Merci pour cet article.
Notre système est autodestructeur par essence et nous sommes tous responsables de sa continuité. Nous avons l’opportunité de faire une série de choix la où nous vivons. Choix collectifs (initiatives de Transition par exemple) ou individuels (retrouver le sens et le plaisir de faire soi même par exemple) vont de pair.
Merci pour le partage.
Voici une conférence à voir : http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=zAfYtfMhvbw#
L’homme doit s’adapter et s’adaptera au système productiviste, il se pliera à la méga-machine comme le reste de la vie (forêts, océans, ressources, animaux, plantes, air,...).
Vive la croissance, la compétition et la concurrence. La décroissance est une solution figée sans avenir...
Merci Marc pour tes actions médiatiques. Quel courage tu as de te battre contre des croyants .
@+
Marc
Il ne s’agit pas de malthusianisme mais de remise en cause d’un mode de vie qui n’est pas généralisable et, en vue des limites physiques de la planète, voué à disparaître.
Ceci dit, un être humain a besoin d’une certaine quantité de surface pour vivre, manger, etc. Chercher la croissance démographique à tout prix, pourquoi faire ? Vous êtes dans des mythes.
Ce n’est pas q’un problème d’énergie. Si même nous aurions de quoi produire de l’énergie démesurément et sans fin, les pics de l’eau, de l’étain, du cuivre, de l’acier galvanisé, du zinc,… Bref, les pics de toutes les ressources limitées et exploitées par notre système actuel, sont des constats géologiques bien réels. Et si même nous pouvions exploiter toutes ces ressources sans fin et démesurément, quel serait l’intérêt en tant qu’être humain ? Mener une vie boulimique, ça vous plait ? On ne sait jamais… Effectivement, revenez les pieds sur terre. Elle est ronde la terre.
Les ressources ont toutes leurs propres cadences naturelles de fabrication. Vouloir forcer cette cadence, c’est épuiser la ressource. Non seulement nous forçons cette cadence mais nous la forçons de manière exponentielle et sans limite !
Comme le dis machiavel, nous sommes très loin d’être en mesure de puiser les ressources de l’espace.
Vouloir prolonger notre système économique actuel relève du suicide ou de la folie.
Bonjour,
merci pour ce message constructif.
Sachez que je ne suis pas le réalisateur, je vous recommande de le contacter directement pour faire part de vos remarques.
A bientôt
Marc
Je consacrerai très prochainement un article (vidéo) pour clarifier et
expliquer ces thématiques. C’est une vidéo que j’ai trouvé très
explicative, en particulier pour les personnes qui ont foi au progrès
mais aussi pour les personnes "dans l’alternative" comme toi et moi.
A bientôt
Marc
Cassia, merci pour le partage.
Préservons les semences "illégales", cultivons-les, partageons-les,... Faisons tout pour sauver notre patrimoine commun.
Bonjour,
Je ne suis pas l’auteur de ces vidéos, je vous prie de m’excuser pour ce désagrément.
Par ailleurs je crois que l’auteur lui même n’est pas responsable des publicités.
Je vous recommande l’extension Adblock Plus qui permet de bloquer les publicités.
https://adblockplus.org/fr/
Bonjour,
Le mot décroissance a été choisi car c’est un mot provocateur et irrécupérable par le système capitaliste.
On a eu un bel exemple avec "développement durable" ayant été repris comme slogan des transnationales les plus polluantes,...
Le mot décroissance fait toujours débat au sein du mouvement, doit on continuer à l’utiliser ou pas... Certains l’utilisent d’autres préfèrent parler de sobriété choisie, heureuse, etc...
Pour ma part, je pense que le mot décroissance n’est pas vraiment négatif. Prenons exemple sur désintoxication, dépollution,... :)
Chacun son avis sur son appellation, l’essentiel est ce qu’il y a dedans.
Ce n’est pas du vide sans aucun sens, ce n’est justement que du bon sens.
Procéder au changement concret, collectivement ou individuellement la ou nous sommes, Voilà les solutions nécessaires et pleinement faisables.
Cela est effectivement l’un des grands piliers qu’il est nécessaire d’ériger si l’on participe un tant soit peu à une transition de l’après pétrole.
Ce que nous échangeons ici n’est forcément que de la théorie, voilà peut être pourquoi vous trouvez ça vide ?
Il ne s’agit pas de voir tout en noir ou tout en blanc.
Nous sommes dans une période de transformation viscérale.
C’est le moment d’agir à l’aide des moyens que nous avons, je me répète, collectifs ou individuels. Voilà tout.
Ne négligeons pas les aspects théoriques mais n’en faisons pas non plus une finalité, cela servirait au mieux à faire grossir les têtes.
Concrètement, je peux vous présenter des alternatives qui ont déjà fait leurs preuves.
Je comprend votre désarroi face à la difficulté présente mais nous ne pouvons nous en tenir à un pessimisme à l’âme triste.
Que pouvez vous faire sinon de trouver des moyens pour construire des alternatives et in fine de les mettre en place ? Regarder la chute ?
Il ne s’agit pas de fermer les frontières ni de mettre toutes les personnes de même origine ensemble.
Il s’agit de s’autogérer démocratiquement là ou nous vivons point à la ligne.
Nous vivons une convergence de crises (économique, politique, sociale, écologique, humaine).
Toutes sont complémentaires et prennent leurs racines dans un paradigme productiviste fondamentalement matérialiste engendré par la modernité.
Repenser entièrement la politique est nécessaire mais insuffisant si l’on s’en tient à cette seule mesure.
Il faut que l’on change véritablement de paradigme en prenant non pas un modèle mais une tournure pluraliste.
Celle-ci demande relocalisation de la production et des activités.
Cela doit se faire en remettant notre empreinte écologique à sa juste valeur (1 planète).
Je souligne également l’importance du local qui donne sens à la démocratie :
Il me semble qu’une vraie démocratie demande à être locale puisque nous vivons là ou nous sommes et nous décidons là ou nous vivons.
Plusieurs collectivités régionales sont nécessaires tout en restant ouvertes en créant des ponts entre elles.
Ne vous est-il jamais arrivé de remettre en cause la notion même de PIB, de croissance ?
Ivan Illich et JP Dupuy ont calculé que, si l’on intègre dans le temps de déplacement d’un véhicule son temps d’immobilité dans les embouteillages, le temps passé au travail pour gagner de quoi l’acquérir, payer l’essence, les pneus, les péages, l’assurance, les contraventions (sans même parler des accidents...), ce que l’on peut appeler sa vitesse généralisée ne dépasse pas six kilomètres-heure, soit à peu près celle du piéton. La bicyclette, dans ces conditions, est très supérieure à l’automobile !
Le système de transport en automobile est certainement le plus inefficace de tous ceux inventés par l’homme, et on parle de progrès !
Bonjour,
permettez moi de dire que l’obsolescence programmée ne relève en rien d’une théorie ni d’un complot et encore moins d’une théorie complotiste.
C’est un fait.
Non seulement l’obsolescence matérielle, mais aussi plusieurs types d’obsolescence : la mode (qui se démode), l’obsolescence "perçue" qui nous pousse à jeter les choses malgré leur parfait état.
La raison en est simple et se trouve dans notre système économique (de croissance).
Cela a été sciemment conçu par nos économistes de l’après guerre.
Pour ne prendre qu’un exemple, voici ce qu’a dit Victor Lebow, pour relancer l’économie :
"Notre économie extrêmement productive[…] exige que nous fassions de la consommation notre mode de vie, que nous convertissions en rituels l’achat et l’usage de biens, que nous recherchions dans la consommation notre satisfaction spirituelle, notre satisfaction égoïste. […] Il faut à un rythme de plus en plus soutenu consommer, brûler, user, remplacer et jeter des objets".
Cet état de fait est désormais d’actualité et se nome "société de consommation".
Vous avez répondu à une partie de votre propre question rien qu’avec un mot : l’éducation.
L’institution scolaire participe en effet à l’entreprise de la désinformation et est un puissant véhicule d’occidentalisation du monde.
je vous recommande le livre "une société sans école" d’Ivan Illich. Vous y trouverez certainement des éléments de réponse.
Nous sommes face à un changement de paradigme nécessaire.
Il est temps de comprendre que la violence amène la violence. C’est irréfutable.
Nous avons le pouvoir de détruire mais nous avons le pouvoir de construire, sachez-le.
@Voter Après la Monnaie
Effectivement, cher VoterAM, il n’y a pas de "solution idéale".
Je dois avouer que je n’ai pas (encore) fait d’études historiques sur la monnaie. Néanmoins, ce que vous dites semble cohérent.
Il faudrait, toutefois, faire des recherches plus approfondies concernant la rareté de la monnaie (pour ma part).
Il serait bon de référencer de la documentation, des ouvrages, sur votre site.
Cela permettrait à plus d’un d’être + éclairé, même si cela semble être simple pour vous.
Bien que je trouve votre système d’échange convenable, il serait sage de proposer non pas 1 système d’échange mais une multitude de moyens.
Cela représente, je le sais, un sacré boulot.
Cela permettrai d’avoir une vision plus large de la chose et d’être dans une tournure pluraliste, ce qui est, j’en suis convaincu, une source de richesse humaine.
L’idéal serait de faire un registre reprenant différents moyens d’échange sans monnaie.
Ce ne sont là que mes avis, je ne souhaite nullement "attaquer" vos idées mais y apporter un plus, ayant un grand respect envers vous.
Marc.
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