Les commentaires de Jean Keim

Ne nous leurrons pas, le profit est toujours le moteur de l’économie.

@Gaspard Delanuit

Le parallèle d’une part entre la tour de Babel qui veut prendre le ciel d’assaut et sa conséquence : la confusion des langues, et d’autre part la descente du Saint-Esprit qui trouve une ouverture et qui confère le don des langues est intéressant.

Je crois que le Saint-Esprit et l’intelligence sont bien plus que des symboles, pour la plupart des gens le Saint-Esprit est au mieux une mièvrerie biblique et l’intelligence une faculté acquise principalement par le savoir ou à la limite un don.

@nono le simplet

Je ne m’attendais pas à ce que mon commentaire trouve en vous un écho.

Le vôtre est convenu, pouvons-nous nous exprimer sans faire appel à nos croyances (et sans faire une citation) ?

@nono le simplet

Personne ne peut donner l’intelligence, c’est l’intelligence elle-même qui se donne à qui peut l’accueillir.

@Gaspard Delanuit

Vous avez raison car d’une certaine façon mon commentaire est effectivement et ‘’involontairement’’ ambigu, mais finalement c’est bien ainsi, il amène une réflexion.

Si c’est l’intelligence qui s’exprime alors on peut écrire qu’elle (l’intelligence) se donne, qu’elle s’offre, si elle trouve une ouverture, cependant si elle est toujours disponible, personne ne peut la posséder, le ‘’je’’ ne peux pas l’accaparer, je ne peux pas la faire mienne, donc je ne peux pas la donner ni la transférer, je ne peux que transmettre éventuellement des savoirs.

Parfois je me demande si l’intelligence et le Saint-Esprit des évangiles ne sont pas semblables, l’intelligence durant sa présence confère un esprit sain.

L’intelligence se donne mais elle ne se prend pas.

La pensée est un processus quasi mécanique, elle est une faculté commune à tous les êtres humains (et probablement pas uniquement à eux) ; elle se suffit individuellement à elle même, dans un esprit elle a évidemment une origine, mais elle est autonome, elle possède sa propre genèse et son évolution, à chacun son chemin de vie, à chacun son mode de penser.

Il y a une comparaison possible entre la pensée et un programme informatique, ce dernier fonctionne sans la présence de son concepteur et une fois lancé sans l’intervention de son utilisateur, il peut être modifié en cours de fonctionnement comme une pensée peut l’être par un événement, à chacun de percevoir d’autres points communs ou similitudes ; encore une chose essentielle, il n’y a pas de penseur produisant/orientant la pensée, le penseur est un concept produit par la pensée, le penseur est une pensée comme une autre, comme les concepts de Dieu ou de vie après la mort, je ne prétends par que ces choses n’ont aucun sens, je ne prétends rien, simplement que la pensée qui ne peut manifester que des savoirs ne peut rien en dire, cela je l’affirme.

Si nous adhérons à un mode de penser sensé, alors notre pensée le sera tout autant, l’inverse est vrai également, mais ce qui peut nous guider est l’intelligence qui n’est pas notre intelligence individuelle, elle appartient à personne, seulement plus un mode de penser est dense, remplit d’une foultitude de choses, et plus l’intelligence est bloquée, l’intelligence n’est pas une faculté, ni un objectif de vie.

@Gaspard Delanuit

Stopper le bavardage mental, devenir (un bouddha), moyens habiles, (faire) taire l’ego ... ???

Il y a toujours une difficulté quand on parle de l’ego, donc de la pensée : il n’y a pas d’ego sans savoirs engrangés dans des mémoires, à l’instar d’un programme qui pour tourner a besoins de données, l’ego n’est donc rien qu’un processus, quelque chose de quasi mécanique, et pourtant nous lui prêtons des facultés, l’ego doit.., on doit..., nous devons... faire comme ci, faire comme ça, arriver à ceci, arriver à cela, mais toutes ces directives ne sont que moyens provenant encore et toujours du processus, c’est une impasse.

Alors on fait quoi ? Je ne le sais pas mais je ne fais plus, je rejette tout le cirque...

@TchakTchak

L’expérience est ce qui reste d’une événement, un souvenir, on est dans le connu.

L’inconnu est inaccessible à la pensée, être perdu dans une forêt n’est pas l’inconnu, on sait qu’on est dans une forêt.

@arthes

<< Oui, mais l’inconnu en tant que concept est bien un produit de la pensée ? >>

En effet, la pensée est curieuse, elle peut envisager donc conceptualiser une chose qui lui est inaccessible, si une personne vit un événement singulier, pour se le remémorer et le transmettre elle devra par la pensée lui donner une cohérence ; l’événement devient un savoir, mais le souvenir n’est plus l’événement.

L’inconnu appartient à personne, l’initiation et son savoir sont un leurre, encore un concept mental.

@juanyves

Il est courant de penser que la philosophie place celui qui la pratique au-dessus du troupeau ; un philosophe sait penser, sans pour autant se poser la question de savoir en quoi consiste penser.

@yoananda2

 ??? Pourquoi des origines juives ?

La murti est dans l’hindouisme la représentation d’un dieu, permettant de lui rendre un hommage.

@Gaspard Delanuit

Oui c’est exact

Michel Onfray est un penseur comme quasiment tous les philosophes, ce qu’il dit pour autant n’est pas inintéressant ; seulement c’est quoi un penseur ? Facile, c’est une personne qui pense, elle pense (à) quoi ? Inévitablement (à) ce qu’elle connaît, et Dieu dans tout ça ? Si une pensée/réponse vous vient à l’esprit, elle sera donc puisée dans un savoir mémorisé, donc connu ; normalement arrivé à ce constat le débat peut s’arrêter, peut-être que l’on peut rajouter que la pensée de par sa nature n’a pas accès à l’inconnu...

@nono le simplet

C’est le ‘’ici et maintenant’’ qui est essentiel... si le chauffage au bois vient à se développer, c’est en cours, compte tenu que le moteur en sera le profit ce sera une aberration de plus, avec des conséquences climatiques qui se révéleront quand il sera trop tard, la routine en somme.

L’imagination et la lucidité ne vont pas toujours de paire.

@nono le simplet

Je ne sais pas regarder une forêt en m3 sur pied, ni en planches d’ailleurs.

Une forêt coupée n’est jamais remplacée par une forêt identique ; imaginons une portion de forêt rasée et remplacée par une autre forêt et ainsi de suite, le résultat au fil de temps dégénère parce que la nature a besoin de temps pour son devenir, tout ce que nous détruisons a été unique..., pas facile à percevoir.

Chaque fois que l’homme se mêle de réguler son environnement, à chaque fois, tôt ou tard, il en paye le prix, c’est de plus en plus patent, même dans le domaine de la médecine.

@Jean Keim

Il y a un autre aspect du chauffage au bois que peu de gens envisagent, celui de la valeur biologique et environnementale d’un arbre, le planter pour ensuit le couper pour se chauffer ne doit être qu’un pis-aller, mais pas un mode de vie, abattre un arbre c’est détruire tout un biotope, c’est finalement assez comparable à l’élevage en batterie.

Un jour de conscience plus affûtée, nous considérerons un arbre comme un être vivant respectable.

@Croa

Ben ! suivant les régions, arrêtons d’être cons, arrêtons de brûler du bois.

Une vidéo sensée, merci !

La plupart des écolos font de la pseudo écologie si c’est bon pour leur porte-monnaie, donc notamment si leur démarche (isolation, pompes à chaleur, panneaux solaires, voitures électriques...) est subventionnée par la collectivité, donc non pas pour des raisons réellement écologiques mais pécuniaires.

Ceci dit, il faut quelques minutes pour couper et débiter un arbre en bûches ou en pellets, par contre pour avoir de nouveau un arbre exploitable, suivant les espèces, de nombreuses années sont nécessaires, ainsi si tout le monde se chauffait au bois nos belles forêts n’y résisteraient pas et réchauffement oblige (naturel et/ou anthropique peut importe) notre non moins beau pays se transformera en un nouveau Sahel, pour des tas de raisons mais notamment parce qu’une surface boisée est un aspirateur à pluie qui se relaie de proche, en proche, de forêts en forêts, jusqu’à l’intérieur des terres.

Alors continuer d’utiliser les énergies fossiles classiques avec frugalité me semble la moins mauvaise option, en attendant d’autres sources d’énergie que la théorie scientifique envisage, mais que des considérations de profits économiques bloquent, même si le monde devait en crever.

Le dieu pognon, de par sa stupidité abyssale, ne peut avoir que des visions à courte vue et à court terme, ses disciples pourront toujours se chauffer en brûlant des billets de banque, les derniers arbres deviendront des sanctuaires en attendant de mourrir de désespoir, orphelins de leur espèce.

Comment naît une idée ?

Comment se developpe-t-elle ?

Pourquoi, quand une idée a du succès, devient-elle la chose la plus importante, au détriment de l’élan originel ?

Peut-on espérer qu’une idée nouvelle puisse sortir de cerveaux routiniers hantés par la cupidité ?

Sana la perception pénétrante de la nature de la pensée, donc sans une conscience attentive à ses propres mouvements, radicalement rien ne changera.