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Les commentaires de Rounga



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    Rounga Rounga 9 mars 2016 13:24

    @Azizanie
    Je me méfie des interprétations consistant à voir dans le moindre micro-événement (et celui dont il est question ici en est un) une logique historique à l’oeuvre, comme si tout individu portait en lui l’histoire de tout son peuple, qui s’exprime en de tels instants de spontanéité. La vérité est beaucoup plus simple : Haziza ne peut pas piffer E&R car Soral s’est moqué de lui et a remis en question la déportation de son grand-père, ce qui l’a amené à le poursuivre en justice. Depuis, E&R se focalise sur les moindres faits et gestes de Haziza, qui à son tour crache son venin sur E&R dès qu’il en a l’occasion. La situation s’est tendue après quelques rencontres au tribunal, et quand Haziza a vu une caméra ERTV il a jugé qu’il pouvait se permettre de leur intimer l’ordre de dégager. Il a aussi trouvé scandaleux que la caméra continue à le filmer après qu’il s’est mis de lui-même juste devant. Nul retour historique de bâton d’une communauté opprimée vers une communauté dominante, mais le simple caprice d’un petit homme qui s’exagère son importance et ne sait pas retenir ses élans de colère. 



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    Rounga Rounga 9 mars 2016 13:05

    Cet événement est un épiphénomène, mais il montre encore une fois la grossièreté de ce personnage, qui pense qu’il peut se permettre de faire partir des gens qui ont le droit d’être là, mais qui n’ont pas l’heur de lui plaire et qui constituent à ses yeux, par leur simple existence, une provocation. Comportement symptomatique d’une nouvelle noblesse qui voudrait bien avoir le droit de rosser du manant en toute impunité quand l’envie lui en prend. Les dérisoires démêlés E&R/Haziza semblent loin d’être terminés, mais en l’occurrence c’est ce dernier qui fait tout pour que la situation ne s’apaise pas. Mais au-delà de ce que cette vidéo nous apprend de plus sur la bassesse du personnage, il n’y a pas de commentaire à faire.



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    Rounga Rounga 14 février 2016 15:44

    @gaijin
    ils envisagent ( a part caycedo mais d’une manière limitée ) l’être comme étant ce qu’il est et non pas comme pouvant être autre chose

    En même temps, c’est tout ce qu’on demande à une science de l’être : dire ce qu’il est. Si j’étudie les escargots, je vais envisager les escargots tels qu’ils sont, et pas comme pouvant être autre chose (des agrafeuses ?).

    tous, de descartes a heidegger comme d’ailleurs freud ne parlent que d’eux mêmes et de l’homme tel qu’il est produit a un moment donné par un conditionnement social et un inconscient collectif donné ........c’est au fond un point de vu fondamentalement chrétien : l’homme est une créature finie parfaite image de dieu etc même si cette racine est inconsciente elle marque toute la pensée scientifique, psychologique ou philosophique sur l’homme ......en sémantique générale ça s’appelle un postulat implicite ...

    Attendez, là vous allez quand même très très très vite dans votre critique. Vous parlez de Heidegger, mais est-ce que vous prenez en compte la notion de cercle herméneutique qu’il a mise en place ? Car justement cette idée de cercle admet l’idée d’un accroissement toujours possible dans l’interprétation qu’on a de l’être. Et même pour le reste des philosophes, ils étudient le plus souvent l’homme sous des catégories qu’ils jugent universelles (la raison, l’entendement, la volonté, le sentiment), justement pour ne pas limiter la portée de leur propos à eux-mêmes et à la société de leur temps. On peut critiquer cette prétention (par la déconstruction, par exemple), mais y voir d’une manière générale le même postulat implicite partout présent me paraît vraiment gros.

    mais changeons de postulat et si on étudiait l’homme en tant que potentiel ?

    Sauf que je ne vois pas quel savoir on peut tirer du simple potentiel. Car quand bien même on ferait des hypothèses sur ce potentiel, il faudrait que celui-ci passe en acte pour qu’elle soit validée.

    c’est la démarche de caycedo qui s’étant frotté a d’autres points de vues sur la conscience décide de créer une méthodologie pour changer le rapport de l’individu au monde ....toutefois la sophrologie n’est qu’un enfantillage au regard de l’immensité des possibilité .....ma conscience, celle de médialter et celle de quelques autres ici est allée bien plus loin c’est pourquoi je dis on a très peu conscience de ce que nous est.

    Attention. Je crois que ce que medialter et quelques autres ont vécu est somme toute banal, et, je vais le dire crûment, sans le moindre intérêt. Nous sommes nombreux à avoir expérimenté des choses singulières, mais il ne faut surtout pas commettre l’erreur de s’y arrêter et surtout d’en parler. Pour moi, medialter est un paumé en matière de spiritualité.

    ce n’est pas quelque chose qui peut être formulé ni perçu dans son ensemble li faudrait élever notre conscience au niveau de la totalité de l’univers pour ça .....

    Dire que le réel n’a pas de sens ne peut être perçu dans son ensemble, et ne peut être formulé que négativement. Donc ça reste compatible avec ce que vous semblez indiquer.



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    Rounga Rounga 13 février 2016 14:09

    @Qaspard Delanuit
    Surtout si vous avez prévu une vidéo.

    C’est prévu, en effet, mais ce sera payant.



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    Rounga Rounga 13 février 2016 14:08

    @gaijin
    ça c’est le point de vue de la science du 19ème siècle

    Non, le point de vue de la science du XIXème siècle (je suppose que vous parlez des positivistes), c’est que les sciences exactes nous permettraient d’atteindre l’objectivité absolue du réel. La définition de la réalité n’a pas changé, ou alors c’est qu’on s’est mis à parler d’autre chose.

    on ignore ce que nous est, précisément, on en a pas ou très peu conscience

    La phénoménologie postule exactement l’inverse, avec le rôle fondationnel du cogito qui pose le sujet comme substrat transcendental de toute certitude.

    le réel a déjà un sens

    Très bien, dans ce cas, lequel ?



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    Rounga Rounga 13 février 2016 14:03

    @Heptistika
    Comment expliquez-vous que des milliards de personnes choisissent de naître dans la misère totale, ou choisissent de naître morts ?

    Parce que choisir de naître n’implique pas de choisir les circonstances accidentelles de son existence. Si on croit vraiment que l’essence de notre être est la liberté, alors nous avons choisi précisément qui nous voulions être, c’est-à-dire que nous avons choisi les caractéristiques essentielles de notre personne. Mais choisir où l’on naît, dans quelles circonstances, cela relève du phénomène et n’a pas de rapport avec le choix nouménal.



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    Rounga Rounga 13 février 2016 13:59

    @ffi
    Être mis au monde n’est pas un choix.

    Pour moi, c’est une déclaration de pleureuse. Si nous avions le pouvoir de modifier le passé et de faire en sorte que nous ne soyons jamais né, est-ce qu’on le ferait vraiment ? En ce qui me concerne, je sais que je ne le ferai pas.



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    Rounga Rounga 13 février 2016 13:56

    @Heptistika
    Le solipsisme est pourtant l’aboutissement de la logique du cogito

    Justement non. Pour Descartes, après la découverte de la certitude de l’existence du sujet, il y a la certitude de l’existence de Dieu, ce qui amène à la certitude de la réalité du monde extérieur, car Dieu ne peut pas être trompeur. De toute façon on peut gloser autant qu’on veut sur le solipsisme, personne n’est capable d’aller au bout de cette logique, et tout le monde est d’avis que si d’aventure quelqu’un y parvenait, sa place serait à l’asile.

    la science a pris le pas sur les affirmations sectaires pour y substituer des explications logiques et pouvant êtres expérimentées : Zeus et les éclairs, la terre plate, le géocentrisme, etc...

    Je ne sais pas d’où sort ce mythe de la terre plate, mais toujours est-il que ça fait 2500 ans que l’Occident sait que la terre est ronde. Sans doute que pour le paysan du fin fond de la campagne, que la terre soit plate était une évidence faute d’y avoir jamais réfléchi, mais en tout cas la religion n’a aucun rapport avec ça. Que la terre soit plate, c’est ce que nous sommes tous amenés à penser naïvement, car le sol sous nos pieds nous semble bel et bien plat. Il en est de même pour le géocentrisme : les religions n’ont pas imposé cette doctrine, mais les hommes y ont d’abord cru car c’est ce qui leur apparaissait comme le plus évident à première vue.

    Je crois que l’être humain tente de résoudre le paradoxe de la Vie par l’absolu, que la recherche de cette dernière est vaine et ne peut qu’amener à une régression infinie de croyances soutenant d’autres croyances soutenant d’autres croyances.

    Je crois tout l’inverse. La régression selon moi ne va pas à l’infini, mais se base sur une intuition première, ce que Pascal appelait la connaissance par le coeur. Nous savons avec certitude qu’un petit nombre de principes sont vrais, même si la raison ne peut le prouver (on sait qu’on aime quelqu’un, sans avoir besoin de régresser à l’infini pour trouver une définition de l’amour, puis une définition de la définition de l’amour, etc.). Mais cette connaissance n’est pas communicable. Le scepticisme absolu ne mène qu’à une régression à l’infini et à un engagement existentiel toujours différé.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 22:17

    Je trouve assez surprenant que des physiciens quantiques posent la question, comme si c’était à eux et à leur discipline d’y répondre. Car, sans avoir vu la vidéo, j’ai l’impression (et donc je peux me tromper, et si on me dément je prends l’engagement de me flageller les bourses avec des orties) que ce qu’ils demandent en réalité, c’est : de quoi la physique quantique traite-t-elle ? En définitive, c’est une interrogation sur la structure ultime de la matière, à son niveau le plus microscopique (si tant est que ce niveau existe). Dès le départ, la question est donc biaisée, puisqu’il y a un lien présupposé dès le début entre "réalité" et "matière". Or rien ne dit que l’essence de la réalité soit identique à l’essence de la matière. Bien plus, avec des arguments un peu sophistiqués, on peut démontrer que la matière n’existe pas, et donc qu’elle ne fait pas partie de la réalité (ça paraît incroyable, comme ça, mais demandez-moi si vous êtes curieux).
    La réalité, c’est ce qui existe indépendamment de tout observateur, de toute représentation, de tout point de vue, de toute intention. Le problème principal qu’on rencontre quand on essaie de définir la réalité, c’est qu’en faisant ainsi on essaie de donner une description qui a un sens minimal pour pouvoir être compris par l’entendement, alors que justement, tout ce qu’il faut abstraire pour parvenir à la réalité (c’est-à-dire tout ce que je viens de dire : observateur, représentation, etc.) est ce qui lui donne un sens. La réalité nue n’a donc aucun sens, et elle semble donc échapper à toute tentative de définition, puisque lui donner une définition, c’est déjà la ranger dans une catégorie dont elle devrait être exclue, et lui donner un sens. Et pourtant, il est certain que la réalité existe. Même le plus sceptique des sceptiques ne peut nier que lorsqu’il quitte une pièce et qu’il y retourne quelques temps après, celle-ci est toujours la même, que quelque chose a conservé l’existence de cette pièce pendant tout le temps où celle-ci n’avait aucun rapport avec ses sens. Si cette pièce est restée la même, c’est donc bien qu’il y a une réalité de la pièce qui existe. Mais ce dont je peux faire l’expérience, c’est seulement la sensation de la pièce, la saisie de cette pièce dans une représentation, dans une intentionnalité qui la rend spéciale pour moi, et le fait que la pièce ne s’évapore pas en mon absence. La réalité n’est donc pas un objet d’expérience, ce qui a poussé Kant à poser le concept de chose en soi pour rendre compte de cet inconnaissable au-delà de la représentation sensible.
    Essayer de connaître la réalité est donc de ce point de vue une tentative vaine. Il nous rester sans doute interdit à jamais d’accéder totalement au versant objectif des choses. En revanche, le côté subjectif reste connaissable, puisque nous sommes justement un sujet. Alors, il ne faut pas se retrancher dans un solipsisme absolu, mais notre subjectivité nous permet de donner du sens à ce que nous vivons, et de comprendre le sens que les autres que les autres assignent à leur réalité. C’est de plus seulement à cette condition qu’on peut se permettre de parler de "réalité sociale", "réalité physique", "réalité psychologique", car ces réalités n’ont aucune raison d’exister de manière différenciée au sein de la Réalité. Rien n’oblige en effet à considérer davantage la réalité sous l’angle de la matière, des atomes, des forces, plutôt que sous celle des rapports humains, des conditions salariales, ou des faits de conscience, des états neurologiques, etc. C’est Husserl qui faisait remarquer que la prétention du positivisme à atteindre l’objectivité grâce au développement des sciences exactes était une chimère, car la notion même de cette objectivité est constituée en amont dans la conscience et dans l’intention du scientifique. Plutôt que de prétendre connaître le réel, il vaut donc mieux lui donner un sens, tout en ayant conscience que ce sens est donné par nous.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 11:58

    @Heptistika
    Pour moi c’est parfaitement l’inverse, je crois que l’on peut ici que convenir d’un désaccord, c’est je crois c’est là une différence fondamentale et irréconciliable.


    Enfin, c’est pas comme si j’avais donné une bibliographie détaillée, non plus, hein.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 11:36

    @Heptistika
    Il est où votre article sur le dialogue musulman-taoïste ? Ou hindoue-protestant ? Histoire de rire un peu ? 

    Je connais moins bien l’islam que le christianisme et les spiritualités asiatiques, mais déjà avec Attar, Rumi, Ibn Arabi, Saadi, on peut faire une lecture du Coran tout à fait compatible avec le reste.

    Pour le protestantisme, en revanche, j’aurais plus de mal à trouver. Je ne vois d’ailleurs toujours pas ce qu’on peut trouver au protestantisme, qui pour moi est plus une émanation d’une idéologie de classe comportant des références religieuses qu’une spiritualité.

    Tout le monde sait que le christianisme du nouveau testament est imprégné en partie par le bouddhisme, c’est d’ailleurs la seule chose qui le rende moins profondément débile que le premier

    C’est Schopenhauer qui le premier a lancé cette idée, mais pour ma part je suis d’avis que le christianisme est déjà contenu presque en entier dans le judaïsme, et vient pour le parachever en le faisant sortir de sa gangue tribale et légaliste.


    et de toute manière, quelques similitudes ne peuvent en aucun cas faire table rase de toutes les incohérences et contradictions.


    Les similitudes sur les points les plus essentiels font au contraire table rase des incohérences et contradictions superficielles. C’est un peu ça, le but de mon article.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 10:43

    @Rounga
    Et je l’ai montré plus en détail ici.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 10:34

    @Heptistika
    Euh...Je viens au contraire de montrer qu’ils convergent exactement.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 10:22

    @Qaspard Delanuit
    L’être n’a pas besoin d’être rendu libre, il est libre par essence, par le fait d’être. La liberté est au départ (contrairement à l’opinion commune).


    C’est pour ça que Schopenhauer rajoutait que la pierre aurait raison de se croire libre.



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    Rounga Rounga 12 février 2016 10:19

    @Heptistika
    Sympas comme analogie, mais elle échoue en cela qu’un enfant doit déjà naître au préalable afin de se retrouver sous la coupe de ses parents, à quel moment sa volonté a fait ce choix ?


    Les bouddhistes disent que si on naît c’est de notre propre faute. Au début, il n’y a que l’unité primordiale indifférenciée, mais arrive à un moment donné le désir de s’individualiser, de se différencier, ce qui nous fait advenir à l’existence individuelle. L’histoire d’Adam et Eve ne raconte pas autre chose, et c’est pour ça que naître est un péché, c’est-à-dire une déviation par rapport à notre nature originelle. Cependant, le versant optimiste de cette doctrine est que nous pouvons réintégrer l’unité primordiale, mais cette fois avec le bénéfice acquis grâce au développement d’une personnalité. Voir la parabole du fils prodigue ou les 10 étapes de la vache.

    L’homme est comme une production de l’être en dehors de l’Infini.

    Pourquoi sortir de l’Infini ? comment rentrer dans l’Infini ? c’est là tout le problème de l’homme.

    Il doit sortir de l’Infini pour établir son moi et déployer sa personnalité ; il doit rentrer dans l’Infini pour prendre place dans l’éternelle Béatitude.

    Car le bonheur est la fin suprême de l’être.

    Mais il faut rentrer dans l’Infini sans s’y confondre, et cependant il faut en avoir la nature pour en posséder le bonheur.

    Or, la personnalité se déploie en pénétrant dans le mérite, et le cœur se divinise dans l’amour. Le mérite est la forme qui rend l’homme visible au milieu de la Gloire, et l’amour est le signe de race qui doit le réunir à Dieu.

    L’amour étant la félicité de l’Infini, l’homme ne pourra participer à la félicité qu’en participant de l’amour. Mais il faudra que l’homme, qui d’abord n’était pas, constitue sa personne, par le mérite, pour contenir cette félicité.

    Tels sont les éléments de la formation de l’homme.


    Antoine Blanc de Saint-Bonnet, La Douleur



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    Rounga Rounga 12 février 2016 10:04

    @Jean-Pierre Llabrés
    Éternel : Qui est sans commencement ni fin.
    Immortel : Qui a un commencement mais n’a pas de fin.

    Voilà. Merci de ne pas les confondre.

    Vous voyez bien que les deux sont essentiellement différents, car dans l’éternité le temps ne peut pas exister.

    Un être immortel se trouve à un temps t de son existence, qui le sépare de sa naissance, mais ne peut jamais atteindre la fin de son existence, qui se trouve à une distance temporelle infinie, qu’il ne pourra jamais parcourir.

    Un être éternel ne peut exister dans le temps, car l’instant où il existerait se trouverait à une distance infinie de sa naissance, et la durée qui aurait dû l’amener à cet instant ne peut pas avoir été parcourue. Et comme on peut faire ce raisonnement pour tous les instants de la vie de cet être éternel, on en déduit qu’aucun instant n’existe pour lui, et par conséquent : soit il n’existe pas, soit il existe en-dehors du temps. L’éternité, ce n’est donc pas une durée indéfiniment prolongée des deux côté, c’est l’absence de temps.

    Immortel et éternel sont donc deux choses de nature complètement différentes. Le paradis et Dieu sont définis comme éternels et non comme immortels. Ce sont les dieux de la mythologie grecque qui sont immortels.




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    Rounga Rounga 12 février 2016 09:33

    @Qaspard Delanuit
    L’image de la pierre est utilisée par Spinoza dans sa correspondance, elle a le mérite de résumer avec une image simple toute la philosophie qu’il a développée dans son Ethique. Selon le système spinoziste, la pierre est parfaitement analogue à l’être humain, dans le sens où elle est parfaitement déterminée à être mue d’une certaine façon. Et justement l’analogie reste valide car pour Spinoza, rajouter une conscience à la pierre ne change rien à ce déterminisme, puisque cette conscience est elle aussi entièrement déterminée. C’est une donnée qu’on peut introduire en plus sans rien modifier au problème, et c’est pour cette raison que l’analogie reste valide. L’opinion commune dit que c’est la conscience qui nous rend libres contrairement aux objets inanimés, Spinoza répond qu’elle nous donne seulement conscience de nos appétits, qui sont déterminés eux aussi, et que cette conscience de son propre appétit n’est pas identifiable à la liberté. Ce qui rendra la pierre libre, c’est la connaissance de la nécessité qui la détermine à rouler, qui trouve sa source dans la connaissance de Dieu.



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    Rounga Rounga 11 février 2016 23:49

    @medialter
    Je ne vois pas où il y a de la moralisation dans ce que j’ai décrit. Au contraire, c’est un point de vue purement énergétique. J’ai pris l’exemple de la drogue non pas pour dire que la drogue c’est mal, mais parce qu’on dissipe son énergie en devenant accro à certaines substances. Après, je ne fais que vous retranscrire ce que j’ai lu, ce n’est pas une doctrine à laquelle j’adhère, même si elle a du charme en raison de son originalité.



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    Rounga Rounga 11 février 2016 18:41

    @medialter
    En fait c’est une hypothèse envisagée par Ouspensky (Un nouveau modèle de l’Univers), donc c’est sûrement une théorie issue de la théosophie de Gurdjieff. L’idée de base est qu’il n’y a pas de raison particulière que notre temps propre soit en ligne droite, et qu’il existe une seconde dimension de temps qui lui permette de "boucler". A la fin on retourne au point de départ, avec plus ou moins d’énergie spirituelle en fonction de ce qu’on a fait au tour précédent. Si on se laisse aller, par exemple si on devient junky, on entamera sa vie suivante avec moins d’énergie, et on court davantage le risque de recommencer un chemin de vie néfaste, au point qu’après un certain nombre de tour on finisse par ne plus naître du tout. En revanche plusieurs cycles vertueux nous rendraient capables de nous réincarner en quelqu’un d’autre, mais dans le passé. Ouspensky émet l’hypothèse que ce qui est mis en scène dans les Evangiles serait une sorte de tableaux des personnages que l’on est amenés à jouer selon son mérite. La pire punition serait de se réincarner en Judas (négativité par excellence, trou noir duquel on ne peut échapper), et la récompense suprême serait d’être le Christ (dernier degré de perfection humaine, seule issue pour sortir du jeu). Bon, après, je ne vois aucune raison qui puisse nous faire penser que c’est comme ça que ça se passe, mis à part les sensations de déjà-vu, qui seraient le seul maigre indice en faveur de cette théorie, mais c’est amusant.



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    Rounga Rounga 11 février 2016 18:12

    @medialter
    Et si on se réincarnait en nous-mêmes ? On meurt, et juste après on se réveille dans le ventre de sa mère en ayant oublié tout ce qui s’est passé, pour tout revivre à l’identique. Comme si on rejouait toujours au même jeu en reprenant tout depuis le début jusqu’à ce qu’on débloque un bonus nous permettant de passer au niveau suivant.