@maQiavel
Il est clair qu’il n’y a rien à attendre de l’oligarchie, si
ce n’est de faire en sorte de tirer profit de la situation, comme elle l’a
toujours fait et c’est encore plus vrai avec la macronie.
Mais si on essaie de prendre un peu de recul et de voir la
situation dans son ensemble, on se rend compte que notre avenir va être
confronté à des problèmes majeurs. Le COVID-19 devrait effectivement être le
signal pour que l’on prenne conscience de notre situation et révise notre
vision du monde, car nous avons une chance inouï : ce virus n’est pas très
violent. Alors certes, il se propage plutôt vite, mais il est peu résistant
puisque un simple lavage au savon permet de s’en débarrasser et il devient potentiellement
mortel majoritairement qu’envers les personnes âgées ou affaiblies.
Et c’est tant mieux, car il nous a aussi fait découvrir un
virus plutôt atypique mettant à mal nos raisonnements cliniques, comme par
exemple ces malades dit asymptomatiques qui peuvent être affectés physiquement
par la maladie sans qu’ils s’en rendent réellement compte, ou encore d’être des
porteurs sains capables de diffuser le virus à leur entourage sur des périodes
d’incubation qui ne répondent pas à des règles strictes, des affections
pulmonaires spectaculaires, des symptômes de la maladie très diverses rendant
le diagnostic difficile : certains toussent beaucoup, d’autres non, certains
perdent l’odorat et le goût, d’autres non, certains ont des diarrhées terribles
leur faisant perdre plusieurs kilos et les affaiblissant énormément, d’autres
non, et certains encore finissent avec des affections pulmonaires mettant leur
vie en jeu et nécessitant un suivi médical extrême pour tenter de les sauver.
Ce qui est aussi emblématique avec ce virus, c’est le déclin brutal des patients
atteints du virus : on peut voir une personne qui « jouait »
avec son téléphone le matin finir intubé en réanimation le soir. Le basculement
total.
Des études sont encore en cours et je suis persuadé que de
nombreuses découvertes vont mettre à mal nos certitudes.
Mais imaginez ce que nous aurions pu subir avec un virus qui
affecterait en premier les jeunes enfants, vous vous rendez compte de l’impact
sur la population ? Imaginons aussi un virus beaucoup plus résistant
capable de vivre très longtemps dans l’atmosphère nous obligeant à porter des
masques 24h/24h (avec un virus comme ça, les français démunis de masques auraient
payé un lourd tribut). Imaginons aussi un virus qui mute rapidement, détournant
ainsi le travail des virologues devenus impuissants, etc. Je vous recommande de
voir le film « Contagion » qui est modèle du genre.
Une leçon qu’il faut tirer aussi de cette crise, c’est la
fragilité de notre système, tant il est basé sur le virtuel. C’est aussi la fragilité
même de notre existence ; l’humanité pourrait se faire terrasser par un
organisme microscopique sans qu’elle ait le temps de se retourner. On le savait
déjà, mais l’homme oublie vite et l’arrivée du COVID-19 est en soi une bonne
piqûre de rappel.
Pendant ce temps « le monde « s’est-il arrêté de
tourner ? Notre monde consensuel, notre monde économique, oui, mais notre
environnement naturel, lui, continue d’évoluer et pas en bien. Après l’Australie,
les US, c’est au tour de l’Ukraine de voir des incendies ravager les alentours
de Tchernobyl, en plein mois d’avril ! Que va-t-il se passer cet été,
sommes-nous prêts à affronter une éventuelle canicule de 46° ?
Tout ça pour dire que nous ne sommes prêts à rien face aux
enjeux qui nous attendent et si les « décideurs » continuent de tirer
égoïstement la couverture vers eux, ça ne durera qu’un temps et un temps assez
court je pense avant de sombrer dans le chaos. Nous sommes face à la croisée
des chemins, pilule bleue ou pilule rouge ? C’est aussi à nous de décider.