Merci à toi. Ton analyse pertinente est très utile voir indispensable.
Bravo. Questions essentielles. Respect. Il faudra hiérarchiser les questions. Ces deux là sont pour ma part les deux premières.
J’aspire à une coalition Juan Branco, Etienne Chouard et Denis Robert. Concernant le débat, Etienne est "la force de proposition". Enthoven est l’idiot utile d’un système à l’agonie. Nous connaissons son parcours. Il est obsolète.
Annie Lacroix-Riz est toujours aussi pertinente. Ces bouquins sont très difficiles à lire mais toujours sourcées. Le choix de la défaite est remarquable. Elle a raison "tout fascisme se nourrie du populisme" Les Black blocs cassent les revendications légitimes des salariés et pourrissent les revendications. L’armée de réserve est toujours utilisée en cas de crise. Nous y allons tout droit. La caste se sert et se servira toujours des contradictions des idéologies, le marxisme bien compris est la première clé.
Au fait le projet Eurabia c’est du flanc ou pas ?
La pseudo élite intermédiaire aux services du capital s’ennuie manifestement. Faut bien rire un peu.
La psychanalyse a été et sera critiquée, c’est irréversible. Ce qui me gène, consiste toujours pour ses détracteurs d’avancer la pseudo-scientificité des travaux des psychanalystes et de les comparer à des gourous, des astrologues etc... Ce mépris m’encourage à penser qu’il s’agit d’une méconnaissance de la discipline et d’une recherche de boucs émissaires pour flatter l’aspect rationnel de tout humain. Considérer la psychanalyste en dehors des sciences ou de la science ne me dérange pas outre mesure. Ce qui me dérange, c’est le mépris affichés par ses détracteurs. Il ne viendrait jamais à l’idée, n’y connaissant rien de critiquer les physiciens cherchant le boson de Higgs ou tout autres explications sur les atomes ou tout ce qui touche à la physique quantique. Bonne continuation également. A bientôt peut-être sur un sujet plus consensuel.
Merci pour tous ces textes relativement intéressant. Je vous aurais bien parlé de sérendipité, mais là je crois que nous allons perdre notre temps. Sachez tout de même et quoiqu’il arrive que la scientificité des rapports que nous entretenons avec la nature, le cosmos et surtout par rapport à nous-mêmes correspond à la somme de certitudes que nous sommes capable de tolérer ou revendiquer. L’équilibre inverse est également constatable chez ceux dont je fais partie, qui n’ont plus aucunes certitudes ou qui jour après jour constatent un détournement farouche des plus grandes inventions. Je cherche malgré tout n’en doutez pas. Les recherches fondamentales sont sinistrées. Le chercheur doit à l’heure actuelle être financé par qui ? Et pourquoi ? "Publier, Valoriser, communiquer" semble être les trois mamelles de la science actuelle. L’expert scientifique est devenu "la boussole" d’un public ne sachant plus réellement développer son esprit critique et devant l’indistinction de l’information se replie derrière une profonde indifférence. Quant à savoir pour quelle raison la psychanalyse occupe encore cette position dominante dans la réflexion dans le domaine de la santé ou l’expertise judiciaire ? C’est d’après moi pour exploiter toutes les pistes menant à des hypothèses de recherches, car le plus important c’est de chercher, seuls les orgueilleux ont l’impression d’avoir trouvé et ceux-là me font très peur...
Merci pour ce texte de Karl Popper que je trouve d’une honnêteté absolue. Je crois que nous ne pouvons pas parler de la même chose lorsque je parle de recherches scientifiques. La psychanalyse Freudienne ressemble à une analyse sociologique de l’époque du XIXème siècle à Vienne avec les recherches anthropologiques qu’il a effectué pour justifier ou non d’un comportement souvent à l’origine d’une psychopathologie de la vie quotidienne et d’une psychosomatisation notamment pour les cas d’hystérie. Qu’il soit accusé de plagiat est peut-être un fait avéré. Qu’il soit à l’origine d’un bouleversement des points de vues et des moeurs de son époque également. Je ne crucifierais par la psychanalyse pour autant. Des auteurs comme André Green, Paul Diel, C.G.Jung, Reich, Ferenczi, Mélanie Klein etc... offrent une source inépuisable de points de vues pour répondre à cette question simple et extrêmement complexe : Qui suis-je ? On peux peut-être parvenir à répondre a cette question grâce à la science, mais quelle science ? Je pense que la psychanalyse a un rôle à jouer, pour être le révélateur d’une conscience subversive que nous trouvons dans les textes de Guattari et Deleuze et l’Anti-Oedipe. Elle peut également servir de méthode d’analyse d’une société computationniste où la cybernétique produit une vision de l’homme mécanisé et informatisé, gouverné par des algoryhtmes eux-mêmes soumis aux lois du consumérisme. Avant de nous opposer, voyons ce qui nous rapproche. Cordialement
je ne chercherais en aucune manière à vous convaincre de quoi que se soit. Vous paraissez assez remonté contre la psychanalyse et Freud en particulier. Il est juste incontournable pour bien saisir chronologiquement, les théories psychanalytiques à l’origine d’une recherche travaillant sur les processus de refoulement à l’origine de symptômes névrotiques. Pour les psychoses il est vrai que la psychanalyse à ses limites. A bientôt
L’espace proposé par la psychanalyse doit permettre à un individu de se créer un lieu où sa problématique existentielle sera analysée. Ce temps consacré doit révéler l’émergence du symptôme et de ses causes profondes. Parler d’efficacité est déjà très compliqué. Pour ma part, je ne prétends convaincre personne. Parler de suicide, est déjà assez maladroit et relativement performatif, dans la mesure où vous considérez la psychanalyse responsable de suicide. Il y a comme dans tous les secteurs d’activité des charlatans et des malfaisants malheureusement. Parler de risque majeur, revient à ignorer le fruit de recherches qui a elles seules contribuent à éclairer pour certains et ils se reconnaitront, le fantastique moyen qui permet de se reconnaître à nouveau comme sujet unique face aux dogmatisme de la normativité ambiante.
Sophie Robert a trouvé son créneau. Discourir sur la scientificité de la psychanalyse porte déjà la question sur le rôle de la science. Démontrer les prétendues supercheries de Freud et Lacan, c’est oublier tous les autres et ils sont nombreux à rechercher une compréhension de l’âme humaine oh combien tourmentée, paradoxale et contradictoire. Ignorer que la psychanalyse peut aider à aller mieux, c’est oublier qu’en psychanalyse il ne s’agit pas de guérir mais de comprendre pourquoi on souffre. Et ça, il me semble que c’est déjà beaucoup...
Babel social !!! En même temps se dire anarchiste me semble être une imposture.
@ tous
Apprenez à retourner vos vestes. Il va falloir être malin...
@gaijin
Cousin c’est du grand art. Comparons ce qui est comparable. Cousin et Luchini ne jouent pas dans la même cour. Maintenant, s’émanciper de la pensée spectaculaire demande un effort c’est vrai... Merci pour le partage.
Finalement Dé"fake"é l’infos devient une forme de pseudo résistance face à la dissidence. Qui lavera plus blanc que blanc ? L’information est une marchandise indéfinissable puisque dématérialisée et finalement invérifiable. Nos cerveaux reptiliens ne parviennent plus à synthétiser les messages de manière objective. Croire rend crédule de cette crédulité naît une dialectique opérante formant un état schizophrénique permanent. La question principale selon moi : "A l’origine de tous systèmes de croyances existe une volonté d’anéantir le doute par des certitudes produisant des multitudes d’opinions. Ces gentils "journalistes" opèrent une classification des mécanismes mentaux favorisant ou non les "croyances" sociales en éliminant toutes formes de résistances aux impostures journalistiques. Deleuze nous dit :"Chaque information est un mot d’ordre" De quel ordre s’agit-il ? Posons-nous simplement la question...
Agoravox utilise les technologies du logiciel libre : SPIP, Apache, Ubuntu, PHP, MySQL, CKEditor.
Site hébergé par la Fondation Agoravox
Contact / Mentions légales / Cookies et données personnelles / Charte de modération