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Les commentaires de Guit’z



  • 1 vote
    Guit’z 15 décembre 2015 21:19

    @Bainville

    Mais, rendre à César, n’est-ce pas l’envoyer se faire foutre - lui, sa monnaie de singe (idolâtre car à l’effigie du Prince) et les impôts qui vont avec ?

    Un vieux Rabbin a dit un jour : "Trois choses meuvent ce monde : Volupté, Prostitution, Taxes." Je trouve excellemment résumé par cette phrase, l’ordre temporel sanguinaire - mensonger et spoliateur - de bout en bout. Le plan social sans amour parce que sans Dieu. Comme le sanglier est un super cochon, l’assassin est un super jouisseur.

    Jésus est un anarchiste absolu. Son respect de la loi ? Celui d’un rabbin enterrant pieusement les morts... M’étonnerait pas qu’il se fût converti - pour peu qu’il eût survécu aux intrigues des légistes et autres marchands du Temple...

    Sortir de l’économie n’est pas cesser de faire ce qu’il faut ; juste arrêter de se prendre au sérieux. Si au sérieux qu’on finisse par ne plus penser qu’à la rigolade, jusqu’à se décerner le droit de tuer.

     :->



  • 1 vote
    Guit’z 15 décembre 2015 21:08

    @ tous :

    Beaucoup de commentaires intéressants sur ce fil : du AV comme je l’aime !
     smiley
     



  • 1 vote
    Guit’z 15 décembre 2015 21:06

    @Qaspard Delanuit

    Alors mettons que je me sois mal exprimé (ça arrive, à l’heure de l’apéro :)

    Gardons si vous y tenez l’économie comme signifiant, signifié, tout ce qu’il vous plaira et dont, certes, nous avons besoin. Mais chassons-le comme Sens.

    D’ailleurs l’économie, c’est le calcul des besoins, comme vous le rappelez ; pas la mise en équation du désir ; laquelle est pourtant son orientation historique depuis le premier jour, comme le rappelle l’intervenant dans les autres volets de la vidéo ci-dessus.

    L’économe du monastère est vieux comme le monde. Mais l’économie n’est qu’une invention (comme l’a magistralement montré Serge Latouche dans son pavé sur la genèse du concept) ; un greffon conceptuel pervers, devenu pathologie universelle.

    Et toc !

     smiley



  • 2 votes
    Guit’z 15 décembre 2015 20:10

    @Qaspard Delanuit
    Je voulais dire que l’économie nous éloigne autant de la nature... que de la production. Que l’économie n’a rien à voir avec la satisfaction des besoins - et tout avec la création, par les faux monnayeurs... de fausse monnaie !

    C’est le terme d’économie qui doit être répudié du social - après vigoureux châtiment conceptuel ! - Aristote lui-même, examinant l’activité productive de la Cité, qualifiait celle-ci de chrématistique (tentation de l’or pour l’or) : une approche naturaliste en somme, que reprendront les Pères de l’Eglise - et que les technocrates tarés inventeurs de l’économie/isme s’évertueront à évacuer du discours social. 



  • vote
    Guit’z 15 décembre 2015 19:53

    @Qaspard Delanuit

    Euh, cher Qaspard, il y a loin, ce me semble, de la biologie, fonctionnelle, à l’économie, discursive... La biologie est la "parole" muette (car esthétique... comme son Créateur) de la Nature ; tandis que l’économie est le discours, la prothèse, la cinquième patte artificielle de la Société par ses maitres amputée de ses ailes (il me semble que la finalité de l’économie est bel et bien la destruction de l’âme - ou son ombre - en nous ; l’extermination "rationnelle" de la transcendance par le bavardage consumériste).

    L’économisme est une réalité, ça je le sais bien : c’est un discours infini parce que sensé (pour quelques uns), plaqué sur un discours fini, comme tout discours sensé... De sorte que l’économisme est pour ainsi dire un autisme devenu fanatique ; tâchant sans espoir - puisque sans conscience partageable - de s’arrimer au monde...



  • 1 vote
    Guit’z 15 décembre 2015 19:37

    @Jean-Pierre Llabrés

    Bonsoir,

    Opposer économie et démocratie, ce n’est pas manquer de clairvoyance, c’est témoigner du moins d’a priori possible : 1/ l’économie n’est qu’un discours, a contrario de la production (praxis) ; 2/ et le discours de quelques uns (idéologie ; psyché factice). La production étant par nature le fait égal de tous (bien qu’à des niveaux divers), la démocratie est le seul système social requérant la parole de chacun, dans la mesure exacte où elle s’oppose au discours économique - discours de quelques uns, en l’occurrence les professionnels de la spéculation (curetons hier, banquiers aujourd’hui).

    Donc - et comme l’atteste son processus historique -, l’économie profitera toujours plus aux économistes et aux financiers, qu’aux travailleurs et à la conscience...

    Moralité : la démocratie, c’est l’indétermination maximale appliquée à la satisfaction la plus équitable des besoins. C’est la participation maximale de la conscience individuelle à la matière collective - la contribution optimale du bien-être au bonheur.

    La démocratie est la liberté vérifiée par sa propre postulation spirituelle. L’économie, l’esclavage vérifié par sa propre postulation matérialiste.



  • 1 vote
    Guit’z 9 décembre 2015 13:36

    Incroyable ! !
    Je trouve cette idée fantastique.
    Ils sont fous ces Rom... euh... ces Ruskovs !



  • vote
    Guit’z 9 décembre 2015 13:33

    @el pepe
    " L anticipation en politique, n est valable que si elle est instrumentalisée mais jamais expliquée "

    Une remarque très pertinente... hélas...

     smiley




  • 1 vote
    Guit’z 7 décembre 2015 15:37

    Bonjour à tous

    Il me semble que tout dépend surtout :
    1/ de ce qu’on entend par remigration
    2/ des dispositions morales et politiques de part et d’autres

    Une de mes bonnes copines est d’origine algérienne, c’est une fille délicieuse, bosseuse, futée et généreuse ; une brave petite musulmane mimi comme tout, que j’aime tendrement. Mère seule (à cause d’un connard de rebeu qui l’a plaquée aussitôt engrossée : le machisme bledard, elle connait, et midinette inconsciemment très parisienne, elle déplore), elle n’a pas la vie facile et pourtant elle ne se plaint guère.

    Cela dit, elle m’avoue parfois se sentir de moins en moins française et, de plus en plus, pâtir d’un climax national effectivement de plus en plus hostile et de moins en moins feutré dans son hostilité ; hostilité au demeurant logique, eu égard au légitime sentiment d’invasion qu’éprouvent un nombre grandissant de petits blancs français ; Français non pas « racistes » (les Français sont le peuple le moins raciste du monde) mais juste inquiets de se projeter en situation de minorité démographique prévisible sinon prochaine dans leur propre pays, et raisonnablement perplexes devant l’arnaque politique consistant à attirer l’immigré devenu un « migrant » pour de sordides motifs (mondialisme antinational & prédation capitaliste) enrobés de concepts aussi débiles que flous (« ouverture », « vivre-ensemble », pâquerettes et bisous) tandis que le pays compte en vérité 10 millions de chômeurs et autant de pauvres, principalement issus de ladite immigration (appartenant à un milieu de moyens bourgeois, à ma connaissance personne autour de moi n’a jamais sollicité un logement social, et force est de reconnaitre qu’à l’instar de la population carcérale, la population assistée est par chez nous plutôt d’origine allogène). L’immigration n’a rien apporté aux Français, au contraire voulus par les seuls Loges et patronat, elle a même contribué à la ruine du pays ; ainsi qu’à l’érosion de notre ancestral vivre-ensemble, dont nos médiateux et politicards se targuent à tous bouts de champ dans la mesure exacte où il a disparu).

    Adorant le Maroc, où je compte quelques amis autochtones, je me suis laissé dire clairement par eux combien, en réalité, ils nous prenaient pour des cons d’accueillir le premier venu sans contrepartie ; premier venu chez nous qui se trouve être à les entendre le premier parti de chez eux... En clair, et pour le dire abruptement : c’est pas l’élite locale qui traverse la Méditerranée ; de sorte que l’immigré, souvent, son propre pays ne veut plus de lui !

    Le vrai problème de ma copine, c’est son déracinement. Nullement algérienne en dépit de sa maitrise de l’arabe, elle se heurte – en partie de son propre fait d’ailleurs – à la réalité d’un monde qui n’est profondément pas le sien ; ou qui ne l’est qu’en vertu du seul bourrage de crâne médiatique, capable de nous dire qu’il fait jour et beau quand il pleut dans la nuit. Comme le déracinement me semble le malheur à l’origine de tous les autres (Simone Weil…), et parce que je sais que cette situation relève moins de la catastrophe naturelle que de l’ingénierie sociale, je tâche de lui expliquer que son mal-être aussi bien que notre énervement découle d’une stratégie de pourrissement délibéré – visant à déchainer la guerre entre tous les peuples au seul profit du Capital qu’intéresse tous les dumping sociaux, et à porter la guerre civile au sein de toutes les nations. Je lui explique aussi que l’immigration n’est pas juste une catastrophe intentionnelle pour les pays d’accueil, mais encore une tragédie collatérale pour  les pays de départ ; l’Afrique subsaharienne en particulier comptant trop peu de bras – et que dire des cerveaux détournés par ladite « immigration choisie » du nabot crapuleux de l’UMP – en regard du nombre de bouches à nourrir. Lui expliquant cela, je lui laisse entendre que pleurnicher ne sert à rien, qu’elle doit choisir son camp et présentement porter la croix qu’on lui a mis sur les épaules, et qu’en l’occurrence je l’imagine mal vivre à Oran ou Alger – notre système social ayant tout de même de sacrés avantages pour une mère seule salariée précaire dans le tertiaire comme elle – où son père est reparti finir sa vie, précisément pour l’y avoir commencée. Je lui dis que son destin est ici – et elle s’y résout à mi-voix. Je lui dis que son être est français malgré elle, qu’elle ne sent algérienne que par ressentiment inoculé, et qu’il dépend de ses seuls efforts d’atténuer cette conscience douloureuse, tout comme il dépend des miens de surmonter le ressentiment que m’inspire la présence accrue d’étrangers en France, par la claire conscience de la volonté perverse à l’origine de cette situation désastreuse à mon avis irrémédiable mais certainement gérable en bonne intelligence. Cette faute de cette intelligence que l’Islam pose un problème ; si peu qu’il renonce à nous faire chier chez nous avec son arabité ou son africanité fantasmées, l’immigré cesse d’être de lui-même d’être l’étranger pour devenir, si ce n’est un compatriote, un concitoyen d’infortune… Il faudra donc bon an mal que Colombey-les-deux-Eglises devienne Colombey-l’Eglise-et-la-Mosquée – faute de quoi ce sera Colombey-les-deux-Minarets…  

    Ce n’est qu’en sachant nommer le coupable que nous cesserons de nous désigner réciproquement comme boucs émissaires. Or le coupable n’est ni le « souchien » ni l’« immigré » en tant que tel.

    C’est dans ces conditions d’apaisement lucide, d’inévitable compromis mutuel face à un Capital et une domesticité politique devenus fous furieux, que peuvent et doivent se concevoir une insertion ou une remigration également volontaires, et sûrement profitables à tous. Enfin ce n’est que mon avis ; j’ajoute que je ne me leurre aucunement sur la probabilité d’un tel scénario, redouté par l’Empire comme son ferment de résistance le plus irréductible.

     smiley

     



  • vote
    Guit’z 6 décembre 2015 20:26

    @Gaston Lagaffe

    Vos contributions sont assez drôles je dis dire...



  • 1 vote
    Guit’z 5 décembre 2015 22:52

    la patte folle de la CIA et même de l’UE

    bien sûr, et pas de : l’UR

     smiley



  • 7 votes
    Guit’z 5 décembre 2015 22:50

    J’ai longtemps été hostile au port d’armes pour tous, et quoique je compte sans doute parmi ceux que Jean Robin appelle les Marxistes (ça doit le rassurer sur son compte), j’y suis favorable sans réserve à présent. D’ailleurs je viens de quitter l’affreux camp de rééducation bobo qu’est devenu la ville de Paris, pour m’établir dans un trou paumé des splendides Côtes-d’Armor ; où tout le monde a son fusil de chasse, usage non-exclusif...

    Il est évident que le Pouvoir profitera de l’état d’urgence pour désarmer des Français déjà sidérés par ce montage de plus en plus hollywoodien qu’on appelle l’actu - et qui n’est évidemment que l’ultime parade du Capital en voie d’implosion, à coups d’ingénierie sociale et de terreur fabriquée. Pas plus qu’on ne comprend ledit terrorisme autrement que comme dérivatif à la crise, sur fond de géopolitique, notamment énergétique, hyper-tendue, on ne peut comprendre l’insécurité autrement que comme une aubaine de moins en moins providentielle et de plus en plus artificielle de la part de l’Oligarchie, et pas que française (excepté Nabe, qui peine à apercevoir la patte folle de la CIA et même de l’UR bien évidemment, derrière Daesh et son comique EI).

    Et de toutes façons, n’étaient ces temps pourris, j’admets que certains arguments libéraux m’ont convaincu sur ce point. Comme l’a dit Samuel Colt : "Dieu a fait les hommes grands ou petits (et violents ou paisibles, ndla), je les ai rendu égaux."

    Si l’insécurité a eu tendance à régresser drastiquement, disons, entre1850 et 1981, depuis la fin de la guerre en Yougoslavie - pilotée par les USA - en revanche, la France surabonde à présent d’armes de guerre accessibles à tous ceux qui se donnent la peine de les payer : un vrai self-service ! Comme en plus je soupçonne l’Atlantisme d’intentions très malignes à notre endroit, et de menées particulièrement tordues dans nos banlieues chaudes, je me dis que, quelle que soit l’opinion que chacun puisse défendre en temps de paix sur ce chapitre ô combien délicat, la situation objective présente est celle d’une guerre - des djihadistes et, à travers l’Occident qui les arme, de nos propres États vendus au Capital qui nous la met profonde à tous, contre tous les peuples.

    Cela dit sans minimiser le danger que représente la modernité dans son ensemble, cocktail délirant dans lequel, j’en ai peur et quelque manipulée en dernière instance qu’ait été et que soit toujours davantage la situation présente, les armes et la violence doivent jouer un rôle exponentiellement croissant...

    Alors aux armes citoyens - et paix aux âmes vertueuses !

     smiley

    PS : Israël, une démocratie exemplaire... euh, question de point de vue !



  • 1 vote
    Guit’z 2 décembre 2015 10:39

    @philouie

    C’est tout à fait ça. Et Nabe est d’autant plus impardonnable qu’au contraire de la pauvre bigote bourgeoise affolée par le surréalisme des temps, il n’est pas un bleu-bite superstitieux : il a un cerveau qui va vite plus loin que le commun, il sait parfaitement que le Pouvoir c’est le Mal et, parce qu’en connexion directe avec le Ciel, il devrait donc l’être avec l’Enfer... Les bobos mouraient de comprendre, lui devrait mourir de ne pas les y aider. La vérité est le seul devoir de l’écrivain, à qui la beauté même est donnée par surcroit, comme la rose est donnée à la tige d’épines et non l’inverse. Car la quête du seul beau formel sombre dans l’abstraction et même le mensonge à la fin. C’est ce qui lui arrive depuis quelques années. On dirait qu’il refuse d’admettre qu’Une Lueur d’espoir est un livre nul, parce que FAUX... Ce n’est même plus au question d’audace intellectuelle, c’est une question d’orgueil de l’âme. A force de refuser dévisager le Roi de la Terre, d’en dénuder l’âme retorse entre toutes, ce sont les visages du Christ qu’il contribue à estomper - effaçant à la longue, les pages superbes qu’il lui consacra jadis. - On trouve évidemment le même entêtement furieux chez les Nabiens, hypnotisés par le poète falsifié par son propre chamanisme.



  • 1 vote
    Guit’z 2 décembre 2015 09:18

    @Rounga

    Ben ouais je suis con... je viens de le comprendre en lisant le commentaire de Micnet ! smiley



  • 3 votes
    Guit’z 2 décembre 2015 09:13

    @Rounga
    Bonjour,

    Je ne vous avais pas perçu comme le nabien de service. Il y en a toujours un, et ils sont prêts à se faire crucifier pour l’idole. Pas besoin d’en faire des tonnes, on vous a dit qu’on l’aime !



  • vote
    Guit’z 2 décembre 2015 08:53

    @La Vouivre

    A Arsène.



  • 2 votes
    Guit’z 1er décembre 2015 23:16

    @Rounga

    Désolé si je ne tiens pas les promesses que je n’ai d’ailleurs pas faites.

    Quant aux objections de Nabe à l’égard de la VO du 11/9, belle lurette qu’elles ont été elles réexpédiées d’où elles viennent : nulle part.

    Nabe n’est qu’un conspirologue banal : quelqu’un qui voit partout cette créature mythique, ledit "conspirationniste".



  • vote
    Guit’z 1er décembre 2015 23:07

    @La Vouivre
    Ben dites donc vous alors vous faites pas semblant quand vous commenter. Ce que vous écrivez m’a l’air intéressant, je vais prendre le temps de le lire.

    Votre pseudo : un roman que j’avais particulièrement aimé à l’époque... ça remonte :)



  • 3 votes
    Guit’z 1er décembre 2015 19:47

    Je vous trouve sévère Hijack.

    Encore une fois Nabe est politiquement à la rue ; il ne comprend strictement plus rien à un monde qu’il refuse d’appréhender autrement qu’à travers les Ray-Ban de son esthéticaille infantile.

    Mais ces derniers bouquins m’ont vraiment impressionné : que ce soit L’Homme qui arrêta d’écrire ou bien L’Enculé, ce sont deux textes admirables, d’une finesse, d’une drôlerie et d’une poésie rares de nos jours. Nabe m’a même rendu DSK plutôt sympathique... en montrant avec une grande intelligence (comme d’ailleurs Ferrara dans l’excellent film avec Depardieu que lui a inspiré cette affaire, quoique de façon plus allusive et dissimulée) combien le vrai méchant, dans cette affaire, c’était elle, Anne, la mégère de la cause...

    Il y a de la folie chez Nabe, mais il y a aussi quelque chose de prophétique d’une certaine manière. Le Nabe mystique est grandiose, gigantesque parfois ; c’est le Nabe apprenti socio-politologue qui se verrouille lui-même à son insu dans la part naine de son être. - Contrairement à ce qu’il s’imagine, Nabe n’est pas d’un seul tenant, et quoique doué dans un grand nombre de domaines, il est inégal : il est donc un artiste secondaire. Je crois qu’il devrait se cultiver davantage sur certains sujets complexes où sa vision d’écrivain reste nulle et non avenue, faute de connaissances exactes. L’écouter parler du terrorisme - auquel, je le répète, il n’a strictement rien compris, rien de rien - a quelque chose de pathétiquement grotesque. S’agissant du canular évident du 11/9, il veut à tout prix que "les Arabes" l’aient fait de A à Z, sans aucun concours extérieur : c’est pour lui un article de foi fanatique ; j’allais dire la clé de voute de sa vision de l’art qu’il croit même une vision incontestable du monde. Il élève ainsi le déni de réalité jusqu’à la puissance, à un degré d’éloquence si vertigineux, si excellent même, littérairement parlant, que c’en est infiniment pitoyable... Et Ben Laden - sinon son fantôme photoshopé - a beau revendiquer le jour même sa non-participation à ce crime - à quoi bon le perpétrer si c’est pour le nier ? Comment une telle violence se mêlerait-elle à une telle lâcheté ? -, Nabe n’en a rien à foutre. Al Qaeda sinon rien. Question de swing et non de logistique, de révélation sacrée et non de services secrets. Qu’importe la crise du Capital à celui dont le foi ne connait pas la crise ! Poète ou rien !

    Quand même, ces jours-ci je m’amusais à relire Chacun mes goûts  : c’est un petit bijou à sa manière, un délicieux recueil d’aphorismes - ceux-ci s’appréciant paradoxalement dans l’ensemble et non dans le détail. Rien ne dépare l’ensemble, même ce qui y est plus faible, on y perçoit une petite musique de nuit, un ton une vision sous-jacente qui nous entraine, nous convainc presque, d’un mot nous séduit.

    Nabe m’est absolument odieux, et pourtant je l’apprécie et même l’admire. "Je ne suis pas celui que vous aimeriez haïr, mais celui que vous haïriez d’aimer."

    Voilà c’était une petite réflexion que m’a inspiré votre commnentaire... :->



  • 5 votes
    Guit’z 1er décembre 2015 17:24

    Malgré l’insoutenable air de supériorité que se donne cette jolie brochette de merdeux proprets, j’estime qu’il y a du vrai dans ce que dit Nabe. En effet j’éprouve le même malaise impitoyable, le même désir de justice et d’apocalypse en voyant tous ces bourgeois tarés – comme ce journaleux de BFM, si plein de vide et si sûr de ses droits de petit moi aliéné jusqu’à l’arrogance naturelle ; et dont toute la politique occidentale à l’apogée de sa tartufferie de pompier-pyromane mortifère, n’est plus que la mise en œuvre totalitaire. Tout nombril mou est une merde puante. Tout bien-pensant est un salaud. Notre impérialisme arroseur de bombes et exterminateur d’enfants, ce n’est que le prurit macroscopique de leur gai nihilisme vaporeux ! Le terrorisme est la repartie prévisible à notre pornographie cultureuse. L’extermination physique de ces candides atterrants est l’effet d’une intransigeante logique, la séquelle prévisible du néant métaphysique qui nous ronge corps et âme, comme un gaz hilarant. Nous sommes les complices opiomanes de nos pourvoyeurs de beaux rêves et de sang. Comme notre société se débarrasse de ceux qu’elle juge surnuméraires, l’Occident prétend mater ceux qui ne veulent pas de lui chez eux, et qui ne lui ont rien demandé. « Le problème n’est pas l’Islam en France, mais la France en Islam » : abstraction faite (je ne la fais certes pas) de la dimension sociale et culturelle du problème que pose l’irruption massive de Musulmans chez ces petits Français dont je suis (et que Nabe-le-branleur exècre pour d’insignifiants motifs esthétiques), en l’occurrence, il n’est pas niable que voir le monde musulman, sous les plus fallacieux motifs, agressé depuis 25 ans par l’Occident desdits Droits de l’Homme (on le sait feuille de vigne idéologique du Capital), ne peut que soulever le cœur de ceux qui en ont un. Moi, je pleure très sincèrement et très discrètement les millions de morts en Irak, en Libye, en Syrie et ailleurs. Leur assassinat est un crime inexpiable dont nous portons collectivement la responsabilité ; en vertu de notre négligence et même de notre servilité de citoyens collabos de nos élites toutes absolument fascistes – et même sataniques. Nous nous roulons nous-mêmes complaisamment dans la farine dans laquelle on nous roule.

    Mais moi, au contraire de Nabe et de ses mignons, je veux m’efforcer d’être chrétien, sans baratin ni fanfaronnades lamentables (celle que déplore légitimement Lagaffe un peu plus haut). Car j’exige qu’il faille vivre par le glaive pour mériter de périr par le glaive ! Et je pense qu’un imbécile – un consommateur lobotomisé – comme l’étaient manifestement ces tocards de l’éternel samedi soir qu’est devenu notre monde, sont déjà à ce point morts dans l’âme que les massacrer n’a aucun sens. Comment ceux qui sont déjà morts – spirituellement et même cérébralement – mériteraient-ils la mort… ?

    Crime politique explicable ? Voire… Mais contre-sens théologique pur : c’est tout vu !

    Tu ne tueras pas. Point.

    Dieu ne permet pas qu’on tu son prochain.

    Par ailleurs, et pour conclure, je suis de ceux que Nabe-le-Vantard appelle les conspis  : je ne crois pas à l’autonomie du terrorisme (quiconque adhère encore à la VO du 11/9, en 2015, est un imbécile heureux, c’est l’évidence indiscutable) ; et si douteuses que me semblent les images tellement idéales présentées des tueurs de ce vendredi 13, il semble que les prétendus « djihadistes » soient surtout des dealers ratés. Des cons. Des petits blancs modernes.

    Bien cordialement à tous.  smiley