La plupart des vaisseaux génèrent une chaleur facilement détectable
dans l’espace, où la température atteint le zéro absolu. Le Normandy est
capable de stocker la chaleur qu’il produit dans un puits thermique,
situé dans sa coque. Ce système, combiné à un dispositif de
réfrigération de la coque externe, permet au vaisseau de voler pendant
des heures, ou de dériver pendant des jours en mission d’observation, le
tout dans une totale discrétion. Cette technologie n’est toutefois pas
sans risque : au bout d’un certain temps, la chaleur accumulée doit être
dissipée sous peine d’atteindre des température capables de carboniser
l’équipage tout entier.
Le Normandy quittant la Citadelle
Une autre caractéristique du système furtif du Normandy est le propulseur Tantale,
un moteur gravitationnel deux fois plus gros que la normale. Celui-ci
génère des champs gravitationnels concentrés dont la force d’attraction
"entraîne" le Normandy, ce qui lui permet de se déplacer sans utiliser
de réacteur exothermique.
Moteur SLMModifier
Moteur SLM du Normandy
Les moteurs supraluminiques (SLM) utilisent des propulseurs à élément zéro
pour limiter la masse de l’appareil et ainsi améliorer l’accélération.
Ce procédé permet de dépasser la vitesse de la lumière dans le champs
gravitationnel ; il est alors possible de voyager à vitesse élevée avec
une dilatation temporelle négligeable.
En plus du moteur SLM, un vaisseau stellaire nécessite des
propulseurs conventionnels (moteur-fusée à propulsion chimique,
propulseur antiproton militaire). Sans propulsion subluminique, un
vaisseau n’aurait en effet aucune puissance motrice.
Les quantités d’ézo
et d’énergie requises par un moteur augmentent de façon exponentielle
en fonction de la masse déplacée et de "l’allègement" que l’appareil
subit. Équiper un vaisseau très massif pour qu’il puisse atteindre des
vitesses très élevées s’avère extraordinairement coûteux.
Sur la passerelle du SR1 Normandy
Si le champ gravitationnel cède à une vitesse supraluminique, la
catastrophe est inévitable : l’appareil revient brutalement à une
vitesse subluminique et l’énorme quantité d’énergie excédentaire
provoque un rayonnement Cerenkov fatal.