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Les commentaires de epicure



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    epicure 13 septembre 2012 18:48

    @par kemilein (xxx.xxx.xxx.171) 12 septembre 21:00

    c’est ce qu’on fait les très libéraux anglais au début du 18ème siècle.
    Ceux qui n’avaient pas d’emploi étaient enfermés, du point de vu pratique, dans des camps de travail dans des conditions de quasi esclavage.



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    epicure 12 septembre 2012 18:11

    @par lsga (xxx.xxx.xxx.105) 12 septembre 11:35

    excellent ton résumé des croyances du christianisme.

    Au moins les grecs quand ils écrivaient des récits comme ça, ils savaient que ce n’étaient que des récits symboliques, et non de l’histoire à prendre au premier degrés.

    ça me fait penser à un article ou une vidéo où étaient dénoncé la matérialisation des êtres et forces fantastiques/mythologiques dans les romans et récits fantastiques, que c’était une dégradation du message symbolique que portent ces créatures.
    Avec les religions monothéistes, en fait on est un peu dans la même démarche, ton résumé en est la preuve.

    Dire que des millions de gens ont culpabilisé à cause d’une femme côtelette qui a mangé une pomme sous l’influence d’un serpent. Ah la culpabilisation, bel outil de manipulation individuelle ou des masses.



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    epicure 12 septembre 2012 03:24

    @par ffi (xxx.xxx.xxx.3) 10 septembre 22:32


    donc hollande a créé le peuple français puisqu’il a autorité sur le peuple français.

    bref ton arguments sont totalement à côté de la plaque.

    La seule autorité légitime c’est celle qui est reconnue librement, et non une autorité qui s’est auto-décrétée autorité légitime, imposée par la force.

    Donc déjà rien qu’avec ta fausse définition de l’autoritarisme, qui n’a rien à voir avec la définition de l’autoritarisme, l’église catholique relève de l’autoritarisme.

    Quand à la vrai définition, désigne le pouvoir que veut exercer l’église catholique, c’est à dire un pouvoir arbitraire, basé sur la seule volonté de l’église, qui refuse la liberté aux autres (hors de l’église point de salut), qui demande une obéissance aveugle (pratique de faire appel à la foi), rejette l’individualisme, les droits et libertés.

    Pendant 1500 ans, ceci est bien la description de l’église catholique, l’autoritarisme. Elle a immédiatement sombré dans l’autoritarisme.

    L’église n’avait que cure de la france, la seule chose qui compte pour elle c’est que le pouvoir politique puisse lui assurer le contrôle spirituel du peuple. Ce sont des seigneurs de guerre morts depuis des siècles qui ont construit la france, dont le premier charles martel qui le premier a tenté d’unifier les territoire compris entre les Pyrénées, les alpes, le Rhin.

    En fait ce qui a créé notre société actuelle, c’est les révolutions depuis 1789, pas l’église catholique. Donc selon tes propres critères l’église n’est pas l’auteur de la société actuelle, mais bien le peuple de france.

    La seule autorité légitime sur le peuple français, c’est le peuple français, point barre, toute autre affirmation est arbitraire et non recevable.

    Le seul pouvoir légitime c’est la démocratie, et donc le rejet du pouvoir autoritaire de l’église.



  • 2 votes
    epicure 10 septembre 2012 17:48

    12 minutes, tu as tenu ? woaw chapeau
    pas besoin de tenir autant pour se rendre compte qu’on a affaire à un catho d’extrême droite, avec son complot judéo-maçonique bolchévique, et son obédience sans condition à l’église catholique.
    Un courant qui a horreur de la liberté, puisque l’on doit se soumettre à l’autoritarisme de l’église catholique, et avaler son bréviaire à sec.

    Bref c’est de la propagande qui asservie cette vidéo.



  • 5 votes
    epicure 10 septembre 2012 17:09

    @par Famine (xxx.xxx.xxx.14) 10 septembre 13:27

    il suffit de regarder les 25 propositions du parti nazi, pour voir que ce n’est pas incompatible :

    "24. Nous exigeons la liberté au sein de l’État de toutes les confessions religieuses, dans la mesure où elles ne mettent pas en danger son existence ou n’offensent pas le sentiment moral de la race germanique. Le Parti en tant que tel défend le point de vue d’un christianisme positif, sans toutefois se lier à une confession précise. Il combat l’esprit judéo-matérialiste à l’intérieur et à l’extérieur, et est convaincu qu’un rétablissement durable de notre peuple ne peut réussir que de l’intérieur, sur la base du principe : l’intérêt général passe avant l’intérêt particulier."

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Programme_en_25_points

    Le nazisme étant un mouvement identitaire, et que le christianisme fait partie de la culture allemande, les nazis ont composés avec un christianisme antisémite.



  • 2 votes
    epicure 9 septembre 2012 02:44

    cela ressemble plutôt à une remarque ironique les propos de walid haidar.

    En fait ce n’est pas le métissage qui génère les violences, mais au contraire les ségrégations.
    Les communautés les plus violentes sont celles qui se sentent le plus exclus par la société : noirs américains, banlieues chaudes françaises, township sud africains etc.....



  • 4 votes
    epicure 7 septembre 2012 19:00

    bizarre, les 30 glorieuse c’est plutôt une époque de régulations, puisque les Thatcher, reagan, pinochet et compagnie, adepte de friedman, ont prôné et pratiqué les dérégulation à la fin des 30 glorieuses.
    Bizarrement ces 30 années ont été les plus prospères, et où la prospérité a été le mieux partagée.
    par contre ces individus ne se sont pas vraiment caractérisés par leur respect des libertés individuelles.

    Oui c’est vrai que le secteur financier est le plus régulé, c’est pour ça que ces 30 dernières années les financiers on pu faire ce qu’ils voulaient, qu’ils sont peu taxés, et qu’ils peuvent même vendre des actions qu’ils ne possèdent pas.

    Vraiment un ramassis de propagande cette vidéo.

    Et puis la dichotomie binaire étatiste/anti-étatiste, c’est de l’illettrisme politique.



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    epicure 5 septembre 2012 17:21

    Les réformes de 33 -37 sont justement des réformes de droite/extrême droite, ce qui confirme la fausseté de tes affirmations.

    Ce qui caractérise une idéologie, c’est la fin, et la manière dont sont utilisés les moyens (au profit de qui).
    le fait que le socialisme et le nazisme ont des fins opposées, rend caduque tes affirmations.
    Et même si certains socialismes font référence à l’état, vu qu’il est orienté vers l’intérêt public, alors que le nazisme a favorisé des intérêts capitalistes privés, ils sont encore opposés.
    Surtout que la plupart des socialismes font de la réduction ou la disparition de l’état leur but, que ce soit les anarchistes ou le marxisme. Alors que la nazisme fait de l’état fort une finalité de la société nazi.



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    epicure 5 septembre 2012 17:15

    @par gazatouslesetages (xxx.xxx.xxx.228) 5 septembre 01:24
    Ah le bel argument :
    Goebels, le roi de la propagande, dont le texte présent est un bel exemple de ce qu’est la propagande totalitaire, comme l’a énoncé Orwell, c’est à dire faire dire aux mots ce qu’on veut jusqu’à leur faire perdre toute signification.
    Donc on a dans le style :
    "la liberté c’est l’esclavage"
    "le travail rend libre"
    "le nazisme c’est du socialisme"

    Parce que ce qu’il définit comme socialisme n’a rien à voir avec ce qui définit le socialisme.
    Et puis le texte date de 1926, quand le parti nazi cherchait à agglomérer le plus de monde autour de lui, dont des anticapitalistes.
    Sauf que tu as oublié entre temps le massacre des SA qui est en fait l’élimination du courant anticapitaliste du parti nazi, le reste ce sont des courants de droite pure (conservateurs, nationalistes, etc...).
    Depuis il y a eu la chasse à tous les ouvrages et partisans du socialisme ou du communisme.
    Depuis il y a eu l’interdiction des syndicats.
    L’établissement d’un lien néoféodal entre le patron privé et l’employé.
    L’absence de nationalisations majeures. La propriété économique est restée privée, sauf pour les juifs.
    La limitation des salaires.
    la collusion de l’état avec les cartels capitalistes
    l’abolition du régime parlementaire
    le nationalisme, la racisme , la conquête guerrière etc...

    Bref que des choses qui excluent et opposent le nazisme au socialisme..

    La seule chose qui lie le nazisme au socialisme, c’est un mot dans l’étiquette du parti. Mais rien au delà.

    Si les nazis sont socialistes tout le monde est nazis, même les libéraux, parce que cela signifierait que le mot socialisme n’a aucune signification, et qu’on peut lui faire dire tout et son contraire.

    Bref affirmer que les nazis sont socialistes, au mieux c’est un mensonge par une approche très simpliste de la politique, ou alors c’est une manipulation , un mensonge.



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    epicure 5 septembre 2012 17:01

    le libéralisme de keynes, c’est ça qu’ont remis en cause les néolibéraux.
    Donc ton affirmation est fausse.
    Le néo libéralisme c’est friedmann si je ne me trompe pas, qui a inspiré notamment pinochet. Un mélange de l’ibéralisme économique et d’autoritarisme étatique au service des puissances économiques.
    Un libéralisme de droite en somme.
    Alors que keynes a développé un libéralisme plus à gauche avec un état au service de l’intérêt public.
    Keynes limite la licence pour les puissances économiques, tandis que le néolibéralisme au contraire élargit la licence vis à vis des puissances économiques.

    Beaucoup plus poussé, dans la logique néolibérale , il y a le nazisme dont l’ordre économique reposait sur la collusion de gros cartels privés et d’un état dictatorial, mais au détriment de toute liberté pour les petits ( patrons, commerçants, artisants, salariés ).



  • 2 votes
    epicure 4 septembre 2012 21:03

    Chaque association défend sa communauté minoritaire.
    L’antiracisme ce n’est plus défendre les valeurs antiracistes, mais bien de défendre les intérêts de groupes minoritaires au nom de la lutte antiraciste. Et accuser ceux qui vont à l’encontre de ces intérêts de racisme (ou antisémitisme).

    Du coup les contradictions qui en résultent alimentent, les arguments des racistes et autres xénophobes, et la notion de racisme perd de son sens. Le seul perdant dans tout ça c’est l’antiracisme.



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    epicure 4 septembre 2012 20:52

    @par gazatouslesetages (xxx.xxx.xxx.228) 2 septembre 15:28

    Le but du communisme, c’est de répartir équitablement les richesses,
    .
    celui du nazisme aussi (ils étaient socialistes)

    Pas du tout, le socialisme du nazisme n’avait rien à voir avec le socialisme, c’était juste une étiquette. Les nazis n’ont jamais défendu la démocratie économique , et encore moins une démocratie politique basée sur des assemblées (ils ont aboli l’assemblée nationale).

    Le nazisme était avant tout un parti de droite, qui comme tout parti de droite avait sa part de commerçants, artisans, déboussolés par les excès du capitalisme libéral.

    Le but du nazisme n’était pas économique mais sociétal : une société basée sur un ordre national,, racial, et même international avec les pays voisins soumis à l’Allemagne qui pourrait ainsi se servir pour les intérêts du peuple allemand, dont les nazis formeraient l’élite.

    En fait toute la politique nazi a été orientée pour ce but, en poussant l’Allemagne à être au service d’une machine de guerre pour conquérir l’espace vital.

    Un programme d’extrême droite, pas de gauche socialiste. et aucun lien avec la répartition des richesses, vu que les nazis étaient contre l’égalitarisme des marxistes, communistes, socialistes etc....



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    epicure 4 septembre 2012 20:33

    Sauf que pour lutter contre les monopoles/oligopoles, les pratiques frauduleuses qui faussent le marché, il faut passer des règles, qui soient établies , et non juste énoncée dans le vent.
    En l’absence de toute règle, rien n’interdit à certains de prendre le contrôle de tout un marché.
    C’est pour ça que les libéraux classiques ne sont pas contre la présence de l’état , mais de façon très limitée.
    Donc il y a un libéralisme qui protège les petites et moyennes entreprises, qui ont besoin d’une régulation du marché pour éviter les déformations du marché par les grosses entreprises qui peuvent se permettre des choses pour fausser le marché, comme vendre à perte sur un produit pour tuer la concurrence tandis qu’elles font des bénéfices sur d’autres. Une petite entreprise qui vit sur un nombre réduit de produits ne peut pas se le permettre, et donc ne peut pas concurrencer la manœuvre frauduleuse.
    Et puis il y a un libéralisme qu est au service des multinationales, qui enlève les entraves aux grosses sociétés ( qui jouent avec les différences règlementations et situations nationales ),et met l’état au service de ces sociétés, qui réduit ses prérogatives sur l’économie (l’état ne peut rien), notamment avec les privatisations. Ça c’est le néolibéralisme, qui donne plus de pouvoir aux gros, et leur permet de s’enrichir encore plus, et prend une tournure de plus en plus autoritaire.

    Mais dans les grandes lignes chacun reste dans une perspective libérale que chacun interprète à sa façon selon ses objectifs.



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    epicure 4 septembre 2012 19:03

    @par machiavel1983 (xxx.xxx.xxx.249) 3 septembre 12:28


    "

    R / Tu dois savoir que la laïcité n’ a pas été inventé par la gauche. Fondamentalement , le christianisme est une religion laïc , la séparation de l’ Eglise et de l’ Etat font partie intégrante de sa théologie. "
    je sais parfaitement que la laïcité est un concept de gauche, tu confond laïc avec laïque toi, tu sais ce n’est pas le même mot, cela ne veut pas dire la même chose, les deux peuvent être compatibles ou incompatibles selon les personnes.
    L’église catholique déjà est né de l’intervention d’un empereur romain , elle toujours cherchée a influencer et peser sur les choix des gouvernements, il a été pendant longtemps la religion officielle de nombreux pays catholique, ce qui prouve que l’état n’était pas indépendant de la religion.
    Ce n’est qu’avec napoléon que l’état a contrôlé l’église avec le concordat.
    Tu as tellement raison, que l’église catholique s’est élevée contre la laïcité qui lui faisait perdre ses prérogatives sur la nation et la société.
    Il y a un truc que tu n’as pas compris avec al laïcité, c’est que la séparation de l’église et de l’état n’est qu’un moyen, pas une fin. Et ce moyen a comme fin, quelque chose que les églises chrétiennes ont toujours rejeté : la totale indépendance et la neutralité de l’état et de la société vis à vis de la religion.
    La séparation de l’école et de l’église avec l’école publique laïque, avait déjà été faite.
    la loi de 1905, la séparation l’état avec les religions, n’est que la fin d’un processus.
    Comment peux tu affirmer que le christianisme est à la source de la laïcité, alors que pendant 1500 ans environ, l’église catholique a combattu et persécuté, tous ceux qui ne se soumettaient pas à elle, souvent en s’alliant à la force séculière.
    Le christianisme cela a été l’église et l’état en partie séparé, pas totalement, mais quand même côte à côte pour défendre des intérêts commun.
    Avec la laïcité, l’état est séparé de l’église, et les intérêts de l’église ne concernent pas l’état.

    Le catholicisme a toujours cherché à contrôlé la société, et déjà Celse avait repéré, au IIème siècle !!!, cette manie chez les chrétiens d’être capable de s’allier à l’autorité séculière pour assoir son pouvoir sur al société, alors que Constantin n’était pas encore né.
    La laïcité allait à l’encontre de la politique de l’église catholique, et c’est bien faite contre elle, puisque elle a combattu avec les cléricaux , c’est à dire les partisans de la domination religieuse de la société , la laïcité, jusqu’au bout.

    2) pour les question sociétales, je ne sais pas comment prendre la chose.
    Parce que le combat sociétal, pour les libertés sociétales, c’est notamment justement pour que chacun soit libre de faire ce qu’il veut chez soit, dans sa chambre.
    Si la position sexuelle, et le sexe des partenaires ne convient pas à quelqu’un d’extérieur à cette chambre cela n’est pas son problème. Donc les bigots font ce qu’ils veulent chez eux, et doivent laisser les autres faire ce qu’ils veulent dans leur chambre.
    Là tu critiques la position des ennemis de la liberté sociétale.
    Donc je ne comprends pas trop ton mépris affiché vis à vis des question sociétale, si au final tu partage les même points de vu que la gauche.

    Pour al parité, ce ne devrait pas être la règle, mais c’est fait pour compenser une inégalité qui limite la liberté des femmes, depuis trop longtemps discriminées. Dans un monde parfait , il n’y aurait pas de loi sur la parité. Tu as raison , en soit, le sexe des représentants n’a pas d’importance.
    Mais le problème c’est que les politiciens mâles se cooptent au détriment des femmes, c’est donc de al discrimination sexuelle.
    Mais parfois ce n’est pas qu’un problème de discrimination par les mâles phallocrates, mais de disponibilité des femmes à la candidature, pour certains partis, trouver une femme candidate, c’est à dire qui a la disponibilité et les qualités pour être candidate, peut être difficile surtout dans les petites villes ou pire dans les villages. Par exemple je connais un parti qui au niveau local, avait présenté une femme, il y a 30 ans, mais qui maintenant peine à trouver une femme pour être candidate à une assemblée (en dehors de conseillère municipale).
    Quand aux questions de domination dans le couple, cela dépend de ce que l’on entend par domination. SI c’est juste un ascendant naturel d’un époux sur l’autre, dû aux différences de caractère, ce n’est pas grave, certains peuvent même y trouver leur compte.
    Par contre s’il s’agit de priver l’autre de sa liberté, voire d’utiliser de violence, là privé ou pas ce n’est pas admissible car on n’est plus dans le domaine de la liberté justement.

    La liberté c’est ce qui ne nuit pas à autrui, la liberté peut être protégée en en regardant pas ce qui se passe dans al chambre si les deux sont consentants, mais par contre elle consiste à regarder ce qui se passe dans al chambre si l’un des époux/amants nuit gravement à l’autre.
    Donc il faut que la victime porte plainte, c’est à dire rende le conflit public, dans ce cas il n’est plus privé.

    "


    R / J’ ai une question , une femme qui milite dans une association contre la pauvreté , qui se bat pour une meilleure répartition des richesses , qui lutte pour l’ avènement d’ une vraie démocratie , MAIS qui est Musulmane ou chrétienne et donc qui par définition est soumise à son mari dans son foyer , elle n’ est pas de gauche ?"

    pourquoi forcément soumise à son mari ?
    Tout dépend de son adhésion à sa religion, car cela va en fait influencer sur un certain nombre de valeur, qui peuvent être incompatible avec une vrai démocratie.

    Plus les gens sont religieux, plus ils se situent à droite, et moins ils sont religieux plus ils se situent à gauche.

    http://www.cairn.info/loadimg.php?FILE=RFS/RFS_474/RFS_474_0725/RFS_id9782708011564_pu2006-04s_pa01-da11_art03_img007.png

    Les anarchistes, qui sont ceux qui poussent al logique de gauche à son maximum, n’ont ils pas comme devise "ni dieu, ni maitre" ?
    Marx disait qu’il était plus logique d’être socialiste et athée, et ceci en rapport avec une vision matérialiste ( au niveau philosophique ) des choses, Le socialisme et le matérialisme

    philosophique, ainsi que le vrai athéisme ( naturaliste, matérialiste) partagent un principe commun l’immanence ( tout comme l’individualisme ), ce qui les oppose aux principes religieux.

    Si elle a une attitude de gauche, c’est à dire savoir mettre sa pratique religieuse personnelle de côté, et donc défendre la laïcité, et l’émancipation des individus vis à vis des communautés traditionnelles (dont les religieuses), alors elle peut être de gauche.
    Si elle défend une démocratie, non laïque , contrôlée par la religion, une société dominée par la religion, même si elle défend une politique sociale forte, elle n’est pas de gauche.




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    epicure 4 septembre 2012 17:41

    Robespierre a appelé, dans le contexte de double guerre, une répression contre les leaders, pour que les subordonnés cessent les combat.
    Je te parle de la grande terreur qui pendant 2 mois va permettre des arrestations et condamnations arbitraire .
    I faut rappeler que ceux qui sont restés au commandes pendant ces deux mois, ont aussi participé à la chute de Robespierre, et qu’après sa chute, ils ont voté pour la continuation de la terreur. Et qu’enfin ils ont été jugés pour leur rôle dans la terreur.

    La condamnation de Robespierre, c’est l’alliance des terroristes avec la plaine qu ne voulait plus de la terreur. C’est une coalition hétéroclite, mais dont la position par rapport aux excès de al terreur n’est pas le point de ralliement mais bien l’opposition à Robespierre, et aux jacobins alliés de Robespierre..



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    epicure 3 septembre 2012 04:12

    @par machiavel1983 (xxx.xxx.xxx.227) 1er septembre 18:54

    Les libéraux étaient à gauche des partisans de l’ancien régime, mais par rapport à la gauche ils sont à droite. Et dans les libéraux tu as ceux qui s’identifient sur les questions économiques qui se classent à droite, et ceux qui se posent plus sur les questions sociétales, et se situent plus à gauche.

    L’opposition radicale aux idées de l’ancien régime, c’est le courant de robespierre qui en était porteur, ainsi que les babouvistes. Et ce sont ces idées de la convention, de la déclaration de 1793, de la constitution de l’an I qui vont servir de base à la gauche, jusqu’à l’apparition du socialisme. Et par rapport à tout ça, les libéraux de l’époque sont en fait déjà à droite,à défendre le nouvel ordre social, où la bourgeoisie a remplacée la noblesse.

    En fait l’opposition en France droite/gauche est plus radicale que celle entre les tories et travaillistes, parce que la gauche française est plus à gauche que les travaillistes sur certains thèmes : comme la république, la laïcité etc...

    L’opposition en France n’est pas une copie de l’Angleterre, mais juste le même phénomène qu se répète des deux côtés de la manche : l’opposition entre les modernes et les anciens, pour faire simple, les modernes regroupant deux courants divergents la gauche et les libéraux. Même si l’opposition n’avait pas existé en Angleterre, elle aurait existé en France. Car la France contenait déjà tous les ingrédients culturels d’une telle opposition.


    De Robespierre à Jaurès , en passant par la Commune de Paris ( seule révolution vraiment de gauche en France ), la gauche française, va se baser sur une logique humaniste, individualiste universaliste.

    Alors que les libéraux historiques eux se basent sur la logique libérale, individualiste particulariste. Par libéraux historique je parle des girondins, des feuillants etc... qui maintiendront une monarchie avec suffrage censitaire, qui a voté la loi le chapelier, etc... C’est à dire qui défendent la société vue par voltaire, dénoncée par chouard : "une société bien organisée,est celle où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne."

    Et entre les deux tu as des mouvements qui prennent l’une ou l’autre logique selon les thématiques, c’est la gauche bourgeoise, héritière des girondins, défendant la république, la laïcité, combat le racisme etc... mais libérale du point de vu économique. Humaniste mais pas trop quand il s’agit de défendre les intérêts économiques. mais ceux là se situent au centre gauche

    Et donc tout ce monde s’opposait à l’extrême droite, les chevaliers défenseurs du noble et de l’évêque, dont la logique repose sur des principes autoritaires et particularistes.

    Les conservateurs eux viennent de ce courant, mais plus pragmatiques que l’extrême droite, ils se sont adaptés au capitalisme et au libéralisme, pour en faire des outils de maintient de l’ordre de la société, donc ils sont entre une logique d’extrême droite et une logique libérale.

    Pour compléter le tableau il manque la gauche autoritaire, qui délaisse l’aspect humaniste et démocratique, individualiste , au profit d’une logique universaliste plus autoritaire. Notamment les mouvements révolutionnaires qui privilégient la révolution par une élite révolutionnaire ( que rejetait Marx par exemple ). Chez cette gauche, l’accent est mis sur l’égalité économique, mais délaisse les aspects plus sociétaux, et est capable de sacrifier au final la démocratie.

    Mais le combat laïque a fait parti intégrante de la gauche, c’était une revendication de la Commune de Paris. C’est Jaurès lui même qui était conscient que le combat politique ne pourrait se tourner vers le combat social que si la question laïque était résolue. D’ailleurs une fois ce point réglé avec l’affaire dreyfus, Jaurès et Clémenceau s’opposeront sur les questions sociales. Du point de la vrai gauche, l’émancipation vis à vis de al religion, et l’émancipation vis à vis du capital vont de pair.

    Et donc du point de vu de la vrai gauche, le but étant l’émancipation humaine, l’aspect sociétal importe autant que l’aspect social. Car c’est une vision globale de la société et de l’humain qui est en jeu. Du point de vu de la logique de gauche, les problèmes sociaux et sociétaux relèvent des mêmes problématiques de l’émancipation de l’être humain vis à vis des aliénations/oppressions.

    Si tu rejettes les questions sociétales, c’est que tu ne défends pas l’émancipation des individus/humains ( la fin ultime de la gauche ), et donc que tu n’es pas plus à gauche que les "socialistes" et radicaux -socialistes, comme eux tu sacrifies des valeurs et des combats de gauche, pas les mêmes.





  • 1 vote
    epicure 1er septembre 2012 19:00

    bizarrement, Robespierre était absent du comité pendant un mois avant le 9 thermidor, alors que la grande terreur a durée 2 moins environ.
    Ce n’est pas Robespierre qui a lancé la grande terreur et qui l’a entretenue pendant qu’il n’"était pas là.
    Après les événements de thermidor, les vrais responsables politiques de la terreur étaient encore à la convention et prônaient la continuation de la terreur :
    Barère, de Billaud-Varenne et de Collot d’Herbois, qui avaient participé à la chute de Rpobespierre le 9 thermidor.
    Ils étaient d’ailleurs surnommés les terroristes.

    Après la condamnation de Robespierre et saint just, il y a eu un procès contre les vrais artisans de la terreur. Ceux qui ont pris des décisions pour qu’il y ait un grand nombre d’exécutions aveugles.



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    epicure 1er septembre 2012 18:12

    @par gerfaut (xxx.xxx.xxx.174) 1er septembre 06:43

    des généralités qu font fi de certains éléments.
    Par exemple Robespierre s’est élevé contre les massacres sans distinction par certains officiers. Il n’ n’a jamais ordonné le massacre sans distinction de population, donc il n’est pas responsable de ce que certains appellent le génocide vendéen.
    Robespierre était un modéré parmi le comité de salut public, comment cela se fait qu’on fasse porter la responsabilité des massacres etc... alors qu’il les a condamnées.

    Et tu oublies la loi votée par le comité de salut public dont faisait parti Robespierre :

    Le décret de destruction de la Vendée (1er août 1793) :

    Article 8 : Les femmes, les enfants et les vieillards seront conduits dans l’intérieur ; il sera pourvu à leur subsistance et à leur sécurité avec tous les égards dus à leur humanité. »

    Donc les accusation de volonté génocidaire sont mensongère, ce sont des individus qui pris les mesures génocidaires, et Robespierre n’en fait pas parti.

    Et si on lit bien l’appel de Robespierre à la terreur :

    Le 12 août 1793, Robespierre déclare à la Convention :

    « Que le glaive de la loi, planant avec une rapidité terrible sur la tête des conspirateurs, frappe de terreur leurs complices ! Que ces grands exemples anéantissent les séditions par la terreur qu’ils inspireront à tous les ennemis de la patrie ! »

    Il ne s’agit pas de massacrer les populations entières, d’aligner des milliers de gens à l’échafaud, mais de réprimer les leaders, pour que la peur fasse revenir leurs suivants à de meilleures dispositions. Il y avait deux guerres en même temps, une guerre civile et une guerre internationale.
    Pour être terrifié , il faut être vivant.
    Comme s’est formulé, Robespierre pensait qu’en éliminant les leaders ennemis de façon impitoyable les guerres s’arrêteraient plus vite.



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    epicure 1er septembre 2012 17:36

    @par Walid Haïdar (xxx.xxx.xxx.98) 31 août 23:01


    C’est la gauche tout court qui critique l’idéologie bourgeoise, pas que l’extrême gauche ( appellation qui regroupe un peu tout et son contraire ).
    Après tu as les bourgeois de gôôôôche qui sont au centre gauche.
    Tu as tout à fait raison, entre l’extrême droite et les libéraux, c’est avant tout une histoire d’intérêts, de places dans la hiérarchie. L’extrême droite défend une hiérarchie rigide, alors que les libéraux défendent une hiérarchie qui se veut "plus morale", ceux qui ont du succès sont au sommet de la hiérarchie (pour simplifier). Pour l’extrême droite le libéralisme c’est le chaos, celui qu était en dessous peut se retrouver au dessus, pour les libéraux l’extrême droite c’est injuste, parce que le fils de ... même s’il est incompétent aura les honneurs et les privilèges que ne pourrait pas avoir quelqu’un de compétent, d’entreprenant, mais qui serait moins bien né.

    la distinction social et sociétal, permet de distinguer 3 gauches :
    gauche sociétale, mais plus libérale au niveau économique, c’est le centre gauche : PS actuel + PRG, la gauche libérale
    gauche sociale, mais plus conservatrice/autoritaire au niveau sociétal et en général politique aussi, les staliniens et apparentés à l’extrême gauche principalement.
    gauche sociale-sociétale, conjuguant à la fois le social et le sociétal dans une visin unique globale, c’est les anarchistes, jaurès, etc... et dont le programme du front de gauche se veut l’héritier.

    Le problème de la gauche sociétale, c’est qu’ils sont dans une culture libérale, il pensent faire un parallèle entre libéralisme économique et libéralisme sociétal, alors que ce dernier, du moins en France repose sur une culture égalitaire/universaliste, totalement absente dans le libéralisme économique (sauf dans la marge). Donc pour eux il n’y a pas de contradiction.

    Mais tu as raison, si on regarde bien, les deux questions sont liées d’une façon ou d’une autre.
    Par exemple, il fallait en 1905 régler la question de la laïcité pour entamer la politique sociale.
    La féminisation du travail pendant les gueres a un effet bénéfique sur lesmoeurs après, où la femme est mieux considérée, plus libre.
    La révolution sociétale des 60’s s’est faite dans le cadre des 30 glorieuses, après des années de prospérité, d’amélioration des conditions de travail, de vie, l’amélioration du niveau global de formation, etc... C’est dans ce cadre que la jeunesse et les femmes ont revendiqué plus de liberté que ce que permettait la société à cette époque.
    D’ailleurs il suffit de voir avec les "30 piteuses" on a au contraire vu le retour de valeurs anciennes, conservatrices, que la dégradation sociale des politiques néolibérale ont favorisées. C’est encore plus flagrant avec les états-unis dont l’offre politique biparti se rapproche de plus en plus vers l’extrême droite.




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    epicure 31 août 2012 18:15

    "une société bien organisée,est celle où le petit nombre fait travailler le grand nombre, est nourri par lui et le gouverne."

    Voilà la morale des Lumières qu’il critique, qui n’a rien à voir avec l’officielle sur les droits de l’homme etc.... Au contraire, il défend j’ai l’impression les idées de la révolution officielle.
    Il reproche à voltaire, et à d’autres Lumières, d’avoir derrière des beaux discours humanistes, des intentions moins honnêtes, moins humanistes dans les intérêts du petit nombre, les plus riche contre les pauvres. qui formaient le grand nombre.

    Parce qu’en fait la vrai révolution, malgré la terreur c’est les jacobins, et notamment Robespierre, qui l’on faite :
    la république, le suffrage universel, l’abolition de l’esclavage, etc....
    Et même la devise de la république vient de Robespierre : liberté, égalité, fraternité.

    Le courant bourgeois des Lumières a abolit la monarchie de droit divin et le féodalisme, mais ni la monarchie elle même, ni l’esclavage, a fait le suffrage censitaire où seuls les riches pouvaient voter et être élus, ils ont interdit toute associations de travailleurs (loi chapelier), etc.... mais rien de l’héritage humaniste et démocratique de la révolution.