J’ai un petit élément de réponse sur le grand vide du cinéma algérien depuis les années 90, malheureusement.
La semaine du film Algérien
Nouveau souffle,
L’événement est rare mais important tant il représente une occasion
quasi exceptionnelle de découvrir l’une des cinématographies
maghrébines étrangement et inexplicablement évincées de nos écrans : il
s’agit de la semaine du film algérien qui s’est déroulée du 13 au 21
février à la maison de la Culture Ibn-Rachiq à Tunis…
…Des décennies de cinéma zappées
Cette semaine zappe hélas la décennie des années 70 et 80 quand le cinéma algérien a généré des comédies façon Zemmouri, tels Prends 10.000 balles et casses toi,
Les folles années du twist où il démystifie l’engagement historique
durant la guerre d’indépendance et autres films de l’immigration, tels Thé à la menthe, Les sœurs Hamlet de Abdelkader Bahloul, Un amour à Paris de Merzak Allouache ou des films sur la condition de la femme La Nouba des femmes au Mont Chenoua d’Assia Djebbar, Leila de Sid Ali Mazif, Vent de sable de L. Hamina, La citadelle de Mohamed Chouikh ou encore des films sociaux, L’Arche du désert
du même Chouikh. La décennie des années 90 ayant été marquée par le
terrorisme peu de films ont alors vu le jour, ce qui a mis un frein à
l’émergence du cinéma algérien…