@bubu12
https://www.wsws.org/fr/articles/2022/12/05/alle-d05.html
Quelques morceaux choisis
Selon un communiqué de presse de l’Office fédéral allemand de la statistique (Destatis), la surmortalité moyenne jusqu’à présent en 2022 est de 9 pour cent, ce qui signifie que les décès cette année sont supérieurs de 9 pour cent à la médiane des quatre dernières années, 2018-2021.
Pendant la majeure partie de l’été, la surmortalité était à 10 pour cent ou plus : 9 pour cent en juin, 12 pour cent en juillet, 11 pour cent en août et 10 pour cent en septembre. En octobre, la surmortalité a atteint un record de 19 pour cent. Les calculs du réseau EuroMOMO montrent qu’il existe une tendance similaire dans d’autres pays européens.
Selon l’Institut Robert Koch, 4334 personnes ont succombé au virus en octobre, soit nettement plus qu’à la même période des années pandémiques 2021 (2493 décès) et 2020 (1482 décès).
Par rapport aux années pandémiques précédentes, la surmortalité cette année ne peut plus être facilement attribuée aux décès résultant directement de l’infection par le virus. En 2020, la surmortalité était presque entièrement cohérente avec le nombre de décès par coronavirus signalés. En 2021, c’était encore largement le cas. En 2022, ceux-ci représentaient un peu moins de la moitié de la surmortalité.
Par exemple, Jonas Schöley de l’Institut Max Planck pour la recherche démographique (MPIDR) à Rostock, en Allemagne, note qu’à l’automne 2022, « seulement environ la moitié [de la surmortalité] peut s’expliquer par la mortalité enregistrée due au Covid ». Pour le reste, « on ne sait toujours pas quelle en est la raison ». Cependant, estime-t-il, « il est plausible que nous voyions davantage d’effets indirects en 2022. »
Dans un entretien avec le magazine Der Spiegel, Carsten Tschöpe, cardiologue et chef de l’unité de cardiomyopathie de l’hôpital de la Charité à Berlin, a souligné les conséquences potentiellement graves à long terme d’une infection au COVID. Au niveau des vaisseaux sanguins, le SRAS-CoV-2 attaque « une structure très centrale du corps ». Il n’y a aucun organe dans le corps humain qui ne dépende pas des vaisseaux sanguins, a-t-il dit. « Les organes perdent une partie de leur fonction lorsqu’ils ne sont plus suffisamment alimentés en sang. Cela provoque des dommages globaux dans tout le corps. » Selon le magazine, Tschöpe était convaincu « que les effets tardifs du COVID ont également contribué à la surmortalité de 19 pour cent en octobre ».
Etc...
Et le vaccin dans tout ca ?
La question ne se pose pas, évidement.