Les commentaires de Jean Keim

Je ne sais pas si c’est un mouvement d’empleur mais des gens cherchent le message originel qu’un homme singulier a annoncé il y a environ 2000 ans, ils se rendent compte que ce qu’a dit cet homme n’a pas grand chose à voir avec le discours doctrinal des églises, avec les organisations religieuses et leurs pompes, leurs hiérarchies et leurs imprécations. En fait il n’y a pas de quoi ériger un culte dans le sein d’une religion, alors dans ces conditions que les églises se délitent est une évolution logique.

@medialter
 ??? De quoi s’agit-il ? Voyage astral, un genre de téléportation, vous relatez ce que nos lointains ancêtres ou nos créateurs sont ou on été capables de faire, bilocation...

@Gollum & medialter 

Le phénomène OVNI échapperait donc à toute tentative de rationalisation et ainsi la pensée s’en accommode comme elle peut, personnellement je ne m’y intéresse plus guerre, mais j’adore voir s’allumer dans le regard des gens cette petite lueur qui trahi leur intérêt pour tout ce qui est étrange et les sort du marasme ambiant.

Je crois aussi que notre installation sur d’autres planètes n’est pas pour demain, il faudra effectivement auparavant une mutation de notre espèce, qq. chose de semblable à l’apparition du gros cerveau de nos ancêtres, et en attendant cette mutation ne viendra que si nous sommes capables de l’accueillir, pour remplir un récipient il convient d’abord de le vider de son contenu initial, mais là Gollum nous ne sommes pas tjrs d’accord 

Un jour j’ai vu un écorché d’une Porche, le moteur et tous les éléments associés occupent je pense plus de 80% du volume de la voiture et tout ça pour emmener deux gugusses sur au plus 600 km avant de refaire un plein, c’est à l’image de notre technologie, on fait exploser un mélange gazeux qui crée un mouvement altenatif qui doit faire tourner des roues, le tout dans une grande instabilité qu’une électronique doit dompter, une fusée ne fait pas beaucoup mieux.

Merci pour vos commentaires.

@Gollum
Je me souviens qu’au cours d’une conférence donnée par un soucoupiste local passionné, j’avais émis l’idée que les phénomènes aériens appelés OVNI étaient peut-être une forme de vie qui se manifeste en adoptant une forme en accord avec ce que notre mental peut accepter, j’ai eu droit au mieux à des regards condescendants, depuis je ne fréquente plus ce milieu et d’ailleurs je crois que nous avons des affaires plus urgentes à régler.

Une optique chamanisme... parce que les phénomènes OVNI seraient en rapport avec les domaines des visions, chacun des témoins donc verrait ce qu’il est capable de concevoir et si la vision concerne un groupe de personnes, elle serait une sorte de compromis correspondant à la conscience moyenne du groupe ?

Deux réactions me viennent à l’esprit :

@jimontheair
Effectivement votre commentaire est une façon d’aborder le problème, une point de vue que je respecte mais qui ne me semble pas essentiel, le fait que la guerre soit comprise comme une activité économique – au même titre que la drogue ou la prostitution imposée – me semble suffire à expliquer le fond du problème.

Quand au fait que la majorité des syriens soient pour le maintien de Assad, cela s’appelle de l’autodétermination, un pays, le nôtre y compris, a les dirigeants qu’il mérite.

Le témoignage me semble vrai parce qu’il ne prend pas parti pour un camp quelconque mais qu’avant tout il exprime la souffrance des populations syriennes.

Quand un quidam enfante une œuvre majeure et que le public s’intéresse plus à l’auteur qu’à l’écrit, alors le public passe à côté de ce qui est important, de plus si l’auteur revendique une notoriété, alors sa prochaine production sera irrémédiablement pervertie, chaque être humain ne peut être qu’un canal, encore faut-il identifier la source.

@medialter
On peut se demander effectivement si Jésus croyait en Dieu dans le sens communément admis.

Dire que Jésus est une compilation de mythologies païennes c’est simplement reprendre à son compte ce que d’autres essaient de faire passer, c’est comme affirmer que le bouddha Gautama est la compilation de tous les bouddhas qui l’ont précédé, ou encore que Muhammad est la compilation de tous ses prédécesseurs bibliques, ils ne faut pas croire tout ce qu’un est écrit ou tout ce qui ce dit, il est vrai qu’il est difficile d’échapper à ses/des croyances.

La partition n’est pas seulement sur un territoire mais dans les esprits, tout par de là et là se trouve le remède, il y a le Monde dans lequel nous vivons, nous choisissons un concept de vie, ainsi nous devenons ce monde, sur lui nous projetons les idées que nous avons fait nôtres et nous nous séparons des autres qui ont leurs propres idées, impossible de se rencontrer et de communiquer par le dialogue, chacun écoute sa musique intérieure et le résultat est comparable à un orchestre où chaque instrument joue une partition différente, c’est inaudible et supportable uniquement en se bouchant les oreilles, sourds aux autres, c’est un désordre complet, la violence devient un moyen d’expression, et parfois des personnes meurent pour de simples idées et pas seulement de mort lente.

 Quand une personne pointe du doigt qq. chose, certains regarderont le doigt, d’autres chercheront la chose montrée ; de même quand nous lisons ce que Jésus a dit aux apôtres : « Je suis le chemin, la vérité et la vie », certains s’attacheront à l’homme, quand d’autres chercheront le sens de ses paroles.

@gaijin & Benelos,

Crétins ET bavards cosmiques, oui sûrement... mais que nous soyons aveuglés sans aucun doute.

Quels que soient vos projets pour la journée, je vous la souhaite conforme à vos aspirations,

Bien fraternellement.

@gaijin

Merci pour votre réflexion qui est toujours intéressante.

La conscience n’est rien d’autre qu’un contenu, libre à chacun de mettre dedans ce qu’il veut, et la conscience sera toujours limitée par ce contenu, le « il » en fait d’ailleurs partie , de même une réflexion ne peut se faire qu’au niveau où elle est capable d’aller.

... donc il n’y a pas de réponse à la question, ainsi le problème est résolu. 

Quand une chose nous est inaccessible, on ne peut rien en dire, mais il est peut-être possible de dire ce qu’elle ne peut pas être, de même à une question répondre « je ne sais pas » est une bonne réponse.

Au sujet de « plus tard », j’ai le sentiment diffus que cela a un sens, mais je ne sais rien. 

Différents aspects de mon chemin de vie m’ont mis devant une évidence, la vérité ne peut en aucun cas être un savoir ultime, en écrivant cela je dois me répéter, tant pis, c’est donc un « état » inconnu, c’est pour cela que Dieu ne peut pas être regardé en face, sinon on se brûle.

Êtes-vous sûr d’avoir bien écouté ? Thomas Wiesel pratique l’art de la prétérition.

@Jean Keim

Une modification de nos consciences peut peut-être passer par l’acquisition d’un savoir essentiel, bien que je n’y crois pas (en fait plus), mais rien ne peut changer si nous en restons sans cesse au niveau de la pensée et de ce qu’elle exprime, en l’occurrence nos multiples savoir ; d’ailleurs notre personnalité (l’égo) n’est rien d’autre qu’une somme de savoirs.

Le regard abstrait que nous portons sur le monde n’est que le reflet de ce que nous sommes, la solution aux problèmes que nous intégrons dans notre sphère passe par la perception que nous sommes le monde et que nous le pensons.

Nous ne pouvons et ne devons pas vouloir changer le monde, tous ceux qui ont tenté de le faire ont engendré des catastrophes, nous pouvons seulement rejeter ce qui ne nous paraît pas approprié.

Généralement nos faits et gestes ne sont que des réactions, ils sont conventionnels, ils sont le résultat de nos innombrables conditionnements, de par leur nature, toutes les pensées pratiques ou abstraites ne sont que des réactions, ce que, suscitée par un stimulus, notre mémoire nous restitue ; en réponse à un besoin pratique : comment cueillir un fruit haut placé pour se nourrir, comment réparer une fuite d’eau ? c’est un processus ad hoc, mais pour autre chose : c’est quoi la mort, y a-t-il qq. chose après ? là nos savoirs ne sont d’aucune utilité, justes des convenances qui diffèrent suivant les cultures.

Alors c’est quoi une action véritable ?

@Gollum
Pourquoi un peu  

@Gollum
Mon "expérience" de la vie m’a appris que nous ne devons pas passer par quoi que ce soit si ce n’est ce que l’instant nous propose, le savoir spéculatif est rédhibitoire.

@gaijin & Jean Robin
Oui je crois comprendre vos réactions, mais l’essentiel, à savoir la nature de l’expérience, n’est toujours pas abordé, une expérience se situe toujours dans le passé, raconter une expérience c’est narrer de mémoire un événement vécu, on dit généralement "j’ai fait une expérience", si on utilise l’indicatif présent "je fais l’experience de..." c’est à l’interieur d’un récit.

Je ne remets jamais en doute la véracité d’un événement, il appartient en propre à celui qui l’a vécu, il a un sens c’est indéniable, le restituer en faisant appel à la mémoire constitue l’expérience, laquelle vient se rajouter à nos nombreux savoirs.

Et la pensée ne peut restituer que ce qu’elle connaît, une chose mémorisée est une chose qui n’a pas su mourir, c’est le péché (originel), un esprit sain, je ne prétends pas en être un, ne traine pas de vieilles casseroles, il fait place nette, une expérience est un événement qui devient une vieille casserole.

La lecture des Évangiles ne donne pas lieu à créer une religion, seulement les continuateurs de Jésus ont organisé son message, tout particulièrement Paul ; après avoir vécu un événement singulier sur la route de Damas, il en a fait une expérience, sa pensée s’en est donc emparée avec le résultat que l’on connaît encore de nos jours.

La pensée, la mémoire, les savoirs, tous les artefacts élaborés dans ce processus sont ce qui constituent notre personnalité donc en fait notre egos, c’est, Jean Robin, ce que Jésus appelait le satan, le prince de ce monde, le tentateur, le maître du jeu (ou du je) et c’est là l’un des aspects principaux de son message, à son époque le vocable "ego" n’existait pas, et un esprit sain(t) est un esprit réveillé qui fait un avec le fondamental, le Père, Jésus sans aucun doute était (dans) ce fondamental.

Paroles d’alchimistes : touche pas à MON ALCHIMIE, y a que moi que je sais la vérité