre le dénouement, le verdict.
    Il y a des tribunaux dans les têtes et les cœurs qui sont de l’ordre de tout faire porter les fautes du monde et les siennes propres sur le bouc émissaire.
    C’est là le plus vieux réflexe du monde, quelque chose de primitif qui tient de la chasse aux sorcières ou de l’inquisition.
    On peut s’inquiéter de cette tendance irrépressible à juger chez le commun des mortels, comme si ces derniers étaient blancs comme neige.
    C’est une manière d’occulter ses propres fautes chez les passionnés du jugement hâtif, les lyncheurs, ça les rassure en leur donnant bonne conscience.
    L’avis de ces amateurs est nul et ne sert à rien, ce sont les professionnels de la justice qui donneront le verdict final.
    Je frémis à l’idée que toutes ces personnes qui jugent sur ce forum puissent être en lieu et place de juges ou de procureurs au tribunal. Ils nous referaient le verger du roi Louis ces excités !
    Ils n’ont rien compris à la fable de La Fontaine : "L’huître et les plaideurs", ils demandent une justice qui les condamnera. Ils n’ont rien compris à la parabole de la poutre et de la paille dans l’oeil ou n’ont t pas voulu la comprendre.
    Mieux vaut l’enfer que d’être livré à la haine aveugle des hommes mais n’est-ce pas ça le véritable enfer ?



  • 3 votes
    poetiste 30 juin 2011 09:46

    De la fumée pour les abeilles.

     

    Cherche à qui la prise d’otages profite. Procédons par ordre !

    D’abord aux médias, ils ont quelque chose à dire ou à écrire et ainsi peuvent se justifier de leur virtuel et artificiel métier, chasse au sensationnel aussitôt emporté par le vent, un scoop chasse l’autre.

    Ensuite aux politiques à qui l’on attribuera la libération de ces otages, même si c’est au prix de la contribution fiscale du Français de base. Politiques et médias évidemment de connivence pour enfumer les butineurs de scoop.

    Et puis aux ravisseurs eux-mêmes qui ont bien compris les enjeux, côté occidental, où la vie semble avoir cent fois plus de prix que chez eux.

    Il n’y a guère que le quidam de base, consommateur d’informations déformations qui aura tout perdu dans le grand brassage de ces agitations stériles. On l’aura occupé suffisamment longtemps pour qu’il oublie le chômage et sa force vive méprisée.

    Ah ! Le cocufiage est vachement bien établi ! Notre démocratie s’est inscrite dans le libéralisme économique et le libéralisme des mœurs. Que le meilleur gagne ! Enfin, je veux dire : celui qui sait le mieux tirer parti du dysfonctionnement, du besoin qu’il a créé artificiellement chez l’autre.

    Le syndrome colonial ne nous a pas lâchés. Indignons-nous, nous, les colonisés.

    Deux gars libérés ? Mais ils l’ont toujours été. Les Talibans sont des croyants obstinés de leur politique religieuse aléatoire, mais ils ne sont pas complètement idiots jusqu’à détruire des objets de négociation.

    S’enrichir, c’est faire perdre du temps aux plus pauvres et en faire gagner aux plus riches. (Vieux proverbe chinois que je viens d’inventer pour la circonstance).



  • vote
    poetiste 30 juin 2011 00:13

    Une continuité dans la politique du FMI / Pas de cadeau pour la Grèce qui aura son taux de 5 pour cent. On ne prête qu’aux riches, pas aux pauvres. Christine n’a pas dénigré le travail de DSK, sans concession. Elle demande aux grecs de se serrer la ceinture.
    Avantage : elle ne fera pas du gringue aux grooms de Sofitel, elle n’a pas vraiment le profil libidineux. Personne ne lui fera baisser la garde. Du coup, le cas DSK passe aux oubliettes.
    Même Madame trente cinq heures se réjouit de sa nomination. Si elle est élue, elle devra peut être bien aussi attendre de ses emprunts vu la situation désastreuse de l’héritage. Bien vu le compliment !
    Martine candidate à la présidence, c’est aimer le casse pipe quand les politiques ne gèrent plus rien, pilotés par les multinationales. On peut pronostiquer le temps d’usure, si elle passe : deux ans, maxi ! La France est sertie dans l’Europe elle-même sertie dans la mondialisation.
    Quelle place peut avoir un socialisme usé converti au libéralisme sans conditions, dans ce contexte ?
    Ça va encore ronronner tout ça et nous faire du blanc bonnet avec du bonnet blanc.
    Et les petits resteront petits, et les gros grossiront et Madame Lagarde ne me prêtera pas d’argent ; je suis de ceux qui s’appauvrissent.



  • 7 votes
    poetiste 29 juin 2011 20:24

    Effectivement, il y a là un abus d’utilisation de la télévision dans la caste télé au poste de commande.
    Qu’ils fassent la fête entre eux, discrètement, un peu de pudeur !
    Et on en oublie les 63 soldats morts en Afghanistan. Ils n’auraient pas une petite pensée pour eux par hasard ??
    On se la joue important et indispensable sur les plateaux de la maison ronde.
    C’est une réjouissance mimétique télévisuelle en laquelle le téléspectateur n’est pas concerné mais on la lui fourgue quand même.
    Deux gars sortis d’une galère, très bien, mais combien en France n’en sortent pas ? Combien sont bafoués, exclus ?
    La télé a les yeux rivés sur le nombril de la télé : un monde à part.
    Qu’il redescende sur terre le staff de la télé et qu’il s’attache à proposer des émissions édifiantes plutôt qu’une pollution mentale américaine et des publicités où les enfants sont impliqués.



  • 6 votes
    poetiste 29 juin 2011 15:28

    Les armes et les larmes.

    Mon métier était de réparer des machines à commande numérique. Un jour je vais dans une grande fabrique d’armes française, je traverse l’atelier plein de roquettes de fusées et autres gadgets à tuer la Vie.

    A la rencontre du chez d’atelier je lui dis : Ah ! C’est vous les artisans de l’apocalypse ? Je voulais faire de l’humour mais le gars, à ma grande surprise m’a dit : « Oui, vous avez raison, il y a des moments où l’on se pose des questions ».

    Je ne pensais pas enfoncer un tel clou. Je ne sais pas si ce gars a démissionné de son job mais moi, j’ai démissionné du mien car je ne voulais plus travailler pour des artisans du pire.

    J’ai réparé ma dernière machine dans cette boîte et je suis reparti libre, le cœur léger. J’ai fini ma carrière dans le social où je pensais qu’il y avait mieux à faire.

    Entendre sa conscience, c’est une expérience extraordinaire qui ouvre sur un autre monde, qui vous grandit. J’ai reçu ça : gracias a la vida !

    En rentrant chez moi, je traverse une ville dans les rues de laquelle des ouvriers de la CGT défilaient pour réclamer une augmentation de salaire. Ces ouvriers travaillaient dans une fabrique d’armes.

    J’ai compris vraiment ce jour là que la pire des violences se situait dans l’indifférence de la vie des autres et que mes camarades ouvriers n’étaient pas à même de faire le choix que j’avais fait.

    Les hommes de paix, les fils de lumière ne gèrent pas les biens spirituels avec la même efficacité que les banquiers. Quand le rapport de force s’inversera, quand les consciences auront un temps de réponse aussi rapide que ce que l’on appelle le temps réel en matière de spéculation financière, le monde sera sauvé.

    Mais ce n’est pas demain la veille, mon frère humain ! Il en faudra des souffrances avant que l’homme atteigne cela et nous n’y allons pas.

    De guerre en guerre, on arrive à la guerre ultime en laquelle le nerf de la guerre lui-même, (l’argent), prend le commandement des hommes, globalement, mondialement et annihile les consciences.

    L’évolution de la Vie se heurte à un ennemi redoutable : l’homme ! Et cette Vie généreuse et intelligente a fait la folie de croire en la responsabilité de ce dernier pour se prolonger.

    Les uns amassent des fortunes, les autres inventent un dieu à leur image pour prendre le pouvoir. On n’est pas sorti de l’auberge !

    Le veau dort, le veau dort, mais le veau d’or, lui, ne dort pas, il nous prépare la der des der et on n’ose pas imaginer son horreur.

    Un optimiste est celui qui trouve le réalisme pessimiste.

     



  • 2 votes
    poetiste 29 juin 2011 11:08

    De la violence

     

    La violence, étrange pulsion qui peut surgir de soi, provoquée par une impression de danger venue de l’autre. C’est l’instinct de conservation qui agit par un réflexe d’alerte pour une défense de soi. C’est la violence de l’agresseur qui se mesure à la violence de l’agressé.

    Deux attitudes possibles : ou la peur paralyse l’agressé, ou la réaction de conservation agira pour qu’il soit plus violent que l’agresseur afin de prétendre le neutraliser.

    L’agression systématique est une anticipation de protection de soi en laquelle on exerce la violence sur l’autre que l’on considère comme un ennemi potentiel. Cette agression est généralement supportée par l’adhésion à un groupe au sein duquel l’agresseur se conforte. L’instinct grégaire renforce en ce cas la violence du sujet.

    L’agression que l’on pourrait qualifier de « délibérée » chez certains sujets appartenant à un groupe ou une bande dite « extrémiste », n’est en fait que la manifestation de l’instinct grégaire qui vient à la rescousse de l’instinct de conservation pour conforter ses membres.

    Il y a, à l’origine de cette attitude de violence collective, un manque de confiance en soi, un manque de personnalité, une inaptitude à accepter sa propre solitude. Le sujet d’un groupe violent est ainsi happé par une violence collective exacerbée.

    Il va sans dire que des pouvoirs s’établissent dans la confrontation de deux violences subjectives ou collectives. Quand la violence se joue entre deux sujets, l’un supprime l’autre : Caïn tue Abel, Romulus tue Remus. La raison du plus violent est toujours la meilleure.

    Quand la violence devient collective, un meneur, un tyran prend vite le commandement de la bande, ce que l’on peut constater dans les banlieues livrées à elles mêmes où la loi n’est autre que la loi de la jungle, retour à l’instinct animal. Le phénomène est le même en un pays où le dictateur exerce son pouvoir absolu.

    A partir de ces considérations, ou on accepte cette loi de la jungle du chacun pour soi et Dieu pour tous, ou on aspire à la démocratie, à la paix, à la justice.

    Il y a une dichotomie dans le comportement des hommes, toujours tiraillés entre ce que dicte l’instinct et cette aspiration à vivre sans occulter la considération de l’autre, aller vers lui et ne pas craindre sa différence pour en définitive en tirer un enseignement.

    L’instinct parlant toujours en premier, il convient de lui apporter une correction qui ne va pas sans une introspection et non plus sans une notion de pardon, savoir revenir sur l’excès de réaction de notre méfiance vis-à-vis de l’autre ou sur une prise de pouvoir sur lui toujours injustifiée.

    Il n’est pas question de culpabiliser le sujet mais de le renseigner sur lui-même, de lui enseigner la démocratie comme elle doit s’exercer, dans le respect de l’autre, ceci, à tous les échelons de la société.

    La violence du spéculateur financier est extrême, la violence du trader, idem et l’on banalise ces violences, on les occulte en se focalisant sur les violences de banlieue plus spectaculaires mais certainement moins sournoises, plus spontanées, plus « naïves ».

    La violence est le propre de l’homme en tant que mammifère primate omnivore mais elle peut être sublimée pour qu’il accède à un état supérieur spirituel qui fait appel à « l’être » dans sa construction, son ascension et non pas à « l’avoir » de manière forcenée.

    Si l’on n’est pas convaincu que la richesse de l’être vaut toutes les richesses du monde, on n’est pas dans la non-violence. Si l’on n’est pas convaincu qu’il s’agit d’un engagement en lequel on doit se dépasser, on n’est pas dans la non-violence.

    Comment enseigner ça dans les écoles dans un contexte de désarroi qui touche tout le monde en notre pays. Un enseignement sans exemple n’est jamais probant. Que la non-violence soit ! Que la répression ne soit plus l’unique réponse à la violence. On peut en rêver.

     

     

     

     



  • 2 votes
    poetiste 27 juin 2011 08:09

    Et Mantégna, et Dali ? La vue dans l’espace est certainement un don mais pas l’essentiel de l’art.
    Il n’empêche que le Beaver est un sacré castor, très talentueux, amazing, vraiment !
    Toute forme de l’art est acceptable, alors ceux qui en font une critique à l’emporte pièce se trompent.
    Pas de censure, ni sur l’art, ni sur la poésie, ni sur la musique !
    Le goût ou l’amour obligés, c’est l’enfer.
    A voir la forme de l’art imposée dans les pays totalitaires, il y a de quoi devenir neurasthénique parce que justement, ce n’est plus de l’art. (Ça doit être du cochon).
    Les goûts et les couleurs, c’est du subjectif à l’état pur.
    Voir l’intention et l’âme de l’artiste au travers de son art, c’est tout un art. Question de sensibilité.
    Un ouvrier en bronze qui brandit un marteau et une faucille dans un pays communiste ou la tronche de Koméni plaquée sur les murs en Iran, ça ne me branche pas.
    Il y a évidemment de l’art dans le spectacle de rue, l’art de nous étonner, c’est déjà ça .



  • 4 votes
    poetiste 24 juin 2011 20:38

     

    On se couche.

    On peut ne pas aimer Zemmour et Nolleau mais dire qu’ils ne sont pas intelligents, là, c’est le ver de terre qui critique l’étoile. Du calme les coyotes !

    Un peu de compassion s’il vous plaît pour ces deux cérébraux qui critiquent tout ce qui bouge. Imaginons-les aujourd’hui n’avoir plus que leur autocritique à faire : ils vont se détruire, pas besoin d’en rajouter. Les gladiateurs sont fatigués.

    L’émission va s’adoucir, s’aseptiser. Les politiques pourront se risquer à venir jouer leur rôle de m’as-tu-vu avec mon nouveau bouquin sans se faire estourbir.

    Mais ! Qui sait ? Le chant des sirènes contiendra peut-être plus de piège et plus de fiel encore.

    Alors les scotchés de l’émission auront leur comptant de polémiques, c’est ça qu’ils attendent ces spectateurs passifs qui vivent par personnes interposées.

    Et Ruquier, l’anti Molière, aura conforté sa place de vibrion hyperactif dans l’univers impitoyable du grand fromage de la télé.

    Laissons les papillons de nuit se coller sur les lumières artificielles et allons nous coucher de bonne heure pour le bonheur de ne pas voir ça. Il y a des jeux plus édifiants.



  • 1 vote
    poetiste 22 juin 2011 14:25

    Il y a toujours un politique pour montrer qu’il est là, (toujours trop tard), quand il y a mort de petite fille. Le malheur des uns fait la promotion des autres.
    Et ce politique se montrera encore pour le jugement du criminel en exigeant une répression ferme.
    Moralité : C’est tout gain politiquement de se pointer une fois le malheur arrivé, plutôt que de s’attaquer à la prévention où là, personne n’a l’honneur des gazettes, des médias pervertis.
    Ce n’est pas la qualité de l’individu qui paye, c’est sa représentation. Discrétion et modestie sont la mort de la politique du pouvoir,(par opposition à la politique de la responsabilité, plus rare celle-là).
    Pour les enfants on a pris la vie d’une camarade et de plus on lui prend sa mort. Il est compréhensible qu’ils sifflent.



  • 1 vote
    poetiste 22 juin 2011 10:25

    ged252, Le FN respecte scrupuleusement le jeu démocratique, dites-vous.

    Il arriverait donc en catimini, ne dévoilant pas ses batteries ? C’est quand le pouvoir est pris que l’on reconnaît le régime populiste ou fasciste.
    Le fascisme est une dégradation progressive de la démocratie qui s’appuie sur l’incurie politique du pouvoir en place.
    En cela, la responsabilité des gens de gauche est énorme car il se sont "caviardisés" jusqu’à oublier le vrai sens du mot "socialisme" ; il ont lourdement failli à leur tâche.
    Les socialistes, obsédés par le pouvoir des urnes en ont perdu leur âme et se sont abîmés dans des luttes intestines navrantes.
    Le fascisme a plusieurs facettes ; reste à voir si on a assez de discernement pour le démasquer, y compris dans les partis en place.
    L’esprit démocratique,c’est de lutter contre le fascisme où qu’il soit et de se méfier qu’il ne nous envahisse pas nous-mêmes.



  • 3 votes
    poetiste 22 juin 2011 09:55

    Tout à fait d’accord "jmcn" !
    Les historiens ont toujours cette complaisance avec les pires prédateurs de l’histoire et ils imposent cette admiration béate à l’éducation nationale.
    Le roi soleil, on devrait le foutre en taule aujourd’hui de même qu’un Bonaparte qui a voulu faire l’Europe pour lui tout seul, cet homme qui a instauré le centralisme policier si spécifique à la France, par les préfectures.
    L’éloge de la violence a toujours donné du nerf à la guerre et la foule a toujours été manipulable en ce sens bien qu’elle en paye les frais au bout du compte.
    Le devoir de défendre la démocratie n’est pas effectif dans les écoles. Alors, si on imagine que l’élève a regardé une connerie américaine à la télé et que c’est là son seul repère de citoyenneté, on a plus que les yeux pour pleurer.
    Notre société en représentation favorise le plus voyant, le "m’as-tu-vu", l’inutile, le nuisible et de ce fait enfume afin que la gabegie profite aux prédateurs en place.
    Indignons-nous, redonnons sens à la démocratie ! Le peuple n’est pas, il s’est fait "avoir".



  • 2 votes
    poetiste 21 juin 2011 19:59

    Comment un père et une mère peuvent-ils engendrer un tel monstre de violence ? Et il se trouve que cette violence de mineurs est en progression constante.
    C’est en amont que ça se passe, c’est là l’erreur. Ce crime consternant est le mauvais fruit d’une société qui ne contrôle plus rien.
    La prévention : pas de prévention. La répression : tant que l’on voudra.
    Hé ! C’est un mineur qui a tué ! Quels éléments de respect, de sagesse ou d’amour ne lui ont pas été inculqués par ses parents, par ses enseignants ?
    Globalement, la société ne prend pas la mesure de sa responsabilité, elle s’étonne, s’indigne sans jamais s’indigner d’elle-même.
    Et les politiques qui jouent sur la sécurité et sur la peur se justifient par des mesures répressives en bout de chaîne. Une démocratie en décadence qui aime les emplâtres sur la jambe de bois car pouvoir électoral oblige.
    Quelle tristesse française ! Quelle triste mentalité politique française ! Il est temps d’effacer le logiciel et d’en remettre un autre à la place, les raisonnements sont pipés.
    Prévention : pas de prévention, la délinquance augmente, on arrangera ça de bric et de broc au temps des conséquences et ça plombera tout le monde.
    Que d’énergie perdue à vouloir donner une fausse réponse au problème parce qu’on ne tient même pas compte de ses données.
    Qui a réellement tué cette petite fille ? Ou qui aurait fait quelque chose pour que cette progression de la violence juvénile régresse ?



  • vote
    poetiste 20 juin 2011 22:25

    Télé, visions et mirages.

     

    Celui qui s’ennuie regarde la télé et s’intoxique jusqu’à s’ennuyer plus encore et à en redemander car son ennui est plus profond, un ennui chasse l’autre. Phénomène d’addiction qui demande une drogue de plus en plus forte, là, une drogue de plus en plus crétine.

    Très bon pour l’indice d’écoute ce genre de téléspectateur, abandonné dès l’enfance à un poste de télévision en guise de baby-sitter. Client idéal pour faire le blé des gugusses qui se pressent dans le fromage de la maison ronde.

    Ce client idéal voit les mêmes têtes seriner toujours les mêmes inepties depuis qu’il est né. Ça lui va car il est formaté comme ça et se réjouirait volontiers de quelque chose encore plus médiocre. La contre culture, ça rapporte aux uns et ça confine les autres à l’obscurantisme.

    En télévision, le ravalement par le bas à l’endroit du téléspectateur a nécessairement une répercussion sur le programme lequel est aussi ravalé par le bas. La médiocrité appelle la médiocrité, phénomène cumulatif quasi exponentiel.

    Il n’y a pas de cure de désintoxication pour sortir de ce délire de paraître à la télé, pour les uns, et du rêve de s’y voir un jour, pour les autres. Si on a besoin de cet artifice pour être reconnu, c’est que le monde est en représentation.

    La télévision est une vitrine du pouvoir et du business où des lucioles présentant bien se collent, attirées par la lumière, une foire d’empoigne aux vanités en laquelle ceux qui en tirent les marrons du feu se réjouissent.

    La nourriture du corps est certes parfois polluée mais la nourriture de l’esprit, n’en parlons même pas ! Un enfant nourri à la télé, c’est du chômeur en herbe et un électeur de gagné pour ceux qui l’exploitent, les gros pleins de sous spéculateurs usuriers.

    La télé est évidemment complice de ces gens là, elle est un pouvoir sans responsabilité, un business d’information déformation, une verrue irréelle dans la réalité humaine.

    De plus la pub qui fait intervenir les enfants, c’est la pub pute par excellence. Ceux-là, le mot « conscience » leur échappe complètement.

    Cependant, on n’est pas obligé de se laisser entraîner vers le bas. Indignons-nous et ne laissons pas les enfants en proie à ces exploiteurs.

    C’est quand même facile d’appuyer sur le bouton « stop » et de choisir les quelques programmes épars mais édifiants que l’on trouve avec un peu de discernement et que l’on peut regarder raisonnablement.

    Arrêtons de donner à nos enfants du pain et des jeux, ce n’est pas assez nourrissant spirituellement. Retirons la syllabe « casse » de la « communication » et celle-ci deviendra « communion », c’est mieux pour la famille.



  • 3 votes
    poetiste 20 juin 2011 10:39

    Ah ! Pauvres de nous ! On ne pourra plus ratiociner virtuellement sur les cas Éric Zemmour et Éric Nolleau. On ne pourra plus donner frénétiquement notre avis,on ne pourra plus nous jeter sur l’os à ronger.
    On ne pourra plus parler pour ne rien dire alors que nous commencions à y prendre goût. C’est fait pour ça, ce genre d’émission, pour nous distraire, nous faire perdre notre temps pendant que d’autres "tirent les marrons du feu".
    Les deux inféodés au pouvoir médiatique s’en vont, ils ont joué et défendu leur rôle, on va passer à un autre film. Rien à craindre pour eux, ils sont du côté où on touche des pépètes à se faire voir, ils vont aller se faire voir ailleurs.
    Ah ! Pauvres de nous qui ne sommes pas entrés dans le cercle magique de la maison ronde !
    Mais au moins, une bonne chose :nous ne sommes pas vendus. Pas de rôle à jouer sauf celui des petits chiens qui ramassent les miettes sous la table, un "rôle bas" dont nous pourrions avoir "ras le bol".
    Ah ! Pauvres de nous ! Il y a encore des consommateurs télévisuels qui regardent Ruquier et des gens qui applaudissent sous l’ordre d’un chauffeur de salle sur le plateau.
    Ah ! Pauvres de nous qui allons vers ce qui brille mais qui est creux à l’intérieur et le piège se referme sur nous ! 



  • vote
    poetiste 19 juin 2011 20:54

    Trois Éric qui se cassent d’un plateau télé, qui voudrait en regretter un seul ?Un Zemmour, un Nolleau et un Besson, trois rôles de bouffon du pouvoir qu’il soit télévisuel ou étatique.
    Trois Éric de moins, c’est féérique, c’est l’Amérique ; trois éricacées de plus comme la bruyère ou la myrtille à fouler du pied dans les bois ! Ça me rend bucolique mais ça ne me fout pas la colique. Il était temps de changer d’Éric, le feuilleton était usé.



  • 4 votes
    poetiste 19 juin 2011 10:38

    Quelle force auraient les consommateurs s’ils se mettaient à partir d’aujourd’hui à une consommation de produits de base et biologiques de préférence !!!
    Aux produits de terroir avec traçabilité, en soutenant les amap.
    Quand on voit une grande affiche représentant deux sandwichs au pays de la gastronomie, ce n’est pas pour le plaisir de manger que l’on accepte ça, mais pour le fun consistant à distraire et à empoisonner.
    Et on tente les enfants qui tenteront les parents pour aller se bouffer un sandwich dans ces lieux ludiques mais pas sérieux. On crée des besoins simplistes et ça marche !! Exploitation éhontée des enfants. Mais de quoi aurions-nous honte, aujourd’hui ?
    Et des sodas avec aspartame là dessus, on a formé le futur gros con sot mateur de base.
    La manipulation publicitaire ferait avaler et avaliser n’importe quoi.
    Produits de base, pensez-y  ! et prendre le temps de cuisiner et même de faire ses boissons. Moins consommer de viande. Il y a plein de résolutions intelligentes pour revenir à une qualité de vie simple et sobre.
    Dis moi ce que tu bouffes, je te dirai qui tu es. Dis, qu’as-tu mis dans ton caddy ? Ce qui te simplifie la vie mais au sens du simplisme, pas de la bonne cuisine. Je ne viendrai pas manger chez toi. (je pourrais dire ça à pas mal de gens quand je vois les produits emballés qu’ils achètent).