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Les commentaires de herve_hum



  • 1 vote
    herve_hum 15 septembre 2014 19:38

    Franchement, entre une pollution visuelle et une pollution radioactive, si on a pas d’intérêt financier important, faut être le dernier des idiots (pour rester poli) pour hésiter entre l’éolien et le nucléaire qu’on nous a vendu.

    Dans l’état actuel des choses, le coût pour dépolluer et démonter les centrales nucléaires sont estimés en milliers de milliards d’euros. En fait, c’est juste pour se donner du courage car en réalité on sait pas vraiment comment faire

    Alors l’éolien comparé au nucléaire, c’est du... Vent. Car démonter une éolienne, c’est pas bien compliqué et cela ne défigure le paysage que le temps qu’elle sont en service. Par contre, une centrale nucléaire qui pète comme Fukushima, BlueMan sera mort sans rire. 

    Et perso, je n’aime pas plus ces éoliennes géantes et les lobbys quels qu’ils soient. D’autant que niveau scandale politico financier, la privatisation des barrages hydrauliques c’est pas mal non plus.



  • vote
    herve_hum 15 septembre 2014 16:29

    Mao-Tse-Toung,

    pour le point 1 concernant votre remarque sur Delamarche, d’accord avec vous, c’est simple.

    Pour le point 2, je dis bien que techniquement c’est facile, c’est humainement que c’est difficile. Comment en effet faire en sorte que les riches acceptent de ne plus toucher l’usure ? Autrement dit qu’ils aident les pauvres à s’émanciper alors même que leur statut est lié à la servitude des classes moyennes et à l’esclavage des pauvres ? D’autant que cette émancipation aboutirait à la remise en cause de la propriété des moyens de productions. Contraire donc à leur propre intérêt...

    Pour votre remarque sur Sapir, c’est l’évidence même ! Seule la révolution peut effectivement résoudre le problème de la dette. Mais comme dit au dessus, celle ci ne peut en aucune manière être limité à la monnaie, mais toucher les moyens de productions. Sinon, c’est remettre les compteurs à zéro pour repartir de plus belle et toujours pour les mêmes gagnants, les propriétaires des moyens de productions. Sauf que la propriété ne repose pas sur une réalité factuelle, mais du rapport de force entre les classes sociales. La seule propriété qui soit une réalité factuelle est celle de la Terre elle même.

    Je n’ai pas de méthode, mais un fil conducteur, le principe de responsabilité, dont il me reste à écrire encore deux articles au moins pour rendre clair l’ensemble.

    Maintenant permettez que je critique votre affirmation

    La base du système capitaliste c’est de VIVRE à CRÉDIT 

    Non, la base du capitalisme c’est d’exploiter le temps de vie d’autrui à son profit personnel. Posséder 10 000 hectares de terres arables ou 1 milliards d’euros sans personne d’autre que soi même, ne fera pas de vous un capitaliste, mais un prolétaire car vous devrez vous exploiter vous même.

    Le capitalisme naît de la propriété privé, donc avec le système monarchique qui permet d’exploiter autrui. Le premier capital est la terre, l’espace. La monnaie vient ensuite, mais n’est que la suite logique du capitalisme terrien. Celui qui vit à crédit n’est pas le capitaliste, mais le prolétaire, car il doit toujours échanger son propre temps de vie au service du noble et ensuite du bourgeois pour survivre.

    La monnaie n’a jamais été un moyen d’échanger des biens et services, mais la mesure de la valeur du temps de vie dédié au service d’autrui. Cela parce que comme l’ont si bien analysé Ricardo et Marx, dans un produit, seul coûte le travail humain, tout le reste est gratuit. Mais de ne regarder que le prix des biens permet effectivement d’occulter que ceux ci ne sont que la somme du temps de vie dédié à sa réalisation. Autrement dit, hors mécanisation, un bien ne peut être vendu moins cher qu’en diminuant la valeur du temps de vie de ou des personnes dédiés à sa réalisation. Soit, par une plus grande servitude et esclavage. Résultat, l’ouvrier occidental achetant un produit chinois à bas coût se retrouve favoriser, encourager et complice de la maltraitance des ouvriers chinois de même classe sociale qu’eux. Conséquence de la conséquence précédente, l’ouvrier occidental est un salaud d’exploiteur, un pourri, un putain de capitaliste relativement à l’ouvrier chinois. Conséquence de la conséquence de la conséquence (vous me suivez !?) l’ouvrier occidental donne raison au capitaliste qui vise à le réduire au même rang que l’ouvrier chinois !!! De fait, il se retrouve face à une injonction contradictoire (mais elles sont nombreuses), encourager l’exploitation des ouvriers chinois de même classe que lui, mais refuser que lui même soit exploité de la même manière par les mêmes capitalistes. le problème est humain, non technique.

    Question, avez vous lu au moins un seul des articles mis en lien ?



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    herve_hum 15 septembre 2014 11:42

    J’entends par "approche psychologique", le fait que la plus grande difficulté pour l’humain en tant qu’espèce, est d’évoluer au niveau de sa conscience collective.

    Je l’aborde dans mon dernier article en liant l’espace temps à la monarchie et à la bourgeoisie. Mais j’ai bien conscience qu’il faut développer l’idée et qu’en l’état c’est un peu juste et pour beaucoup apparaît comme difficile à appréhender.



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    herve_hum 15 septembre 2014 11:34

    Le reportage du journaliste israélien en fait partie, pour montrer la manipulation des esprits à l’oeuvre dans nos belles médiacraties, mais ce n’est pas à lui que je pensais !

    le lien est ici

    droits, devoirs, responsabilité et nouveau paradigme . qui fait suite à un article précédent abordant la définition de la responsabilité soit, droits, devoirs et responsabilité. Liés de manière indirecte aux articles "pour changer de paradigme I et II"

    Ma méthode s’appuie donc essentiellement sur le principe de responsabilité. Il me faudra écrire la suite, car l’idée est loin d’être arrivé à son terme...

    Comme vous pouvez le constater, j’ai donc bien ne méthode, mais pas de véritable plan pour l’écrire. C’est là mon plus grand défaut !



  • vote
    herve_hum 15 septembre 2014 08:59

    Excusez moi Mao-Tse-Toung

    Pour ce qui est de la méthode, vous en trouverez un aperçu dans cet article les bourses d’activités locales. Elle est bien entendu incomplète et pour l’instant je ne me suis pas attelé à la développer et l’étendre la car dès que l’on dépasse l’échelon local, le système évolue.

    Pour l’approche psychologique, vous aurez une aperçue avec le dernier article que j’ai publié.

    bonne journée



  • vote
    herve_hum 14 septembre 2014 18:52

    Mao Tse-Toung,

     je terminerai en réaffirmant ce que j’écris dans mon précédent commentaire, la mise en oeuvre technique est très facile, tous les moyens techniques étant déjà en place.

    Ce qui est compliqué, c’est la psychologie humaine et seulement la psychologie humaine. Ici, les fondamentaux, c’est l’évolution de la conscience collective. La cause ? La maitrise de l’espace et du temps. Or, on ne contrôle pas l’espace de la même manière que le temps. Pour ce dernier, la seule manière consiste à s’aliéner le temps de vie d’autrui car on ne peut pas accroitre le sien propre comme avec l’espace !

    Mais pour en prendre conscience...

    Voilà, je ne saurai vous perturber d’avantage !!!



  • vote
    herve_hum 14 septembre 2014 14:12

    Merci pour votre réponse, même si elle est des plus laconique.

    Les solutions globales existent, et sont d’une simplicité confondante car finalement tous les moyens techniques et humains sont déjà en place !

    Les moyens techniques sont ceux existants déjà avec les bourses dont il suffit de réorienter l’utilisation au profit de l’ensemble des communautés et non plus au profit d’une minorité cleptocrate.

    La formule magique est celle ci

    Le laisser aller économique commence là où s’arrête les nécessités du contrat social (raison d’être de toute société) et s’arrête là où commence les contraintes écologiques (né du choc entre une consommation exponentielle dans un monde limité).

    Autrement dit, le laisser aller économique est la variable d’ajustement entre les nécessités du contrat social et les contraintes écologiques.

    Le système découle de cela et est très facile à mettre en place techniquement, par contre, convaincre psychologiquement est difficile, car il faut d’abord procéder à un lavage du cerveau encrassé par tant de manipulation et de conditionnement. Paradoxalement on parle de lavage là où il s’agit d’encrassement pour mieux paralyser. Alors, laver le cerveau consiste à lui enlever toutes les saletés accumulés. Car chez moi, le propre est ce qu’on désire et le sale ce qu’on veut nettoyer !

    Mais faut avoir lu Orwell pour comprendre !!



  • 2 votes
    herve_hum 14 septembre 2014 11:40

    Mao-Tse-Toung

    La planche à billet ne peut pas fonctionner longtemps sans prêteurs !

    enfin, elle peut durer en interne un certains temps, tant que la balance commerciale est relativement stable et que les travailleurs japonais acceptaient de recycler l’argent épargné dans la dette publique de manière à ne pas accélérer la dette extérieure. Mais dès qu’il y a déficit commercial, la planche à billet ne fonctionne pas, il faut des prêteurs pour financer le déficit. Jusqu’à présent, le Japon disposait d’un avoir important accumulé dans les décennies précédentes, mais cette réserve s’est épuisée et quand il n’y a plus rien, là, tout s’écroule, car sans prêteurs, la planche à billet ne sert à rien du tout si personne ne veut des billets.

    La solution passe alors par la mutualisation de toute l’économie. Sinon, maintenir le système capitaliste consiste à commencer à vendre son pays aux investisseurs privés, puis ensuite à paupériser la population. C’est la politique des pays du sud de l’Europe, dont la France !

    Mais cette politique ne peut pas gagner, même avec la menace terroriste.

    Quand aux solutions de Delamarche, je ne les connais pas ??? Vous pouvez nous les dires !



  • 1 vote
    herve_hum 13 septembre 2014 23:11

    Là, d’accord.

     en fait, le système perdure en permettant le rachat des biens matériels et immobiliers, c’est à dire en vendant les biens publics aux intérêts privés, mais cela ne peut pas fonctionner, c’est une fuite en avant qui ne peut que signer la fin du système car il se heurte à la résistance et finalement, à l’insurrection des citoyens spoliés. ici, ce n’est plas le prêteur qui est spolié, mais le simple citoyen qui a travaillé tout sa vie pour se payer sa petite maison avec sa petite retraite. Alors, pour contrer cette menace, les gouvernements à la solde des prêteurs arnaqueurs spoliateurs, accélèrent les pseudos menaces terroristes et comme cela ne suffit pas, provoque une pseudo menace de guerre avec la Russie. Mais en fait, le système est tant vérolé qu’il ne peut survivre que par le chaos et la destruction. Sauf qu’à ce jeu là, ben, les prêteurs cleptocrates seront aussi perdant.

    La solution ? Proposer un compromis entre les uns et les autres, et dans ce compromis, ceux qui possèdent les moyens de production et de son financement doivent accepter d’en perdre le contrôle en échange d’un acquis social qui mourra avec eux.



  • 3 votes
    herve_hum 13 septembre 2014 23:00

    Mao, oubli tout ce que tu peux entendre et lire, oubli tout ce que t’as appris à l’école, bref, repart de zéro et là, tout devient simple !

    tant que tu t’accroche au système, rien ne peut changer.

    La solution est des plus simples, mais comme tu l’écris, sortir du capitalisme est universel.

    Dans les faits, rien de plus facile, il suffit de prendre l’existant et de remettre tous les compteurs à zéro, un big bang monétaire avec une reprise en main des moyens de productions et de la bourse, dont le rôle ne consiste pas à spéculer avec la monnaie, mais à équilibrer l’offre et la demande de production. Sauf qu’il s’agit dès lors d’inverser le rapport, soit, de passer à la demande sur l’offre. ou l’offre PAR la demande.

    Conséquence ? la propriété des moyens de productions et de financement ne sont plus privés mais collectifs. De fait, c’est le consommateur travailleur qui décide et non plus une élite possédante.

    La propriété des moyens de productions c’est comme la monnaie, cela ne repose que sur le consensus et non sur une réalité factuelle. La seule réalité factuelle, c’est les rapports sociaux qui déterminent les rapports de forces.

    Tout le reste c’est du blabla. Bref, y a pas à chercher un génie quelconque, mais seulement à s’émanciper d’une élite prédatrice dont le modèle est arrivé à bout de souffle et doit périr ou nous périrons.



  • 2 votes
    herve_hum 12 septembre 2014 10:34

    Partant de l’idéologie mondialiste, c’est-à-dire l’idéologie de l’empire, définie comme "doctrine ou tendance politique visant à l’unité de tous les peuples considérés comme formant une communauté unique.", il l’envisage sous différents angles

    Déjà, il y a une aporie à parler d’idéologie mondialiste et d’idéologie de l’empire.

    L’empire se définit sur la base d’un système hiérarchique de type pyramidal où tout en haut se trouve un empereur avec son élite dominant des peuples. Sinon, ce n’est certainement pas un empire. Cela signifie que l’idéologie de l’empire est mondialiste par nature. Donc, dire que l’idéologie de l’empire est mondialiste est une tautologie. Sauf qu’aucun empire du passé et présent (surtout USA) ne contrôlait la Terre, sinon qu’une partie de la Terre.

    Maintenant, la mondialisation au niveau planétaire étant un fait et non une théorie, elle ne peut être réduite à une simple idéologie. Autrement dit, la mondialisation est un empirisme et non une idéologie de l’empire. La différence repose sur l’inversion du sens. L’idéologie de l’empire est une volonté de domination mondiale par une élite sur le reste de la population constituant les peuple. Alors que la mondialisation étant une réalité factuelle, ne dépend pas de la volonté d’un empire, mais de l’intégration dans la conscience des citoyens constituants tous les peuples habitant la Terre, qu’ils partagent ce même espace (et non plus seulement un empire). De fait, l’élite dominante se retrouve être l’élite parasitaire de trop, car elle se situe là où précisément il n’y à de domination que la Terre elle même.

    L’empire à besoin pour survivre et prospérer d’un système expansionniste, mais dès lors où cette expansion est nulle en terme d’espace, l’idéologie de l’empire ne peut survivre, elle s’effondre sur elle même. Or, la mondialisation est le contraire de l’expansion, elle fait émerger l’idéologie de gestion de l’espace.



  • 2 votes
    herve_hum 9 septembre 2014 14:32

    Faut reconnaitre que Etienne Chouard s’est laissé prendre au piège d’Attali en voulant répondre du tac au tac. Il aurait dû, dès l’instant où Attali prend la parole, la lui laisser et l’inviter à poursuivre en totalité son discours sophiste en lui souriant et en refusant de l’interrompre.

    ceci pour pouvoir mettre en parallèle son propre discours et la réponse faite par Attali. Il se serait rendu compte qu’Attali ignore totalement ce qu’il vient de dire. Et ce serait rendu compte qu’il va continuer ainsi. Chouard explique qu’il n’y a plus de clivage politique réel en raison de la main mise par 1% de la population sur tous les moyens de communications, de financement et des moyens de productions, et Attali fait comme s’il n’avait rien dit !

    S’il l’avait laissé dérouler son discours sans l’interrompre, en refusant de l’interrompre car la ruse d’Attali est de l’inviter à l’interrompre uniquement pour lui faire perdre le contenu de son propre raisonnement et l’amener à réfléchir sur ce que lui, Attali, est en train de dire à cet instant, il aurait pu le prendre à son propre piège. 

    Attali ne s’en est donc pas pris au contenu de ce que disait Chouard, mais à fait une attaque ad hominem et il a gagné !

    Par exemple, l’idée de contrôleur par le tirage au sort, consiste en la transparence de la décision politique et du respect de la parole politique.

    Ensuite, il commence par expliquer que l’information n’est pas neutre et impartiale, mais orienté dans son contenu pour permettre le contrôle des électeurs alors que l’idée de la démocratie est que ce soit les citoyens qui contrôle les élus !

    Mais une fois passé à la moulinette d’Attali, il n’en reste plus rien !

    Attali s’est montré maitre sophiste et Chouard une cible bien facile !



  • vote
    herve_hum 20 août 2014 13:57

    Je ne parle pas de votre liberté d’exprimer votre avis, mais le style fosse septique.

    Le problème de ce style c’est que tous le monde sent la merde, de fait, vous vous présentez comme le seul au monde qui ne sent pas la merde.

    Moi, cela me rappelle fâcheusement le style facho d’avant guerre. Celui qui fut utilisé à l’adresse de Jaurès. La merde c’est pour la pourriture, c’est évident. Mais ne faut il pas être une merde pour faire de la pourriture ?

    Désigner la pourriture est une chose, y plonger dedans en est une autre.

    Je pense qu’il ne tient qu’à vous de sortir de la fosse septique... Et d’y laisser son caca !!!



  • 1 vote
    herve_hum 20 août 2014 11:54

    Je suis contre toute forme de censure, mais faut dire que t’est une sacré tâche, alors je comprends que certains soient tenté de nettoyer la merde que tu laisse à chacune de tes interventions.

    Bref, si tu chiais moins partout où tu passe, ça sentirait moins mauvais pour tous le monde. T’es du genre qui n’aiment que jeter des boules puantes. La question est de savoir si t’exclure de la classe est de la censure ou de l’hygiène.

    Je penche pour l’hygiène !



  • 3 votes
    herve_hum 20 août 2014 11:47

    Excellent commentaire maQiavel pour ne pas dire parfait !

    Qui va dans le sens de ce que je défend, à savoir que la mondialisation en la prise de conscience quelle implique, est le pire ennemi du système capitaliste. Mais comme l’inertie du capitalisme le pousse inexorablement vers la mondialisation... Le chien se mord la queue ! Alors, il fabrique des ennemis là où il n’y en avait pas. Dixit la Russie, cela pour freiner la mondialisation sociale qui par définition unit les peuples au lieu de les maintenir divisés.

    En effet, comment peut on croire qu’il s’agit de guerre économique alors même que tous ces pays font partie de l’OMC pour le commerce ? Absurde. La raison est politique, défendre le système capitaliste contre la menace socialiste où l’ennemi n’est pas Poutine, mais les citoyens qui s’éveillent de partout dans le monde. Poutine est seulement l’unique sparring partenaire crédible pour maintenir les peuples divisés dans un monde où l’argent et le commerce ne connaissent pas de frontières (l’embargo est une plaisanterie). Car à la différence de la guerre froide, il n’y a plus d’opposition de système économique et donc plus de clivage politique autour de systèmes différents opposants les grandes puissances militaires. Ceux qui proposent un autre modèle sont de petits pays que les médias prennent soin d’ignorer.



  • vote
    herve_hum 23 juillet 2014 19:23

    Le problème des oligarchies est une quadrature du cercle qu’ils ont peut être réalisé tardivement, mais je doute qu’ils ne l’aient pas compris. Les évènements récents laissent penser que si.

    La mondialisation réelle de l’économie ne peut avoir qu’une seule conséquence, la destruction de l’oligarchie. Pour rester dominante, elle doit absolument empêcher que la mondialisation se réalise vraiment, mais sans en être accusé, bien au contraire, accuser l’intolérance et le nationalisme des peuples pour mieux les culpabiliser et poursuivre leur domination. en tous les cas, c’est bien ce que je ferais si j’étais de leur coté.

    Bref, c’est ce que dit Orwell avec 1984, un pouvoir arbitraire a un besoin vital d’avoir un ennemi à combattre, qu’il soit unique ou multiple, c’est LA condition absolu sur lequel repose leur puissance. tant qu’il y en a un, la conscience citoyenne peut être facilement contrôlé et manipulé dans le sens que l’on souhaite. Lui faire accepter l’inacceptable, mourir pour des fausses bannières, etc (parce que sans cela, le peuple n’est plus sous pression et peut alors s’ouvrir aux question de justice sociale et d’équité économique. Ils peuvent penser différenmment).

    La rhétorique est de dire "l’’autre est le méchant, et si nous sommes méchant c’est que la cruauté de l’autre nous y force, mais nous ne voulons que le bien des peuples."

    Ainsi, lorsque la conscience prolétarienne s’éveillait à la fin du XIXème et début XXème, fut il urgent de provoquer la guerre sous fausse bannière. Mais ceci n’est qu’une constante de l’histoire basé sur la domination.

    La nécessité du chef naît de la guerre et se meurt par la paix. Comprendre que la paix est le pire ennemi du chef, certainement pas un autre chef, c’est son meilleur ennemi et la paix, son pire allié ! 

    Mais n’attendez pas qu’il vous l’explique... Tant que vous n’avez pas compris cela, vous aurez toujours un temps de retard, autrement dit, manipulé par ceux que vous voulez combattre.

    Car si la conscience s’éveille, c’est par l’effet de "déjà vu", or, la seule chose qui n’ait pas été déjà vu, c’est la mondialisation de l’économie par et pour les peuples. Mais elle a été entr’aperçu et c’est déjà trop...



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    herve_hum 20 juillet 2014 18:53

    Bonjour Cristobool,

    votre premier lien est parfait, voyez la différence entre vous et lui ?

    La présomption d’innocence !!!

    Je suis entièrement d’accord avec lui, c’est ce que j’ai essayé d’écrire et en désaccord avec vous.



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    herve_hum 20 juillet 2014 16:11

    Le chef la donnée essentielle, même s’il y a d’autres éléments dans la force morale, comme la nature de la guerre ou l’importance du gain possible.

    Prenons Surcouf, pour rendre hommage à ce corsaire hors norme. Un extrait pris sur Wikipédia

    Le lendemain, un indiaman de 1000 tonneaux croise le " Cartier ", c’est le " Triton ". Surcouf inclus, ils sont 19 hommes et 4 canons, le " Triton " peut compter de son côté sur 150 hommes et 26 canons. Surcouf sous pavillon anglais, s’approcha du navire puis envoya le pavillon français juste avant l’assaut. L’abordage lancé, les officiers furent rapidement tués, désorganisant ainsi l’équipage, lequel se rendra après une résistance brève mais violente. Surcouf a vingt-trois ans, à la tête de trois navires- le " Cartier, "la " Diana " et le " Triton, sa légende peut commencer.

    Un tel rapport de force, seul le charisme d’un homme comme ce Surcouf peut sublimer la force morale pour lui donner une ardeur invincible. Et il renouvellera l’exploit !



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    herve_hum 20 juillet 2014 12:05

    C’est très marquant de constater qu’un des principe fondamental a déjà été oublié,

    celui de la vertu ! Que voulez vous expliquer à des religieux sur leur religion si votre propre philosophie est dénué de toute vertu et honnêteté ? Si tous les jours elle montre sa propre duplicité, sophisme rhétorique, etc.



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    herve_hum 20 juillet 2014 00:38

    maQiavel,

    en lisant ton article, j’ai fais la même conclusion que toi.

    - Savoir concilier les contraires en discernant leurs mariages possibles,

    - Etre vertueux chez soi,

    - Etre vicieux chez l’ennemi.

    Moi, je me demande qu’est ce qui se passe si d’aventure les deux ennemis sont aussi vertueux l’un que l’autre, ou bien le contraire, vicieux ?!

    La tactique reste la même et c’est celui qui sait avoir un temps d’avance sur l’autre qui gagne. Donc, du plus habile et rusé, peu importe qu’il soit bon ou méchant !

    Parce que fondamentalement, ce qui sublime la force morale d’une armée, est sa foi en son chef. Tout ce que décrit Sun Tzu, repose sur la condition préalable et inconditionnelle, la foi dans le chef qui vous mène au combat. Gagner ou perdre, n’est pas la condition pour le soldat parce qu’il ne maîtrise pas ces données là. La seule chose qu’il a besoin, c’est de penser que celui qui maîtrise ces données là, soit la bonne personne, la meilleure, la plus habile et rusé. Qu’il le soit en réalité ou non est secondaire ... Tant qu’elle (la réalité) n’apparaît pas négative !